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❝ For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer ❞
 :: Royaume-Uni :: Plus loin
François Loiseau
Jeanne d'Arc
François Loiseau
Messages : 906 Crédits : deadpool
Age du personnage : Quarante et un ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Détective
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Raton-laveur
Epouvantard : Un loup-garou, un loup-Grendel, recouvert de boue noire et sirupeuse, aux yeux bleus, de glace
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For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Sam 27 Avr 2013 - 6:29
Tu as fondu en larmes lorsque tu as reçu l'ordre de mission. Purement et simplement. Celui sur les Rosier t'avait pétrifié et celui-ci t'a juste anéanti. Après Evan Rosier, les loups-garous. Wallas ne sait pas, il ne peut pas savoir, mais il a touché si juste, encore une fois... juste à l'endroit où ça fait plus que mal. Où la douleur est toujours vive. Te demandera-t-il d'enquêter sur Diana, la prochaine fois ? Tu sanglotes encore alors que tu lis l'ordre une dernière fois avant de le faire partir en fumée :

    Loiseau,
    Vous avez sans doute eu vent de cette vague de meurtres qui a sévi au pays de Galles, de ces familles, qui vivant isolées se sont retrouvées décimées. Notre police magique, actuellement, a conclu hâtivement que ces homicides étaient de simples attaques mangemorts. Seulement pour avoir eu l’occasion de voir le cadavre d’une des victimes, j’ai la certitude que le problème est plus compliqué que cela. Des traces de morsures caractéristiques de celles laissées par des Loup-garou parsemaient le corps. On ne peut banaliser une telle attaque ! Le ministère trop occuper à régler la question mangemort a bâclé l’enquête, seulement si une horde de loup-garou sévi dans le pays, quelque soit son allégeance, nous devons le savoir pour endiguer le phénomène. J’aimerais donc que vous vous rendiez sur place, et meniez votre propre enquête. Est-ce oui ou non l’œuvre de loup-garou ? Si oui, combien sont-ils ? D’où viennent-ils ? Que veulent-ils ? J’aimerai également que vous ameniez avec vous une de nos jeune recrue, Miss Summer Carrow afin de l’initier au travail de terrain, mais également vérifier sa fidélité.


Des loups-garous.

Cette seule pensée fait renaître tes larmes, tu pleures de plus belle. Des loups-garous. Dans la gueule des loups-garous. Même le nom de Carrow te terrifie – Miranda, Miranda Carrow et ses yeux effrayants, Miranda Carrow dont ton Épouvantard a pris sa forme, pendant une partie de sa transformation. Tu n'as jamais été certain que ce fut vraiment elle, mais une partie de toi le sait, le sent profondément. Carrow. Des loups-garous. La missive de Wallas disparaît dans de brèves flammes et toi, tu essuies les larmes qui barbouillent tes joues du revers de ta manche. Tu ne dois pas t'investir autant dans cette mission. Ce n'est pas comme la dernière fois. Avant de contacter la petite Carrow, tu as quelques recherches à faire et tu sais même déjà où commencer. Tu attrapes un morceau de parchemin et la main tremblante, tu y inscris quelques indications du bout de ta plume autoencrée. Demander à Wallas, d'abord, une missive te permettant d'accéder au registre des loups-garous recensés au Ministère, ainsi que les différentes meutes. Peut-être l'emplacement du village sera-t-il indiqué – pays de Galles signifiait Forêt de Dean. Le service de régulation ne peut dire non à une demande faite par le chef des Phénix lui-même, puis ces registres sont accessibles au public – ce n'est pas comme les casiers judiciaires. Retrouver les journaux qui ont parlé des meurtres, pour mieux cerner la chose. Peut-être ton père peut-il te retrouver quelques photos des corps, pour examen, puisqu'il est thanatomage. Une fois ces petites recherches préliminaires faites, il te faudra quadriller le terrain, aller peut-être au village où des victimes avaient été retrouvées, et... chercher les loups-garous.

Un haut-le-cœur te prend et tu dois te précipiter hors de ton bureau pour aller vomir à la toilette que tu partages avec Charlis Faraday. Des images de tes visions ont envahi ton esprit, brusquement, et tu n'as pu te retenir. Ça et tes larmes. Tu laves tes mains, ta bouche, tires la chasse et reviens à ton bureau. Tu étires le bras et attrapes le calendrier. La prochaine pleine lune est bientôt. Vous n'avez pas le temps d'attendre, vous devez agir avant que celle-ci arrive.

Et si possible, pas le jour même de la pleine lune.

***

La pleine lune est dans six jours.

Tu as donné rendez-vous à la jeune Summer Carrow à l'office des Portoloins du Ministère. Tu as pris le temps d'en réserver un pour vous rendre dans un petit village du pays de Galles où certains meurtres ont été commis. Les meutes de loups-garous ont un territoire bien défini et si l'emplacement du village, trouvé dans les papiers du Ministère, est encore le même, c'est le chemin le plus court pour vous rendre aux alentours de celui-ci. Pas trop près, cela dit, histoire de ne pas vous... vous faire... enfin, vous faire n'importe quoi. Tes mains se tordent et le préposé de l'office des Portoloins te regarde avec un sourire indulgent. Comme seul matériel, tu as ta baguette, tes papiers – dont une carte – qui tiennent dans un sac, un parapluie et un imperméable. Avril. Il pleut au pays de Galles. Comme souvent. La jeune fille arrive finalement, à l'heure heureusement. Tu la salues d'un bref signe de tête, tu l'as rencontrée auparavant pour lui soumettre les divers détails de l'enquête, et dès qu'elle signe le registre des Portoloins pour doublement attester de votre prise de possession, vous partez dans la ruelle où le vase que vous devez utiliser vous attend.

L'atterrissage est rude. Ton mal de cœur est revenu. Tu hais le voyage par Portoloins, quoique moins que le transplanage. Tu déposes le vase derrière une poubelle de la ruelle où vous venez d'arriver. Tu sors un parapluie de ton sac et l'ouvres au-dessus de vous deux, parlant enfin à Summer, tentant d'afficher un air détendu – alors que tu ne l'es affreusement pas, vu comme tes mains tremblent et comme tu as de la difficulté à ouvrir le parapluie rayé vert et violet : « On a rendez-vous avec le garde-chasse, avant de partir dans la forêt. Elle est plutôt dense et la carte pas nécessairement exacte, il va nous en remettre une plus précise, ainsi que d'autres informations, peut-être un témoignage. Il y a peu de sorciers, ici, à part le garde-chasse, donc si on nous pose des questions, nous dirons que des amis doivent venir nous rejoindre avec notre matériel pour aller camper. » Ce qui explique vos vêtements plus ou moins moldus, donc plus ou moins discrets. Tu n'y peux rien : le jeans, c'est tout sauf confortable, à tes yeux, et ton pull violet sous ton imperméable est tout ce qui te rassure. Un cri de surprise quand le parapluie s'ouvre. Bon. Allez. C'est parti.
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Sam 8 Juin 2013 - 18:39
Monsieur le garde-chasse:

Vous marchez jusqu'à la cabane du garde-chasse, en silence toujours. Que peux-tu partager avec cette frêle adolescente? Tu tentes quelques fois d'ouvrir la bouche, mais rien ne te vient. Rien. Pas même quelques banalités idiotes. L'anxiété gruge tout ce que tu as à l'intérieur de toi. La moindre parcelle de courage est gangrenée par cette peur viscérale que tu ne peux chasser, ou amoindrir. Tu ne peux rien y faire. Vous croisez quelques habitants, qui semblent à peine vous remarquer, et vous arrivez finalement à la cabane du garde-chasse. Pas le temps de cogner à la porte que celle-ci s'ouvre sur un bonhomme dans la soixantaine, à vue de nez, une barbe grise et fournie au menton et des yeux rieurs posés sur eux. « Z'êtes monsieur Loiseau et mam'zelle Carrow ? Entrez, il fait froid dehors, vaut mieux vous réchauffer avant d'aller vous promener en forêt. »

Une solide poignée de main et vous entrez dans la cabane. Un feu brûle dans la cheminée et la partie fonctionnelle de la cabane est confortable, parfaite comme accueil touristique. Des dépliants de la région, des cartes également, et toujours cet homme sympathique, qui va rajouter une bûche dans le foyer. Tu ranges le parapluie et laisses le garde-chasse se présenter, bourrant sa pipe consciencieusement : « M'appelle Stanislas Marcovic. Mon père qu'était serbe, mais j'ai toujours vécu ici. Vous, Français? Oui, mes... mes parents sont naturalisés Anglais depuis longtemps. Et ça a valut le temps d'attente, hein! Bien fait que ces p'tits Mangemorts se soient cassé la gueule, j'dis. Heureusement qu'il y en a certains qui ont su où se trouvait la justice. » Un regard coulé vers Summer, qui a une expression un peu courroucée. Son nom crie la Mangemort, crie la famille hors-la-loi, mais elle est bien là. En test. Tu ne dis rien, tu n'as pas à corriger ce qu'il vient de dire. Puis, c'est à quelque part un compliment, non? Summer a su venir chez les Phénix au lieu de suivre sa famille chez les Mangemorts. C'est une bonne chose. La jeune fille s'avance d'un pas, croisant ses bras sur sa poitrine. « Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur la meute de loups-garous? » Stanislas éclate de rire et va derrière son comptoir, fouillant dans ses cartes. « Soyez pas pressée, miss Carrow, vous les trouverez bien assez tôt. » Il sort finalement une carte, puis une plume, et va poser le tout sur une table, devant laquelle il s'assit. Un geste de la main et vous allez prendre place dans les fauteuils à côté. Tu prends ton sac et en sors votre propre carte, déjà annotée de la main des travailleurs ministériels. « J'ai ça. » Tu la tends au garde-chasse, qui l'analyse rapidement avant de la mettre à côté de son matériel. « Pas mal, mais pas exact. Pour vous rendre à leur village, visez toujours vers le nord. Suivez le sentier officiel pendant environ trois kilomètres, et après, vous verrez un immense arbre... enfin, vous pourrez pas le manquer, y'a que les moldus qui ne le voient pas. Rendus là, vous verrez de nouveaux sentiers. Sorciers. Protégés. Allez-y. Ça va aller pendant encore un kilomètre, mais ensuite, bonne chance. La Forêt de Dean, ce n'est pas un pique-nique, et depuis que Metelli est au Ministère... attendez, j'ai d'autres choses pour vous. »

Le garde-chasse se lève, tandis que Summer et toi regardez la carte plus détaillée qu'il vous a glissé. Le chemin est bien indiqué et tu espères que vous saurez vous repérer. La blonde pose le doigt sur l'emplacement du village. « Savez-vous combien de loups-garous sont à ce village? Du tout. Cette meute était sous la protection de Kark, alors les données sont incomplètes. Et... tutoie-moi, s'il-te-plaît. » La blonde sourit et vous vous redressez quand Stanislas revient avec des articles de journaux. Ainsi que des photos. Tu secoues la tête et c'est donc Summer qui regarde les photos, cachant mal son... horreur. Ton père n'a pas pu te montrer de photos et tu aurais préféré que l'homme s'en abstienne aussi. « C'est moi qu'a trouvé les morts. La plupart. Pas joli à regarder. J'ai pris ces photos, pour montrer aux autorités, et ils peuvent pas sérieusement faire croire que ce sont que des bêtes sauvages, ou des Mangemorts. Des morsures comme ça, hors pleine lune, c'est... enfin. Tu veux dire quelque chose, mais tu ne peux pas. Voyant ton visage pâle, Summer prend les choses en main, avec une assurance désarmante pour une petite à peine adulte. Avez-vous déjà vu un de ces loups-garous ? Stanislas caresse sa barbe. Une fois. Pas un des... alphas, j'sais pas comment ils s'appellent. Une mordue, une pauvre p'tite du village, la fille Olson. Une bonne gamine. Ses parents l'ont chassé d'ici, mais elle est revenue traîner dans le coin y'a pas longtemps. »

Tu hoches la tête et tu te lèves du fauteuil, imité par Summer. Tu prends la carte et l'imperméabilises d'un coup de baguette. Le garde-chasse reste assis, fumant sa pipe, et vous regarde. Il semble si sérieux. Il l'est. Tu déglutis et réussis à tendre la main vers lui, serrant sa lourde paluche avec sympathie. « Merci beaucoup pour l'aide. Si c'était que d'moi, m'sieur Loiseau, vous iriez pas vous perdre dans cette forêt. Ni vous, ni la p'tite. Si seulement les loups-garous étaient les créatures les plus dangereuses qu'il y a là-dedans... » Il soupire longuement. Rien pour te rassurer. Summer le salue d'un signe de tête et vous sortez de la cabane, pour marcher jusqu'au début du sentier. Tu as à nouveau envie de pleurer. Tu as oublié ton parapluie chez l'homme et tu dois donc rabattre ton capuchon sur ta tête pour ne pas être trempé. La jeune fille pose une main sur ton bras. « Ça va aller, mons... François. »

Tu veux la croire.
Donc tu le fais. De toutes tes forces.
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Sam 8 Juin 2013 - 18:39
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Dim 9 Juin 2013 - 4:21
Sur le chemin:

Le couvert des arbres réduit un peu l'impact de la pluie sur votre vision et votre progression est plutôt efficace. Le premier kilomètre est silencieux. Que le bruit de vos pas sur le sentier mouillé, des gouttes d'eau qui s'écrasent sur les feuilles. Au deuxième kilomètre, tu te racles la gorge pour rompre ce silence qui te dérange. Parler va peut-être aider à faire descendre ton anxiété, qui ne s'est pas du tout arrangée avec les commentaires du garde-chasse. « Alors, Summer, tu... tu es à quelle maison à...non, y'a pas de maisons à l'Institut. J'étais à Serdaigle. Elle ne relève pas ton bégaiement, ni ta maladresse. Tu hoches doucement la tête. Ma sœur était à Serdaigle. Elle tourne la tête et te sourit, sans réelle émotion. Comme pour encourager tes efforts. Tu aimes le Quidditch? J'y joue. Jouais, disons. J'étais batteuse. Batteuse? Whoua, quand même... faut beaucoup de force pour ça. Pas que je pense que tu n'es pas forte, non, mais c'est... c'est assez physique, c'est tout, faut être en forme. Summer est taillée comme un Botruc et tu la vois mal avec une batte entre les mains, mais vaut mieux que tu ne lui en fasses pas part. Tu as déjà joué? Non, j'ai toujours été mauvais sur un balai. Les hauteurs, c'est pas trop mon truc. Par contre, j'adore le Quidditch. Ça a beaucoup changé, depuis vingt ans, malheureusement, mais il y a toujours des équipes qui savent y faire sans trop de problèmes. Quand j'avais treize ans, je suis même allé à la Coupe du Monde. C'était sensas. » Ton sourire se fait rêveur. Tu y étais allé avec Clark, ton père avait réussi à vous dénicher des billets pas trop mal placés. Une soirée géniale. Viktor Krum. Bon sang, quel virtuose c'était... dommage qu'il ait été tué avec tous les autres Résistants. Cette pensée fait fondre ton sourire et ton regard revient sur tes pieds, qui te font avancer dans le mélange de terre, d'eau et d'aiguilles de pin. « Je crois que c'est l'arbre dont le garde-chasse nous parlait. »

Tu lèves la tête. Et un arbre bleu est devant vous. En effet, difficile de le manquer. L'arbre est étrangement immobile, comme si la pluie l'évitait, et tu te demandes comment les moldus font pour ne pas le voir. Les moldus ne savent pas voir. C'est ce qu'on t'a toujours dit. Tu ressors la carte pour regarder le tracé fait par le garde-chasse. « On tourne ici, et après, on a un bon kilomètre encore dans les sentiers. Avant de sortir des sentiers. » La phrase de la jeune fille a quelque chose de fataliste. Tu ne veux pas acquiescer. Tu sais bien que vous allez devoir... quitter. Et vous fier uniquement à votre sens de l'orientation, ainsi qu'à cette carte.

Tu gardes la carte en main et vous passez l'arbre bleu. Aussitôt, la végétation semble changer. Elle ne fait pas que sembler : elle change réellement. Les banals arbres moldus sont remplacés par des sorciers et tu peux voir quelques mouvements dans les branchages, quelques yeux de fées curieuses, quelques ricanements. Oui, vous êtes sur le sentier, donc tout va bien. Plusieurs touristes sorciers doivent venir dans la Forêt de Dean, dans ses sentiers soigneusement balisés et dégagés, pour tenter d'apercevoir les fées. Sûrement pas les loups-garous.

Cette pensée te fait rouvrir la bouche et poser une question sans y réfléchir, tes iris pâles posés sur la masse blonde des cheveux de Summer : « Tu es parente avec Miranda Carrow? » Tu vois la blonde se raidir et te regarder brusquement, faisant volte-face (elle a pris une certaine avance sur toi). Sa voix est prudente, et pourtant presque agressive : « Oui. Pourquoi? Tu la connais? Non, en fait oui, mais non. Juste, croisée une fois. Au Ministère. Juste une curiosité. Vous avez un... un air de famille. C'est tout. C'était juste une curiosité. Désolé. Je voulais pas. » Tu as bredouillé pauvrement, levant les mains, comme si tu avais peur qu'elle t'attaque. Une peur subite, sourde, qui vient de remonter comme un mal de cœur. Une seconde, tu as vu Miranda, tu as vu un loup, et c'est peut-être cette peur déjà peinte sur tes traits qui détend un peu l'adolescente. Elle hausse les épaules, pour te signifier que ce n'est pas grave, et vient prendre la carte de tes mains. Elle l'étudie en silence avant d'indiquer une direction. Hors des sentiers. « Par là. » Ta gaffe te restant en tête, tu ne discutes pas. Tu laisses la blonde prendre les commandes et décider de votre chemin sans discuter. Tu es parfois trop curieux. En même temps, à quoi t'attendais-tu? Demander quelque chose sur sa famille à une adolescente qui a quitté l'Ombre de la Rose Noire et sa famille de mangemorts pour les Phénix... champion, Loiseau, champion. Tu aurais difficilement faire pire. Peut-être lui demander si Miranda est réellement une lycanthrope, ou si ce n'est que le produit de ton imagination paranoïaque et hallucinée. Tu ne remarques pas le couvert des arbres qui devient à chaque pas plus touffu, le silence plus lourd. Tu entends les voix qui chuchotent trop fort dans ta tête, tu penses seulement à Miranda. Aux loups-garous. Aux loups qui se rapprochent. Subitement, Summer s'arrête. Tu l'imites, lèves la tête et... il fait presque nuit. Pourtant, vous êtes en matinée. Le feuillage des arbres est si dense que tu as l'impression qu'il fait nuit. « Où sommes-nous? » Pas de réponse. Elle ne sait pas. Toi non plus.
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Dim 9 Juin 2013 - 4:21
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Mar 11 Juin 2013 - 3:07
Embûches, premier round:

Tu gardes ton calme. Vous devez seulement... ne pas reconnaître l'endroit. Évidemment, idiot, siffle une voix mauvaise dans ton esprit. Summer baisse la tête sur la carte et murmure, se tournant d'un côté et de l'autre. Tu finis par poser la main sur son épaule pour qu'elle cesse de tournoyer et lorsqu'elle te regarde, c'est avec de grands yeux piteux. Et désolés. « On est perdu? » Elle n'ose pas acquiescer, mais tu n'as pas besoin de ça pour savoir que tu as visé juste. Vous êtes perdus. Fabuleux. Et maintenant, que faire? Revenir sur vos pas? Tu ne pourrais même pas dire d'où vous venez à l'instant même... « J'ai sûrement mal calculé un tournant... ils se ressemblent tous, dans cette forêt. Ça va. Je ne me serais sans doute pas mieux débrouillé. » Tu balaies ses excuses du revers de la main. Tu ne veux pas que les tensions deviennent plus vives, entre vous, surtout qu'il est vrai que vu ton sens de l'orientation... et d'ailleurs, une solution te vient immédiatement à l'esprit. « Éclaire-nous, il fait noir comme dans les cachots de Rogue, ici. » Et aussi froid. La référence ne la frappe pas, le contraire t'aurait étonné aussi, et elle s'exécute aussitôt. Tu sors ta propre baguette et la pose à plat sur ta main, avant de clamer, d'une voix que tu gardes assurée  : « Pointe au nord! » Un léger tour et elle se pointe vers la direction que vous devez suivre. Toujours vers le nord, vous a dit le garde-chasse, tu t'en rappelles. Tu souris faiblement à Summer, qui garde un visage neutre, et tu indiques le chemin à prendre. Pas plus compliqué que cela. Tu n'auras qu'à réitérer la chose régulièrement, pour être certain que vous n'êtes pas en train de revenir à votre point de départ.

Vous reprenez donc la route. Côte à côte, cette fois, toi avec ta baguette pour vous diriger, l'oreille à l'affût, et Summer avec le Lumos qui éclaire votre route. La noirceur des lieux est inquiétante et tu te demandes même si vous êtes réellement partis si longtemps. Non, impossible. Vous vouliez avoir la journée, vous êtes partis le matin. Ce sont seulement les arbres qui sont... Tu lèves la tête pour observer le feuillage des arbres, qui est si serré qu'il en semble tressé. Tissé étroitement.

Tu sens ton pied s'enfoncer dans quelque chose et tu te retournes brusquement. Juste une flaque de boue. Une boue noirâtre, étrange, dont l'odeur est pestilentielle. Mh. Tu viens probablement de marcher dans les excréments d'une quelconque créature inconnue. Tu fronces le nez et essuies ton pied sur le lit d'aiguilles de pin, avant de t'arrêter pour de bon et regarder où vous êtes. Si le couvert des arbres s'est épaissi, le chemin s'est éclairci et vous êtes devant un lac. Un étang, peut-être, vu sa superficie... ou non, un lac. Un lac dont l'eau te semble noire, d'ici – sans doute juste une impression, vu qu'il est bien impossible qu'un seul rayon de soleil puisse percer à travers ce feuillage touffu. S'il y a un lac, c'est qu'il doit y avoir des rivières proches. Donc le village des loups-garous. Ils boivent, non? Ils ont besoin de ça. Vous vous approchez de la berge et étalez la carte sur un rocher, la lueur de la baguette de Summer éclairant le tout. « Je ne vois même pas de lac sur cette carte. Le garde-chasse avait l'air intègre, il ne nous aurait pas donné quelque chose d'erroné. Peut-être que la forêt n'a pas été entièrement explorée. Ça expliquerait les vides. Enfin, je crois qu'on est environ dans ce coin, complète la blonde en encerclant de son doigt un point sur la carte, et on doit se rendre là. Le doigt posé sur le X du village. Pas trop loin. Si on continue de marcher à ce rythme, et sans trop se perdre, on devrait arriver bientôt. » Tu n'es pas pressé. Tu veux surtout rebrousser chemin. Un bref signe de tête, et finalement, vient une question à laquelle tu veux encore moins répondre, prononcée sur un ton si enjoué que le cœur te lève une nouvelle fois : « C'est quoi le plan? »

Le plan.

Tu n'as pas de plan. Tu n'as aucun plan. Tu as été incapable de penser rationnellement, pendant tout ce temps. Incapable de rester assez longtemps calme pour mettre au point une quelconque stratégie concernant votre potentiel entretien avec les lycanthropes. Tu te disais que mille embûches vous empêcheraient de vous rendre ici même, alors les rencontrer! Cela dit, tu sais que tu ne peux pas dire ça à Summer. Tu le sais. Tu es l'adulte. Celui qui doit gérer tout cela. Donc, tu toussotes pour t'éclaircir la voix, évitant le regard inquisiteur et curieux de la jeune fille : « Euh, le plan, c'est, que, quand on va arriver, on va euh - »
Pas le temps de finir. Quelque chose vient d'attraper ta cheville et tu tombes brusquement au sol. Un cri de surprise sort de tes lèvres, tandis qu'un d'horreur passe celles de Summer, qui fixe quelque chose derrière toi sans réagir plus que cela. Tu te tournes et vois... quelque chose. Comme une immense créature, un immense homme, une chose, à moitié sortie de l'eau, aux bras tentacules et aux dents acérées, quelque chose qui semble rire et hurler en même temps, quelque chose à l'odeur affreuse qui t'entraîne vers ce lac à l'eau poisseuse. Tu te retournes sur le ventre et tentes de t'accrocher à quelque chose. Rien. Tu lances un Diffindo sur les tentacules, mais ça ne fait rien – que gicler ce liquide noir et puant, alors que les tentacules remontent le long de tes jambes. Ta main libre agrippe un morceau de bois et tu le lances à ce que tu crois être la tête du machin – et un sort, un « Expulso! » vif qui relâche la pression des tentacules sur tes jambes, atteint également la peut-être tête du monstre.

Un autre sort, plus fort – Summer vise parfaitement et la créature grogne, hurle, sans cesser de te tirer vers le lac. Tes pieds sont presque dans son eau. Et tu as le pressentiment, la certitude, de si une seule partie de ton corps y touche, tu vas mourir. Cette pensée te fait paniquer de plus belles et les sorts sortent de ta baguette sans que tu réfléchisses – une pluie d'attaques, de Diffindo, d'Expulso et de Confringo, des sorts qui ressemblent à des supplications quand ils passent tes lèvres, entrecoupés de sanglots incontrôlables. Et sous tes yeux affolés, le monstre semble chaque fois rire de plus en plus, jusqu'à hurler à la lune – un loup, c'est un loup, oh non, un loup-garou, pitié, non, arrête, tu pleures, tu ne t'entends pas hurler et supplier, c'est Miranda Carrow, tu dérailles, c'est la créature des marais qui va te manger, tu n'es déjà plus là, c'est UN MONSTRE QUI VA TE DÉVORER LENTEMENT, QUI VA FINIR CE QU'IL A COMMENCÉ IL Y A LONGTEMPS, LE GRAND MÉCHANT LOUP QUI T'ATTEND DEPUIS SI LONGTEMPS FRANÇOIS.

Le choc de ton corps qui est expulsé vers l'arrière t'assomme presque. Un sort de Summer. Tentacules sectionnés. Tu te recules vivement, réussis à te relever et attrapes Summer par la main, l'emmenant loin de ce lac dans une course sans fin. Jusqu'au milieu d'un sentier, où tu t'écroules au sol en claquant des dents. Ton pantalon est entièrement mouillé, noir, dégoûtant, et tu trembles comme une feuille. Pourtant, pas de peur. Juste suite au choc. Tu crois. Tu ne sais pas. La blonde reste debout, sans te regarder. Elle regarde d'où vous venez. Vous avez oublié la carte. Tu n'y penses pas. « C'était quoi ça ? Grendel ? » Tu ne le sauras sans doute jamais. Tu ne sauras pas si cette chose était le monstre du Beowulf, ou juste une créature ayant muté dans l'eau de ce lac sans lumière. Vous n'avez plus de carte. Tes mains sont aussi poisseuses que ton pantalon. De sang, également. Les cailloux, le bois, tu ne sais pas. « Merci. » Un adulte qui ne contrôle rien. Un homme terrorisé par tout. Un homme dont les peurs se matérialisent sans cesse. Vous devez partir. Tu n'en seras pas capable.
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Mar 11 Juin 2013 - 3:07
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Mer 12 Juin 2013 - 17:07
Tu finis de reprendre ton souffle. Vous devez repartir. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Tu lèves ta baguette et tentes de faire partir la substance sirupeuse de tes paumes, mais elle y reste furieusement accrochée. L'eau n'y change rien. « On a oublié la carte. Rien à dire sur le sujet. On était tout proche, donc si on continue vers le nord... » Là, par contre, tu réagis. « Non. » Un non ferme, même si dit avec une voix chevrotante. Summer n'ajoute rien. Elle voit bien que tu n'es pas en état de continuer cette expédition à peine commencée. Pourtant, tu tentes de te justifier, dans des mots qui sont de moins en moins cohérents et de plus en plus entrecoupés de larmes impossibles à retenir plus longtemps : « Les l-loups ils je p-peux pas ils sont p-part-tout et je vais p-pas j'ai pas p-pu dire n-non à Wallas alors que je peux p-pas, c'est trop d-dur d'y penser et j-j-j-j » Tu t'arrêtes pour contenir un sanglot. « Je peux pas. Je peux pas. Je peux pas. » Et tu pleures encore plus. Tu sais que la blonde ne sait que faire, outre attendre. Attendre que tu cesses de sangloter comme un enfant, assis au milieu de la forêt. « J'ai p-peur. » Ce murmure lui-même fait renaître tes larmes. Tu es si faible, Loiseau. Si pitoyable. Tellement ridicule. Et l'odeur atroce qui monte de tes pantalons, mêlée à celle du sang de tes mains, te force à te lever pour quitter le sol pour aller t'appuyer sur un arbre et vomir, vomir une bile acide et douloureuse qui ne fait qu'écorcher ta gorge. Faible, pitoyable, ridicule. Tu poses ton front contre l'écorce de ce que tu penses être un pin et inspires profondément. Erreur, l'odeur remonte, mais tu n'as plus rien à vomir, que des spasmes violents qui te prennent. Le spectacle d'un incapable, offert aux yeux de Summer Carrow. Prends-en pité, petite, de cet homme qui ne peut te montrer que la peur et la couardise, que la folie et la paranoïa.

Tu te calmes. Tu respires. Tu reviens près de la jeune fille, qui ne te regarde pas. Elle regarde ses pieds. A-t-elle honte? Sûrement. Pitié? Encore plus. Tu murmures un : « Désolé », parce que tu ne peux rien dire d'autre. Lorsque Summer parle, c'est d'une voix assurée, qui tente de chasser l'immense malaise que ta crise a amené : « Marchons vers le sud. On va finir par sortir d'ici. Puis, il doit y avoir des postes de garde dans toute la forêt, non ? Le Ministère ne laisserait quand même pas la Forêt de Dean à la garde d'un seul homme. On va forcément tomber sur l'un d'entre eux, les rangers pourront nous escorter jusqu'à la sortie. De toute façon, on n'ira pas loin, sans carte, surtout dans la partie sorcière. » Une gamin sensée. Maligne. Tu hoches piteusement la tête et poses ta baguette sur ta main. « Pointe au sud. »

Le silence est revenu. Il est lourd, cette fois. Vous ne parlez plus. Pour le peu que vous avez parlé. Tu regardes seulement ta baguette, aiguille qui pointe vers le sud dans la paume salie et écorchée de ta main. Un éclat bleuté capte ton regard et tu t'arrêtes de marcher, lentement, clignant lentement des yeux. Une flamme dansante qui s'évapore du sol, avant de réapparaître plus loin. Tu retiens ton souffle et tu murmures, à l'attention de la jeune fille qui te précède : « Je... je crois que j'ai vu un Will o' the wisp. » Mais ce n'est que ton esprit, François. Que ta tête, ton esprit instable qui ne comprend plus le réel. Et aucune réponse ne vient de ton accompagnatrice. Tu réussis à détacher tes yeux des flammes dansantes, dédoublées, hallucinations évidentes. Et tu ne vois pas Summer.

Tu es seul.

« Summer ? » Tu as parlé fort, mais ta voix ne porte pas. Ici, les arbres sont si serrés les uns contre les autres que ta voix est étouffée. Les branches griffent ton visage, tes mains, et tu ne vois pas la jeune fille. Oh non. Oh non oh non oh non oh non. Non. Tu ne peux pas avoir perdu Summer. Oh non. Le rythme de ton cœur s'accélère brusquement. « Summer ? » Deuxième essai, toujours rien. Pas un son, que ta respiration désordonnée. Non. Non non non. Non. Tu as perdu Summer. Ou tu t'es perdu toi? Tu ne sais pas. Tu n'as pas pensé à prendre de philtre de Paix avant de partir. Tu as oublié tes médicaments. Tu sais que tu vas paniquer. Tu le sens. Ton sang qui coure trop vite dans tes veines tes yeux affolés ta respiration qui s'accélère ton cœur qui bat la chamade la sueur qui coule le long de tes tempes de ton dos les haut-le-cœur les malaises la migraine les mains glacées les voix les voix les voix qu'est-ce que tu vas faire Merlin tu es perdu vous êtes perdus tu dois la retrouver. Tu ne bouges plus. « SUMMER ! » Juste ta voix grinçante et sifflante qui se répercute contre les arbres. Personne pour répondre à ton appel. Il te reste seulement à la retrouver. Et à sortir d'ici. Sortir le plus rapidement possible, avant que Grendel sorte de son marais puant et vienne te dévorer vivant. Tu humectes tes lèvres, toujours immobile au milieu de la forêt. Tu dois retrouver ton calme. Tu ne dois pas paniquer. Pas réellement. Tu le feras après. Pas maintenant. Tu n'en as pas le luxe. Et surtout, ça ne t'aidera pas. Allez, promène-toi dans les bois, François, peut-être tomberas-tu sur le loup, peut-être viendra-t-il à toi, attiré par l'odeur de la peur et du sang, peut-être te surveille-t-il depuis tout ce temps. « Pointe au sud. »
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ce message a été posté Mer 24 Juil 2013 - 3:28
Ta tête cogne. Ton esprit divague. Tu sursautes au moindre bruit. Et tu ne sembles pas te retrouver. Tu ne trouves plus le sud et ta baguette non plus. Tu te forces à marcher lentement, pour ne pas courir, mais chacun de tes pas te mène Merlin seul sait où. Et finalement, lorsque tu t'arrêtes, c'est ta main plaquée sur ta bouche pour retenir des sanglots difficilement contrôlables. Tu as tenté d'appeler Summer, encore et encore, mais aucune réponse. Pas même d'écho. Tu t'appuies contre un arbre, un conifère que tu penses être un pin, et tu te laisses glisser au sol. Les bruits de la forêt sont amplifiés à tes oreilles – les coassements, les piaillements, les branches qui craquent, comme si le silence précédent était brusquement devenu un immense bruit, uniquement pour te terrifier. Tu fermes finalement les yeux et mets tes mains sur tes oreilles, ne retenant plus tes larmes. Encore. Pathétique. Ridicule. Terrorisé. Et sur ton visage, tu sens le souffle chaud de la bête, son haleine sanglante, tu sens qu'elle est si proche, prête à te dévorer vivant. Tu rouvres brusquement les yeux. Pour trouver devant toi une jeune femme, accroupie à ta hauteur, une expression inquiète sur le visage. Surpris, tu recules ta tête et te la frappes violemment sur le tronc d'arbre. Un cri de douleur, tes mains vont tenir l'arrière de ton crâne. La fille se recule et se lève. « Désolée monsieur, je ne voulais pas vous effrayer. Vous allez bien ? » Sa voix est comme un grondement. Grave pour cette gamine qui doit... elle doit être à peine plus jeune que Summer. Quinze ans, peut-être. Tu hoches la tête, la détaillant rapidement de tes yeux encore embrouillés de larmes. Un t-shirt, un short, un sac à dos, une queue de cheval. Des yeux qui ne te lâchent pas, des taches de rousseur.

Ta voix est étranglée quand tu parles, chuintante : « Je... je suis perdu. La jeune fille penche légèrement la tête, un sourire compatissant sur les lèvres. J'allais justement rejoindre mon frère à la sortie, on a fait la course et je crois bien qu'il a gagné. Vous venez avec moi ? » Tu ne penses pas plus longtemps : tu hoches la tête avec tant de vigueur que tu en as presque mal au cœur à nouveau. Sortir. Partir d'ici. Tu veux bredouiller au sujet de Summer, mais elle a subitement disparu de ton esprit. Tout ce que tu veux, c'est sortir. Peut-être aura-t-elle réussi à trouver son chemin, peut-être sera-t-elle avec le frère de la jeune fille qui te regarde en attendant que tu te bouges. Elle a des yeux presque dorés. Tu te lèves du sol et tu enlèves les aiguilles de pin de sur ton pantalon, suivant la jeune fille dans sa marche. Elle marche rapidement et tu fais du mieux que tu peux pour la suivre, suivant sa queue de cheval brune qui se balance au rythme de ses pas. « Je m'appelle François. Demelza » Demelza. Tu as déjà connu une Demelza. Où ? Tu y réfléchis en la suivant, sans prendre garde du chemin que vous prenez. Tu te souviens. Demelza Robbins. Une Gryffondor qui jouait au Quidditch. Tu ne te rappelles plus si elle était de ton année ou de celle en-dessous. Poursuiveuse, non ? Oui, elle n'avait pas la carrure d'une Batteuse – Summer. Brusque retour de la blonde dans ton esprit. Summer. Bouse de Scroutt. Tu l'avais presque oubliée. Elle doit être loin, maintenant. Tu articules prudemment, assez fort pour que ta nouvelle guide entende : « J'étais venu avec ma... nièce. Je ne sais pas où elle est, je crois qu'elle a pris de l'avance. » Les épaules de Demelza se raidissent et elle te regarde par-dessus son épaule, une drôle d'expression sur son visage. Tu aimerais la dire inquiète, mais ce n'est pas ça. Contrariée, plutôt. Comme si elle n'était pas contente de ce que tu viens de lui dire. Pourquoi donc ? « On avertira les rangers. Vaut mieux pas qu'on aille la chercher nous-même. » Sa réponse est pleine de bon sens, mais quelque chose te dérange dedans. Subitement. Un étrange manque de conviction. Tu te concentres un peu plus sur elle – ça te permet d'oublier tes angoisses. Penser comme un policier, comme un détective, te détend. Tu essuies tes yeux, étales la terre sur tes joues. Elle est toujours raide, plus nerveuse. Elle marche un peu plus rapidement. Elle n'a pas aimé ce que tu lui as dit. Son expression était contrariée. Embêtée. Quelque chose qui ne va pas dans ce qu'elle avait prévu. Elle mordille sa lèvre inférieure – signe récurrent de nervosité. Tu le sais, tu es embêté de tics nerveux. Tes yeux descendent sur son dos. Son sac à dos est élimé, en vérité, et sali de terre. Elle n'a rien pour se protéger de la pluie, qui vous assaille toujours, pas même de sort d'Imperméabilité (toi non plus, d'ailleurs, mais mettons cela sur ton inutilité patente). Les bras marbrés de rouge et de brun. Le t-shirt est vieux, troué, les shorts effilochés. Et ses bottes... rien. Tu retiens ton souffle. Elle est pieds nus. En forêt. Pieds nus dans la forêt. Des pieds abîmés, blessés, mais qui ne tressaillent pas à chaque pas. Elle est pieds nus dans la forêt de Dean et elle ne semble même pas s'en rendre compte, alors que tu trébuches toi-même sur chaque branche d'arbre. Elle regarde devant elle avec assurance. Ne te regarde pas. Et alors que toutes ces informations s'amassent dans ta tête, une possibilité se dessine avec horreur. Non. Non non non. Ce n'est pas possible. Et si c'est ça, tu ne veux même pas savoir où elle te mène vraiment.

Tu rassembles tes esprits. Il y a une façon d'en être sûr, mais tu ne sais pas encore quoi faire si la chose à laquelle tu as pensé se révèle vraie. Et pour quelqu'un qui a failli mourir de peur il y a de ça une heure, tu es étrangement calme lorsque tu poses ta question sur un ton badin : « Quel est votre nom de famille, déjà ? Coulson ? Olson. » Elle a répondu rapidement – un réflexe qui la fait se retourner d'un coup et te regarder de ses yeux dorés, que tu as trouvé si beaux précédemment et que tu vois subitement affreusement froids et durs. Tu ne sais pas si c'est la réalité ou ton esprit, qui est encore d'un calme olympien pour une dernière seconde. Vous avez tous les deux compris. Ton intuition était la bonne.

Pas le temps de penser plus longtemps.

Tu cours.
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Jeu 25 Juil 2013 - 16:33
Tu cours. Sans te retourner. Tu cours et tu dérapes sur les racines mouillées, tu cours sans même savoir si quelque chose te suit. Tu cours sans reprendre ton souffle, jusqu'au bout de toi-même, dans une direction qui t'est inconnue. Loin de Demelza, loin des loups, loin de la louve qui est venue à toi pour te dévorer – la louve, le petit chaperon rouge, le monstre aux yeux dorés. Tu cours et le ciel semble s'ouvrir au-dessus de toi : le feuillage est moins dense et la pluie recommence, violente, battante, glaciale. Est-ce ta tête qui divague? Ou as-tu raison? Tu ne t'en soucies pas : tu cours. Tu cours et te prends le pied dans un trou de terre – tu t'échoues dans la boue, la boue où Grendel viendra probablement te chercher. Tu frappes un arbre en te relevant. Tu retombes au sol.

Tu ne cours plus.

***

Un grondement.

« Vérifie s'il a des papiers. Des mains fouillent tes poches et ton sac. Ils trouvent ton porte-feuille. Un deuxième grondement. Il a des cartes de visite. François Loiseau, détective. Il a des photos, aussi. Un silence, une proposition hasardeuse. Ce ne serait pas Loïs Lang ? La cheffe de la Tour des Médias? Demelza. Peut-être. D'où tu la connais ? J'ai piqué un Sorcière Hebdo au village, il y avait une entrevue trop top de Ginger Brown, et elle était dessus... Idiote. Rends-toi utile et va avertir Morgana qu'on l'emmène. Elle saura quoi faire de lui. »

Des pas qui s'éloignent. Tu ouvres à peine les yeux, tu vois flou. Tu es couché dans la boue. Froide. Tu gèles. Tu ne bouges pas. Les voix grondent à côté de toi et parlent comme si tu n'existais pas. Les loups parlent de toi.

« Pas de Marque visible. Sûrement un Phénix. Un crachat au sol. Mépris. Ils auraient quand même pas envoyé ça. Il s'est assommé lui-même sur un arbre et a eu peur de Demelza, alors qu'elle tentait de le sortir d'ici. On le dira à Michael. Elle n'a pas à jouer les rangers, c'est une petite oméga de merde, elle n'a aucune décision à prendre sur les crétins qui passent sur notre territoire. Elle a dit qu'il était avec une fille. Silence. Personne ne l'a vue. Il y a une carte pour se rendre au village, dans son sac, homologuée par le Ministère de la pétasse américaine. Si ce Loiseau n'est pas un Phénix, je veux bien bouffer son pull ridicule. Il aurait pu se servir de la carte pour sortir. J'sais pas ce qui lui a pris. » Tu tentes de marmonner quelque chose. La carte oubliée et celle de ton sac. Tu aurais dû y penser. La terreur. La panique. La peur. Grendel et les loups-garous. Tes lèvres remuent. « Il se réveille. » Un coup sur ta tête. Tu ne te réveilles plus.

***

« J'aime pas les marques sur son visage. »

***

« Et que voulez-vous que mon père fasse de lui ? Ramenez-le où l'oméga l'a trouvé. Avec un peu de chance, ce qui l'a attaqué finira son travail. Voix féminine. Furieuse. Hautaine. Et si c'est un Phénix ? Et quoi, Eric, si c'est un Phénix ? Une raison de plus pour espérer pour qu'il ressorte jamais de cette forêt vivant. Il est hors de question de garder cet intrus au village. Le grondement se veut apaisant. Morgana, sois raisonnable. Michael voudrait sans doute le rencontrer, au moins pour savoir pourquoi – Je t'ai dit de le sortir d'ici, Mark, et j'ai pas à recevoir d'ordres d'un bêta sans importance. Et des ordres de ton Alpha, ma fille, acceptes-tu d'en recevoir ? »

Silence. Pas un grondement. Une voix calme et posée. Une voix qui coupe les autres, s'enveloppant d'un respect palpable. Tu ouvres un œil, mais tu ne vois rien. Tu as mal à la tête, mal, si mal. Les respirations s'accélèrent, tu refermes ton œil vert lorsqu'un souffle se penche sur toi. Une main trop chaude effleure ta joue, tourne ton visage, t'observe. Tu geins légèrement, un geignement de peur. Les doigts effleurent tes cicatrices, les suivent pensivement. Tu ne sais pas si tu es vraiment là. Si tu hallucines. Ce qui se passe. « Terentia s'occupera de lui. Je veux lui parler. »
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Ven 26 Juil 2013 - 4:27
Tu cours. À toute vitesse, mais jamais assez vite pour échapper à ce qui te poursuit. Ton souffle est court et tu t'épuises de plus en plus. Les branches fouettent ton visage – tu les sens griffer ta peau, y laisser des marques rouges. Le souffle te manque. Après tout, tu n'es qu'un adolescent peu sportif : contre un loup-garou, tu n'as que peu de chances de t'en sortir, à la course à pied, malgré tout la bonne volonté du monde. Le loup-garou, le loup qui te suit – le loup-Grendel qui rugit et qui souffle, le souffle chaud au-dessus de ton visage. Tu attrapes ta baguette dans ta poche et lances un sort à l'aveuglette dans ton dos, qui ne touche pas la bête qui te poursuit. Tu sautes habilement par-dessus les racines et branches, rien ne t'arrêtera avant que tu ne sois revenu à Poudlard. Tu vois le château, ses lumières qui guident ton chemin, l'espoir que oui, tu pourras y arriver. Que tu seras sain et sauf. Un souffle chaud, brûlant, sur ta nuque, et tu tombes en sentant un lourd corps s'abattre sur le tien. Tu cries, tu hurles, et lorsque la patte s'abat sur ton visage, tu t'évanouis sur la douleur des griffes qui déchirent ta peau, du sang qui gicle, de cette odeur fauve et animale. Tu vas mourir. « BRIGADE DE POLICE MAGIQUE, LÂCHEZ VOTRE BAGUETTE ! » Tu te redresses subitement – pointant une baguette, que tu ne tiens pas, sur le vide. Ton cœur bat vite, si vite, et tu trembles. Tu hoquettes et portes ta main à ton visage, par réflexe. Tes cicatrices. Tu sens le sang dessus – et tu émets une série de gémissements, saccadés, nerveux. L'hémoglobine sur tes doigts, le sang, le sang partout, le noir sur tes jambes, le loup, le loup-Grendel t'a eu, et tu regardes tes doigts. Rien. Il n'y a rien. Ils sont éraflés de partout, mais pas de sang. Pas le sang frais que tu sens pourtant maculer ton visage, pas la chaleur poisseuse que tu sens couler jusqu'à ton cou.

Tu te calmes. À peine. Tu n'as pas ta baguette. Tu la cherches dans tes poches et tu murmures, pour toi-même : « Ma baguette. Michael l'a gardée. » Tu t'arrêtes dans tes gestes. Tu n'as pas porté attention à l'endroit où tu es. Tu sais seulement que tu es assis sur un lit, dans une noirceur fraîche. De ce noir vient de sortir une voix féminine, qui s'accompagne bientôt d'un visage. Une trentaine d'années, estimes-tu. Des yeux pâles et fatigués. Tristes, plutôt. Une étrange lassitude se dégage de cette femme. Tu plisses les yeux, jusqu'à ne plus la voir qu'à travers une fente. Et tu vois. « Gris foncé, rose pâle, vert sombre. » Les couleurs qui flottent autour d'elle. Des lueurs brèves, mais pourtant présentes. « Quoi ? » Tu ne répètes pas. Tu restes assis sur le lit. Ton pull t'a été enlevé, tu es en t-shirt. La femme reste debout devant toi, une baguette dans les mains. Elle ne te menace pas, mais sa présence paisible a pourtant le don de te rendre nerveux. Tu te rappelles des voix – et tu as rêvé. Tu as rêvé à l'Attaque. Tu l'as sentie, encore, et ton visage te brûle de plus belle. Pourtant, cette femme ne fait rien. Elle te regarde. Son aura est gris foncé, rose pâle et vert sombre. Tu bredouilles, sans pourtant bouger du lit : « Je suis désolé, madame, je vais... partir, tout de suite, je ne voulais pas vous déranger, je me suis un peu perdu, mais j'ai une carte dans mon sac, et avec ma baguette, je vais retrouver le chemin jusqu'au village. » Elle ne bouge pas. Ce que tu viens de dire est totalement inutile.

La femme esquisse un geste du menton vers une table à côté du lit. Une carafe d'eau, un verre, des fruits et des noix. Des gazes, également. « Buvez et mangez un peu. Nettoyez votre visage et vos mains comme vous pouvez, avant que ça s'infecte. Ma sœur est Médicomage, elle pourra régler ça, si je pars. Votre pull était mouillé, je l'ai mis à sécher, poursuit-elle sans être perturbée le moins du monde. Sa voix égale semble vouloir t'apaiser. Tu sens un ronronnement dans ses mots. Mon père vous rencontrera plus tard. Vous êtes... Terentia ? » Il te semble que oui. Les voix. Elle tressaille doucement, mais ne fait aucun autre geste. Elle ne te répond surtout pas. Elle reprend place dans son fauteuil et te regarde. Tu veux partir. Tu dois partir. Le mouton est chez les loups. La meute. Le village. Tu n'en doutes pas un instant. Tu le sais. Tu as toujours eu un instinct fort, sans aucun doute ta sensibilité divinatoire, et tu sais bien où tu es. Tu sais aussi qui est cette femme, sans la connaître. Son nom et les couleurs. Tu frottes tes yeux, fatigué, avant de prendre les gazes sur la table et de nettoyer prudemment tes doigts, tes mains, ton visage. Tu nettoies bien tes cicatrices, pourtant refermées. Cicatrisées depuis longtemps. Tu les sens toujours poisseuses, ouvertes, dégoûtantes – et tu les nettoies avec la même prudence que lorsqu'elles étaient fraîches et douloureuses. Tu fuis le regard bleu de la femme. Tu te sers un verre d'eau prudemment. L'eau est fraîche dans ton gosier. Tu n'as pas faim, cela dit, et tu ne touches pas à la nourriture. Tu te recouches, plutôt, sur le lit, veillé par la louve.

Les loups penchés sur toi, leur souffle chaud sur ton visage. Tu fermes les yeux pour ne pas les voir. Tu dois rester calme.

(as-tu peur de la mort?)

« Oui. » Tu chuchotes. La femme bouge – et tu rouvres les yeux. À peine a-t-elle tressaillit, en fait, et tu as perçu son geste comme si elle s'était levée. Tu réagis trop vite. Tu as déjà une expression apeurée, terrorisée, alors qu'elle repousse une mèche de ses cheveux. Il n'y a rien. Les loups attendent. Ils t'observent. Tu te tournes et lui fais dos. Tu mets tes mains sur tes oreilles et tu fermes les yeux. Le sang de ton imagination coule dans ton cou, tache le lit. Flaque de sang invisible autour de toi. Tu baignes dans une chaleur angoissante.

(dors, François)
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Sam 27 Juil 2013 - 4:52
« Réveillez-vous. » Tu as dormi ? Tu ouvres les yeux. La femme est debout, désormais, mais toujours loin de toi. À ses côtés, deux hommes. Tu ne les as pas entendu entrer. Oui, apparemment dormais-tu. Tu passes ta main sur ton visage. Il fait si sombre dans la chambre où tu es, mais tu ne sais même pas si c'est vraiment la nuit. Tu ne te rappelles plus à quelle heure vous êtes partis, Summer et toi. Ta notion du temps est annihilée : la forêt de Dean et son dense couvert feuillu a fait tomber la nuit bien avant son temps. Tu te lèves et les deux hommes viennent t'encadrer. Tous deux sont plutôt jeunes ; plus jeunes que la femme à l'aura étrange. Celle-ci se recule et l'un des deux ouvre la porte. Ce sont eux qui te conduiront à Thomas – si c'est bien là qu'ils t'emmènent.

Il fait jour. La lumière te pique les yeux. L'après-midi seulement ? Ou vous êtes déjà le lendemain ? Tu tournes la tête doucement pou regarder autour de toi. « Plus vite. » Un des deux hommes, cela à la voix méprisante, t'assomme de cet ordre à peine as-tu regardé les maisons. Eric ? Tu penses que c'est le nom que tu as entendu. L'autre est peut-être Mark, à moins que ce soit un autre. Tu ne regardes pas leurs visages, tu n'oses pas. Tu accélères le pas pour ne  pas t'attirer ses foudres, tentant de mémoriser ce que tu vois. Le nombre de maisons, pour en déduire le nombre d'habitants. Si tu vois des enfants, d'autres adultes. Le village est vide – et le silence qui y règne est inquiétant. Tout le monde doit savoir que l'intrus est là. L'homme chez les animaux. Les prédateurs. Ta nervosité revient. Le village est plutôt petit. Le Ministère avait noté à peine une vingtaine de membres dans celle-ci, mais vu le nombre de maisons, tu monterais à une trentaine.
Vous entrez dans une nouvelle maison. L'homme qui t'a parlé te pousse en avant, brusquement, puis tous deux sortent en te laissant là. Seul avec l'homme qui est déjà là, debout au milieu d'une pièce qui semble être une salle de réunion. Ou un salon. Un homme dont la seule vue suffit à te faire frissonner. La cinquantaine bien tassée, énergique. Et son aura est rouge, d'un rouge vif, agressif, teinté d'orangé. Pas de noir, pourtant. Rien de noir, dans cet homme. Juste une puissante aura de domination et d'intelligence, d'aide aussi. Tu regardes fixement l'espace au-dessus de sa tête, absorbé par les couleurs, avant de descendre tes yeux et de capter le regard de l'homme. Un regard profond, intelligent, qui impose le respect. Il n'a manifestement pas besoin de parler. Ce qui se dégage de lui, c'est qu'il est le chef. Qu'il est le maître des lieux. Prudemment, tu t'avances jusqu'au fauteuil qui est devant lui et tu t'assis en silence. Il te tend ta baguette ; tu la prends et la ranges dans ta poche sans parler. Il parlera le premier.

« Vous avez peur des loups. » La voix qui dissipe le silence. Une voix calme et imposante. Une voix qui s'accorde bien à cet homme au visage intelligent. Il ne dégage rien de dangereux. Pas en ce moment. Pourtant, il le peut. Le rouge est vif et peut devenir sombre – écarlate et noir. Tu n'oses plus le regarder. Ce qu'il a dit est une affirmation, non une question. « Vous puez la peur à des kilomètres. Tout ce qui vous entoure n'est que terreur. Vous êtes un être si faible et apeuré que je me demande même comment vous avez fait pour mettre le pied dans la forêt. Il se penche devant toi et te regarde. Il murmure et sa voix porte autant que s'il criait. Comment avez-vous fait, pour entrer dans la forêt, alors que vous l'entendez encore hurler dans votre tête ? » Tu ne peux pas quitter son regard. Tu jurerais qu'il peut lire dans tes pensées. Voir dans ton esprit. « J-j-j-j-j. » Tu ne peux pas parler. Tu vois seulement l'attaque de ta vision dans ses yeux – et tu devines la bête. La Bête qui attaque, qui mord, qui tue, celle qui laisse des marques, celle qui te guette de loin depuis si longtemps. Tes mains se serrent sur tes cuisses – et l'homme, Michael, sourit. Un sourire de carnassier, aux dents blanches et acérées, avant d'aller prendre place dans son propre fauteuil. Cet homme est un monstre. Un animal dans un corps d'homme. Il occupe si bien son corps que le moindre de ses gestes déplace l'air. Il se meut avec une aisance remarquable. Tu ne peux t'empêcher de penser que c'est le genre d'homme qui pourrait diriger un Ministère d'une main de fer, sans jamais dire un mot plus haut que l'autre.
Cet homme génère le respect et la peur.
Il est un cauchemar.
Pourtant, il ne joue pas au monstre. Ni à la bête. Ni au sorcier. Il est lui-même. Michael est lui-même. Il te regarde, attendant peut-être quelque chose de toi. « Vous avez raison de nous craindre, monsieur Loiseau. Son ton est docte. Calme. Convaincu. Il a raison et il le sait. Tu n'es pas celui qui ira contre sa parole. Qu'êtes-vous venu chercher ? »
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Re: For the werewolf, somebody like you and me | Mission avec Summer
ce message a été posté Mer 14 Aoû 2013 - 0:40
Impossible de répondre dans l'immédiat. Ta voix est bloquée dans ta gorge. Qu'es-tu venu chercher, François ? Tu tentes de te rappeler de l'ordre de mission qui t'a été transmis. Oui. Non. Combien. Comment. Pourquoi. Quoi. Ces questionnements te semblent soudainement si vains. Ridicules. Tu ne peux rien demander à cet homme qui ne te paraîtra pas ridicule. Michael sait déjà tout ce que tu veux lui demander. Tu ne sais même pas comment vraiment aborder le sujet. Mentir. Tu ne peux pas mentir. Le regard de cet homme te vrille jusqu'au fond du crâne et le moindre mensonge paraîtra sur ton visage. Tu le sais. Ta gorge est affreusement sèche et tu te forces à déglutir pour réussir à émettre un premier râle qui n'a rien d'une parole. Il ne dit rien – il n'a pas non plus pitié de toi. Tu es déjà devant lui, il n'a rien d'autre à faire qu'attendre que tu parles.

La pleine lune est dans six jours.

Tu te racles la gorge et tu parles, d'une voix d'automate, étranglée, qui bute sur les mots. Tu ne mens pas, tu dis ce que tu es vraiment venu faire là. Tu mens mal, de toute façon. Et cet homme sait lire. Sait deviner. «  Des corps ont été re... retrouvés et le Ministère a déclaré que ces morts étaient le fait de Mangemorts. Mais les blessures sont... un médecin les a examiné, et c'est... c'était pas... il a pensé que c'était des... des lycanthropes. Et vu que je... que je suis détective, il s'est dit que je pouvais peut-être venir vous rencontrer pour savoir et vous demander ce que vous vouliez. Vous n'êtes donc pas envoyé par le Ministère ? N-non, madame Metelli ne sait pas que je... elle m'aurait pas envoyé, pas moi. » La question de Michael a été pensive. Si tu n'es pas envoyé par le Ministère, c'est qu'une autre instance t'envoie. L'Ordre du Phénix. Tu le sais et il le sait probablement. Il n'a pas besoin de te le demander clairement. Tes mains sont moites. Tu es heureux de ne plus parler et tu oses fermer les yeux. Des images affreuses s'enchaînent derrière tes paupières – la course effrénée dans le bois, les griffes qui déchirent ton visage. Tu portes, par réflexe, tes doigts à tes cicatrices, les sentant toujours ouvertes. Fraîches. Pourtant, elles sont bien refermées et le sang qui s'en écoule n'est présent que dans ton esprit perturbé. Fou. Fou de terreur. « Pourquoi vous ? » Tu hausses les épaules en rouvrant les yeux. Pourquoi toi ? Wallas t'a sans doute choisi parce qu'il sait que tu prends les affaires qu'il te donne à cœur, parce qu'il voulait que tu guides Summer – tu l'as guidée dans la gueule du loup, parce qu'il te sait loyal malgré les problèmes. Peut-être aussi en opposition théorique à Lucy Metelli.
Elle ne te confierait probablement même pas une cocotte en papier à surveiller. Alors, te rendre à un village de lycanthropes pour y parlementer avec son chef... ce n'est même pas dans la sphère de ses possibles.
Michael caresse son menton, une expression neutre sur le visage. Son menton est fraîchement rasé, mais tu devines qu'il porte parfois la barbe. Bien qu'il soit sorcier et que les sorciers vivent plus longtemps que les moldus, déjà des mèches grises veinent ses cheveux. Peut-être sa condition de loup-garou ? Ou un triste événement. « Que savez-vous de nous ? R-rien de plus que ce qui a été consigné dans les dos-ssiers ministériels à l'époque de Vol... du Lord. Une vingtaine de membres, un emplacement de village a... aléatoire. » Une réponse rapide. Sincère.

« Je ne suis pas là pour établir un... un marché. Juste pour savoir. Le Ministère... » Et tu improvises. Tu improvises sur ce que tu sais, sur ce que tu supposes, sans savoir si ce que tu dis amadouera l'homme devant toi. Sans savoir si tu dis les bonnes choses sous les yeux de Michael et de son regard intimidant, que tu affrontes en sentant les tremblements et les frissons reprendre possession de ton corps. « À l'époque d'Harry Potter, des lois ont été passées sur le travail des lycanthropes et celles-ci sont toujours en place. Le Lord vous protégeait peut-être, mais il ne vous aidait pas. Vous vivez ici avec votre famille, mais vous pourriez vivre dans la société sorcière sans problèmes, sans être stigmatisés. Vous avez le choix. » Le choix. C'est ce dont tout votre nouveau gouvernement est fait. Un gouvernement d'obligations, mais également de choix. Le choix de vos fréquentations, de votre travail, de vos allégeances. Votre sang, vous ne le choisissez pas, mais vous pouvez décider de tout le reste. Le souffle te manque, la voix aussi, le courage encore plus. Tous tes sens te hurlent de partir, alors que tu sens le sang descendre dans ton cou, vague chaude et fictionnelle qui fait couler la sueur, bien vraie celle-là, sur tes tempes. Tes yeux se baissent sur tes mains. Tu trembles. Tu veux pleurer. Les larmes coulent sur tes joues, se mêlent au sang de ton esprit. « Je veux s-seulement partir d'ici. »

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ce message a été posté Mer 14 Aoû 2013 - 0:40
Le membre 'François Loiseau' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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ce message a été posté Jeu 15 Aoû 2013 - 23:34
Le silence qui suit ton court monologue est soutenu. Plus terrifiant que tout. Plus que la forêt de Dean, plus que Grendel, plus que Michael lui-même. Il est formé d'attente. Finalement, un sourire étire les lèvres de l'homme, qui laisse échapper un long rire. Son rire gronde, son rire est franc. Il pourrait contrôler le Ministère d'une main de fer, il pourrait charmer toutes les femmes, il pourrait faire ce qu'il veut de qui il veut. Il est l'Alpha. Ce rire n'est pas encourageant pour toi et tes mains se serrent sur tes cuisses, tu en as mal, tu pleures en silence. Wallas n'aurait pas dû t'envoyer toi. Pas toi, pas ici. Tu vas mourir. Summer s'en sortira, au moins, mais toi non. « Qui vous dit que nous désirons être intégrés dans la société sorcière, monsieur Loiseau ? » Il ne lève pas le ton. Jamais. Tu mettrais ta main à couper que Michael ne lève le ton que rarement. Et pourtant, c'est comme s'il criait. Sa voix calme te hurle que tu es idiot. Idiot d'avoir crû, même une seconde, pouvoir l'influencer. « Notre éloignement est réfléchi. Nous vivons ici, heureux, pour ne pas côtoyer des sorciers qui ne sauraient comprendre notre supériorité. Mes frères, mes sœurs, mes enfants, tous, ici, nous sommes libres d'être qui nous sommes réellement. Non pas que des sorciers, mais des loups. L'alliance parfaite. Fenrir Greyback s'était éloigné alors que la société sorcière était apparemment plus... libre, plus ouverte, et ces lois dont vous parlez ont été instaurées dans d'autres années heureuses. Que trouverons-nous, hors de la forêt ? Une Ministre qui ne fait confiance à personne, des alliés qui piétinent notre pays allègrement, des sorciers qui nous jugeront sur notre sang avant même de regarder nos actes. Votre sollicitude est presque touchante, monsieur Loiseau, mais elle est bien inutile. » Son ton est ferme, décidé. Tu n'as rien à répliquer. Tu ne t'attendais pas à un homme si articulé – à quoi pensais-tu? À un sauvage sans éducation, à peine capable de grognements? Aucune idée. Tu n'avais même pas imaginé cette rencontre. Quoiqu'il en soit, la clarté des mots de Michael est... appréciable, tu ne sais pas. Il ne tourne pas autour du pot. Un homme qui n'aime pas perdre son temps, mais a accepté de t'en consacrer un peu.

Tu gardes la tête baissée. L'homme s'avance vers toi, tu le vois bouger du coin de l’œil, et finalement, il met sa main sur ta joue. Tu relèves la tête – un automatisme. Il examine et caresse presque tes cicatrices. Un geste qui n'a pourtant rien de tendre. Ses doigts brûlent ta peau. Tu as cessé de respirer. Il murmure tout à fait, cette fois. « Très jeune, probablement une louve. C'était il y a... huit ans, je dirais. » Il tourne ta tête encore un peu plus, écarte tes cheveux noirs de l'autre main pour observer jusqu'où tes cicatrices se perdent. Les gens s'intéressent généralement a ton visage sans se poser trop de questions, au final. Ils observent, se questionnement, se désintéressent. Lui, il sait. C'est le genre de blessure dont on ne peut cacher la nature à ceux qui savent l'infliger. « Vous êtes un homme surprenant. » Il lâche ton visage, se recule. « Mes frères ne vous attaqueront pas. Dites à votre ami si attentionné de nous laisser tranquille. Nous avons fait notre choix. »

Tu peux te lever. Tu le fais lentement et essuies les larmes qui ont coulé sur tes joues. La porte derrière toi s'ouvre – tu sursautes avec force. Terentia. Tu crois. La dame à l'aura de tristesse et de douceur. Elle te tend ton pull et ton sac sans un mot. Tu les prends lentement et te rhabille. Lorsque tu sors, c'est en silence, et le village est parcouru de ce même silence. Tu ne cours pas. Il est inutile de le faire. La sortie est toute désignée. Tu ne sais pas comment tu vas retrouver ton chemin, mais tu sais que tu sauras. Un étrange pressentiment. Ce village est magique, mystérieux : s'y rendre de soi-même est impossible, les visiteurs doivent absolument y être conduits. En sortir et s'en éloigner est cela dit aisé. Retrouver son chemin, impossible. Ton pas rapide te mène hors du périmètre du village des lycanthropes. Tu marches vite, mais tu ne te presses pas trop. Inutile de courir. Tu sens encore la peur. Ils te retrouveraient sans problèmes. Michael a gardé ta carte, tu t'en doutes, et tu crains presque d'un jour trouver cet homme assis dans ton bureau, tranquillement, ou dans ton salon, sans que tu saches comment il y est arrivé. La sueur revient sur ton front et tu accélères sans t'en rendre compte. Peut-être t'attendra-t-il hors de la forêt. Peut-être viendra-t-il te faire payer, un jour, peut-être seras-tu un messager, peut-être peut-être peut-être tu cours encore tu cours sans te retourner tu cours en hurlant tu ne sais quoi tu cours en hurlant le nom de Clark « CLARK ! » comme s'il pouvait venir te sauver tu cours en criant « SUMMER ! » parce qu'elle ne doit pas être loin vous n'avez pas changé de journée parce que le temps n'a pas filé parce que tu sors d'un long cauchemar parce que la pleine lune est dans six jours parce que – « FRANÇOIS ! » Tu t'arrêtes. Il y a Summer et sa chevelure blonde, son regard inquiet, le visage zébré par les branches. Il y a le garde-chasse, Marcovic, une véritable arme moldue entre les mains, en plus de sa baguette. Tu respires vite, fort, tu sues, tu pleures, tu vas t'évanouir, le loup est derrière toi, il va sauter sur vous et vous mordre, vous dévorer, de la tête aux entrailles, de la tête aux pieds. La large main du garde-chasse se pose sur ton épaule. « Z'allez bien, m'sieur Loiseau ? » Tu ne sais pas quoi répondre. Tu ne réponds pas. Tu hoches la tête négativement, puis positivement.

Tu ne vas pas bien. Tu ne peux aller autrement.

Cette nuit, tu rêveras du loup-Grendel.
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