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❝ Que la danse continue.... [PV] ❞
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Mer 5 Juin 2013 - 19:44
Il bougonnait qu’il ne voulait pas qu’elle le touche mais en même temps, il la laissait l’entrainer.
Pourquoi n’arrivait-elle pas à le laisser partir et ainsi commencer sa quête de l’oubli ? Il se montrait docile et elle commença à s’occuper de sa blessure.

Il n’y avait, pourtant, pas de barrière de langues entre eux mais pourtant ils n’arrivaient pas à se comprendre. Peut-être devraient expliciter leur propos car leurs ambiguïtés entraînaient des rancœurs. Ils devaient être capables de dépasser ses non-dits.

Heureusement, pour lui, elle était peu profonde et un simple « episkey » suffirait à la soigner.
Elle attrapa sa baguette et elle se concentra, car les multiples sentiments contradictoires qu’elle ressentait pourraient perturber sa baguette.

Quand elle retrouva un calme relatif, elle retira, délicatement, le coton, qu’il maintenait, sur son arcade ouverte, elle lança le sort d’une voix claire:


– Episkey… La blessure se referma mais elle allait rester douloureuse. Lorsqu’il reprit la parole, il semblait si désolé, si confus. Il affirmait qu’il n’avait pas cette image d’elle, bien au contraire. Elle se détendit légèrement et elle décida de lui parler de lui et elle espérait qu’elle arriverait à lui faire comprendre que même si il était important dans sa vie, il n’en était plus le centre.

Elle prit quelques secondes pour bien choisir ses mots et elle parla d’une voix franche.


- « Lui » a été mon petit ami, il y a quelques années et il est mon meilleur ami, à présent, mon confident... Il restera, toujours, dans mon cœur mais je ne suis plus amoureuse de lui. Elle fit une légère pause avant de poursuivre. Elle pouvait lui être reconnaissante car elle avait réussi à éclaircir son ressenti pour Charles et à enfin, tourner la page. - A ton avis ? Car tu m’as blessé à insinuer que je partageais sa vie alors que nous venions de nous embrasser… Si j’étais en couple, je l’aurai trahi avec toi !

Elle se rendit compte qu’elle devrait avoir une conversation avec Charles car il fallait qu’il refasse sa vie. Elle avait le sentiment qu’il l’attendait et ça la rassurait de se sentir aimer. Mais elle ne pouvait pas lui laisser croire que la porte restait entrouverte. Durant son explication, elle n’avait pas quitté Aoden des yeux et elle espérait qu’il comprenne, sans qu’elle est besoin de le dire : « que jamais, elle ne renoncerait à sa relation avec Charles, il ferait, toujours, parti de sa vie. »

La suite de ses paroles lui fit esquisser un petit sourire. Il l’estimait car il avait pensé en couple et que si elle l’avait repoussé, c’était pour ne pas le trahir. Mais, ce n’était pas pour cette raison qu’elle avait mis un terme à leur étreinte.
Elle poursuivit donc son explication :


- J’ai eu peur des émotions et de la passion que tu as éveillé, en moi… Comme c’était difficile pour elle de s’exprimer, d’évoquer son jardin secret. - Et oui, j’ai eu le sentiment de le trahir car il a été l’unique homme que j’ai connu, que j’ai aimé. Alors, j’ai paniqué à l’idée que ce lien qui nous unis et même qui nous emprisonne, se brise… Depuis notre séparation, il n’a jamais refait sa vie, comme s’il m’attendait… notre rapprochement allait le faire souffrir…. Elle ne pouvait en dire plus. Déjà, elle s’était beaucoup épanchée et c’était difficile de parler de son premier amour à l’homme qui la troublait. Le fait qu’il ne la regarde pas l’avait aidé à s’exprimer. Et maintenant, c’était à son tour…
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Jeu 6 Juin 2013 - 8:06
D’un reconnaissant hochement du visage, je la remercie. Pour la plaie qui vient de se refermer. Le sort est une réussite malgré l’élancement que je ressens encore, mais au moins le liquide rougeâtre et chaud ne s’écoule plus sur ma peau.

Prudence m’explique alors un peu plus en détail qui est cet autre. Cet homme à qui elle pense, si souvent. Auprès de qui elle se sent redevable, enchainée j’ai envie de dire. Nos délicieux baisers ont créés une gêne parce qu’elle a pensé à lui. Ça me parait clair, mais j’évite les conclusions hâtives en me souvenant que je ne suis qu’un débutant. Ça se trouve, une amitié après une histoire d’amour est possible et les deux américains en sont la preuve. Je n’en sais rien !
Ce que je comprends, néanmoins, c’est qu’il fera irrémédiablement partie de sa vie. Aujourd’hui, et jusqu’à la fin. Qu’a-t-il de si exceptionnel ? A-t-il été l’amour parfait ? Fabuleux ? Pour en être ainsi inoubliable !

Je ne le connais pas et pourtant, je lui en veux. Il a marqué l’esprit de la belle si fortement qu’elle ne jure que par lui et je doute qu’elle s’en rende compte. Elle affirme ne plus l’aimer, soit. Je ne peux dissimuler un vrai soulagement…mais je le cache à Pru, évidemment.

« Non tu ne l’aurais pas trahi ! Je t’ai fait - avec toute ma maladresse – un peu de charme, parce que je te considérais libre et…tu es tombée dans le piège. Tu ne l’as pas trahi c’est moi qui ai été stupide. En plus, tu as su me repousser. »

Oui mais alors, pourquoi ?! Puisqu’elle n’est pas en couple avec lui, puisqu’à aucun moment il n’y a eu trahison ?
La jeune femme continue alors de m’expliquer. Du moins elle essaye. Je ne suis pas dur d’oreille promis, c’est simplement extrêmement flou pour moi. tout ça. je plisse d’ailleurs les yeux comme si ça allait m’aider à comprendre, j’ignore la légère douleur là ou la porte ma frappé, et je finis par lentement acquiescer.
Ils se sont aimés…très fort. Je ne vois que cette explication. Si fort que malgré leur rupture, ils se sentent redevables. L’un pour l’autre. Il l’attend ? C’est ce qu’elle croit. Mais que fait-elle, elle ? En repoussant un type qui apparemment lui plait (oui, je parle de moi).
Les sentiments qu’elle a éprouvé et qu’elle éprouve encore pour cet homme lui rendent la tâche difficile et je suis désolé de venir davantage compliquer les choses.

Je n’ai pas de solution pour elle. Je n’ai pas les moyens de la libérer de cet attachement presque ‘injuste’ à l’égard de ce premier amour. Je n’ai pas non plus de quoi les rendre de nouveau heureux tous les deux. Peut être qu’ils étaient fait l’un pour l’autre…peut être pas, et qu’ils se fourvoient.
S’il m’était possible de l’aider, la chère Prudence, je lui donnerais tout mon temps. Mais que puis-je donner ? Ma maladresse n’est pas un cadeau…dommage, elle est abondante.
Je prends sa main et lui souris tendrement.

« …les sentiments c’est compliqué, hum ? Je n’ai jamais été amoureux. C’est ce que je raconte, tout le temps. Parce qu’à vrai dire, si je suis maitre dans l’art d’user des mots, je n’ai pas la définition de l’amour. Je ne sais pas ce que cela signifie. J’ai bien eu des histoires…j’ai bien, croisé des demoiselles que j’aurai aimé avoir à mes côtés plus longtemps que quelques soirées…mais…il n’y a jamais eu ce feeling en retour. Aucune, ne m’a jamais…enfin tu vois, on ne m’a jamais dit, que je comptais ! »

J’en souris. La nervosité, je ne vois que ça. Quoi d’autre ? Un peu de honte, encore ? Pourquoi personne ne m’a dit, à moi, qu’elle m’aimait ? Qu’est ce que je n’ai pas ? Ou qu’est ce qui cloche chez moi ?
J’ai été délicat et doux dans mes gestes avec elles. J’ai de l’humour, je suis capable de bavarder de nombreux sujets – et pour cause mon métier ! – je suis patient, s’il le faut, je suis compatissant, une oreille attentive et des bras rassurants. J’ai parfois cru que ça suffirait, que l’une ou l’autre relation deviendrait plus sérieuse. Mais leurs sourires n’ont toujours renvoyés qu’un merci significatif.
Je ne suis, qu’une histoire d’un soir. Deux. Trois ou quatre. C’est arrivé.
Mon appartement ainsi que mon âme s’ouvrent à ces charmantes, je leur livre sur un plateau ce que je suis car l’hypocrisie ça ne me connait pas. Les belles passent, et je m’éteins, un peu plus chaque fois.
La dernière qui m'a touchée, qui a puisé en moi pour mieux rebondir ? Ça date, vraiment. Ça doit faire deux ans.

« Je devrais être désolé d’avoir provoqué ces choses chez toi, et je le suis ! Sincèrement ! Mais je…je suis flatté, aussi. Parce que… » Parce qu’elle est la première à dire ces choses. Même s’il ne s’agit pas d’amour, même si on n’se connait pas assez. « Je suis flatté, et désolé. Merci. »
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Jeu 6 Juin 2013 - 18:27
Prudence, quand elle pensait à Charles et si elle prenait le temps d'analyser leur histoire, elle en déduirait que si leurs sentiments étaient si intenses, c'étaient parce qu'ils avaient été amis, avant de devenir amants.
Ils se connaissaient par cœur, à cette époque.
Il ne fallait pas oublier que leur jeunesse étaient le moteur d'une relation si fougueuse et qu'ils avaient pensé, comme les jeunes naïfs, qu'ils étaient, qu'ils vieilliraient ensembles.

Ils avaient évolué différemment, tout simplement, car ils avaient choisi des carrières différentes et que leur complicité, qu'ils pensaient éternelles, n'avait pas survécu aux absences nombreuses, occasionnées par leurs études supérieurs.

Et puis, elle se souvenait que Charles, lorsqu'il était sensé être son meilleur ami, n'avait pas compris son désir de venir au Royaume-Uni pour contribuer à un combat, qu'il n'être, pas le sien.

Il voulait qu'elle reste aux Etats-Unis et qu'elle contribue à la protection de leur gouvernement. Il l'avait jugé égoïste de partir et de mettre sa vie, ainsi, en danger, pour une nation qu'elle méprisait, sans penser à la tristesse et l'inquiétude que ses proches allaient ressentir. Ils avaient eu leur unique dispute, eux qui étaient, toujours, d'accord sur tout et qui soutenait l'autre sans juger.

Et ses propos l'avaient blessé et elle n'avait pas besoin qui lui rappelle que ses proches, sa famille allait souffrir de son absence. Elle ne savait que trop, même si sa mère avait réussi à retenir ses larmes.

Lorsqu'elle entendit les paroles d'Aoden, elle répondit avec malice, pour cacher, peut-être, la sincérité de ses aveux:


- Nous étions deux, il me semble... Malgré son peu d'expérience, elle s'était rendu compte qu'elle faisait ce qu'elle pouvait, pour qu'il apprécie sa compagnie et elle leva les yeux, à la suite de ses paroles avant de poursuivre. - Tu parles, je t'ai repoussé, en grande partie, poussé par la peur....

Elle ne voulait pas qu'il pensa qu'elle avait des mœurs légères et qu'elle s'abandonnait dans les bras de tous les hommes qui usaient de manœuvres de séduction. En même Takumi l'avait poursuivi de ses assiduités, se montrant tour à tour, charmant, audacieux et pourtant, elle était restée de marbre.

Lorsque sa main prit la sienne et quand elle vit son sourire, ce simple contact faisait renaître ce trouble. Peut-être que ses sensations étaient exacerbées par ses années d'abstinence? Non, sinon elle aurait craqué.

Quand il poursuivit ses paroles, où il évoquait ses trop nombreuses maîtresses, elle ressentit une pointe de jalousie, à l’idée de toutes ses femmes, qu’il avait courtisées et qui avaient partagées ses quelques nuits avec lui. Elle fronça les sourcils et son petit nez se plissa.

Elle n’aimait pas l’imaginer avec d’autres et elle se dit que c’était des vrais bécasses, de ne pas avoir su apprécier sa particularité et d’avoir privilégié que les plaisirs charnelles. Elle n’était pas naïve, les hommes se laissaient diriger, par leurs désirs, pour ne pas dire autre chose. Elle trouvait ça triste car l’amour sublimait ses rapports. Elle finit par dire :


– Et toi, avais-tu envie de le dire à certaines ? C’est compliqué mais tellement merveilleux, ce sentiment te permet de te sentir fort et unique…

Il suffisait de croiser le regard de l’être aimé pour se sentir pousser des ailes, il te poussait tellement que tu accomplissais des exploits. Elle trouvait ça tellement triste qu’il n’ait rien connu de tel. Et elle ajouta d’une voix douce :

– Peut-être n’as-tu pas fait les bonnes rencontres, tout simplement ou que tu n’étais pas prêt à recevoir plus que…?

Elle n’eut pas besoin de terminer sa phrase pour qu’il comprenne à quoi elle faisait référence. Mais plus elle le connaissait et plus elle se disait que de tomber sous son charme était facile. Il était à la fois fragile et fort, sinon il n’aurait pas réussi à s’en sortir quand il était en mission d’infiltration, n'est-ce pas ?

Elle commençait, à force de voir ces différents sourires, à comprendre qu’ils étaient une défense pour camoufler des émotions différentes, de la gêne, de la nervosité, par exemples.
Sa main libre alla effleurer sa joue, tout doucement. Elle était loin d’imaginer que ses différentes liaisons avaient entraînée de la souffrance chez lui. Mais bon, si seulement il lui disait, elle aurait compris.

Elle s’était, toujours, refusée à avoir des aventures lendemain car finalement, qu’apportaient-elles ? Soit, des bons souvenirs, du plaisir éphémères mais surtout un sentiment d’inachevé, qui à force, de se renouveler et de s’amplifier pouvait finir par ternir l’image que chacun avait de soi, non ?

Lorsqu’elle entendit ses paroles, pas très claires, elle eut un petit sourire, en coin. Elle approcha son visage de celui de son séduisant journaliste et murmura dans un souffle, contre son oreille :


- Merci à toi, de m’avoir fait me sentir femme…

Il retenait ses mots, elle le sentait et ce n’était pas la première fois, de la soirée. Elle espérait qu’un jour, il lui dise réellement ce qu’il pensait sans atténuer ses propos.
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Jeu 6 Juin 2013 - 19:23
– Et toi, avais-tu envie de le dire à certaines ? C’est compliqué mais tellement merveilleux, ce sentiment te permet de te sentir fort et unique…

Les questions de Prudence mettent le doigt, sans doute, sur le nœud du problème. Sur ce qui pose problème avec moi mais maintenant que j’y pense, quand ses mots me viennent aux oreilles et me poussent à réfléchir sérieusement : n’est ce pas là le souci de tout le monde ?
A quel moment est-on sensé avouer ses émotions ? Ses sentiments ? A partir de quand, dans une relation avec une femme, est-ce qu’il faudrait mettre des mots sur les ressentis ?
Je ne suis pas quelqu’un de fermé. Contrairement à l’américaine, il est très facile de lire en moi. Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis un livre ouvert – par fierté – mais c’est tout comme. Quand je suis amusé on le voit, quand je suis anxieux on le voit, quand je suis jaloux et en colère, ça se voit tout autant ! Je ne sais pas dissimuler ce que j’éprouve la plupart du temps alors même sans formuler des phrases précises…les choses se devinent.

Je n’ai nullement eu besoin de dire à Pru que je suis nerveux en sa présence, et ce parce qu’elle me trouble. Plus maladroit que jamais, je souris bêtement la plupart du temps, manque de tomber tous les trois pas et le dérapage langoureux dans lequel on s’est laissé emporter fini de me dévoiler intégralement.
Je pourrais aller jusqu’à dire, qu’elle est mon genre de femmes. L’erreur ? Euh, je n’ai jamais rencontré de femmes comme elle.

– Peut-être n’as-tu pas fait les bonnes rencontres, tout simplement ou que tu n’étais pas prêt à recevoir plus que…?

Voilà. Elle est la première qui me…non. Elle n’est pas la première à me troubler. Je n’aurai mis personne dans mon lit – ou ne me serais pas retrouvé dans le lit d’une femme – sans être attiré. Et pas seulement physiquement. Combien de jolies demoiselles croise-t-on pour se contenter de rêver ?
Celles que j’ai fréquentées ont eu l’intelligence de me duper. En quelque sorte. Ou alors elles ont toujours mal pris mes intentions mais pour ma part, je n’avais jamais en tête de ‘juste’ passer la nuit avec. D’ailleurs plusieurs fois je n’ai rien voulu précipiter et j’espérais qu’on se donne d’autres rendez-vous pour que le moment magique vienne, quand on se connaitrait.
Mais celles-ci ne sont jamais revenues. Les autres, habiles et hypocrites, m’ont conduit jusqu’au matelas pour disparaitre avec légèreté.
On peut parler des coureurs de jupons, certaines femmes n’ont pas plus de respect et de cœur pour leurs amants.
Encore une fois, j’ai le rôle de l’idiot.

« …Tu as probablement raison. Tu sais, ma maladresse ne s’arrête pas à mes bousculades imprévues ou mes prises de porte. Je suis aussi maladroit avec les mots lorsque je suis intimidé, inquiet, séduit… »

Et ça, elle en a eu la démonstration. Ainsi j’essaye de lui faire comprendre que je n’ai sans doute jamais su avoir le comportement adapté. Je suis le plus sympathique des hommes, surtout lors de rendez-vous galants, mais quand je tiens à quelqu’un il m’est terriblement délicat de le reconnaitre. Quand j’ai voulu, à de rares occasions, approfondir mes relations…je n’ai jamais été compris.
Toujours pris pour un con ? Ou trop renfermé ?
Aucune idée !

- Merci à toi, de m’avoir fait me sentir femme…

Je ne peux rien répondre à cela. Je ne voudrais pas gâcher l’instant. Ses propos sont trop touchants. Je me sens étrangement honorable d’avoir fait ça. Pourtant, Prudence est très femme ! Charmante à souhait, discrète mais forte – comme je me plais à croire qu’elles le sont toutes – si posée et maitresse de ses émotions…
Mais ce qu’elle a dit reste un compliment. Qui me touche et s’enregistre soigneusement, là tout contre mon cœur.

Ma main contre la sienne se contente alors de la resserrer un peu, alors que de nouveau je souris. Pas par nervosité, pas non plus par anxiété ou excès de maladresse. Je lui souris. Parce qu’elle provoque chez moi ce rictus naturel et bienheureux.

Je ne devrais peut être pas, mais si je m’empêche de trop réfléchir je ne commets pas l’erreur précédente. Nous n’irons jamais trop loin, ni trop vite. pas ce soir, c’est certain. La leçon est retenue, et tout n’a pas été avoué. Disons pas clairement. Je n’ai pas étalé mon cœur délabré sous ses yeux et ne le ferais peut être jamais tant j’en ai honte ;
Elle connait les grosses lignes. Je n’ai jamais aimé, jamais su dire je t’aime, et quasiment toujours été humilié.
Je n’ai pas envie de mettre des mots là-dessus, de parler de mes maux et de devenir l’homme le plus faible et ridicule qu’elle connaisse !
Alors je l’attire doucement mais surement à moi. Je m’allonge sur le canapé, l’accoudoir trouvant une parfaite place contre ma nuque pour soutenir ma tête juste ce qu’il faut. La demoiselle contre moi, ma respiration se fait plus calme, apaisée.
On est si bien, finalement.
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Jeu 6 Juin 2013 - 20:08
Prudence avait appris à lire une personne, sans qu'elle ait besoin d'exprimer une seule parole, lors de sa formation, lors de ses cours de théâtre ou tout simplement, parce qu'elle était une contemplatrice, qui refusait de se dévoiler.

Elle n'avait pas été ainsi, lors de sa petite enfance, elle ne retenait pas ses paroles et elle disait tout ce qu'elle pensait sans réfléchir et elle blessait les autres, par sa légèreté mais elle ne le faisait pas exprès.

Ce qui a tout changé était le fait qu'elle était une sorcière et que la magie coulait dans ses veines alors que ses parents étaient "normaux". Elle avait eu de la chance, ses parents ne l'avaient pas repoussé, renié comme certains de ses condisciples. L'inconnu fait peur...

Au contraire, son père avait ressenti une telle fierté, elle qui était sa princesse était devenue une merveille!

Lorsqu'elle avait eu sa première baguette, la fabricante avait affirmé qu'elle était maîtresse de ses émotions, elle qui se laissait dominer alors elle avait décidé, de les mettre en berne, pour dompter sa baguette.

Et au fur et à mesure, elle ne se montrait elle-même qu'avec de rares initiés et c'était un tort, car elle avait glacé, par un regard, des condisciples qui ne le méritaient, certainement, pas....

A part Twain et son regard, où chacun pouvait voir la folie, quand il avait le malheur, de poser le regard sur elle.
Elle ne savait pas pourquoi elle pensait à ce monstre, en fait si, Ann lui avait dit qu'il avait quitté les Etats-Unis et que ses amantes s'en plaignaient.

Elle noya son regard dans le sien quand il réussit, enfin, à s'exprimer et elle lui avoua dans un souflle:


- J'aime ta maladresse, elle est touchante Ao' et sans avoir suivi ma formation, il est normal d'être troublé à cause des émotions qui sont en ébullition, dans ton esprit....

"Séduit" comme ce terme lui plaisait et comme elle aurait aimé être celle, qui réussissait cet exploit. Elle avait confiance en ses compétences de combat mais pour le reste, elle ne savait pas qui elle était et quelle image, elle montrait, aux rares qui osaient l'approcher. Mais en même temps, ses regards torves pouvaient refroidir n'importe qui et il était le seul qui avait réussi à balayer ses préjugés.

Si elle était une joueuse de tennis, elle aurait pu dire que son service était un tantinet faiblard, depuis qu'il l'avait abordé, dans ce pub. Mais elle ferait de cette faiblesse, une force et vous savez pourquoi car elle voulait voir de la fierté dans son regard?

Cet homme était un diamant, à l'état brut, et il n'avait rien besoin de plus, pour que le cœur d'une femme chante quand elle était avec lui.

Et pour la première fois, depuis presque 10 ans, elle espérait que son cœur chante à nouveau

Lorsque sa main se fit moins tendre et plus conquérante et qu'il l'attira dans ses filets, elle n'avait aucune envie de se débattre.
Elle se retrouva, dans ses bras, allongée près de lui, son seul regret était de ne pas le voir
Alors, elle se retourna, tout doucement, pour poser, délicatement, son visage sur son épaule et pouvoir noyer son regard, dans le sien.

Elle l'enlaça et ils étaient, si proches, qu'il aurait été impossible de glisser un parchemin, entre eux.
Elle voulait, juste, écouter la musique de son cœur et profitait, d'être avec lui, demain serait un autre jour et il pourrait à jamais le priver, de sa présence..
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Ven 7 Juin 2013 - 8:20
Sans avoir suivi sa formation ? Quelle formation ? Celle qu’elle a du subir pour devenir auror, très probablement.
Maintenant qu’elle est allongée contre moi, mes yeux noyés dans les siens et un sourire indétrônable sur mes lèvres, je m’apaise. Progressivement. Mes muscles se détendent et toute la nervosité due à cette soirée – entre les accusations mal placées et les nouveaux sentiments – se retire. Ma respiration redevient enfin ce qu’on peut appeler un souffle normal.

Non je n’ai suivi aucune formation autre que celle qui fait de moi un journaliste. Les mots sont mes armes et mon bouclier à la fois, ils sont toute une richesse que je prends énormément de plaisir à exploiter…dans le cadre du boulot. Logiquement pour partager ma passion des moldus avec les lecteurs, durant quelques mois, pour m’infiltrer entre les pros Ombre. Mais pour moi-même ? Pour m’aider dans mes relations ? Pour me rapprocher de ma famille ou avoir une vie privée stable ? Je n’ai jamais su faire.
Quand j’entre dans mon costume de journaliste – c’est une image, je ne porte pas de costume – je deviens un excellent auteur. Je le sais. Mais articuler ces mots qui viennent à mon esprit, et surtout, les faire judicieusement venir dans le feu de l’action, sans préparation : catastrophe.
Je deviens le Aoden Teagan que Prudence connait, et ça ne vaut pas grand-chose.

Et pourtant. Allongé sur ce canapé, la belle dans mes bras, je n’ai pas honte de moi. Je suis un type bien, pour la simple et bonne raison que j’essaye de l’être. On n’est jamais assez bien je crois. Mais je me rapproche de cet état, parce que j’ai la motivation d’y arriver. Parce que, quels que soient les crimes que l’on me reproche, quelles que soient mes erreurs, mes tares, mes défauts et mes bévues, je n’ai qu’un seul but : être quelqu’un de bien.
Loyal, généreux, réfléchi, courageux, juste…et j’en passe.
Qui me reprochera d’essayer ?

On évolue avec pour seules armes l’éducation que l’on nous a donné, avec les principes inculqués par les parents. Mais tout change. Chaque épreuve surmontée, chaque rencontre, on évolue sans cesse et si je ne sais comment le définir exactement il est clair que la rencontre avec l’américaine a modifié quelque chose. Chez moi.
Mon bras discrètement s’étend sur elle en guise de modeste couverture et mes yeux se ferment. Ça fait combien de temps, que je n’ai pas correctement dormi ?...

...Quatre légers points sur ma cuisse me font sursauter. Ho-Chi. Mon sourire s'étire et mon regard bleu croise celui de la jeune femme avec amusement. On a osé mettre le brave chat de côté, aucun respect !
Je laisse sa maitresse le guider alors qu'il s'amuse apparemment à visiter mon corps. Du moment qu'il ne se fait pas les griffes dessus, ça me va !

« Il a l'habitude de dormir avec toi ? »

De toute façon nous sommes sur le canapé qu'il aime occuper et puis, ce n'est très certainement pas ici que Pru' passe ses nuits. De plus s'il y a là un gêneur : c'est moi.
Je ne peux me retenir de tendre la main pour fourrer mes doigts dans les poils doux de l'animal. Il faudrait que je laisse la belle dormir, peut être même en partant, mais les caresses que je procure au chat me donnent un bon prétexte pour retarder le départ...


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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Ven 7 Juin 2013 - 16:58
Prudence se lova contre lui, elle était bien et toutes les craintes, qu’elle ressentait à l’idée, de partir seule, en mission s’atténuaient. Ce n’était pas le danger qui l’effrayait, mais plutôt de devoir se comporter comme étant une admiratrice, des œuvres de cette fille de joie.

Elle fuyait la vulgarité comme la peste et ce rôle de composition, même si elle arriverait à le jouer, lui déplaisait.
Elle espérait que cette greluche aurait des informations importantes à lui offrir car si c’était, simplement, se vanter de ses performances sexuelles, cet échange allait la gaver.

Sa formation avait fait de la jeune femme une manipulatrice mais elle n’utilisait ses subterfuges uniquement dans le cadre du boulot. Et même si le mensonge pouvait être utile, elle préférait s’abstenir de parler car la franchise était un des traits de sa personnalité. Les non-dits étaient du poison qui pouvait détruire des relations, du jour au lendemain.

Lorsqu’elle vit ses yeux se fermaient, après que son bras soit venu l’enlacer, sa main remonta, doucement, de son ventre pour se perdre dans ses cheveux, elle commença à le câliner.

Il était étrange de penser qu’après quelques heures passées en sa compagnie, qu’elle puisse ressentir une telle tendresse à son égard, elle avait envie de le protéger et de lui faire prendre conscience de son potentiel. Aoden était un homme bien même si il avait la détestable habitude de se torturer, pour des conneries.

Comme son amie Ann serait étonnée de la voir s’abandonner dans les bras d’un homme, elle qui avait, toujours, affirmé qu’elle n’avait besoin de personne et qu’elle était assez forte pour se passer d’affection.

Lorsqu’elle vit sa petite boule de poil venir quémander l’attention qui était dû à un petit dictateur, tel que lui. Elle esquissa un sourire, il se comportait comme un chaperon à quatre pattes. Elle arrêta ses caresses et reposa sa main sur son torse.

Lorsque leurs regards se croisa à nouveau, le sien pétillait et lorsqu’elle entendit sa question, elle répondit d’une voix amusée :


– Il fait ce qu’il veut, l’appartement, tout entier, est son panier…

Quelle heure pouvait-il être ? La soirée avait été, encore, une fois riche en rebondissements et en rapprochements. Son chat semblait apprécier les caresses d’Aoden, il s’allongea, confortablement, sur le ventre du séduisant journaliste et se mit à ronronner bruyamment.

Sa raison lui disait qu’elle devait rejoindre les bras de Morphée mais elle n’avait pas envie de mettre un terme à leur chaste étreinte.
Et elle ne se voyait pas lui proposer qu'il reste passer la nuit... une telle offre était tendancieuse et vu qu'elle l'avait repoussé, il pourrait la juger "inconstante".

Elle lui demanda dans un souffle :


– Que faisons-nous ?
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Re: Que la danse continue.... [PV]
ce message a été posté Sam 8 Juin 2013 - 8:31
– Que faisons-nous ?

« …Là ? On a sans doute réussi à repousser l’excès de réflexion et les paranoïas mal placées pour savourer avec sobriété de ce que l’autre nous offre. »

Ahem. Je plaisante. Enfin, je dis ça avec une ironie très personnelle et agrémentée d’un sourire à peine étiré, qui a souvent causé le doute chez mes vis-à-vis. Héhé. Le regard qu’elle m’offre me fait perdre mon sang froid et je ris, faisant remuer la boule de poils que j’ai sur le torse.
Évidemment, je fais le clown mais je n’en mène pas large. Après tout si j’ai caché derrières mes mots une vérité, elle est inévitable. A savoir, notre toute nouvelle proximité. C’est ce qu’il faut retenir et…sa question n’était pas celle à laquelle j’ai répondu.
Elle veut savoir ce que nous devons faire maintenant ? Mais je n’en ai pas la moindre idée !

Lentement je tends la main, afin de laisser mon index accéder à son nez. Juste sur le bout. Délicatement. Puis mon doigt remonte et redescend, comme ayant trouvé le plus doux des toboggans. Le regard accroché à la moindre courbe de son visage, du menton jusqu’aux sourcils en passant par les joues, je la dévore. Captivé.
Oh, Prudence m’a posé une question ! Il ne faudrait pas que je l’oublie dans ma contemplation.

« Tu as, j’imagine, des tas de choses à faire demain. Je ne ronfle pas trop je crois et je pourrais partir dans un soupir au réveil !...mais je ne veux vraiment pas abuser de ton hospitalité Prudence. Tu as été… » Je m’accorde un rire à peine audible et court, avant de reprendre, touché : « …fantastique, ce soir. »

Qu’elle n’en doute pas. Surtout. Qu’elle n’imagine pas que j’ai été déçu par la moindre de ses remarques ou quel geste que ce soit. Tout a été parfait. Du début à la fin. Pru m’a ouvert sa porte avec indulgence, m’a invité à diner avant de me défendre baguette à la main contre de violents Phénix ! Alors que la marque de la baffe que j’ai gentiment reçue disparaissait à peine de ma joue, notre premier baiser fut échangé avec une tendresse que je n’avais jamais ressentie.
Je ne me fiche pas d’avoir été repoussé. Quitte à vous surprendre, j’en suis flatté. Je savais très bien que l’américaine n’était pas le genre légère à coucher avec n’importe qui ! Mais alors que je pensais qu’il se passait un truc entre nous, nos âmes, nos cœurs ? La belle a su m’apprendre…

Les sentiments sont autant des armes que des maux. Ils font mal, mais ils rendent fort. C’est le sentiment amoureux, qu’elle a eu pour un autre, qui la rend si solide. J’admire. Moi qui n’ai jamais connu ça, j’ai faillit gâcher ce qui grandi en moi. Prudence a su, avec générosité et modestie, s’ouvrir pour m’expliquer. Me faire comprendre.
Je suis encore loin du compte mais je me sens enrichi, ce soir. La miss est un trésor et si seulement elle imaginait tout ce qu’elle peut me faire découvrir… ! Elle affirmerait sans se tromper, que nous n’aurons jamais le temps d’aborder tous les sujets ;
Mon guide. Ma professeure, avons-nous dit. Alors soit.

« Je veux bien te laisser enfin tranquille…à une condition mademoiselle ! » Haussant un sourcil faussement hautain, tandis que mon doigt vient dessiner ses lèvres, je reprends. « Que malgré tout, tu acceptes de me revoir. Un d’ces quatre. »
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ce message a été posté Sam 8 Juin 2013 - 9:55
Sa question était légèrement ambiguë et il en profitait pour lui rappeler, qu’une complicité était née entre eux, balayant les doutes et les certitudes de la jeune femme. Prudence était amusée, par sa spontanéité, à exprimer ce qu’il pensait. Elle leva les yeux au ciel, avant de reposer son regard sur lui.

Son geste tendre la faisait fondre et sa façon de la contempler lui donnait l’impression qu’elle était unique et si belle qu’elle avait l’impression de voir Ulysse se faire séduire par la sorcière Circée.

Elle arqua un sourcil, se demandant si il daignerait répondre à sa dernière interrogation car elle était incapable, de prendre une décision sur la suite à donner à cet échange de tendresse.

Quand il lui parla de demain, ses yeux se voilèrent légèrement, elle devait « séduire » une poupée frivole, afin d’obtenir des confidences. Elle ne comprenait pas pourquoi, elle avait été choisie, pour remplir ce rôle. Monsieur Wallas aurait dû choisir l’un des beaux gosses de l’Ordre, tant que ce n’était pas Aoden, pour flirter avec elle, la complimenter.

Elle allait devoir se montrer féminine et elle serait contrainte de la « tenter ». Sapphire avait un appétit insatiable et elle aimait aussi bien partager la couche d’un homme que celle d’une femme, même si elle les sélectionner avec plus de sévérité.
Elle était loyale à la cause mais elle ne finira pas dans ses griffes.

Il venait de lui affirmer que ses ronflements étaient légers et qu’il ne l’empêcherait pas de dormir. Comme elle en doutait, croyait-elle qu’elle pourrait dormir ? Si elle acceptait qu’il vienne dans son lit, en même temps, il pourrait dormir dans la chambre d’amis. De le savoir, sous son toit, toute la nuit, allait exacerber ses émotions, son trouble et son envie d’être près de lui et de pouvoir poursuivre l’exploration de son corps.

Elle se raccrochait à des principes, d’un ancien temps, peut-être. Cependant, face à une tentation, surtout si elle pouvait la contempler à loisir, ils pouvaient voler en éclat. Elle a été « fantastique ». Il était vraiment unique et spéciale cet homme.

Elle arqua un sourcil avant de dire d’une voix douce :


- Toi aussi….

Elle ne répondit pas, pour le moment, à sa demander de rester à peine déguisée. Elle réfléchissait et elle pesait le pour et le contrer. Elle doutait pouvoir s’endormir, s’il restait, ici et elle se sentait assez troublée, pour le regarder dormir, jusqu’au lever du soleil.

Sa réflexion qui perdurait, permit à Aoden de reprendre la parole. Et elle ressentit un mélange de soulagement et de regret, à l’idée de son départ. Il fallait qu’elle se montre raisonnable mais c’est ce qu’elle avait fait, à partir du moment où elle avait rejoint sa formation supérieure.

Comme elle appréciait cette délicieuse et légère caresse sur ses lèvres. Elle esquissa un doux sourire , quand il énonça sa condition, pour rentrer chez lui. Elle fit mine de réfléchir avant de d’accéder à sa demande.


- Je sais qu’il nous faudra de nombreuses séances de révision, pour que tu puisses passer l’examen sur les us et coutumes des non-sorciers

Elle approcha son visage du sien et elle déposa un doux baiser sur ses lèvres, pour lui dire en revoir. Peut-être qu’elle serait son professeur ? Mais lui aussi devrait revêtir ce costume, pour lui apprendre à se laisser aller.
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ce message a été posté Sam 8 Juin 2013 - 17:15
Oui, j’ai besoin d’elle. Pour en apprendre plus sur les non-sorciers ! Évidemment. Ahem. Après, je suis prêt à me faire le plus sage des étudiants quel que soit le sujet de la leçon qu’elle veut bien me donner, aucun doute. Mais évitons de commettre une bourde supplémentaire au moment des adieux ;
Il faut partir. Aoden.

Après avoir exposé ce regard niais et captivé plus de trente secondes, je me racle la gorge pour me tirer de mes songes. Allez. On se bouge. Doucement j’entame de me relever pour ne bousculer ni Ho-Chi ni la charmante Prudence et une fois assis sur le canapé, je commence à faire mes aux revoirs.
Merde, ce n’est pas si facile en fin de compte. A quoi est ce que je m’attendais ?
Notre Londres est si tendue, si risquée, brutale et victime de tant de maux…je peine à accepter que la jeune américaine fait partie de ce quotidien menaçant. Enfin, si entre nous deux l’un doit survivre grâce à son courage et ses compétences heureusement c’est elle !

« Au revoir Ho-Chi. Peut être à une autre fois ! Je te rends ton canapé. »

Ni une ni deux, l’animal se hisse habilement jusqu’à la place que j’ai chauffée avec mon dos. Brave bête. Je continue de sourire – ça ne vous étonnera plus – en tournant le visage vers Pru. Je ne peux pas, comme pour le chat, lui passer une main derrière l’oreille et la caresser gracieusement.
Alors je fais quoi ?
Lui rendre son baiser n’est pas seulement une idée, c’est carrément une envie. J’aimerai…mais je m’abstiens. Mon visage s’’approche du sien pour que mes lèvres puissent effleurer le coin des siennes seulement. En toute tendresse et modération.

« Prends soin de toi. L’avantage puisque je m’en vais, c’est qu’il y a peu de chance pour que nos propres alliés déboulent à nouveau chez toi et foutent le bazar ! »

Oh la ferme, idiot. Inutile de rappeler cet évènement ! Mais ça me fait rire. Non ça n’a rien de drôle et avoir dérangé Prudence et le calme ambiant de son appartement à cause de mes erreurs passées, ça ne m’enchante pas ! C’est juste ma touche d’humour, et le sourire que celle-ci provoque sur le visage de la demoiselle qui me fait du bien…

« Encore merci. »

Je ne sais plus combien de fois j’ai articulé ce mot. L’important, c’est de l’avoir pensé à chaque prononciation !
M’éloignant du coin salon, je rejoins la sortie avec beaucoup moins d’empressement et de maladresse que la première fois. Mais si souvenez-vous, mon arcade a été sauvagement fendue par la porte ! Mais tout est arrangé et puis je n’ai plus l’intention de fuir comme un voleur ;
Au contraire, j’ose espérer repasser cette porte dans l’autre sens, rapidement.

« Bonne nuit Prudence ! »

…allez. Avancer, sortir. Rien d’impossible, techniquement. Et puis merde.
Je me retourne et la surprend sans doute, pour prendre sa main et l’attirer à moi. Elle m’a donné un baiser, chaste et poli, je peux le lui rendre. Ne serait-ce que pour lui dire que mes ressentis – appelons ça ainsi – sont les mêmes que les siens. Réciproques et partagés. Le rapprochement de ce soir est maladroit et difficile à discerner, mais il nous ressemble bien. Je ne veux pas être celui qui n’exprime rien et la laisser soulever le poids de notre étrange lien ;

Moi aussi. Moi aussi quoi ? Bonne question. Mais moi aussi. Tout pareil que lorsque ses lèvres se sont posées sur les miennes. Je l’embrasse, avec autant d’innocence pour ne pas dire avec pudeur.
Son geste a eu réponse, tout aussi dosée en affection et en retenue. C’est ce que je souhaitais.
Mon sourire plus large que jamais, je me retire enfin…sans un mot. Seul son parfum m’accompagne à l'extérieur alors que le gout délicatement fruité de sa bouche restera à mes côtés, toute la nuit.
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ce message a été posté Dim 9 Juin 2013 - 8:26
Prudenc e n’avait aucune envie qu’il parte mais jamais elle ne l’avouerait. Quand il déposa un léger baiser, sur le coin de ses lèvres. Elle en profita pour jouer une dernière fois avec ses cheveux.

Elle leva les yeux au ciel, quand il reparla de l’incident. Elle dit simplement avant d’esquisser un sourire :


– Ils peuvent revenir, je les recevrais de la même manière…

La jeune femme allait faire des recherches sur ces trois abrutis et mener une enquête discrète, à leur encontre. Il ne fallait pas toucher à Aoden et mettre en doute sa loyauté. Elle seule, en avait le droit ! Il était trop tard, à présent, qu’elle était convaincue de son innocence. Certes, elle manquait d’un peu d’objectivité, à son égard.

Il la remerciait encore une fois, par Morgane, mais pourquoi ? Il était maladroit, il n’avait pas de chance et les ennuies semblaient attirer par son aura. Mais bon, s’il continuait à lui dire merci, à la moindre occasion, elle allait finir par le mordre.

Elle ne doutait pas qu’il le pensait à chaque fois qu’il lui disait mais trop de politesse, tue la politesse... Elle haussa, juste, les épaules, retenant la petite remarque pour la prochaine fois qu’il prononcerait ses mots.


– Fais de doux rêves, Ao…

Sa nuit sera douce car elle sera remplie de rêves, où elle espérait que le protagoniste prenne le visage de ce séduisant et si troublant journaliste.

Lorsqu’il l’attira pour une réponse, un peu tardive à celui qu’elle lui avait donné. Elle sentit son cœur s’affoler. A croire qu’il lui avait lancé un sort, pour qu’il réussisse à la troubler avec une telle facilité.

Elle le laissa passer le pas de sa porte, luttant contre son envie de le retenir. Elle ne le devait pas, ils étaient au début de quoi ? Il ne fallait jamais brusquer les choses et elle gardait en tête, qu’il avait envie de la revoir alors ce lien aurait l’occasion de s’approfondir, non ?

Elle tourna le verrou puis elle se tourna et posa son dos contre la porte, elle se laissa glisser lentement, jusqu’à atteindre le sol.

Elle avait son odeur sur elle et ses lèvres, elle passa, doucement, son index sur elle, gardait le souvenir de leurs embrassades. Il fallait qu’elle se concentre, pour demain, car si elles laissaient ses émotions la submergeaient, sa baguette ferait des siennes.

Pour reprendre le contrôle, elle fit du rangement et du nettoyage, sans magie. Trente minutes plus tard, elle se prépara pour rejoindre les bras de Morphée. Elle ne portait que le T-shirt qu’Ao venait de lui rapporter.
Elle se blottit sous la couette, sa terreur vint se poser sur ses pieds. Elle lut quelques chapitre d’un roman avant de fermer les yeux et de s’endormir, des souvenirs pleins la tête.



The end
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