| | | En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mar 7 Mai 2013 - 17:10 Le 3 mai, dans l’après midi. Delilah allait devenir folle. Être bloquée à Pré-au-Lard avec sa famille relevait de la torture quand on savait que ces sangs-de-bourbe se déplaçaient librement sans qu’ils en soient inquiétés. Le monde de la magie tombait bien bas et ça avait le don de plongeait un peu plus Delilah dans son humour noir. La mort de Mervyn Kark replongeait les Ombres deux ans plus tôt avec la mort du Lord. Delilah avait du mal à y croire et pourtant, rien ne pouvait être plus réel à cet instant. Une nouvelle fois elle perdait ses repères. Après la mort du Lord, c’était l’avènement des Phénix et la dure restriction contre les mangemorts. Le simple fait de penser que c’était ses cousins (quoiqu’elle ne les désignait jamais sous ce terme) qui devenaient les héritiers Smith avait le don de la mettre dans une rage folle. Les mille et une manières de les faire payer prenaient une tournure dramatique dans son esprit. C’était presqu’une chance qu’elle puisse travailler à l’Union. Le temps passait là-bas, lui laissait moins de place pour ressasser en boucle les derniers évènements. Ces maudits Américains devenaient peu à peu ses principaux ennemis, et son implication dans la faction n’en était qu’accrue. Mais son travail lui donnait un nouveau but, elle devait aider un journaliste à faire parvenir l’Union en dehors de Pré-au-Lard, tout ça dans l’illégalité évidemment. Elle espérait réellement que le bon déroulement de ces actions lui donne une toute nouvelle place dans le journal. La Poufsouffle voulait en finir en tant que stagiaire, son but était le journalisme pur et dur. Elle savait pourtant que son souhait n’était pas prêt de se réaliser, et elle ne voyait pas vraiment le haut de l’échelle. Heureusement que l’ambition était l’un de ses maitres mots. Un son sur le carreau de la vitre interpella Delilah alors qu’elle classait les papiers du journaliste Ombre avec lequel elle travaillait en ce moment. Un seul regard et elle reconnut Miss, sa chouette grise. Ouvrant rapidement la fenêtre, elle la prit sur son avant bras tout en la caressant. Celle-ci tenait une lettre. Elle comprit rapidement qu’il devait s’agir de la faction, c’est pourquoi elle vérifia qu’il n’y avait aucune personne indiscrète dans les parages. Rassurée, elle décacheta l’enveloppe et lut. Il fallait avouer qu’elle n’était pas dès plus ravie de devoir travailler avec des Héritiers et même si une certaine entente était de rigueur entre les deux factions, Delilah avait du mal à en croiser un bon nombre à l’Union. Une mission à l’étranger, c’était une grande première mais un sourire plutôt fier se dessina sur son visage. Elle était ravie de la confiance qu’on lui faisait à cet instant. Mais elle n’était pas certaine que partir avec Marion Vaisey était une si bonne idée que ça. Les deux femmes n’étaient pas réellement amies et mis à part un certain respect de la part de Delilah, elles n’avaient rien à faire ensemble. - Je vois qu’on a arreté de travailler par ici … La Poufsouffle sursauta, ne pensant pas être surprise ainsi. Relevant la tête vers son interlocuteur, elle reconnut aussitôt le journaliste de sa faction avec qui elle travaillait. D’un air entendu, il ajouta soudain : - Allez faire ce qui est bien demoiselle, et surtout faites attention à vous. Hochant la tête, Delilah ne prit même pas la peine de répondre et prit son sac pour sortir. La lettre dans sa poche n’y resta pas longtemps, simplement le temps de trouver un endroit tranquille pour la brûler. Le 4 mai, au petit matin. Pré-au-Lard était étrangement silencieux. Après tout, Delilah n’avait pas l’habitude de se promenait dans le village à une telle heure de matin. Mais sa mission nécessitait quelques sacrifices. Ne dit-on pas que le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt ? Il ne restait plus qu’à espérer que ce soit réellement le cas pour les deux jeunes femmes. Elles avaient convenues la veille qu’elles se retrouveraient directement à la zone de transplanage. Quand elle arriva enfin, elle reconnut aussitôt la belle brune. S’avança vers elle, elle la salua d’un geste de la tête tout en sortant de son petit sac son visa de sortie. - Prête pour l’aventure ? Étrangement, Delilah voulait détendre l’ambiance et ne pas songer à ce qui pouvait bien les attendre là bas. L’inconnu avait beaucoup plus de mauvais cotés que de bons. Et à l'affronter, autant être bien accompagné. |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 8 Mai 2013 - 17:31 J’arrivais à mon bureau à l’Hôtel de Ville, furieuse. Logan Salamander, cet imbécile, cette face de troll, cet énergumène toujours fourré dans les jupes de sa mère, toujours à avoir son approbation alors que cette fois, c’était moi que cette leader en carton des Girouettes en chef qu'étaient les Héritiers aurait dû féliciter. Car c’était mon idée, rapportée à Elena. Et ce n’était certainement pas ce crétin qui l’avait trouvé. Ce crétin qui les faisait presque toutes tomber sous son charme avec sa gueule de balafré. Je fulminais, posant mes affaires avec élan sur le bureau. Ces Héritiers franchement. Entre Wade qui avait cru me faire croire il y a deux mois que tout était de la faute des Ombres dans l’attaque du Poudlard Express et qui me balançait en pleine figure qu’il faisait partie de mes agresseurs et Salamander fils que je devais supporter tous les jours ou presque à l’Hôtel de Ville, il y en avait marre. Marre. Ne parlons évidemment pas de ma relation conflictuelle avec mon père. Cinq mois après, l’ambiance était redevenue la même lorsqu’on mentionnait le mot tabou « factions ». Nous qui avions pourtant bien réussi à nous entendre après la mort de Maman… Je savais pertinemment que cette ambiance de chagrin et d’acceptation sans disputes était liée à Maman et aux événements de Décembre mais lui comme moi n’en pouvions plus. Et à peu près tout le monde ici pouvait le dire : on étouffait et ce climat de fausse entente entre les factions amies-ennemies n’aidait en rien.
Je décidais de m’installer quelques instants sur ma chaise de bureau, tête dans les bras, pour me calmer un peu. Se vider l’esprit, ne plus penser à ces Héritiers ni même penser à la façon dont Arutha Kark avait pu avoir la débilité d’esprit d’aller les rejoindre, même si cela restait bien trop gros pour être vrai ou même à Donald qui passait beaucoup de temps à pester contre les américains. Ni même d’ailleurs à ces cours de combat à Poudlard plus éreintants les uns que les autres même si cela me permettait de m’améliorer en combat. Ni…
Un tapotement continu sur la fenêtre derrière moi me fit sortir la tête des bras. C’était Elyana, ma chouette, que je fis rentrer rapidement avec une lettre accrochée à une de ses pattes. Je reconnus sans peine l’écriture d’Elena, si bien que j’ouvris la lettre en vérifiant au préalable des regards indiscrets pouvaient traîner dans le coin. Tout était calme. Parfait.
Si je m’étais doutée que c’était un ordre de mission (Elena Kark ne se serait pas débrouillée pour m’envoyer ma chouette pour me demander quelque chose), je ne m’attendais pas à avoir une mission avec Delilah Smith et en dehors de Pré-au-Lard. Voire même en dehors du pays. L’Islande franchement, en mai. Bonjour la température extérieure. Les alliés marquant une distance avec nous n’auraient pas pu être d’un pays avec une température plus clémente ? Si seulement feu Mervyn Kark n’avait pas eu des origines nordiques aussi… Oui, je râlais intérieurement. Visiblement, je n’étais pas complètement calmée et cet ordre de mission, bien qu’il m’offrait mon envie de sortir de Pré-au-Lard, ne m’aidait pas. Et la présence de Delilah Smith non plus d’ailleurs. Je n’avais rien contre elle mais sa réputation ne jouait pas vraiment en sa faveur. Et si jamais elle osait jouer l’arrogante avec moi, je ne me laisserais pas faire. Mais pour l’instant, je n’avais pas le choix que de m’allier avec elle pour le bien de la mission. Alors autant partir sur de bonnes bases et commencer les préparatifs dès maintenant. Après tout, nous partions le lendemain matin pour récupérer le Portoloin qui nous amènerait à destination. Je pris un morceau de parchemin qui traînait sur mon bureau pour lui demander si cela lui convenait que nous nous retrouvâmes tôt demain matin directement à une des zones de transplanage. J’accrochais la lettre à la patte d’Elyana, lui donnant un Miamhibou de la réserve que je gardais dans un de mes tiroirs au cas-où et la caressais avant de la sommer de transmettre la missive à Delilah. Tant pis pour le pays après tout, j’allais sortir de Pré-au-Lard. Et c’était déjà pas mal. Maintenant il fallait annoncer à Donald et à mon père qu’ils ne me verraient pas pendant plusieurs jours. Enfin, l’annoncer à l’un et ne pas donner de détails à l’autre de la faction ennemie sans trop l'inquiéter tout de même.
Pré-au-Lard était bien calme à cette heure et bien qu’il ne fasse pas très chaud, je ne me sentais pas confortable dans ces vêtements bien trop chauds pour la période du mois mais parfais pour l’Islande. Et puis, on ne pouvait pas dire que j’étais vraiment réveillée mais, avais-je vraiment eu le choix ? Il nous fallait être les plus discrètes possibles alors partir à l’aube était plus prudent. Et aussi tactique puisque les contrôles pouvaient prendre plus ou moins du temps. Je vérifiais rapidement que mon visa était bien présent dans ma poche avant de me diriger vers la porte de la ville. Je retrouvais Delilah avec une esquisse de sourire sur le visage, la saluant d’un signe de tête. « Prête. » lui avais-je répondu en respirant un bon coup une dernière fois, tendant mon visa et montrant la Marque des Ténèbres présente sur ma cheville gauche. Le contrôle passé, il nous fallait nous rendre à l'endroit où le Portoloin direction l'Islande nous attendait. Je regardais ma montre, nous avions cinq minutes avant le départ. Heureusement que la zone de lancement n'était pas très loin, nous étions dans les temps. Arrivées à destination, c’est-à-dire du côté sorcier de la capitale du pays, le froid mordant du petit matin me prit légèrement par surprise, malgré mes précautions au niveau des vêtements. La ville était aussi calme que Pré-au-Lard et je réalisais à peine que nous n’étions plus vraiment coincées dans le fief Mangemort. Lâchant le portoloin, je me tournais vers ma coéquipière de mission plus pour voir si elle avait une idée qu’autre chose. « Alors, on commence par où selon toi ? Qu’on se décide où aller en premier, surtout à cette heure matinale. »
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| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mar 14 Mai 2013 - 8:49 La réponse positive de Marion rassura d’une certaine manière Delilah. Elle voulait se convaincre qu’elle n’avait besoin de personne pour avancer, mais au fond elle savait que dans des missions comme celle-ci un allié était un réel atout. Voyant la belle brune montrait sa marque, elle songea aussitôt qu’il fallait qu’elle fasse de même. Dénudant son épaule, elle montra la marque sur son omoplate droite. Hochant la tête pour montrer qu’elle était prête pour de bon, elles partirent. Le portoloin était exactement à l’endroit convenu, une autre alternative aurait mis les filles dans une mauvaise posture. Et c’était trop tôt pour que les ennuis commencent. Le froid la fit frissonner dès qu’elle fut arrivée en Islande. Se frottant énergiquement les bras, elle se tourna vers Marion quand celle-ci prit la parole. La question était pertinente, et Delilah n’était pas certaine des directives à prendre. Après tout, elles partaient à l’inconnu et n’avaient aucune idée de ce qui les attendait réellement. Les possibilités étaient multiples et certaines moins attirantes que d’autres. Mais le simple fait que Marion lui demande son avis au lieu d’imposer le sien gratifia la jeune femme. Elle savait pertinemment que plus elle effectuait de missions pour l’Ombre, plus elle s’approchait de la place qu’elle désirait tant avoir dans sa famille. Le travail était encore énorme, mais son ambition la rendait optimiste sur le déroulement du parcours. Elle se devait de parvenir à satisfaire Elena pour combler son grand père. - Autant aller directement au Ministère de nos alliés, enfin si on peut toujours les appeler ainsi… Elle n’avait pas pu s’en empêcher. Mais leur silence radio n’était pas rassurant, pour elle c’était certainement négatif. On ne se détachait soudainement pas par simple envie de changement, cette histoire cachait une chose louche et les deux femmes étaient là pour ça. Le proverbe pouvait bien dire que le silence était synonyme de bonnes nouvelles, elle se fiait à son instinct. Ils pouvaient être certains que s’ils avaient trahis l’Ombre, ils auraient affaire à un beau discours qui marinait depuis la veille dans sa tête. Elle était connue pour son cynisme, et bien ils y auraient droit. Ouvrant son sac, qui n’était autre qu’un havre-sac (très utile en mission), elle sortit un papier où était griffonnée une adresse ainsi qu’une carte de la partie sorcière de la ville. Voilà où elle devait aller. Elle tendit le papier à Marion afin qu’elle en prenne connaissance : - Tiens voici l’adresse, Elena me l’a communiqué juste après la première lettre. Je ne sais pas si tu l’as eu..Elle commença à regarder autour d’elle, afin de se positionner et trouver le bon chemin. Se repérer dans une ville inconnue n’était pas des plus simples, et avoir le sens de l’orientation était un atout primordial. Sortant sa baguette, elle la pointa sur sa propre tempe en fixant le nom d’une rue un peu plus loin, le but étant de le lire à cette distance et pouvoir se repérer rapidement sur la carte. - Tékelouk- Spoiler:
[HRP : ♦ Tékelouk : Inventé par Edouard Tapaler, un fauconnier suisse et aveugle du 18ème siècle.. Ce sortilège d'observation permet aux yeux du sorcier qui lance le sort de faire un zoom sur un détail du décor. Pour cela, il lui suffit de pointer sa baguette sur sa tempe et de réciter la formule en fixant intensément l'endroit qu'il souhaite agrandir. Bien maîtrisé, ce sortilège permet l'espace de quelques instants d'avoir l’œil aussi performant que celui d'un oiseau de proie et de faire des zooms très rapprochés sur plus de 200 mètres. Idéal pour l'espionnage. Attention toute fois, il peut avoir des effets néfastes sur la vue si trop souvent utilisé. © Sortilège propre au forum, 3ème année
Ensuite je ne lance pas les dés pour ce sort vu que ce n’est pas une attaque ou quoi et que Delilah a les capacités en sortilèges pour lancer ce sort de troisième année. ]
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| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Lun 10 Juin 2013 - 21:08
Je regardais l’heure tandis que Delilah répondait à ma question. 8h30. Il était bien trop tôt pour arriver au Ministère Islandais et demander des comptes au Ministre allié. Enfin, si on pouvait toujours les appeler ainsi comme le disait si bien la brunette à mes côtés. J’acquiesçais donc à sa remarque, lâchant un léger rire tandis que je fouillais mon sac pour y chercher la carte de la capitale islandaise, moldue et sorcière on ne savait jamais, même si trainer dans la partie moldue de la ville n’était certainement pas dans mes projets. Mais où était cette fichue carte à la fin ? L’avantage d’avoir un havre-sac était qu’il pouvait transporter plus de choses qu’un sac « moldu, donc de type « ce que l’on voit est ce que l’on a » comme espace de rangement » comme le disait son professeur d’Etude des Moldus (ou était-ce une de ces greluches dans son cours uniquement là pour faire du gringue à Donald, ayant pris cette matière parce qu’il devait avoir deux options ? Enfin, là n’était pas la question et je chassais instantanément cette réflexion futile de ma tête). Mais l’inconvénient majeur, en tout cas à ce moment précis, était de s’y retrouver. Par Rowena, cette carte s’amusait à jouer au jeu de la Cape d’Invisibilité avec moi ou avais-je fait la bêtise de l’oublier…
Je n’avais pu m’empêcher de faire cette remarque à voix haute en sortant la dite carte de mon sac. Je savais bien que je ne l’avais pas oublié. Delilah en profita pour me passer l’adresse du Ministère. Evidemment que je l’avais eu, Elena n’aurait tout de même pas privilégié Delilah par rapport à moi pour une histoire d’adresse tout de même. Cela aurait été plus qu’absurde. Je ne fis cependant aucune remarque, me rappelant que je venais de perdre au moins trois bonnes minutes pour trouver une carte dans mon sac alors y chercher un bout de parchemin avec une adresse écrite allait constituer une plus grande perte de temps et serait plus qu’inutile.
« Oui j’ai eu également l’adresse mais puisque tu l’as, pas la peine que je cherche à mon tour l’adresse. Merci. » Je pris connaissance de l’adresse et décidait de m’y retrouver entre la carte et la réalité. Je pris la peine de marquer sur la carte grâce à ma baguette l’endroit exact où se trouvait le Ministère, pour ainsi n’avoir que la carte à gérer. Après tout, l’ancienne Poufsouffle et sa poitrine conséquente dans son soutien-gorge pigeonnant semblait plus à même de suivre mes instructions concernant la direction. Je lui rendis donc son morceau de parchemin et commençais à étudier la carte. Une farandole de chemins s’offrait à nous et il nous fallait trouver le plus rapide.
« Alors, quel nom de rue vois-tu ? » J’avais entendu mon acolyte pour un jour prononcer le sort d’observation, sûrement parce qu’elle avait repéré un nom de rue. Nom de rue imprononçable pour un anglais, me faisant réaliser que nous aurions un problème que nous n’avions pas forcément prédit : la barrière de la langue. Sans attendre une seconde, je me dirigeais en direction du panneau indiquant le nom de la rue. Ce qui en plus me permettait de nous situer exactement sur la carte m’aidait à bouger un peu. Mes jambes étaient engourdies à cause du froid et si ça continuait, j’allais me sentir comme lorsqu’on libérait quelqu’un d’un Radiesco. Et ce n’était pas une bonne chose.
« Donc, d’après la carte, on est là. » dis-je à Delilah, qui m’avait entre-temps rejointe et après recherche du nom de la rue vraiment imprononçable sur la carte. « Comme nous devons aller à cet endroit, je pense que nous ferions mieux de suivre ce chemin… » Je continuais mon explication en montrant le chemin avec mon doigt ganté. « … Je suppose qu'il nous faut donc prendre à gauche, par là. » Je finis mon explication en désignant la route qui me semblait bonne à suivre. Je ne pensais pas avoir un mauvais sens de l’orientation mais à une heure matinale et avec ce froid, je pouvais être inefficace. Puis si jamais je me trompais, Delilah pouvait me reprendre. Et on avait le temps malgré tout. Il était encore tôt et le portoloin n’allait pas partir avant plusieurs heures.
- Bon chemin ou non ?:
Oui : Pour l'instant ça va, ton sens de l'orientation est avec toi malgré l'heure Non : Dommage... Tu vas te rendre compte de ta boulette un peu plus tard (mais c'est rattrapable hein, ne t'en veux pas trop par la suite Marion, ça va aller...)
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Lun 10 Juin 2013 - 21:08 Le membre ' Marion J. Vaisey' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Lun 17 Juin 2013 - 22:06 Delilah sourit légèrement quand la fouille de son acolyte fut terminée. Ce n’avait pas été une mince affaire et elle se demandait pourquoi elle n’avait pas pris directement sa propre carte. Mais le temps n’était pas aux questions, il ne fallait pas oublier qu’elles avaient seulement trois jours pour mettre toute cette histoire au clair. Et quand on ne partait de presque rien, quelques jours semblaient presque ridicules face à l’ampleur de la tâche. Heureusement pour son humour, la jeune femme qui l’accompagnait dans cette aventure la remercia pour l’adresse. Ne répondant rien, Delilah se concentra sur une nouvelle chose, la petit écriteau avec le nom de la rue un peu plus loin. Un sort plus tard, et face à la question de Marion, elle comprit qu’elles avaient un petit soucis : - Alors G.ø.t.u… Mais Marion ne semblait plus assez patiente pour attendre sa réponse. Certes c’était simplement des lettres qu’elle s’efforçait d’épeler mais ce n’était pas une raison pour lui montrer aussi peu d’attention. Elle qui avait attendu que la belle brune trouve sa carte, la Poufsouffle ne s’y ferait pas reprendre à deux fois. Annulant son sort pour retrouver une vue normale, elle la suivit. Quand la demoiselle osa lui dire où elles se trouvaient, elle afficha un sourire de façade en lui retoquant : - Tu m’en diras tant ! Mais la suite de la conversation était importante, Marion indiquait le chemin et Delilah hocha la tête prête à la suivre. Elles prirent donc à gauche. Marchant sur plusieurs mètres, la sang pure regardait tout de même sa carte en se disant qu’ils manquaient quelques croisements. Après réflexion, c’était simplement la carte qu’elle tenait à l’envers, tout comme sa collègue. Elle se stoppa nette en lui demanda d’attendre. - Tu t’es trompée, dit-elle avec un plaisir non feint. On devait tourner à droite, rebroussons chemin ! Faisant volte face, les deux jeunes femmes se remettaient en route, avec le nez plongé dans sa carte, Delilah ne voulait pas à traverser toute la ville pour rien. Avançant à tâtons pendant plusieurs minutes tout en se rapprochant du Ministère, la Poufsouffle était de plus en plus étonnée par ce qui se passait autour d’elle. Étrangement, beaucoup de sorciers étaient en ville à cet heure, discutant entre eux sans vraiment se soucier qu’à cette heure ils étaient sensées être au travail. Ou peut être qu’en Islande le travail commençait plus tard que chez elle. Elle tendit un regard interloqué à sa partenaire afin de voir si elle aussi trouvait toute cette agitation étrange. Et ne parlant pas un mot d’Islandais, elles ne pouvaient pas comprendre les discussions de plus en plus fortes des nombreux groupes autour d’elles. Hochant la tête négativement pour marquer son agacement, elle lui demanda en vain : - Je suppose que tu n’as pas de dictionnaire anglais/islandais ? Se préparer hâtivement à cette mission leur avait fait commettre une énorme bêtise, et sans préparation elles ne pourraient pas passer outre la langue. Il ne restait plus qu’à espérer tomber sur un bilingue ou alors retrouver ce maudit sortilège pour permettre de se comprendre malgré la langue, mais ça évidemment Delilah ne s’en souvenait plus. |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 7 Juil 2013 - 15:12
Oui je m’étais trompée et alors ? Ça arrivait… J’essayais de me convaincre moi-même de ce propos – après tout, j’aurais réagi exactement pareil si les rôles avaient été inversés, en me disant intérieurement que j’aurais mieux fait de prendre les devants. De cette manière, il valait mieux que je me taise ainsi que le sentiment d’agacement qui pointait le bout de son nez. Ce fut la carte, apparemment à l’envers, qui subit ceci dit. Oops, froissée. Tant pis, elle n’était pas déchirée. Je n’allais pas me rajouter une complication en plus.
Avançant doucement pendant plusieurs minutes, en ne se trompant pas de route cette fois-ci, l’atmosphère qui régnait dans la rue m’interpellait légèrement. Beaucoup de monde dans la rue alors qu’ils étaient censés être en route à leurs jobs respectifs. Je regardais ma montre pour vérifier mes dires. Il était 9h passé. Et pourtant, ils étaient tous dans des discussions plus ou moins animées, ne se rendant pas vraiment compte de notre présence. C’était étrange, vraiment. Et ma partenaire de mission n’en pensait pas moins vu l’expression de son visage. Je fronçais les sourcils tandis que Delilah me demandait si j’avais un dictionnaire anglais / islandais. Moment de doute, y avais-je pensé hier ? J’avais réussi à en dénicher un dans l’appartement de mon oncle hier soir. Ce n’était pas lui qui m’avait ouvert mais sa femme, pas forcément heureuse de me voir là mais qui me fit rentrer malgré tout. Elle m’amena la pile de dictionnaire qu’Eliott avait accumulé depuis des années et qu’il avait réussi à ramener grâce à son elfe de maison. (Ne me demandez pas pourquoi il a sauvé ça mais visiblement, ce sont des dictionnaires précieux à ses yeux. Soit.)
Je fouillais une nouvelle fois mon sac rapidement avant de sortir le fameux dictionnaire. Ouf, j’y avais donc pensé en faisant mon sac. Une boulette de moins, c’était déjà ça. Jubilant intérieurement car je venais de prendre ma revanche sur mon erreur de direction, je lui tendis le dictionnaire avec un sourire léger, mais fier. Un partout comme on disait dans le monde du sport ?
« Ceci dit, je ne suis pas sûre que ça va servir à grand-chose d’utiliser le dictionnaire pour comprendre leur conversation s’ils ne parlent pas anglais. Ils parlent plutôt vite. » Je m’attendais à une réponse cinglante mais en même temps, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’il fallait essayer. Nous nous approchâmes de deux hommes en grande discussion et je me décidais à parler.
« Halló, getur þú hjálpað okkur? » (Bonjour, pouvez-vous nous aider ? * Google Trad powa même si ça doit être forcément faux xD *) Mon accent n’était évidemment pas parfait et je me doutais que ma phrase n’était pas forcément très… Islandaise mais envoyer deux jeunes filles anglaises n’ayant aucune origine nordique, cela allait se révéler compliqué si la barrière de langue était bien présente…
- Barrière de langue, bonjour:
Oui | Oui : Les deux hommes parlent anglais. Ah la bonheur !Oui | Non : Seul l'un des deux parle anglais. Il jouera à l'interprète avec son ami, c'est pas grave. Non | Oui : Ils baragouinent en anglais. Va falloir faire un mélange de dictionnaire anglais-islandais / anglais / langage des mains (approuvé depuis des siècles par les Hommes ) Non | Non : Vous tombez sur deux quiches en anglais. Ça ne sert à rien de tenter la conversation, vous allez vous compliquer la vie plus qu'autre chose...
Les deux hommes se tournèrent vers nous et l'un deux pris la parole en anglais, avec un accent islandais prononcé.
« - Ah vous, vous n'êtes pas d'ici à ce que je vois ! , dit l'Islandais alors que j'étais étonnée qu'il réponde directement en anglais. Au moins il parlait anglais, ce serait important pour en savoir plus. Je regardais rapidement Delilah avant de continuer. - Non, en effet. Mais puisque vous parlez anglais, cela va être plus rapide pour communiquer. Pouvez-vous nous aider ? Nous cherchons le Ministère. - Le Ministère ? Oh, il n'est pas très loin lorsque vous continuez sur cette rue et ensuite prendre à droite. Ceci dit, je vous déconseille d'aller là-bas aujourd'hui...
Je regardais à nouveau Delilah. Quelque chose n'allait vraiment pas dans la capitale Islandaise...
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 7 Juil 2013 - 15:12 Le membre ' Marion J. Vaisey' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mar 9 Juil 2013 - 14:12 Heureusement pour elle, Marion avait pensé au dictionnaire. Une chance, même si Delilah ne voulait pas avouer qu’elle était contente que la Serdaigle y ai pensé. Prenant le dictionnaire quand elle lui tendit, la jeune femme le feuilleta sans grande conviction. Elle n’était pas forcément douée pour lire des langues étrangères et elle y voyait presque une action pour la ridiculiser. Mais après tout, elle avait elle-même demandé le bouquin, mais s’en prendre à soi même ne faisait pas partie des habitudes de la Poufsouffle. Étrangement, elle trouvait toujours un fautif et il était évident que c’était rarement elle. Inspirant un instant pour trouver un semblant de concentration, elle ferma soudainement le livre et lui retendit. Une manière très explicite de lui dire qu’elle n’avait qu’à se charger elle-même de la traduction. - On n’a pas vraiment le choix… Marion se chargea elle-même de parler avec les prochains passants qu’ils croisèrent. Un sourire sur ses lèvres, elle se retint tout de même de rire de sa partenaire et de son accent des plus originales. Une chance pour elle quand l’un d’eux répondit directement en anglais. Un soulagement pour Delilah qui ne se voyait vraiment pas articuler des mots incompréhensibles pour le simple but de se faire comprendre. Elle cherchait toujours au fond de sa mémoire un sortilège pour la barrière de la langue, mais sans succès et ce n’était pas pour l’énerver. Quand il parla enfin du Ministère, Delilah jeta un regard surpris à la brunette qui était en train de faire exactement la même chose, que pouvait-il bien se passait ici ? Prenant aussitôt la parole, elle lui demanda poliment afin de ne pas le brusquer dans ses révélations : - Pourquoi donc ? L’homme leur lança un regard suspect, il se demandait surement ce que faisait deux anglaises ici par les temps qu’ils courraient. - Vous venez d’arriver non ? Vous n’êtes pas au courant de ce qu’il se passe à la capitale en ce moment ? Delilah ouvrit de nouveaux de grands yeux, l’incompréhension était au rendez vous. Regarder Marion n’allait rien changer et ouvrant la bouche, elle la referma aussitôt. Elle bougea la tête de gauche à droite, montrant son ignorance de manière flagrante. A quoi bon se cacher, elles ne savaient vraiment pas ce qui se passait ici et elles avaient même étaient envoyées pour ça. - Oh je vois… Le tourisme n’est pas une valeur sûre en ce moment et si j’étais vous, je ferais attention. - Mais que ce passe-t-il à la fin ? La patience, une bien vilaine chose qui faisait défaut à notre Poufsouffle, d’autant plus quand les situations en demandaient une grande quantité. L’homme arqua un sourcil, puis parlant de nouveau dans sa langue, il s’adressa à son collègue. Apparemment, il venait de lui dire de partir car marmonnant quelque chose qui semblait être un au revoir maladroite. Bravo Smith, elle venait tout juste de faire fuir le seul informateur qui aurait pu l’aider. Ce n’était pas comme si un anglais se trouvait si facilement dans ce pays. Voyant le regard appuyé de sa partenaire, elle aboya un : - Quoi ? Une manière subtile de lui dire de ne faire aucun commentaire. Jetant un regard sur la route qu’il lui avait indiqué un peu plus tôt, elle se remit en route, sans aucune certitude que Marion la suive ou pas. - Allons voir par nous même au Ministère. |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 10 Juil 2013 - 14:12
J'avais vu le sourire se dessiner sur le visage de Delilah lorsque j'avais péniblement tenté de parler islandais. Elle n'avait qu'à le faire à ma place, que je rigole à mon tour. Cette mission n'allait décemment pas être de tout repos si la tension était présente entre nous. Mais pas forcément handicapante. Après tout, j'avais bien réussi à mener une bonne mission avec l'Héritier Kark, traître à sa faction d'ailleurs, alors qu'au début nous foncions plus vers le mur que vers la réussite. Bref. Là n'était pas le moment de partir dans les méandres de mes souvenirs. Quelque chose se tramait en Islande. Quelque chose de louche. Plus que ce qu'Elena Mulciber-Kark pouvait soupçonner au départ en nous envoyant ici.
Delilah, avec son tact et sa patience légendaire, venait de nous confirmer en même temps que ce qui se passait n'était pas de très bons augures et de faire fuir l'islandais. Il était repartir dans sa conversion dans sa langue natale avec son ami, nous ignorant délibérément. Bien joué Smith. Je soupirais en lui lançant un regard noir. Oui très clairement, on fonçait dans le mur si elle ne se contrôlait pas un minimum.
Je ne répondis pas à son « Quoi ? » agressif, me contentant de rouler des yeux et de marcher à ses côtés. Après tout, si elle m'avait répondu de cette manière, c'était qu'elle se rendait compte qu'elle avait fait une boulette. Et se disputer là dans le froid face aux deux islandais ne me tentait que très peu. Mon regard parlait à ma place. La fierté de l'ancienne Poufsouffle venait d'en prendre un coup si bien qu'elle reprit la marche sans un mot. Direction le Ministère donc.
Étrangement, le calme qui régnait dans la rue m'inquiétait plus qu'autre chose. Plus nous avancions vers le Ministère et plus le nombre de personnes présentes diminuait à nouveau. Et avec ce que nous avait dit l'islandais, ce n'était pas bon signe. Mais nous continuions, d'un pas déterminé, sans un mot. Nous arrivâmes devant l'entrée déserte du Ministère Islandais quelques minutes plus tard. Pour tout avouer, je m'attendais à une ambiance calme et inquiétante au Ministère et pourtant il y avait du monde. Monde qui s'affairait çà et là comme dans un Ministère normal. Cela me rappela mon arrivée pour la première fois dans les locaux du Ministère anglais. Voir ce monde, réaliser que j'allais travailler dans un endroit pareil (même si être l'assistante de Mervyn Kark consistait simplement à servir des cafés ou porter du courrier. Travail ingrat que je n'avais plus à l'Hôtel de Ville) et cetera. Saletés d'américains et de Phénix. Nous reviendrons un jour au Ministère de la Magie. Je reviendrai au Ministère de la Magie.
La sorcière à l'accueil était aussi inactive que toutes les sorcières à l'accueil : elle se limait les ongles. Il fallait espérer qu'elle parle au moins anglais. Dans tous les cas, si quelque chose se préparait, le Ministère n'était visiblement pas au courant…
« Bonjour, nous sommes Delilah Smith et Marion Vaisey et nous avons été envoyées par Madame Elena Kark, chef des Ombres, et nous voudrions voir monsieur le Ministre. »
- Réponse de l'hôtesse d'accueil:
Oui : « J'ai été prévenue de votre arrivée. Je préviens Monsieur le Ministre, vous n'avez qu'à l'attendre là. » Non : « Pas sur le registre, désolée. Vous voulez prendre un rendez-vous ? J'ai de la place pour le mois prochain si vous le voulez... »
Pardon ? Le mois prochain ? Elle plaisantait. Ou alors le Ministre le faisait exprès, encore. Dans tous les cas, il fallait la convaincre de nous faire voir le Ministre. Pour tirer cette histoire au clair...
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 10 Juil 2013 - 14:12 Le membre ' Marion J. Vaisey' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 17 Juil 2013 - 9:35 L’atmosphère n’était pas comme elle était sensée être. Du moins c’était ce que ressentait la jeune Poufsouffle. Mais quand on y réfléchissait bien, c’était simplement grâce aux révélations bien trop mystérieuses de l’Islandais un peu plus tôt. Depuis, elle se méfiait de ce qu’elle pouvait voir alors qu’en entrant dans le ministère, rien ne révélait rien de différent. Elle songea à son ancien projet, entrer au ministère. Quelle erreur ! Elle n’avait plus aucun doute, sa place était bel et bien dans un journal, elle savait que c’était ainsi qu’on influençait le reste du monde Sorcier. Un ministère ne durait jamais éternellement alors qu’une chronique avait bien plus de chance de durer dans le temps. La secrétaire à l’accueil avait un comportement propre à sa profession, rentrer dans les stéréotypes ne semblait pas la gêner le moins du monde. Et la patience de Delilah n’était pas encore d’actualité. Mâchant pour une fois ses mots sachant que ça lui fermerait encore une porte, elle lui répondit avec un sourire forcé : - Bonjour, comme mon amie vient de vous le dire, nous ne sommes pas d’ici, nous venons directement du Royaume Uni et nous sommes envoyées par Elena Kark en personne. Vous devez connaître la situation dans notre pays, vous vous doutez bien qu’on ne peut pas revenir dans un mois aussi facilement. Elle était elle-même surprise de prendre autant de gants pour lui parler. Ce n’était pas dans ses habitudes d’être si diplomate mais l’envie d’aider sa faction, l’envie de sortir de Pré-au-Lard devait avoir une certaine influence positive sur elle. - Spoiler:
Lancer de dés Oui : Elle regarde ce qu’elle peut faire. Non : Elle reste catégorique, elle ne fera rien pour les aider.
- Et comme je viens de le dire, on ne peut pas vous recevoir avant un mois. Arrogante en plus de ça. Delilah afficha une grimace qui en disait long sur ce qu’elle pensait, se tournant enfin vers sa partenaire de mission, elle l’interrogeait silencieusement sur la marche à suivre maintenant. Elles pourraient peut être aller directement au QG, mais le souci c’est qu’elles devaient le trouver elles-mêmes. Alors qu’elle s’apprêtait à lui répondre d’une façon qui lui était bien propre, elle fut interrompue par des bruits anormaux dans la rue. Sans un regard pour les deux femmes, elle se tourna et s’avança dans l’encadrement du porche. Ce qu’elle vit à l’extérieur lui fit soudain comprendre à quoi faisait allusion l’Islandais quelques minutes plus tôt. Il y avait des sorciers qui s’affrontaient. - Marion ? Un appel pour lui demander si elle savait ce qu’il se passait à l’extérieur. Soudain c'est la secrétaire q'elle vit près d'elle. Celle ci semblait s'agiter dans tous les sens, paniquée par ce qu'elle voyait dehors. Elle se remettait à parler dans sa langue natale, ainsi les deux anglaises ne pouvaient plus rien comprendre. Regardant soudainement Delilah de manière appuyé, elle se mit à répéter sans cesse : Sortez, sortez, sortez... La jeune femme n'était pas certaine de comprendre tout ce qui se passait, non elle ne comprenait rien de tous ça. La secrétaire sortit sa baguette et la pointait délibérément vers elles. Les deux jeunes femmes n'étaient plus les bienvenues dans le Ministère, et pour cause l'employé devait fermer rapidement le bâtiment pour se protéger des manifestants dans la rue, car si elle était bien certaine de quelque chose, c'était que les sorciers à l'extérieur venait pour le Ministre. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 17 Juil 2013 - 9:35 Le membre ' Delilah Smith' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 28 Juil 2013 - 18:28
Pour une fois que Delilah était diplomate avec une personne inférieure à son rang – soyons honnête, une Sang-Pure respectable n’aurait jamais choisi secrétaire comme plan de carrière, elle ne pouvait être qu’inférieure – nous nous faisions tout de même rembarrer comme avec les deux locaux. Très sympathique l’Islande franchement. Ou alors il y avait vraiment un problème dans ce pays. Dans tous les cas, si elle pensait très sincèrement nous mettre dehors et nous empêcher d’accomplir notre mission, elle se mettait la baguette dans l’œil.
Je comptais dire à ma partenaire de mission qu’il nous faudrait tenter une entrée en douce dans le ministère, et donc jusqu’au Ministre quand des bruits se firent entendre. Je suivis Delilah pour voir ce qui se tramait dans la rue et fronçai les sourcils. C’était donc ça. Ce à quoi faisait allusion le local de tout à l’heure. La mission serait beaucoup plus mouvementée que prévue. Ô joie.
Et tout alla très vite.
La secrétaire parlait en islandais, paniquée. Elle cria ensuite à Delilah et moi-même de sortir. C’était donc ça, nous étions considérées comme les énergumènes à l’extérieur ? Des ennemies ? Sympathique l’accueil une nouvelle fois, vraiment.
« Si nous voulions vraiment prendre d’assaut le Ministère, nous ne serions pas venues vous voir en premier lieu imbécile ! » ne pus-je m’empêcher de lui répondre. Mais cela ne servait visiblement à rien de tenter de parler avec elle. Elle dégaina la baguette et pour nous prouver qu’elle était on ne pouvait plus sérieuse lorsqu’elle criait « SORTEZ ! », lança un « Expulso » à notre encontre.
- Dé #1 : Qui est visée par l'Expulso de l'Islandaise ?:
Oui : Delilah Non : Marion
- Dé #2 :Effets du sort:
Oui | Oui : Le sort se retourne contre elle, l'envoyant valser plus loin. Bon débarras, surtout qu'elle ne maîtrisait visiblement pas le sort ! Amatrice.
Oui | Non : Apprends à viser, sang impur ! La secrétaire touche un de ses collègues chargés de fermer les portes. Non | Oui : En plein de mille mais sort atténué Non | Non : En plein de mille ! Vol plané vers le mur pas loin des portes. Aïe, ça fait mal !
- Dé #3 : Réplique de Marion (si autre que Oui Oui au Dé #2 et que trois Non):
Oui | Oui : IN YOUR FACE, espèce de troll va. Oui | Non : In your face mais moins puissant que prévu Non | Oui : Elle lance un protego pour se protéger et n'est évidemment pas contente. Scroutt ! Non | Non : Un mur. Franchement.
Le sort de la secrétaire était tellement inefficace qu'il se retourna contre elle. Lancer un expulso alors qu'on ne maîtrisait pas le sort était une bien mauvaise chose à faire, surtout sous pression. Et la pauvre tâche qu'était l'Islandaise venait d'en payer les frais. Tant mieux pour nous. Je regardais Delilah avant de lui parler rapidement. Nous devions être en phase désormais et laisser les petites piques ou querelles de côté.
« Il faut qu'on trouve le Ministre ! Pour avoir les infos dont on a besoin mais aussi pour pouvoir tirer l'avantage de la situation critique en Islande. Une pierre deux coups et Madame Kark sera... »
Contente. Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que l'agitation qui régnait dans le hall du Ministère s’intensifia. Tout le monde courait dans tous les sens et ceux chargés de fermer les portes n'arrivaient plus tellement à retenir la foule extérieure de rentrer dans le Ministère. Plusieurs « rebelles islandais » (appelons-les comme cela) réussirent à rentrer avant que les portes ne furent enfin fermées. Si les rebelles étaient tout de même en majorité à l'extérieur, ceux à l'intérieur n'étaient pas des tendres à en juger par leur maîtrise des sorts et le fait qu'ils n'en avaient strictement rien à faire de qui vous étiez. Ils tiraient sur tout le monde.
Nous devions nous mettre à l'abri, et vite. Si nous nous sortions de ce calvaire, je ne remettrais plus les pieds en Islande. Plus jamais !
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 28 Juil 2013 - 18:28 Le membre ' Marion J. Vaisey' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : -------------------------------- #3 'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 31 Juil 2013 - 13:15 Delilah aurait pu rire un bon moment devant la secrétaire incompétente. Elle n’avait que ce qu’elle méritait celle là et c’était presque un soulagement de se dire qu’elle serait honteuse à son réveil. Marion n’avait pas eu besoin de terminer sa phrase, la Poufsouffle était sur la même longueur d’onde et c’est avec un simple hochement de tête qu’elle lui fit comprendre. Elles n’avaient plus le temps de mettre en place un plan précis, il fallait compter sur une improvisation efficace. Rien d’autre. Les deux jeunes femmes ne se trouvaient pas au meilleur endroit. En effet, le risque était bien plus grand entre les deux groupes qui s’affrontaient. Chacun pouvait penser qu’elles étaient leur adversaire. Et Delilah ne comptait pas rester ici, prise en sandwich à attendre d’être réduite en cendres. Elle n’avait pas besoin d’un long moment pour comprendre que ceux qui tentaient d’entrer dans le Ministère n’étaient pas des membres de l’Ombre. Rien que leurs tenues vestimentaires en disaient long, cette mode moldue devenait une atrocité pour le regard d’honorables sangs purs. Tirant sa baguette, elle dit à Marion : - Essayons de repousser ceux là, elle désigna du menton ceux qui étaient déjà rentrés dans le bâtiment, les gens du Ministère ne pourront pas nous prendre pour des ennemies bien longtemps. Elle espérait que son acolyte comprenait exactement où elle voulait en venir. Se positionner contre les ennemis du Ministère ne pourrait que les placer dans les bonnes grâces de ses membres. Après quoi, elles pourraient rapidement se frayer un passage derrière la masse arrivante des ministères derrière elles. Sans les avoir dans la poche, elle ne pourrait jamais passer leur ligne et prétendre à trouver le Ministre qui devait être protégé dans ses bureaux. - Spoiler:
♦ Calculus : Ou sortilège de pluie de roches. Des cailloux s’échappent de la baguette du sorcier. La taille et donc la densité des pierres dépendent de la puissance du sorcier qui utilise ce sort. Plus elles sont nombreuses, moins elles seront grandes et donc dangereuses. Un élève ne créera que de toutes petites pierres, parfois même des gravillons, là où un sorcier expérimenté créera des roches susceptible d'atteindre 10 cm de diamètre. Les roches disparaissent une fois qu'elle sont entrées en contact avec une surface. © Sortilège propre au forum
Lancer de dés 1 : Oui Oui : Plusieurs cailloux foncent sur l’un des rebelles et l’assomme à cause d’un mauvais coup à la tempe. Oui Non : Le sort fonctionne, mais les cailloux ne touchent que la main droite du rebelle, il fait tomber sa baguette. Non Oui : Mis à part l’empêcher d’avancer, les cailloux ne lui font pas bien mal. Non Non : Il se protège avec un sort de défense.
Lancer de dés 2 : Si Non Oui ou Non Non :
Oui : Il réplique avec un sort. Non : Delilah se protège avec un Protego.
Un sourire se dessina sur son visage, comme à chaque fois qu’elle réussissait parfaitement ses sortilèges. Ce fut avec une certaine fierté qu’elle fit signe à Marion pour son coup. Avec un rebelle de moins contre eux, les gens du Ministère ne pouvaient pas ignorer la bonne foi des demoiselles. Delilah se retourna vivement quand elle sentit une main sur son épaule. Un homme d’une cinquantaine d’année lui affichait un sourire triomphant. Il avait surement assisté à la scène et il voulait lui montrer sa gratitude. Sauf qu’elle ne comprit pas le moindre mot, la langue lui étant étrangère. Elle fit signe négativement de la tête tout en disant doucement Nous sommes anglaises. Et vu son expression, il ne comprenait rien lui non plus. Évidemment c’était pour elle ! Mais après tout quoi de plus normal que de tomber sur quelqu’un qui ne parlait pas l’anglais loin de l’Angleterre… Bien, changement de tactique, montrant les assaillants de sa baguette, elle tentait de lui faire comprendre qu’il était temps de continuer de repousser l’assaut. La porte du bâtiment était bientôt entièrement fermée et plus aucun rebelle ne pouvait y entrer. Mais s’ils voulaient vraiment rentrer, combien de temps mettraient-ils à détruire la barrière ? |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 31 Juil 2013 - 13:15 Le membre ' Delilah Smith' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 14 Aoû 2013 - 22:05
J’hochai la tête lorsque Delilah me fit comprendre qu’il fallait repousser les rebelles fraîchement débarqués dans le Ministère. Après tout, j’avais exactement la même idée en tête. Prouver que nous étions de leur côté malgré l’incident avec la secrétaire. Son plantage complet avec l’Expulso n’avait pas dû passer inaperçu. Et puis, il suffisait qu’on ouvre notre bouche pour que les islandais comprennent que nous ne venions pas d’ici. Donc ennemies potentielles, malgré tout. Complications, partie une. Parce qu’il y en aurait d’autres des complications, j’en étais persuadée. Une mission telle que celle-là à l’étranger ne nous avait pas été donnée pour être simple et Elena semblait que nous étions à la hauteur. Il ne fallait donc pas la décevoir.
J’acquiesçai une nouvelle fois de la tête, légèrement étonnée de constater qu’en fin de compte nous pouvions être sur la même longueur d’onde et n’hésitai pas à la féliciter lorsqu’elle toucha un des ennemis de plein fouet avec son Calculus. Mais nous n’avions pas le temps de s’extasier davantage sur les exploits de l’autre. Les sorts fusaient de partout. Les portes, bien que fermées, ne semblaient pas aussi solides qu’on le prétendait et risquaient de céder d’une minute à l’autre. Et les rebelles étaient coriaces puis loin d’être aveugles. Tout comme nous étions loin d’être invisibles. L’un des rebelles, nous voyant donc sans-défense, décida qu’il était temps d’agir pour nous mettre hors-circuit. Il tenta de lancer un sort mais fut rapidement contré par… L’Islandais. Celui qui venait de féliciter Delilah pour son sort.
« Merci. Enfin, takk », dis-je à l’Islandais visiblement de notre côté. Je tentais alors dans un moment de répit de voir s’il pouvait nous aider à trouver le ministre. « Est-ce que vous comprenez l’anglais ? »
- Dé #1 : L'Islandais peut-il aider ?:
Oui : Il baragouine l'anglais alors il va pouvoir les diriger un minimum pour trouver le bureau du Ministre Non : Langage des signes FTW.
Entre les chassés croisés des sorts et la panique générale, je distinguais très clairement les traits de l’islandais : il ne comprenait rien à ce que je disais. Quelle poisse ! Je voulus tout de même tenter de lui soutirer quelques informations avec le peu d’islandais que j’avais retenu mais un rebelle local m’en empêcha, fonçant sur moi comme un hypogriffe ayant été insulté par un sorcier. Craignant pour ma personne et sans réfléchir, ce qui soyons honnête n’arrivait jamais, je lançais le premier sort me passant par la tête.
- Dé #2 : Defenestro & Dé #3 si Non | Oui au #2:
Oui | Oui : IN YOUR FACE, pourriture. Oui | Non : Il se prend le sort en plein face mais moins puissant que prévu.
Non | Oui : C'est le comparse de la pourriture qui se prend le sort alors ça n'empêche pas l'autre de vouloir lancer un sort aux filles. Non | Non : Et un Protego, un.
***
Oui : Epic Win pour les filles Non : Epic Win pour le méchant islandais
Le sort le toucha de plein fouet mais ne fut pas aussi puissant que je l’aurais espéré. En effet, le rebelle recula de plusieurs mètres et atterrit un peu plus loin, touchant le mur et quelques camarades au passage mais n’était pas hors-jeu. Juste sonné. Il fallait donc faire en sorte d’avoir déguerpi de l’entrée du Ministère avant qu’il ne reprenne conscience. Je tentais alors une nouvelle approche du côté de l’Islandais, baragouinant quelques mots.
« Euh… þú vita vera ráðherra ?* » (*« vous savoir être ministre ? ») L’Islandais eut un temps de latence de plusieurs secondes avant de montrer le couloir le plus à gauche et à me faire le chiffre 3. De cette action, je comprenais que le bureau du Ministre se trouvait au 3° étage, dans le bâtiment de gauche. Ainsi, le Ministère était bien constitué de plusieurs bâtiments, me changeant de l'architecture du Ministère de la Magie à Londres ou de l'Hôtel de Ville, tout simplement. Je levais mon pouce avec un léger sourire en direction de l'Islandais, persuadée que nous serons bien capable de nous retrouver par la suite et fit signe à Delilah de me suivre, ce qu'elle fit sans vraiment discuter. Evitant les sorts perdus et jetant un dernier coup d'oeil en direction de la porte d'entrée, sur le point de céder, je ne pus m'empêcher de penser qu'il fallait que nous nous dépêchions. Trouver le ministre et un moyen de l'aider tout en sortant de cet enfer. Car si pour l'instant les rebelles semblaient maîtriser, ce ne serait plus une mince affaire lorsque les portes céderaient.
Nous courrions comme des dératées en direction du bâtiment de gauche, bien plus calme. Il nous fallait trouver un plan, pour vérifier les dires de l'Islandais et pour nous aider à nous repérer. Car c'était bien beau de me dire bâtiment de gauche et "trois" mais il fallait se débrouiller seules désormais. Tout en faisant attention aux potentielles mauvaises surprises sur le parcours.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Mer 14 Aoû 2013 - 22:05 Le membre ' Marion J. Vaisey' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : -------------------------------- #3 'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 1 Sep 2013 - 12:39 Delilah tentait de protéger sa collègue alors qu’elle parlait avec l’Islandais. Heureusement pour elles, les rebelles semblaient se désintéresser des deux anglaises, bien trop occupés par les assaillants du Ministère. En effet ceux-là se montraient bien plus violents, se rendant tous compte que si la porte cédait ils seraient bien plus en difficulté et qu’il fallait réduire immédiatement la menace déjà présente dans le Ministère. Suivant Marion, elles se détournèrent de la bataille pour pouvoir suivre les indications de l’homme. Alors qu’elles courraient rapidement dans le bâtiment de gauche, Marion expliqua ce qu’elle avait pu apprendre auprès de l’Islandais. En effet si la demoiselle s’en sortait avec un simple dictionnaire, il n’en était pas de même pour la Poufsouffle. On pouvait de suite voir la différence de maison, la Serdaigle était bien plus assidue et semblait avoir plus de facilité. Delilah n’avait pas forcément brillé en cours, mis à part pour les Sortilèges et SMDC. Et mine de rien, elle se sentait pas forcément à l’aise sur le terrain. La tension et la pression en pleine bataille n’étaient pas des choses qu’on apprenait en cours. Ainsi, avec ses connaissances dans ces deux domaines, elle n’était pas forcément capable de s’en sortir. Décembre avait bien été la preuve, seule sa fuite précipitée l’avait sauvé mais elle savait que c’était une nécessité. Peut être que si Mervyn Kark avait eu le même réflexe, il serait toujours de ce monde. Les demoiselles arrivèrent enfin au troisième étage, c’était normalement ici qu’elle trouverait le Ministre. - Spoiler:
Lancer de dés 1 : Oui : La voie est libre, personne pour les empêcher de chercher tranquillement. Non : Il y a un homme dans le couloir.
Lancer de dés 2 : Si Non au lancer 1 : Oui Oui : il est coopératif et parle anglais. Oui Non : il est coopératif mais ne parle pas anglais. Non Oui : il ne veut pas les aider car il se méfie mais parle anglais. Non Non : il se montre hostile et ne veut les faire sortir du couloir.
Lancer de dés 3 : Si Oui au lancer 2 : Oui : il y a des écriteaux sur les portes, avec le dictionnaire elles vont pouvoir trouver la porte. Non : Aucune indication, ce qui est étrange.
Soudainement Delilah attrapa le bras de Marion pour attirer son attention. D’un geste du menton elle lui montra une silhouette au bout du couloir. Un homme marchait dans leur direction. Avant même de pouvoir discuter de la marche à suivre, Delilah leva sa main vers lui, un signe pour lui dire bonjour et surtout attirer son attention. - Bonjour, nous sommes anglaises. Elle avait la désagréable sensation de répéter en boucle ces quelques mots. L’étranger n’était pas son terrain favori pour faire une mission mais les ordres d’Elena n’étaient pas à remettre en cause. Du moins elle n’en trouvait pas. Chanceuses ? Les jeunes femmes pouvaient s’estimer comme telles quand l’homme leur répondit dans leur langue maternelle. - Que faites vous ici ? L’homme ne semblait pas attendre une quelconque visite à cet étage. - Nous venons d’Angleterre rencontrer le Ministre. Delilah ne pouvait pas être plus claire. L’homme semblait songeur. Après quelques échanges plus poussés, les deux Ombres apprirent qu’il était le secrétaire personnel du Ministre lui-même mais qu’il n’avait pas de rendez vous pour elles prévu. C’était donc plus compliqué pour le faire rencontrer. Delilah interrogea du regard sa partenaire de mission, pouvaient-elles lui faire confiance et lui expliquer leur raison d’être ici ? La Poufsouffle n’en était pas certaine, méfiante de nature d’autant plus dans ce climat instable depuis la mort du Lord. Alors qu’il ne semblait pas vouloir leur indiquer le bureau de son patron, l’anglaise lui expliqua ce qu’il se passait en bas. Son regard étonné leur fit comprendre que l’heure était grave. Il se mit à parler dans sa langue maternelle sans que les deux femmes puissent comprendre ce qu’il disait. - Suivez moi, nous allons rejoindre le Ministre. Rien ne pouvait expliquer son comportement. Après tout elles pouvaient tout aussi bien être des rebelles qui tentaient de se rapprocher du Ministre par la ruse. Mais leur jeune âge ne devait pas être bien effrayant. Ça pouvait tout aussi bien être une manière de les garder sous surveillance et éviter qu’elle déambule ainsi dans le Ministère. |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 1 Sep 2013 - 12:39 Le membre ' Delilah Smith' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : -------------------------------- #3 'Dé' : |
| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Sam 7 Sep 2013 - 23:35 Au troisième étage du bâtiment, étage où trouver quelqu’un relevait plus de la coïncidence qu’autre chose. Et pourtant, l’homme était là à avancer vers nous. Homme que je ne vis que lorsque Delilah m’attrapa le bras pour le montrer. Je n’eus pas le temps de dire un mot que l’ancienne Poufsouffle décida d’attirer son attention en lui faisant signe. Où était la logique dans son action, je me le demandais. Il aurait plutôt fallu être sur nos gardes que de nous « jeter dans la gueule du loup » en quelque sorte. La réaction d’impulsivité qu’avait eue Delilah me rappela Donald : il aurait eu la même. Et ceci expliquait pourquoi aucun des deux n’avaient porté les couleurs des bleus et bronzes pendant sept années. Alors que Delilah continua dans son envie de prendre les devants, je restai en retrait en observant la situation. Si jamais l’homme était un esprit belliqueux, je serais prête à riposter. Même si je n’étais pas vraiment la meilleure dans tout ce qui concernait les combats. Je m’améliorais, je m’en rendais compte depuis les événements de Décembre, mais certainement pas au point de devenir tireur d’élite ou de devenir une férue de combat. Juste assez pour pouvoir me défendre. Et continuer à m’améliorer pour me défendre également en ces temps de guerre pour m’en sortir vivante. Je n’étais pas du genre à abandonner ou à m’enfuir alors savoir riposter devenait une nécessité. Malgré Donald, et même Graham, qui continuaient à jouer aux Papas Poule avec moi. J’en avais déjà un, pas la peine d’en avoir deux autres en plus. La discussion avec le local, étrangement en anglais, fut à ma surprise cordiale. Et même positive puisque le local, secrétaire personnel du Ministre, nous emmena voir le Ministre. Je restais sur mes gardes, peu convaincue des intentions du secrétaire. Et s’il était louche lui aussi ? S’il n’était pas un des rebelles, sauf que déjà à l’intérieur ? S’il ne voulait juste tout simplement pas nous aider ? La seule chose dont j’étais sûre était sa nationalité : islandaise. Et c’était loin d’être suffisant pour moi. Je n’osais pas parler ou tout simplement apostropher Delilah. Le secrétaire nous comprendrait et les chuchotements seraient tout simplement inutiles. J’étais donc contrainte de me taire et d’avancer, suivant le secrétaire et ma collègue de mission sans réussir à dissiper mes doutes. Nous arrivâmes rapidement devant une porte qui se distinguait par sa couleur dorée, les autres étant en gris anthracite. La porte du bureau du Ministre, évidemment. Le secrétaire frappa trois fois à la porte et murmura quelque chose dans sa langue natale avant d’entendre une réponse émaner de l’autre côté de la porte, également en islandais. Réponse positive puisque la porte s’ouvrit pour nous laisser entrer. Assis sur sa chaise l’air inquiet, le Ministre – si c’était bien lui et que nous n’étions pas tombées dans un piège car après tout, j’étais toujours sur mes gardes– débuta immédiatement la conversation en islandais avec son homologue sans prêter guerre à notre présence dans son bureau. Ou peut-être que si mais comme Delilah et moi ne comprenions pas l’islandais, il était difficile de savoir. L’échange commençait à bien durer une poignée de minutes, où le seul mot que je réussis à reconnaître fut « Elena Kark ». Et nous étions là, comme deux cruches, à observer une conversation qui nous dépassait. Ma patience ayant ses limites et la situation étant grave, je ne pus m’empêcher de couper court à la conversation, en anglais. « Bon ça suffit maintenant, quelqu’un peut nous dire ce qu’il se passe ici ? Et oui, si vous vous posiez la question, nous avons été envoyées par Elena Kark pour voir monsieur le Ministre sans s’attendre à ce que cela dégénère ainsi. Alors on arrête avec la parlotte. » Sous pression, car je l’étais après tout, j’en venais d’oublier toutes mes manières. Mais je n’avais pas le temps de me confondre en excuses et de jouer le rôle de la parfaite Sang-Pure de bonne famille. Ils étaient là à parler comme si de rien n’était alors que le temps nous était compté. Et je n’avais beau ne pas toujours avoir confiance en ce secrétaire et ce ministre, je comptais rentrer en Angleterre saine et sauve. Le Ministre se leva alors de sa chaise et prit la parole en anglais, avec un fort accent islandais. Il expliqua que depuis quelques temps, en particulier depuis que la France eut décidé que la Grande Bretagne n’était plus le modèle à suivre niveau factions, un groupe « pro-français » fit son apparition. Si au début le groupe n’était qu’un groupuscule facilement contrôlable, puisque l’allégeance du Ministre restait celle des Ombres, il prit de l’ampleur petit à petit. Ce fut lors des premières manifestations de ces « pro-français » que les communications avec Elena Kark devinrent plus espacées. Car la situation en Islande commençait à dégénérer et il ne voulait pas le faire savoir. Jusqu’à aujourd’hui, donc. Le Ministre voulut continuer lorsque la porte du bureau s’ouvrit en trombe. Je reconnus l’islandais nous ayant dirigé jusque ici, enfin à peu près, essoufflé et avec plusieurs blessures aux mains et au visage. Il baragouina quelque chose en islandais, ce que le secrétaire s’empressa de traduire pour les deux non-islandaises que nous fûmes. « Les portes d’entrée du Ministère viennent de céder. Si une grande partie des rebelles a pu être maîtrisée, ceux restants ne sont visiblement pas des tendres. Il va falloir évacuer le Ministre. » Je regardais instantanément Delilah. La situation faisait écho à celle de Décembre. Nous ne pouvions pas les laisser dans cette situation, il fallait les aider. Et toujours faire une pierre, deux coups pour en ressortir vainqueur. Mais est-ce que Delilah me suivrait dans cette idée ?
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| | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 20 Oct 2013 - 18:51
La nouvelle venait de tomber comme une bombe moldue. L’heure n’était plus à la parlotte mais à l’action. Je sentais un mélange de stress et d’adrénaline m’envahir, cette même sensation eue lors de la fuite de Poudlard, lorsqu’il était temps de mettre en place mon plan. Plan qui eut quelques ratés. Seulement là, je n’avais pas de plan. Transplaner du Ministère n’était juste pas à envisager puisque le Ministère Islandais respectait les mêmes règles strictes concernant le transplanage que le nôtre. Il nous fallait donc sortir.
J’observais le bureau du ministre Islandais dans l’espoir de trouver un potentiel endroit pour y installer un passage secret. Mais rien n’y faisait, il y avait bien trop de cachettes potentielles et peu de temps devant nous. Je regardai un instant Delilah. Elle ne semblait pas plus avancée que moi. Très bien, il fallait demander au premier concerné.
« Monsieur le Ministre, y-a-t-il un passage secret pour se sortir du bâtiment le plus rapidement possible ? »
- Réponse du Ministre:
Oui | Oui : « Par là, près de la cheminée. Le passage va nous mener pas loin de l'ancienne entrée du bâtiment, plus du tout utilisée depuis plusieurs années. »
Oui | Non : « Derrière l'étagère, en activant le livre situé au milieu de la seconde étagère. Le passage nous mène non loin de l'entrée de service. » Non | Oui : « Derrière l'étagère, en activant le livre situé au milieu de la seconde étagère. Seulement je n'ai aucune idée de l'endroit où ce passage nous mènera. Mais c'est la seule option que nous ayons. » Non | Non : « Ma cheminée est reliée à une seule cheminée : celle de l'entrée du ministère. Et elle est, comme vous vous en doutez, pas loin des affrontements avec les "pro-français". »
L’ancienne entrée du bâtiment, en voilà un passage secret utile ! Des bruits de pas commencèrent à se faire entendre, il n’y avait plus de temps à perdre. Le secrétaire personnel du Ministre prit les devants et nous fit passer par le trou libéré par le passage un par un, en parlant rapidement dans sa langue maternelle. J’imaginais un « dépêchez-vous » sortant de sa bouche en quelque sorte. Le secrétaire eut à peine le temps de prononcer la formule pour refermer le passage que les « ennemis » arrivèrent en trombe dans le bureau ministériel. Pendant quelques instants, nous restâmes là, sans rien dire, à écouter les bouts de conversations que nous pouvions entendre. Bien sûr, Delilah et moi ne comprenions rien mais au vu des visages du Ministre et de son secrétaire, ils ne savaient pas où était le Ministre. Les pas se faisaient de moins en moins proches, ils sortaient du bureau. Probablement pour chercher le Ministre ailleurs.
Alors que je laissais passer Secrétaire et Ministre Islandais devant moi pour nous amener vers la sortie, je me rendais compte que le plan ne se passait pas comme je le souhaitais. Nous étions toujours les deux jeunes envoyées par Elena Kark et n'allions en aucun cas aider les Islandais à éliminer la menace. Nous avancions vite tout en étant sur nos gardes, prêts à avoir une mauvaise surprise d'un instant à un autre. Jusqu'à arriver au bout du tunnel. C'était bien trop étrange...
- Y a-t-il un comité d'accueil qui les attend à la sortie ?:
Oui : SURPRISE ! Sortez vos baguettes, ça va batailler ! Et n'oubliez pas le portoloin à gérer ! Non : Coup de bol, personne. Mais ça ne veut pas dire que tout est réglé ! Et n'oubliez pas le portoloin les filles !
Et rien. Personne à la sortie. C'était inhabituel et cela n'allait une nouvelle fois pas nous aider à faire en sorte que le Ministre ait une dette envers nous. Mais nous n'allions tout de même pas le mettre dans une situation périlleuse non plus. J'allais à nouveau partir dans mes pensées tandis que Delilah me prit par le bras et me montra l'heure.
Nous échangeâmes quelques mots avec les deux islandais, qui nous demandaient d'une manière détournée de faire savoir qu'une aide des Ombres était bienvenue avant de courir pour retrouver le portoloin.
De retour au bercail et les contrôles d'identités de Pré-au-Lard, nous nous décidâmes de nous rendre directement dans le bureau d'Elena Kark, pour le débriefing mais aussi pour l'envoi de sorciers Ombres en Islande. Après tout, Elena ne voudrait jamais qu'un de ses alliés tombent dans les mains de la faction de sa belle-soeur. Alors elle agirait en conséquence. Du moins, c'était ce que je supposais. Ce n'était plus de mon ressort après tout.
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| Filet du Diable The Big Boss | | Re: En pleine aventure, on a facilement la nostalgie de nos pantoufles [Mission] ce message a été posté Dim 20 Oct 2013 - 18:51 Le membre ' Marion J. Vaisey' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Dé' : -------------------------------- #2 'Dé' : |
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