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❝ N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas) ❞
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Re: N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas)
ce message a été posté Sam 9 Nov 2013 - 9:38
Elle commençait à faillir. La douleur de sa jambe en devenait presque intolérable. Vesper avait la sensation que sa jambe avait été remplacée par un assemblage mâché et prédigéré et rafistolé par un sort de corde tout à fait inefficace. Le seul bon point dans cette situation c’est que cela éclipsait totalement la douleur de son nez endommagé et de son oreille tailladée. Elle n’avait qu’une hâte : sortir de ce piège. Si dans les grandes batailles elle avait pu auparavant s’acharner par la simple présence matérielle de ses ennemis, ici elle ne pouvait viser et tuer personne. Et elle sentait que la maison ne tarderait pas à s’effondrer sur elle-même, pour les engloutir eux trois. Quelle meilleure et définitive protection que le suicide hein.

Le moldu était toujours dans les bras d’Andy, inconscient. Vesper sentit la magie se rabattre sur eux. Défaire d’une simple poussée le sortilège de protection préalablement lancé. Cette même onde magique qui avait coupé le cordon entre sa baguette et le caïman. Cette magie qui s’appropriait ce qu’ils lançaient. Qui les combattait férocement, au nom de cette maison. Qui protégeait un foutu moldu qui écrivait des poèmes effectivement très étranges. Des poèmes si étranges que ceux-ci il les gardait dans son bureau bien fermé.

Vesper inspira, plissa les yeux. Visualisant un shéma encore flou. Où les données s’entrecroisaient au fil rouge. Des maillons et des chaines formant d’inextricables nœuds. Mais comme à chaque fois à Poudlard, Andréas se chargea de couper court à ses réflexions. Cette fois-ci certainement à raisons : ils allaient crever comme des mouches prises entre la vitre et le torchon. Piégés.

« OK. Je suppose que de lancer un bombarda risque de précipiter notre fin en essayant de nous barrer... »

Vesper s’ébroua. Fixa Andréas. Et hocha simplement la tête, la main resserrée sur sa jambe pour endiguer le flux de sang.

« Elle va être furieuse dans tout les cas. Vise plus petit. »

Il était le seul témoin de cette quasi complicité interfaction. Et elle tâcherait de vite oublier pour deux le fait que son aide avait du lui être nécessaire. Dans la cuisine les flammes montèrent un peu plus haut. Et la fumée commença à envahir le salon. La maison eut un hurlement inhumain (un mélange de grincement de bois, de craquements et de meubles cognés sur les murs). Le tapis qui trainait dans le salon commença à ramper pour s’enrouler autour des jambes du moldu : le retenir.

Vesper le découpa d’un sortilège de ciseau machinalement. Alors qu’Andréas avait enfin le bon réflexe d’exploser les vitres.

Mais les morceaux de verre se retournèrent contre lui. Lancés par une maison bien décidée à ne pas perdre ce combat. Vesper se rapprocha d’Andréas en évitant de justesse la petite bibliothèque en chêne qui s’écrasa non loin d’elle.

« Allez viens ! »

Un courant d’air frais s’engouffra par la fenêtre brisée, comme un appel. Au-delà il y avait le calme et la solitude de la lande écossaise. Le soleil déjà haut à travers les nuages. La tranquillité de la survie.

Vesper retira sa main de sa jambe pour attraper le bras (valide) d’Andréas. Il était dans un état déplorable, tout comme elle.

« Levicorpus ! »

La fatigue n’était certainement pas la seule à jouer un rôle dans le fait qu’il n’arrivait pas à le soulever. Et Vesper le regarda faire avec une incompréhension pleine de surprise. Allons bon il n’avait pas encore comprit ??!

« Viens ! »
« Aide-moi Vesper, faut le sortir de là, lui seul peut nous expliquer ce qu'il se passe ici ! »

Elle se serait voulue froide et calme pour lui expliquer, comme pour ces leçons difficiles à Poudlard. Mais elle hurla.

« ARRÊTE DE FAIRE TON SERDAIGLE ESPÈCE DE PHENIX A LA CON ! ON N’EST PAS ICI POUR FAIRE DU SAUVETAGE ! TU VAS TE TUER EN ESSAYANT DE L’AIDER ! CE N’EST QU’UN PAUVRE MOLDU QUI ESSAIRA DE T’ABATTRE AVANT MEME QUE TU NE LUI FASSES COMPRENDRE TON ACHARNEMENT A LE SORTIR DE SA FOUTUE MAISON ! ELLE NE LE LAISSERA PAS PARTIR SANS NOUS TUER D’ABORD ! IL EST HORS DE QUESTION QUE JE T’AIDE A LE SORTIR DE LA ! LE SEUL QUE J’AIDERAIS ICI C’EST TOI ! »

Il y avait des bonbonnes de gaz dans la cuisine, bien protégées de l’humidité par un meuble en bois. Sauf que ce n’était pas exactement l’humidité qui les menaçait à cet instant précis.

Vesper recula vers la fenêtre, toussant. Et leva sa baguette;

Une lampe manqua de l’assommer. Elle la repoussa d’un sortilège, les yeux aveuglés par la fumée toujours plus épaisse. La fenêtre était à moins d’un mètre d’elle maintenant.

Puisqu'Andréas résistait, elle ferait en sorte de le sortir de force.

«  Incarcerem ! »

Spoiler:

Des cordes s'enroulèrent aussitôt autour du phénix, maladroitement. Vesper vit que le bras tenant sa baguette était ligoté. Mais celui piqué d'éclats de verre était à peu près libre. Tant mieux. Elle ne tenait pas à enfoncer plus les morceaux dans sa chair (même s'il le méritait cet espèce d'idiot de héros d'imbécile en glaise!).

Mais si l'incarcerem avait pu être exécuté, la sorcière flancha avant de pouvoir lancer le levicorpus. Sa jambe mordue trembla et manqua de l'envoyer au sol. Vesper tourna la tête vers la fenêtre. S'accroupit pour attraper Andréas aux épaules. Et entreprit de le trainer sur la courte distance qui les séparait de la liberté.
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Re: N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas)
ce message a été posté Sam 9 Nov 2013 - 9:38
Le membre 'Vesperion Quinn' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
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Re: N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas)
ce message a été posté Lun 9 Déc 2013 - 10:57

    Pauvre moldu. Sa maison allait être réduite en miettes ou en cendres, simplement parce qu'elle semblait ne pas supporter la magie des deux intrus. D'ailleurs, la maison en elle-même semblait magique. Ce qui était totalement insensé pour un type qui était dépourvu de pouvoirs, non ? Alors comment cela était-il possible ? Andreas préférait ne pas trop réfléchir à cela, il se contenterait de rapporter les faits et laisserait les intellectuels se charger de ce mystère. Les grandes questions, ce n'était vraiment pas pour lui. Et si Vesper avait une petite idée du pourquoi du phénomène, elle se garderait sans doute de lui confier ses théories. Même s'ils bossaient main dans la main en cet instant pour sauver leurs carcasses, il ne pouvait pas oublier qu'ils étaient des ennemis et venus ici pour des raisons sans doute bien différentes. Il ne pouvait pas faire confiance à la jeune Quinn. C'était regrettable, mais c'était ainsi. Elle avait quand même essayé de lui balancer un caïman ! Andy était gentil, mais pas complètement con (bien que ce point soit discutable et divise bon nombre de personnes).

    Andreas prit les choses en main, décidé à sortir de là et sain et sauf qui plus est. Il fit exploser les vitres, non sans récolter une petite contre attaque légitime, mais ô combien douloureuse de cette satanée baraque. Marrant comme il n'aurait jamais pu penser haïr un bâtiment jusqu'à maintenant. Comme quoi, hein, il ne fallait jamais dire jamais. La blonde mangemort entraîna alors son camarade derrière elle. Un Phénix qui n'était pas vraiment décidé à laisser le moldu dans cette maison détraqué, mais qui n'arrivait pourtant pas à l'amener à lui. Il insista, avant de prier Vesper de lui filer un coup de main.Et là, la blonde explosa, le faisant sursauter, tandis qu'elle avait, pour une fois, toute son attention. Bien sûr, elle l'insulta, ne se montrant pas tendre avec lui, mais était décidée à LE sauver, lui. Andreas Pretchett, l'ancien ami, devenu l'ennemi à abattre. Ne lui avait-elle pas promis toute sa haine et de la souffrance suite à ce qu'il s'était passé en décembre ? Alors pourquoi vouloir le sauver à tout prix ? Il serait facile de le laisser se faire tuer et se sauver elle-même, non ? Même s'il était profondément contre la haine de Vesper pour les Moldus, bon sang, que sa vision était réductrice, il se tut simplement. Aurait-il voulu rétorquer de toutes façons, que la fumée l'en aurait empêché. Il fut pris d'une quinte de toux, alors que la maison essayait encore de leur faire la peau.Mais malgré tout, il ne pouvait se résoudre à laisser mourir cet homme. Tout cela, c'était de leur faute, pas celle du Moldu. Adreas n'était pas un assassin, contrairement à Vesper. Il n'avait jamais fait passer personne de vie à trépas et n'avait pas l'intention de commencer maintenant !

    Il voulut s'entêter, mais la Mangemort lui coupa l'herbe sous le pied, lui lançant un incarcerem qui le prit par surprise.

    « Arrête, là, tu vas nous tuer ! »

    Privé de ses mouvements, il était livré à la sorcière. Qui entreprit de le traîner jusqu'à la sortie. Cela aurait été plus facile en courant, non ? Il tenta d'accélérer les choses, pliant et dépliant les jambes au rythme de la marche de Vesper pour l'aider. Mais quelle idée de le ligoter, hein ?

    « Détache-moi, promis, on se sauve aussitôt après ! »

    Heureusement qu'ils ne se trouvaient pas à 10 mètres de la fenêtre. L'adrénaline devait donner des forces à Vesper qui réussit à hisser Andreas sur le rebord.

    « Euh, non, attends deux s... Aaaaaïe. »

    Même pas le temps de lui dire qu'il allait atterrir durement au sol privé de ses moyens, déjà, elle le poussait et il s'écrasait sur l'herbe, essayant d'amortir la chute avec son bras valide. Vesper le rejoignit dehors, alors qu'il la fusillait du regard.

    « Espèce de brute. »

    Et pourtant, la maison cessa soudainement de grincer. Un silence de mort s'abattit sur la lande sous le regard médusé d'Andreas. Les intrus n'étaient plus à l'intérieur. Sauf que le feu continuait de brûler. La maison allait disparaître par un excès de zèle et le pauvre type inconscient allait se faire tuer par son chien de garde. A force de se tortiller, il parvint à se libérer (sans doute aidé par le passage par la fenêtre et la magie bizarre des lieux), se relevant alors et observant à travers la fenêtre le corps inerte du Moldu.

    « Levicorpus, j'ai dit ! »

    Déterminé à sauver l'homme, il lança le sortilège à travers la fenêtre et eut la satisfaction de voir le corps se soulever. Et la maison grincer de nouveau pour protester. Le rideau de la fenêtre s'enroula autour du Moldu pour le retenir.

    « Maison idiote ! Tu vas te détruire et ton maître avec ! »

    Comme si parler à une maison était beaucoup plus intelligent. Une figurine de bronze passa par la fenêtre, visant le sorcier qui l'esquiva de justesse, avant de se précipiter vers la fenêtre et de récupérer le Moldu, tirant sur ses bras pour l'arracher au rideau. En désespoir de cause, il lança un sortilège qui coupa le rideau net, si bien qu'il se retrouva projeté au sol, avec l'homme sur lui, lui arrachant un gémissement de douleur. Mais l'homme était en dehors de la maison... Un grondement sourd résonna à l'intérieur. Il attrapa le col du Moldu et le traîna derrière lui, s’éloignant petit à petit de la maison.
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Re: N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas)
ce message a été posté Lun 9 Déc 2013 - 11:54
« Arrête, là, tu vas nous tuer ! »

Pestant et soufflant Vesper jura à mi-voix. S’acharna à le trainer, mentalement soulagée qu’Andréas n’ait pas la connerie de les ralentir. La fenêtre était si proche, et elle était tellement déterminée à les sortir de là. Sans pour autant retirer de sa tête cette impression amère d’agir là en traitresse. Elle pourrait le capturer, et le ramener à Pré-au-Lard. Elle pourrait ainsi recevoir les éloges de ses proches comme de sa faction. Mais on lui retirerait aussitôt le droit de vie et de mort sur Andy. Et ça, elle ne pouvait le permettre. Comme pour Maddox, elle serait la seule à avoir le devoir de l’abattre en temps voulu. Mais elle pouvait peut-être aussi, tenter de lui ouvrir les yeux. Tenter de l’extirper de ce carcan dans lequel son père l’avait enfermé. Son adoration des moldues était aussi folle que vaine. Et stupide. Tellement stupide.

Elle le laissa choir par la fenêtre. Eut un regard en arrière. Les flammes dévoraient les rideaux de cretonnes de la cuisine. La maison grinça dans un hurlement quasi humain. Et le moldu était à terre, toujours inconscient. Elle se détourna. Sauta dans l’herbe.

« Espèce de brute. »
« T’as rien de cassé alors arrête de geindre ! » ordonna-t-elle sèchement à Andréas en le rattrapant aux épaules. Hors de question qu’elle le détache. Il serait assez fou pour revenir dans la maison.

Sa jambe mordue céda soudain sous son poids. Et elle tomba brutalement au sol. Andy contre elle. Le souffle haletant. Des mouches de douleur voletèrent un instant devant ses yeux. Avant qu’elle ne puisse reprendre le contrôle de son corps. Tout l’élançait en elle, de son oreille égratignée à son mollet transpercé. Sans parler des bleus et autres chocs dû aux impacts de la maison. Elle ne rêvait désormais que de la voir cramer, et son propriétaire avec.

Mais cette dernière s’arrêta de trembla sur ses gonds. Vesper attrapa sa baguette avec méfiance. Tenta de se relever tandis qu’Andy réussissait à s’extirper de ses cordes.

« Reste là !! »

Mais il se rapprocha de la fenêtre. Les yeux de Vesper roulèrent follement dans ses orbites. Elle lui lança un stupéfix qui le rata à quelques centimètres près.

« ANDREAS ! »

Le moldu était retenu par le rideau. Vesper se releva en tremblant. Tenta un nouveau sortilège, plus dissuassif qu’autre chose. Sans que cela ne semble gêner le phénix qui s’acharna à trainer le moldu dehors.

« Mais recule BON SANG ! »
« Maison idiote ! Tu vas te détruire et ton maître avec ! »

« C’EST UNE MAISON CONTROLEE PAR UNE MAGIE DE PROTECTION ET D’APPARTENANCE GRYFFONDOR IGNARE ! REGARDE AUTOUR DE TOI ! ELLE VA PAS T’OBEIR ! ELLE VA PLUTOT T’EXPLOSER A LA TETE ! LACHE LE ! »

Seul Andy avait ce don particulier pour lui faire perdre le contrôle. Mais à travers ses hurlements il pu percevoir la terreur.

Une terreur justifiée. Andy tourna le visage vers elle.

Puis la maison explosa.

Il avait eut le temps de s’éloigner, à peine. Mais le souffle ne l’empêcha pas, et elle avec, de voler sur une vingtaines de mètres.

Les corps d’Andy et du moldu roulèrent violemment au sol. Vesper s’écrasa contre l’une de ces dalles gravées de runes qui entouraient la maison. Sa baguette lui échappa. Sa cage thoracique fut à ce point comprimée qu’elle expira presque la totalité de l’air qu’elle contenait. Avec difficulté elle tâcha de respirer, et se rendit compte soudain qu’elle ne le pouvait pas. Vesper hoqueta, dans un gémissement sifflant, se débattit dans l’herbe pour obliger ses muscles à travailler de nouveau. Son asphyxie du au choc contre son plexus solaire dura encore une dizaine de secondes. Assez pour qu’elle se sente mourir.

Ses ongles griffèrent le sol. Rattrapèrent sa baguette. Puis l’air déferla à nouveau dans son corps. Avec lui la vie. Et elle prit conscience du monde en feu autour d’elle.

« …ndy… » son gémissement fut proche de l’éructation. Elle tourna la tête, vit les corps au sol. La maison derrière elle flambait en crachant dans les airs un flot continu de débris. Un canapé était tombé à dix pas d’elle, maximum. Le bureau de noyer qu’elle avait remarqué plus tôt s’écrasa à son tour. Et virevoltant comme les feuilles d’automne, les notes carbonisées et prophétiques s’échouèrent dans l’herbe.

Vesper se mit à genoux. Rampa vers Andy. Le frigo fit trembler le sol en s’écrasant. Le craquement des flammes était assourdissant. Elle n’arrivait même pas à entendre une possible réponse d’Andy.

« Dario ! »

Un sanglot nerveux la fit frissonner. Elle tendit sa baguette. Ecarta d’un sortilège le moldu toujours stupéfixié.
Les yeux noirs d’Andréas rencontrèrent les siens. Il était vivant.

Elle ne se permit pas de profiter de son soulagement.

« IDIOT ! Putain d’idiot ! TOUT CA POUR UN MOLDU ! »

Vesper cracha. Evita de le secouer. Il était dans un sale état. Et elle-même avait les cheveux roussit du feu. L’arcade sourcilière fendue jusqu’à l’os. Le sang gouttait sur son œil droit, l’aveuglant.

« Tu n’es qu’un imbécile ! C’est pour ça qu’on ne peut pas te faire confiance ! Parce que tu n’es qu’un risque-tout et que tu ne penses pas aux autres ! C’est ton foutu manque d’intelligence et ton entêtement qui nous font payer ce prix aujourd’hui ! Si tu étais moins con tu te rendrais compte d’à quel point tes actions sont débiles ! Sauver un moldu ! Risquer ta vie pour ce type qui ne vaut rien ! RIEN ! VOILA CE QUE J’EN FAIS DE TON MOLDU ! »

Elle tourna sa baguette. Hurla.

« AVADA KEDAVRA ! »

Le rayon vert mit définitivement fin à l’existence de l’homme.

Vesper tourna la tête vers Andy. Enragée et pourtant le cœur calme. Si calme. Si déterminé. Si convaincu. Ne trembla pas quand elle lu l’accusation dans son regard. Quelque chose en elle était déjà mort. Etait déjà de nouveau de la pierre.

« Tu nous as tous trahit. Tu m’as trahit. …. Je n’aurais jamais pu compter sur toi. En rien. Même pas pour me protéger. Et je n’ai plus besoin de toi Andréas. »

Elle se redressa sur ses jambes. Le regard étincelant.

« La prochaine fois. Je te jure que la prochaine fois je te tuerais. »

Elle voulait s’en souvenir ainsi. De cet échec. Elle se devait de garder ça en mémoire quand la prochaine fois elle penserait à ce moment de faiblesse. Dire qu’elle avait tout risqué pour le trainer hors d’ici. Dire qu’encore une fois, elle avait failli flancher.

« Adieu Dario. »

Vesper ferma les yeux.

Et transplana.
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Re: N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas)
ce message a été posté Jeu 12 Déc 2013 - 19:28
    Ah ben super, rien de cassé après avoir été jeté par la fenêtre comme un vulgaire sac de patates. C'était sur que comparé à ce qu'ils avaient pu vivre avant, ce n'était rien hein. Ah Vesper et sa légendaire compassion. Mais si elle n'en avait aucun, Andy en avait pour deux et il s'entêta à récupérer ce satané moldu. Pour lui sauver la vie parce qu'il ne laisserait sûrement pas un mec crever comme ça et aussi parce qu'il en avait besoin. Mais ça,bien sûr, ça passait totalement au dessus de la tête de Vesper qui ne cessait de lui hurler de lâcher l'affaire. Mais un Pretchett, c'était têtu, elle devait le savoir depuis le temps, non ? Elle lâcha pourtant que la maison était contrôlée par une magie de protection, il l'entendit, mais n'écouta pas, récupérant l'homme, avant de reculer.

    Pas assez rapidement pour éviter l'explosion qu'ils avaient pressenti tous deux et qui envoya valser le trio quelques mètres plus loin. Un vol plané qui eut raison du Gryffondor qui perdit connaissance sous la force du souffle et du choc. Sans oublier, bien entendu les oreilles qui bourdonnaient. Il ne perçut pas de suite les appels de Vesper. Au moins, il n'eut pas mal tout de suite. Non, la douleur explosa quand il reprit connaissance, déboussolé, le poil roussi. Il se sentait oppressé, sûrement parce qu'il y avait le corps du moldu sur le sien. Il put enfin respirer quand le poids fut écarté. A travers le bourdonnement, il entendit son deuxième prénom, qu'elle était la seule à utiliser... Si rarement. Trop rarement.

    Son regard sombre croisa celui de la mangemort. Elle pleurait, non ? C'était nerveux ou bien avait-elle eut peur pour lui ? Il ressentit une vague d'espoir, pourtant vite balayée alors qu'elle éructait de nouveau, l’assommant de reproches. Péniblement, il se redressa. Sa baguette lui avait échappé. Il se massa le cou, ressentant un violent vertige. Il avait du mal à se concentrer sur ce que lui disait Vesperion. Elle était blessée elle aussi. Il n'osait même pas se concentrer sur ses propres plaies. Il demeura fasciné par le sang qui gouttait de l’œil de la jeune femme. Avant que son regard ne tombe sur ses lèvres pleines qui continuaient de parler. Il voulut lui dire qu'elle parlait beaucoup trop, mais n'en avait pas la force.

    « Si tu ne l'avais pas stupéfixié comme une sauvage, rien de tout cela ne se serait passé. »

    Un murlure faible, qu'elle ne dut même pas entendre. Il sentit ses poils se hérisser quand elle hurla, avant de balancer un impardonnable, qu'Andreas n'eut même pas le temps de voir venir. L'éclair vert fusa et le moldu mourut en un claquement de doigts sous le regard complètement ahuri du sorcier. Son regard demeura rivé sur le corps sans vie... Elle avait... Elle avait osé le tuer comme ça ? Il était inconscient, il ne pouvait rien leur faire et elle l'avait tué comme ça ? Aussi facilement et sans raison ? Juste par... haine des moldus ? Son cerveau ne parvenait pas à comprendre... Mais son cœur, lui se brisa devant l'horrible vérité:Vesper était définitivement perdue. Il écouta à peine la suite, mais si quelque chose se durcit chez la sorcière, quelque chose se fêla définitivement chez Andreas.

    L'amour ne pouvait pas tout pardonner.

    L'amour ne pouvait être aveugle à cette cruauté et il ne pouvait pardonner un tel acte. Elle promit de le tuer quand ils se reverraient ? Elle disparut, le laissant seul. De nouveau, elle avait menacé. Le ferait-elle ?

    « Mais qu'est-ce que tu attends pour le faire hein ? HEIN ? »

    Il s'adressait au vent, il le savait. Vide. Il se sentait tellement vide. La prochaine fois qu'il la croiserait, il ne lui ferait aucun cadeau. Elle était devenue l'ennemie. Une sale mangemort comme les autres. Plus rien ne pouvait la sauver, pas même lui. Il ne l'avait jamais pu. Il se traîna jusqu'au moldu, s'assurant de sa mort. C'était ridicule, il l'avait vu.

    « Je suis désolé... »

    Il avait échoué. Il avait pactisé avec le diable. Il avait perdu. Il avait échoué dans sa mission. Il allait faire son rapport, aux intellectuels et intelligents de tirer des conclusions. Il allait devoir insérer le fait de s'être fait doublé par une mangemort dans son récit à ses supérieurs... Il mentirait, il arrangerait un peu la vérité, ne voulant pas passer pour un traître de ne pas s'être débarrassé de Vesper dés le départ... Lui pardonnerait-on d'avoir été faible envers une femme qu'il connaissait depuis des années et pour qui il avait eu encore de l'espoir ? Il n'en était pas certain. Mais désormais, de l'espoir, il n'en avait plus aucun.

    Pour lui, c'était terminé.


[MISSION TERMINÉE]
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Re: N'aie pas de regrets (Mission interfaction Vesperion VS Andréas)
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