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❝ Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ ❞
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Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Mer 20 Avr 2011 - 17:07
    Cléia était d’une humeur massacrante. Collée, oui vous avez bien entendu, le prof de potion, se foutu prof qui lui servait, par défaut, de grand frère avait osé la coller, elle et deux filles qui voulait lui faire la peau. Pourquoi ? Parce qu’elle avait défendu l’honneur des O’Ryan. Certes un peu trop violement, mais quand même !

    Après mûre réflexion, sa colle était méritée et peut être que ça calmera les choses avec Ashley et Calliope, mais très sincèrement elle en doutait. Bon elle avait autre chose sur le cœur et ça…malgré les conseils de Scarlett elle devait lui en parler, c’était important et surtout une grosse connerie.

    Toute à ses réflexions, elle se dirigea vers la serre numéro 4. Une très grande serre, elle aimait y venir pour réfléchir et surtout se sentir en danger. Oui cette serre était vraiment spéciale. Elle contenait toutes sortes de plantes tropicales et énormément de plantes carnivores et dangereuses. Ici, il faisait plus chaud et humide qu’ailleurs et Cléia aimait ça, elle détestait le froid, mais aimait avoir chaud.

    Elle s’était réfugiée dans une des allées, appuyée contre un pied de table, près d’une énorme fleur qui bavait abondement devant les insectes qui voletaient dans la serre. Hé oui, il n’y avait pas que de la flore ici, les plantes se nourrissaient pour la plupart seules donc des animaux étaient en libertés, petits et grands, volants, rampant, sautant et j’en passe.

    Elle avait donné rendez-vous ici à Robin. Elle voulait lui parler. Enfin ses termes exacts avaient été :


      - J’ai quelque chose d’important à te dire. J’aimerais qu’on se voie à 17h45 dans la serre numéro 4.


    Elle n’avait pas été plus explicite. Elle savait que généralement des propos de se genre n’étaient pas de bon augure, combien de fois lui avait-on dit, faut que je te parle c’est important et qu’on l’avait larguée. Ah lala les amourettes des jeunes. Mais ici elle ne voulait pas le laisser, elle tenait à lui mine de rien, même s’il y avait beaucoup de disputes…après tout un couple, c’est aussi des conflits non ? Parce que si se serait toujours tout beau tout rose, se serait barbant et franchement ennuyant. Hé puis avec le caractère de la jeune femme, il ne fallait pas que se soit trop souvent le calme plat, elle aurait péter une durite depuis longtemps. Non elle voulait lui parler d’une bêtise qu’elle avait fait. Un truc qui aurait jamais du se passer. Un truc qui allait le mettre en colère. Un truc qu’elle regrettera toute sa vie et plus encore s’il venait à la considérer comme une moins que rien et qu’il s’éloigne aussi vite qu’il s’était approché d’elle la première fois.

    Ah mais voilà, la porte venait de s’ouvrir. Un peu mal à l’aise de se qui allait se passer, elle se ratatina dans son coin et finalement espéra qu’il repartirait comme il était entré. Elle se fit petite et en même temps elle se trouva puérile et stupide. Jamais auparavant elle ne s’était comportée de cette manière. Elle avait vraiment honte.
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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Mer 20 Avr 2011 - 19:52

    Ce n'était jamais bon signe quand votre petite amie -la prunelle de vos yeux, en quelque sorte- vous disez qu'elle avait quelque chose de très important à vous dire. Robin ne se rendait donc pas avec gaieté au rendez-vous que lui avait fixé Cléia. Cléia-Nora O'Ryan qui le faisait tourner en bourrique depuis plusieurs mois maintenant et refusait obstinément d'être présenter à ses parents alors que Robin, lui, bien au contraire, voulait officialiser les choses. Sans trop savoir pourquoi, le jeune homme avait besoin que les choses soient parfaitement claires entre lui et sa petite amie.

    A n'en pas douter, elle avait également bien des choses à mettre au clair. Cela promettait d'être … Plein de rebondissement. Au début de leur relation, Robin avait pris son histoire avec Cléia comme un défi, pur et simple: la conquérir le remplissait de fierté et comme la jeune fille lui plaisait plutôt beaucoup que pas du tout, c'était une occasion en or.

    Mais au fil du temps, le jeune homme s'était attaché au tempérament de Cléia, à ses manies, ses habitudes, ses attitudes qui ne pouvaient être qu'à elle … Robin avait pris goût à cette liaison et c'était aussi pour cela qu'il voulait mettre les choses de manière publique, afin d'éviter un retour en arrière quelconque de la jeune fille. Pas qu'il pense que Cléia pourrait le quitter – il avait trop confiance en lui pour cela- mais il se protégeait de cette manière. Pour le moment, la jeune fille lui résistait, mais cela ne durerait sans doute pas toujours. Sincère, il reconnaissait sans difficulté qu'elle lui plaisait et qu'il aurait voulu construire une belle histoire avec elle.

    Serres n°4, à 17h45. Le jeune homme avait cinq minutes de retard. Poussant la porte, il avisa sa petite amie dans un coin de la pièce, qui n'avait pas l'air dans son assiette. Légèrement inquiet, il avança dans la pièce, sans trop vouloir montrer son inquiétude. Un léger sourire aux lèvres, Robin s'approcha de Cléia et se pencha vers elle pour lui déposer un léger baiser sur les lèvres, rien de trop fougueux: il y avait apparemment plus important que de longs baisers, aujourd'hui. Il aurait pu lancer un « tu voulais me voir? » qui aurait permis à sa petite amie de commencer à dire ce qu'elle avait sur le coeur -il supposait que cela devait être une des raisons qui l'avait poussé à lui donner rendez-vous ici- mais il ne le fit pas. Se reculant légèrement, prenant place sur une des tables, en face d'elle, il écarta deux pots qui traînaient là.

    Robin regardait Cléia. Elle semblait tendue, mal à l'aise. Si il avait décidé de l'embrasser, c'est aussi parce qu'il voulait bien montrer par là qu'il se considérait toujours comme son petit ami, même si ce genre de rendez-vous ne présageait rien de bon … Essayant d'éviter de frustration d'avance, le jeune homme demanda:

    -Bon … Je t'écoute … Il y a un problème ?

    Ce n'était pas la manière la plus enjouée pour encourager sa petite amie à se confier mais Robin était plus du genre fonceur, et en général, il préférait aller droit au but: ils n'allaient pas rester aux prolégomènes de cette discussion difficile pendant des heures, des mois, des années. Qu'ils en finissent, et vite. Et dans le cas précis, la balle était même uniquement dans le camp de Cléia-Nora. Robin n'avait alors aucune idée de la superbe nouvelle qu'allait lui annoncer la jeune Gryffondor … Robin espérait bien qu'il n'aurait pas à redescendre brutalement sur terre. Si seulement Cléia ne le faisait pas regretter d'avoir placer sa confiance en elle. Parce que si le jeune homme ne pouvait pas dire encore qu'il était totalement fou d'amour pour la belle O'Ryan, il avouait à mot couvert qu'elle lui plaisait vraiment. Si elle le décevait, il n'avait aucune idée de quelle pourrait être sa réaction, malheureusement... En tout cas, il ne restait qu'à attendre et à l'écouter.

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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Jeu 21 Avr 2011 - 7:55
    Et voilà, il était là. Il l’avait embrassé et s’était assit non loin d’elle. Ah lala comment lui avouer les choses sans qu’il la frappe ? –Façon de parler, Robin n’est pas violent…enfin pas à la connaissance de la jeune femme - Et voilà, il avait lancé le sujet. D’une façon très élégante d’ailleurs, droit au but, tel un digne Gryffondor. Ok, Cléia irait elle aussi droit au but. On ne va pas faire honte à la maison en passant par tous les chemins possibles et imaginable.

    Elle leva la tête, le regarda. Puis elle pencha légèrement la tête cherchant ses mots, des mots qui le blesseraient le moins possible, mais qui expliqueront le problème de la chose. Elle se leva. Elle devait marcher un peu, se balader un instant, retrouver son calme, afin de ne pas s’énerver et détruire des plantes ou fondre en larme.

    Elle fit trois pas, se retourna et regarda Robin. Il était beau. Soucieux, mais tout à fait charment. Elle le revoyait quand il avait décidé de la voir seul à seul le jour ou il l’avait « sauvée » de la grosse et terrible araignée. Bon aller, quand faut y aller, faut y aller !


      - Robin. C’est très important. Un truc qui me bouffe depuis un petit moment.


    Elle fit une petite pause et expira pour se calmer, elle sentait ses mains trembler légèrement. Elle les mit dans son dos pour qu’il ne le voie pas.

      - Tu te souviens…quand je suis tombée de mon balai, lors du match ? Tu sais que j’avais peur et plus aucune confiance en moi pour remonter sur un balais…Et le prof de vol m’a aidé à reprendre confiance. Il était très sympathique. Trop d’ailleurs.


    Elle refit une pause, changea ses appuis au sol et quand elle dit la suite, elle baissa les yeux et regarda ses pieds. Elle avait honte d’avouer la suite, encore maintenant cette dispute était douloureuse.

      - Je ne sais pas si tu te souviens. On s’était pris la tête, la première prise de tête à propos de ton invitation chez toi. J’ai refusé et tout. J’étais anéantie, me disputer avec toi m’avait blessé et j’avais peur de rencontrer ta famille, comme maintenant.


    Cette fois elle le regarda droit dans les yeux, la vérité allait surgir et elle voulait savoir quelle réaction il aurait.

      - J’ai été voir le prof, il a essayé de me consoler et puis, je ne sais pas comment, entre nous ça a dérapé…J’ai honte de te le dire…Mais faut que tu le sache. Je t’ai trompée voilà.


    Tout ça pour ça, cette phrase destructrice. Ahhhh la vie est dur quand on est jeune. Cléia repassa ses mains devant, tritura sa baguette, mal à l’aise, mais surtout complètement épuisée. Libre, elle était enfin libre. Tout était dit, il le savait. Si elle avait encore beaucoup de remord quand à ce qui c’était passé, elle devait avouer que savoir que l’homme qu’elle aimait savait…la rendait plus libre, il y avait se petit poids en moins. Elle était prête à l’écouter et subir sa colère.

    Mais voilà, tout ce qui suivit ne se déroula pas vraiment…comme une discutions sérieuse aurait du se passer. Si Robin aurait voulut la frapper, hurler, pleurer et s’en aller…il allait vit en être empêcher par…tenez vous bien…une araignée. Et pas une petite, elle devait faire 3mètres de longs, tout autant de haut, pleins d’yeux globuleux et six pattes velues. – OK, peut être qu’elle n’est pas aussi grande, mais elle se trouvait sur la table, à côté de Robin et elle se rapprochait dangereusement de lui. La jeune femme n’en pouvait plus, elle était pétrifiée, elle la fixait du regard et soudain, elle hurla, de peur. Instinctivement elle recula et alla heurter une table avec de belles plantes, jumelles de la grosse fleure qui bavait il y a peu de temps au dessus de la jeune femme. Et c’est tout naturellement, dirons-nous, qu’elle se retrouva couverte de bave visqueuse et avec une bonne demi douzaine de bêtes collées à elle et quelques plantes qui « la regardaient » affamées.
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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Jeu 21 Avr 2011 - 20:06

    Elle avait mis longtemps à arriver au but et à la finalité de ses explications et cela n'avait pas aidé Robin à rester serein. Si jamais elle n'avait rien eu de grave à lui confier, la jeune fille ne serait pas passée par quatre chemins, six autoroutes et quinze passages à niveau avant de lancer sa bombe. Assis comme il l'était, Robin ne pouvait pas toucher Cléia, et cela valait très certainement mieux pour elle tant il avait envie de la secouer -pas trop fort mais quand même- afin qu'elle finisse par cracher le morceau.

    Quelque chose qui la rongeait depuis un moment ? A priori, Robin ne voyait pas vraiment ce que cela pouvait être. Un mensonge ? Par omission ou bien parfaitement volontaire ? Il imagina le pire. Tout doucement, la confiance qu'il avait en Cléia se fissura. Visiblement, elle n'était absolument pas fière de ce qu'elle avait fait, ce qui ne rassurait pas du tout, mais alors absolument pas le jeune homme. La jeune fille se remémorait avec lui un épisode datant de quelques temps. Robin l'écoutait avec attention, sans trop comprendre où elle avait décidé d'aller.

    Le prof de vol était trop sympathique ? Comment ça ? Qu'est ce que cette affirmation pouvait vouloir dire … Robin chercha le regard de la jeune fille, mais il ne parvient pas à le garder dans le sien suffisamment longtemps pour juger si ce qu'elle avait fait été grave ou si il s'agissait d'un problème qui pouvait, somme toute, se régler fort rapidement.

    Elle remit sur le tapis leur habituelle dispute. Toujours la même qui revenait très régulièrement. Robin voulait officialiser leur relation et Cléia s'y refusait, ne voulant pas encore rencontrer ses parents et sa famille. Le jeune homme ne comprenait pas cette réaction qu'il ne jugeait pas digne de leur relation et s'ensuivait alors une dispute, ou des disputes, même, si ils étaient en verve ce soir-là...

    La journée de Robin avait bien commencé. Elle se finit mal avec la phrase prononcée par Cléia. Un vrai coup de massue, pour le jeune homme. Sa confiance bafouée … Son regard se fit sombre, ses poings se serrèrent. Comme cela faisait mal, si mal, d'entendre dans la bouche de sa petite amie qu'elle avait trouvé son bonheur ailleurs. Robin essaya de respirer calmement, le plus doucement possible, pour reprendre ses esprits. Ouvrant la bouche, il allait signifier à Cléia qu'elle pouvait aller se faire voir quand soudain, Cléia hurla de peur.
    Une araignée. La jeune fille avait une peur panique de ses bestioles noires, Robin était bien placé pour le savoir. Il la regarda, immobile. Finalement, il s'apprêter à écraser la pauvre bestiole avec un pot en terre quand il vit bouche bée la jeune fille se reculait, se reculait jusqu'à … NOOOOOON! Il était déjà trop tard, elle était recouverte d'un liquide visqueux.

    -PUTAAAAAAAIN Cléia !!!!!!!

    Voilà, c'était dit et pas avec finesse. Robin n'allait pas la laisser se débattre seule à la merci des plantes carnivores. S'approchant d'elle malgré son envie de lui mettre des claques, il leva sa baguette pour lancer un sort de nettoyage. Un bon vieux Recurvit qui allait certainement permettre à la jeune fille de retrouver une apparence plus … féminine. S'approchant de sa petite amie, Robin lui attrapa le bras et la tira vers lui. Il avait le visage fermé. Et les yeux très sombres. Mais alors qu'il allait parler, il se rendit compte que l'araignée était désormais juste derrière Cléia, à quelques centimètres. Le jeune homme lui intima:

    -Ne te retourne pas, d'accord ?

    Le ton n'était pas doux, évidemment, mais il prit tout de même le temps de lever sa baguette et de pétrifier l'araignée. S'approchant de la bestiole, il la prit dans sa paume et, ouvrant une des fenêtres de la serre, la mit dehors. Il y avait encore de la bave partout autour d'eux et cela emplissait la pièce d'une odeur fort désagréable. Robin finit par dire:

    -On va pas discuter ici, l'odeur est atroce. Sortons.

    Ce n'était pas à proprement parler une proposition mais plus une constatation et une décision de la part de Robin. Etant donné ce qu'elle venait de lui avouer, Cléia avait plutôt intérêt à le suivre dans ce qu'il souhaitait faire. Il n'avait pas encore digéré, pas digéré du tout même. Il allait lui falloir du temps. Beaucoup de temps.

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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Sam 23 Avr 2011 - 8:28
    Et voilà, tout était dit et surtout tout était avouer. Et Robin…bah il ne le prenait pas vraiment bien, pas bien du tout même. Mais en même temps, comment lui en vouloir ? Elle se doutait bien qu’elle se serait déjà prit une ou deux claques dans la figure ou aurait été secouée comme un prunier si elle se serait retrouvée à sa portée…mais qu’il lève seulement la main ! Elle lui ferait tâter de sa baguette, petit ami ou non ! On ne touche pas une O’Ryan avec de mauvaises intentions sans en subir les conséquences, et la vengeance est un plat qui se mange froid. Pas surgelé, mais presque. Quoi que parfois avec Cléia-Nora, on pouvait se demander si elle ne les faisait pas manger lorsqu’ils étaient encore brûlant, au risque de se brûler.

    Une chose était certaine, Cléia n’était pas vraiment en état de réfléchir calmement aux choses. Une araignée était égale à une panique sans nom. Une plante bavante et prête à la dévorer était égale à absolument aucune réaction. Cherchez l’erreur. Elle, un pur félin craignait comme la peste une petite bête qui ne lui ferait pas de mal, mais minimisait le danger face à quelque chose qui était capable d’avaler absolument tout et n’importe quoi.

    Bref, quand son cher et tendre futur ex lui hurla dessus, elle fit un bond d’environ…trois mètres. Pourquoi ? La raison est simple. Elle s’attendait à une réaction, certes, mais certainement pas un hurlement et un vilain mot en prime. Mais elle fut aussi surprise par la tête qu’il tirait. Étais-ce une seconde réaction à ce qu’elle venait de dire ? Et puis il leva la baguette et elle sentit sur elle de la bave, un truc gluant qui coulait le long de ses cheveux, de ses bras et elle eut envie de vomir. Mais la baguette était simplement là pour lancer un sort de nettoyage. Elle lui en fut reconnaissante.

    Mais se fut sans ménagement qu’il lui saisit le bras, lui faisant mal au passage et la passa derrière lui…comme s’il voulait la protéger des plantes carnivores, si ce n’était pas mignon ! Dernier petit sursaut de sensibilité, envers celle qu’il finirait, inévitablement, par repousser, surement dans…quelques instants.
    Oui, elle était tellement convaincue de ça, du fait qu’il ne la regarderait plus comme avant, qu’il la laisserait tomber et qu’il la prendrait, en gros, pour une pure catin, qu’elle ne doutait pas vraiment de se qui allait se passer par la suite, d’où sa peur avant qu’il n’entre dans la serre.

    Elle sentit son bras la picoter. Elle aurait un bleu, là ou il la tenait…petite marque qui lui rappellerait pendant un moment ce qui viens et allait se passer. Mais voilà, en la mettant derrière lui, il n’avait peut être pas pensé à une chose, la fameuse araignée qui l’avait terrifiée dès le début. Or, Cléia ne l’avait absolument pas oubliée ! Elle était raide et tendue. Et Robin finalement se souvint de ladite araignée, si bien qu’il lui intima l’ordre de ne pas se retourner. Pourquoi le voudrait-elle de toute manière ? Certes elle était un peu, beaucoup, stupide, irréfléchie et aventurière, mais une araignée…ne valait pas la peine de tenter un pari fou, celui de la voir en face et de peut être se faire agresser.

    Elle ne broncha pas. Il voulait sortir. Il avait raison, ça puait ici. Et de toute manière elle n’avait pas vraiment envie de le contredire plus, il était déjà d’assez mauvais humeur comme ça, elle le voyait sur son visage. Après tout…Voilà près d’un an qu’ils étaient ensemble.
    Un peu honteuse, mais déterminée, elle sortit derrière lui, la tête haute, après tout ne fallait-il pas voir le bon côté des choses ? – A noter que la jeune fille ne voyait pas du tout la fin de leur relation comme quelque chose de bon –

    Dehors, le soleil brillait, un léger vent soufflait et quelques oiseaux chantaient, on était au printemps et ça se sentait. Elle était debout, derrière Robin qui ne s’était pas encore retourner, sans doute plonger dans ses pensées. Elle n’en doutait absolument pas et le comprenait. Ça aurait été le contraire, elle lui aurait déjà asséné une belle gifle, des paroles venimeuses et serait sans doute partie furieuse. Et avec du recul, aurait comprit que s’il lui en avait parlé c’était parce qu’il tenait à elle et du coup s’en voudrait d’avoir agit comme elle l’avait fait, mais que se serait sans doute trop tard. Elle était comme ça, complètement irréfléchie.
    Sur le moment, Cléia-Nora se demanda s’il comptait aussi la laisser là après des paroles pleines de haine et de hargne. Elle laissa s’écouler de longues minutes et puis elle sentit qu’elle devait prendre la parole. Essayer de s’expliquer, même s’il ne voulait rien entendre, qu’il sache au moins…que se n’était pas par amour et que si elle lui en a parler c’est qu’elle voulait qu’il le sache…mais comment aborder le problème ? La jeune femme était déjà un peu ébranlée par la déclaration, l’araignée, les plantes et la façon dont il l’avait traité, elle savait que s’il s’énervait, elle fondrait en larmes et le planterait là, inévitablement…elle n’aimait pas montrer qu’elle pleurait.


      - Robin…ce n’était pas prémédité, je te le jure. Je ne sais même pas comment ça a put se passer. Je ne l’aime pas, je n’ai même aucune attirance pour lui !


    Essayer de se justifier ? Voui en partie. Mais c’était vrai et vu qu’elle avait commencé à tout lui déballer, autant dire le reste.

      - Robin, tu m’en veux, je l’ai vu sur ton visage tout à l’heure. Mais…fin je vais te paraitre pitoyable, mais je t’aime. C’est pour ça que j’ai décidé de t’en parler…même si j’aurais peut être du y garder pour moi…vu se qui risque d’arriver…


    Elle recula de quelques pas et regarda le jeune homme. Il était charmant, comme toujours. Quand il se retourna…il était différend. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais se fit violence. Elle était une O’Ryan, elle n’avait pas à pleurer. Elle n’avait qu’à assumer les conséquences de ses actes.

    Elle lui avait dit tout ce qu’il y avait à dire, elle l’écouterait dorénavant et…ne dirait plus rien, sauf s’il lui posait une question.
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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Sam 23 Avr 2011 - 12:55



    Il allait falloir un certain temps à Robin Salamander pour digérer la nouvelle que sa petite amie venait de lui apprendre. Il pensait même que cela serait extraordinairement long … Pardonner ce genre de choses se révélait bien plus dur que de pardonner un retard, un mot en trop ou une après-midi ratée … Le jeune homme n'avait jamais pensé pouvoir être confronté à ce genre de situations, à vrai dire. Il pensait apporter suffisamment, depuis un an, à sa petite amie, pour qu'elle n'ait pas besoin d'aller voir ailleurs.

    D'évidence, il s'était trompé et si il avait pensé faire de son mieux pendant ses 12 mois, il ne voyait pas vraiment comment il allait pouvoir redresser la situation. Robin avait l'impression que quoi qu'il fasse, il se souviendrait toujours de ce jour où la femme qu'il pensait aimer jusqu'à lors lui avait appris qu'elle n'était plus seulement à lui, mais qu'elle s'était donnée à un autre. Repensant à toutes les fois où depuis, ils avaient du s'embrasser … Est-ce qu'elle pensait à l'autre, à ce c*nnard de prof de vol quand ils faisaient l'amour ? Robin n'osait même pas imaginer combien il se sentirait floué si c'était le cas. Il savait aussi qu'il avait été le premier, donc jusqu'à ce qu'elle accepte le prof de vol, il avait été l'unique. Et cela, plus que tout le reste, peut-être, le rendait fou. Il y avait comme un tel cadeau dans la manière dont Cléia s'était donnée à lui que désormais, ce cadeau-même était rendu caduque par l'acte de la jeune femme.

    Le pire était sans doute que malgré tout cela, Robin n'avait pas le désir de tromper Cléia. Aucune fille ne l'attirait. Toute lui semblait fade face à cette tigresse de Gryffondor. Sa lionne, sa Cléia. Mais désormais, employer un déterminant possessif semblait ridicule. La jeune fille venait de lui prouver qu'elle n'était à personne, qu'elle n'appartenait à personne et qu'il s'était clairement trompé sur les sentiments qu'il pensait qu'elle avait.

    Ils sortirent. Robin ne pouvait plus rester dans cette pièce où il avait eu envie de taper dans les murs, sur les tables, de faire tomber, un à un, avec une délectation presque perverse, les pots en terre cuite qui contenaient des plantes. Heureusement, Cléia-Nora avait eu la superbe idée de le suivre immédiatement. Robin Salamander n'était pas violent et jamais il ne frapperait sa petite amie, mais ce dont il était sûr, c'est que mieux valait qu'elle ne le pousse pas trop dans ses derniers retranchements avant qu'il n'ait pris une décision irréversible. Le jeune voulait toujours aller au bout de ses engagements, mais l'action de Cléia l'avait rendu ridicule.

    Il regardait dehors. Le soleil était haut dans le ciel, encore … Comme la nature aurait pu avoir un effet apaisant sur lui, si il n'avait pas des milliards de questions qui se précipitaient dans sa bouche, revenant inlassablement. Pourquoi ? Pourquoi ?! Il n'y aurait évidemment jamais une réponse, il ne pourrait de la même manière jamais comprendre son geste. Alors à quoi bon ? Oui, il lui en voulait, c'était certain. Et cela remettait en question de nombreuses choses qu'il croyait.

    Finalement, Cléia prit la parole. D'une voix dans laquelle l'émotion perlait. Oh, cela aurait été dans n'importe quelle autre circonstance, Robin aurait pris la jeune fille dans ses bras pour essayer de lui communiquer sa propre force, son propre courage. Malheureusement, ce n'était pas le cas … Et Robin devait rester de marbre jusqu'à ce qu'elle ait fini ses explications, pour le moins. Il se tourna vers elle, le visage inexpressif, alors que l'instant d'avant, on pouvait y lire la douleur d'avoir été trompé …

    Allons donc, voilà maintenant qu'elle disait n'avoir aucune attirance pour Zakary Cooper ? Devait-il en conclure qu'elle n'avait pas été consentante ? Dans ce cas, cela changeait tout … Au moment même où il avait cette pensée, Robin se rendit compte de la débilité de sa pensée. Il fronça les sourcils, attendant de voir ce qu'elle avait encore à lui dire … Mais il sentait la situation lui échapper de plus en plus. Il aurait voulu hurler, mais il n'y arrivait pas. Robin aurait juste voulu oublié, faire l'autruche. Mais ce n'était pas digne d'un vrai Gryffondor. Et il avait envie de casser la gueule de Zakary Cooper, mais il ne le ferait pas non plus.

    Maintenant, elle disait l'aimer … Robin l'avait cru lui aussi. Mais avec cette histoire et le fait qu'elle ne veuille pas venir chez lui, cela commençait à faire gros. Pourquoi, finalement, sortaient-ils ensemble ? N'était-il pas juste un prétexte, une espèce de mascarade de petit ami ? Robin ne savait qu'en penser. Son regard cherchait à sonder celui de sa petite amie. Il lui fallut encore une minute pour parler. Une minute pendant laquelle il batailla pour ne rien dire qui fut trop grossier ou qui risquerait de mettre en péril l'équilibre des émotions de Cléia.

    -Tu m'aimes vraiment, Cléia ? Ce n'est pas l'impression que j'ai depuis un moment, sincèrement … Il y a d'abord eu le fait que tu refusais de venir chez moi, comme si tu refusais l'engagement, comme si tu refusais d'officialiser notre couple. Et puis, maintenant cela … Je ne pensais pas un seul instant que tu aurais pu faire cela ! Mais qu'est-ce qui t'a pris ?!

    Sa dernière question n'attendait évidemment pas de réponse. Il respira lentement, essayant de retrouver le cours de ses pensées. Robin avait mille et une choses à demander à Cléia mais il le ferait plus tard, si ils étaient toujours ensemble malgré tout.

    -Je ne suis pas un goujat, Cléia, alors je vais te demander ton avis … Avant de prendre une décision. Est-ce que tu penses que notre couple a encore un avenir malgré que tu m'aie trompé ? C'est très sérieux, ce que je te demande là.

    En effet, il ne plaisantait pas: au moins 50% de ce qu'il allait faire viendrait des mots que sa petite amie allait prononcer. Il cherchait son regard, encore une fois. Et même, il s'approcha même de plusieurs pas en direction de sa petite amie. Il se rendait compte que forcément, ce qu'elle venait de lui apprendre aller jouer sur son comportement. Il n'avait jamais été trop possessif, mais le jeune homme risquait fort de le devenir.

    Soudainement, il n'y tient plus. S'approchant de Cléia, il la fit reculer rapidement vers le mur le plus proche et s'empara de ses lèvres avec passion, violence et aussi fureur. Elle était à lui, à personne d'autre et c'est ce qu'il voulut lui faire comprendre en lui mordillant le cou afin qu'un petit suçon y fasse son apparition. Il allait continuer dans son entreprise de séduction quand soudain, un bruit étonnant se fit entendre. Tout de suite en alerte, le jeune homme se retourna, la baguette tendue. Il inspecta du regard les alentours. Le silence régnait autour d'eux quand le jeune homme et sans doute sa petite virent passer, bouche bée pour Robin, une magnifique licorne. Ils étaient à proximité de la forêt interdite, mais jamais Robin n'avait eu l'occasion d'en voir une de si près. Elle ne paraissait pas s'inquiéter d'eux. Sans trop savoir pourquoi, le jeune homme s'empara de la main de Cléia avec douceur, regardant passer ce qui représentait la pureté …



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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Sam 23 Avr 2011 - 15:39
    Il la regardait, il était de marbre, mais tellement peiné. Il ne le montrait pas, mais elle le ressentait et rien que pour cela elle s’en voulait encore plus. Il lui avait fait totalement confiance, il lui avait donné de la confiance et surtout elle l’aimait. Même après se qui s’était passé. C’était étrange. Elle n’était pas le genre de fille à baver sur tous les beaux mecs du collège, ni a fantasmer dessus. A vrai dire, Robin était le premier. Pourquoi ? C’est extrêmement simple. Vous avez vu le caractère pourri de Cléia-Nora ? Elle peut vous envoyer chier pour un rien, elle peut vous en coller une parce que vous lui prenez la tête ou simplement parce que votre tête ne lui revient pas. Qui voudrait sortir, ou même tenter une approche, avec une fille qui, à n’importe quel instant, pouvait vous envoyer à l’infirmerie ? Personne. C’était pour cela. Et sincèrement, elle avait été étonnée de l’approche de Robin, surtout qu’ils se connaissaient depuis un bout de temps…peut être étais-ce pour ça d’ailleurs qu’il avait tenté sa chance. Enfin bref, elle n’en savait rien.

    Elle le regardait. Il ne disait rien. Et puis, elle le vit inspiré prêt à parler…mais il ne dit rien. Et finalement il se lança. Les mots faisaient mal à entendre. Et surtout, il remettait sur le tapis l’invitation. Elle se promit que s’ils ne se séparaient pas tout de suite…elle accepterait son invitation. Mais rien que d’y penser, elle avait la chair de poule. Oh elle n’avait pas peur d’officialiser le tout…elle avait seulement terriblement peur de…sa mère.

    Mais aller parler de ça à votre petit ami. Comment pensez-vous qu’il va le prendre…pas forcément très très bien, il faut être réaliste. Et puis pendant qu’on parlait de la famille, Cléia-Nora n’avait absolument aucune envie de passer plus de temps que maintenant avec le jumeau de son chéri…Logan…cette brute épaisse, se mec qui ne voulait que se qui était inaccessible et qui serait à briser le lien qu’il avait avec son frère pour une fille…attitude tout à fait pitoyable. En vérité si elle devait passer la soirée ou un week-end avec lui, elle le pétrifierait dans un coin avant même qu’il commence à l’ennuyer, sinon elle ne répondrait absolument pas de ses actes.

    Tout en réfléchissant à tout cela, elle écoutait aussi Robin. Il lui demanda ce qui lui avait pris, pur question rhétorique, elle le savait, mais dans sa tête la question se répétait, inlassablement, comme si elle devait trouver une réponse pour pouvoir passer à autre chose. Mais elle n’avait pas de réponse.

    Elle non plus n’aurait pas cru que se soit possible. D’ailleurs comment est-ce que ça avait put arriver ? Son prof était vieux et pas particulièrement beau, donc se n’était pas pour son physique. Mais son caractère, sa façon de penser, elle n’en savait rien, elle ne savait rien de cet homme. Elle avait eut un énorme moment de faiblesse, elle était abattue par leur dispute il en avait profité…oui ça devait être ça. Mais dans se cas, il serait le seul coupable, or se n’était pas vraiment le cas, douée en sortilège comme elle était, elle aurait put le pétrifier s’il avait fait quelque chose qu’elle ne voulait pas. Mais dire qu’elle voulait aller voir ailleurs serait faux aussi. Elle était bien avec Robin. Mais elle était terriblement malheureuse. Elle ne savait comment le lui expliquer. Et voilà, il voulait lui remonter le moral et…et ça à déraper. C’était la faute à pas de chance. De toute manière, tous les deux avaient été très clair, plus jamais ça, c’était une erreur et on en parle à personne…enfin personne, Robin le savait maintenant. Et voilà ou ça l’avait emmené.

    Une chose était certaine. Jamais plus, elle se le promis et elle le tiendrait, jamais plus elle ne fréquenterait un homme et aurait une relation quelconque avec lui, même de l’amitié, si elle sortait avec Robin, ou n’importe qui d’autre. Oh non, cette histoire ne se répèterait jamais !

    Et puis il se remit à parler. Elle avait peur de se qu’elle pouvait entendre, mais elle l’aurait tellement mérité. Mais non, elle se faisait encore des idées, il lui demanda son avis. Avait-il donc encore de la considération pour elle ? Que leur couple ait de l’avenir ? Oui, elle le croyait de tout son cœur, de toute son âme. Mais elle savait que se serait dur pour Robin, comme pour elle, pendant encore un certain temps, se serait quelque chose dont il ne faudrait pas parler, une sorte de sujet tabou, elle sentait que ça risquait de se passer comme ça, elle ne voulait tellement pas le perdre.

    Elle s’apprêtait à parler, lui répondre, mais il fit un pas en avant, et un autre, tout ça rapidement, si rapidement que s’il n’y avait le mur Cléia se serait retrouvée étalée dans l’herbe. Et là, il l’embrassa. Elle était tellement surprise, tellement étonnée de sa réaction, elle ne l’avait tellement pas vu venir, qu’elle ne réagit pas. Et puis elle sentit quelque chose s’en aller, elle était peut être un peu soulagée. Une larme solitaire roula. Il ne la vit pas, trop occuper à lui faire comprendre qu’elle n’appartiendrait à personne d’autre. Cela ne la dérangeait pas, mais elle était troublée.

    Dans le grand silence qui régnait résonna un bruit, un seul et tous les deux furent sur le qui vive, baguette au poing, aux aguets. Mais ce qu’elle vit la laissa complètement abasourdie. Une licorne, rien que ça ! Elle se baladait tranquillement à la lisière de la forêt interdite et s’enfonça dans le parc. Elle n’était pas très loin. Mais que venait-elle faire ici ? Et il était étrange qu’elle s’approche alors qu’elle devait dégager une certaine odeur de félin. Elle sentit une main se glisser dans la sienne avec beaucoup de douceur. De sa main libre, elle essuya sa joue et sourit. Cette licorne était tellement belle, parfaite, pure. Juste ce qu’il fallait pour calmer les deux jeunes gens. Elle finit par se retirer et retourner dans la forêt, à l’abri des regards.

    Elle sera avec douceur la main de Robin. Quand il tourna son visage vers elle, il semblait un peu plus…détendu ? C’était peut être seulement son imagination.

    Elle approcha son visage du siens et l’embrassa sur les lèvres, tout en lui attrapant la lèvre du bas avec les dents et commença à la mordiller. Finalement elle se recula, tourna les yeux vers la forêt, les ferma un instant et quand elle les rouvrit elle regarda de nouveau Robin.


      - Je pense…que c’est toujours possible entre nous. Et je suis vraiment sérieuse. Je pense seulement que…pour que rien ne se reproduise dans se genre, enfin grosse dispute…Il ne devrait pas y avoir de gros secret entre nous…T’en pense quoi ?

    Elle voulait ajouter quelque chose. Elle ouvrit la bouche, la referma. Elle ne savait pas si elle devait ajouter quelque chose. Après tout…peut être qu’il considérait toujours que c’était voué à l’échec. Elle se tu. S’il voulait savoir le pourquoi elle refusait toujours, elle lui dirait. S’il voulait savoir si elle avait d’autres secrets, elle le lui dirait, s’il voulait savoir autre chose elle lui répondrait. Elle ne voulait plus se sentir aussi mal. Non terminé.

Le seizième mot est identique en au sixième.
Le prochain mot se trouve dans les commerces de Pré-au-lard avec un professeur et une élève.
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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Dim 24 Avr 2011 - 15:22


    Si il se sentait trahi ? Évidemment. Si il avait envie de frapper Zakazy Cooper et tous ses semblables ? Évidemment. Avoir l'impression de placer sa confiance à tort était toujours extrêmement désagréable, Robin en avait confiance. Il n'était pas le premier ni le dernier à porter des cornes, mais que ce soit Cléia, que ce soit elle qui lui fasse cet effront, non, il ne comprenait pas. Le jeune homme ne voulait pas s'arrêter là: si il avait tant tenu à présenter Cléia à sa famille, c'était justement pour se protéger. Stupidement, il avait pensé que si jamais ils officialisaient leur relation, elle n'oserait plus le quitter.

    En plus d'être stupide, cela avait amené, à la suite d'une dispute sur ce sujet, Cléia a vouloir trouver du réconfort dans d'autres bras que les siens. Maudit soit Zakary Cooper. La culpabilité envahit Robin d'une vague forte qu'il ne put maîtriser. Avec des si, on mettrait Poudlard en bouteille, il en avait parfaitement conscience. Toutefois, à la simple idée que si il n'avait pas lancé de sujet tabou ce soir-là, Cléia n'aurait peut-être pas eu de tentation et que ce serait sans doute dans ses propres bras qu'elle aurait fini la nuit … Il se sentait devenir rageux. Mais la rage, ce n'était pas Robin. Robin, c'était l'humour, le charme. Le gryffondor laissait volontiers à son frère cet aspect des choses. Lui, il voulait la lumière et non pas l'obscurité.

    C'est sans doute pour cette raison qu'il sentait qu'il y avait une possibilité, aussi minime soit-elle, qu'il puisse pardonner à sa petite amie. Parce que Robin voulait aller de l'avant et ne se complaisait pas dans la rancune. Si la jeune fille pensait qu'il y avait une possibilité pour eux de redémarrer à zéro, alors il accepterait de voir comment les choses pouvaient évoluer. Mais avant cela, il comptait bien qu'ils posent tous les deux leur condition afin que ce genre de situations n'arrive plus.

    Après le passage de la Licorne -Robin eut l'impression qu'il allait bénir et vénérer toutes les licornes du monde après ce jour- le jeune homme comprit qu'il allait falloir réparer les pots cassés et faire de leur relation une belle histoire, qui finirait bien -de préférence- et où tous les deux se sentiraient bien. Ce que lui inspirait la coucherie de Cléia, c'était qu'il y avait un problème, que quelque chose dans leur relation ne lui convenait pas. Et il était bien décidé à savoir ce que c'était exactement.

    Toutefois, en sentant Cléia qui cherchait ses lèvres, le jeune homme se laissa faire. Il avait été brutal, tout à l'heure. Sans doute plus que ce qu'il aurait voulu être. Mais cela avait été pour lui un besoin à peine contrôlable de marquer sa propriété sur la jeune fille. C'était quelque chose que le Salamander ne s'expliquait certes pas. Il réfléchirait plus tard à l'implication de ce geste -ou il essayerait de l'oublier- pour le moment, il ne sentait plus que les lèvres de la jeune fille taquinaient les siennes et c'était très agréable.

    La proposition qu'elle lui fit l'étonna. Plus de gros secret entre eux ? Mais de quoi voulait-elle parler ? Pour sa part, il ne pensait pas avoir à lui cacher quoi que ce soit et ne se souvenait pas l'avoir fait. Interpellé, il haussa un sourcil, se demandant bien ce que Cléia lui réservait. Si elle lui annonçait quelque chose d'aussi traumatisant, il ne répondait plus de lui, c'était clair. Le jeune homme estimait avoir été assez bousculé pour une seule journée. Réfléchissant avant de parler, il finit par lâcher, plutôt … détaché pour ne pas paraître trop tendu:

    -Parce qu'il y a d'autres secrets que tu as envers moi ?


    La question resta en suspens, une seconde, avant que le jeune homme ne décide de forcer l'avantage et de mettre en place les règles qu'il souhaitait voire se mettre en place dans leur couple, maintenant qu'il semblait décidé qu'ils allaient rester ensemble, malgré tout …

    -Viens, allons nous asseoir …


    Il la guida avec beaucoup plus de douceur vers la souche d'un arbre et la prit sur ses genoux. Il ne savait pas vraiment comment présenter la chose. Mais il devinait qu'il allait devoir être tout de même assez diplomate.


    -En fait, je veux qu'on mette en place des espèces de règles. Pour que je puisse avoir totalement confiance en toi, j'ai l'impression qu'il va me falloir des gardes fou, tu vois ? Du style, que tu me promettes de ne plus me tromper, mais aussi, et surtout, j'aurais besoin, je crois, qu'on passe plus de temps ensemble, pendant un moment. Fin', je veux pas devenir un tortionnaire, Cléia, c'est pas ça du tout, mais je voudrais réussir à te refaire confiance et pour ça, je crois qu'il va falloir qu'on se fixe des limites. Et si toi, tu ne te sens pas bien avec moi, ou pas autant que tu devrais, dans ce cas, faut qu'on trouve des solutions, tu comprends ? Que tu me dises ce qui va pas et qu'on chance toussa. Rapidement.

    C'était dit, rester à voir ce que la belle allait en penser, et il n'avait pas encore de réponse à sa question. Mais peut-être même qu'il ne l'aurait jamais, car décidement, les choses n'allaient jamais comme elle le devrait dans ce satané pays magique. La souche de l'arbre n'avait pas paru apprécié l'assise des deux jeunes gens et remua soudain, dans une torsion gigantesque, envoyant à près de 15 m les deux amoureux. Robin essaya vainement d'amortir leur chute en recevant Cléia sur lui, mais un cri lui avait échappé et il pensait que la rudesse du choc avait du être difficile pour elle aussi. Aussitôt, il se demanda comment elle allait et joignit la parole à la pensée.

    -Cléia ? Tu vas bien ?


    Bon, elle paraissait respirer, mais il n'aurait pas été étonné si elle se plaignait de son dos ou de ses genoux: le choc avait été rude, tout de même. Vol plané de 15 m pour atterrir sur de la terre. Ils devaient d'ailleurs être très propre, tous les deux. A croire que cette journée et cette annonce ne pouvait pas se passer dans des conditions normales. Il n'avait toujours pas eu la réponse à sa question et commençait à se demander si il l'aurait jamais ...

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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Dim 24 Avr 2011 - 18:26
    Elle se demanda, après réflexion, comment il prendra sa phrase. Plus de secret signifiait clairement qu’elle en avait d’autres à lui dire. Mais lui…lui cachait-il quelque chose ? Elle en doutait. Mais on n’était pas contre une surprise non ?

    En tout cas, elle se remémora la magnifique licorne qui venait de passer et un sourire se posa sur ses lèvres. Elle avait vraiment apprécié voir cet animal très élégant. Et une pensée effleura son esprit qui la fit frémir. Quel goût elle pouvait avoir ? Comprenant que c’était le lynx qui parlait elle eut une pensée de dégoût et repoussa au plus profond de son esprit ce qu’elle venait de se dire.

    Elle regarda Robin. Il voulait parler. Et quand se fut le cas, elle fut servie. Comment avait-il deviné qu’elle ne lui avait pas tout dit ? Rho lala…elle était dans de sales draps. Elle laissa s’écouler une seconde, elle aurait voulut hocher de la tête mais…elle avait un peu de peine, elle était légèrement crispée. Oh juste un chouillat, dans la perspective de se qui allait encore se dévoiler. Comment elle lui annoncerait ça ? Oh juste trois fois rien. C’est juste que je suis capable de me transformer en un lynx qui peut être bien décidé à te manger dans ton sommeil ou dévorer la pauvre licorne qui venait d’apparaitre. Avouer…c’est moyen comme déclaration.

    Il lui proposa d’aller s’assoir. Quelle bonne idée ! Elle se posa sur ses genoux, avec douceur et passa un bras autour de ses épaules et de son cou. Elle hocha la tête et l’écouta attentivement. Des règles ? Pourquoi pas. Haha voilà qui était à attendre. Pas assez de confiance. Elle se dit qu’elle devra se débrouiller pour la lui redonner. Plus de temps ensemble ? Ça devrait être possible. Enfin pas trop quand même elle avait besoin de liberté la miss. Des limites ? Hou ça ne présageait rien de très bon là. Mais elle ne comprenait pas de quel genre de limite il parlait. Ensuite elle fit une petite grimace dans la fin de son discours. Oui, elle comprenait. Mais elle se sentait bien. Là était le problème, il n’y avait rien ou pas grand-chose à changer. Mais le truc c’est que lui aussi devrait lui parler et il ne devrait pas hésiter.

    Elle allait lui répondre, mais, oui il y a encore un mais, la souche d’arbre sur laquelle ils étaient n’avait pas l’air d’apprécier qu’on se serve d’elle comme d’une chaise, enfin plutôt un tabouret. Cette chose qui était apparemment animée les envoya purement et simplement balader dans les aires et atterrir à quoi, une bonne dizaine de mètres. Elle heurta Robin de plein fouet au sol. Elle l’entendit crier. Si le haut de son corps avait atterrit dans les bras, enfin en gros sur robin, ses fesses et ses genoux étaient arrivée dans la terre. Et bien évidement, avec la malchance de la jeune femme, une belle pierre se trouva là et son genou gauche la heurta de plain fouet. Elle avait mal mais ne put crier, il était bloqué dans sa gorge. Elle sentait sa bouche s’empâter et ses yeux s’embuer. Si ses fesses la lançait douloureusement, se n’était rien comparer à la sensation d’os brisé de son genou. Pourquoi avait-elle autant de malchance ? Elle ferma les yeux et ravala ses larmes. Robin avait aussi du se faire très mal.

    Quand il l’appela et lui demanda si elle allait bien, elle hocha la tête et lui demanda des nouvelles.


      - Et toi ?

    Elle tentait de calmer le tremblement de sa voix. S’il lui demandait de se lever pour qu’il se relève, elle n’était pas certaine de le pouvoir. Mais elle fit quand même un essaie. Elle se redressa. Elle était maintenant assise. Elle posa ses mains au sol et ramena sa jambe droite vers ses fesses pour pousser dessus et se lever. Elle avait à peine décollé les fesses qu’elle gémit. Sa jambe la faisait trop souffrir. Elle se rassit et cette fois ne put retenir ses larmes. Bouger avait éveillé une douleur plus vive.

      - Je…je crois que je me suis cassée le genou…ou il est foulé.

    Elle ne savait pas si c’était très audible, mais elle ne pouvait faire mieux. Elle passa sa main sur ses joues pour enlever les traces de larme et constata que ses mains étaient d’une belle couleur marron. Parmi ses larmes elle eut un petit hoquet et elle eut un petit rire. Il n’y avait pas grand-chose de drôle, mais décidément rien ne se passait comme prévu et c’est cela qui la fit rire. Elle n’avait pas encore regardé Robin, mais elle imagina très bien que tous les deux étaient vraiment magnifique et pleins de terre. Elle tourna la tête vers lui et lui fit un petit sourire en penchant la tête. Même si elle avait mal, elle lui était reconnaissante d’avoir un peu amortit la chute.

      - Merci

    Un simple petit mot et un sourire en prime. Mais elle bougea légèrement et une grimace remplaça le sourire, elle se dit qu’elle irait bien faire un tour à l’infirmerie.
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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
ce message a été posté Lun 25 Avr 2011 - 16:09


    Lui allait bien, finalement. Du moins, c'est ce qu'il se dit tant qu'il ne chercha pas à se relever. Mais lorsque le jeune homme chercha à se redresser pour aider Cléia-Nora à faire de même, il comprit bien sa douleur. Serrant les lèvres et se mordant la langue pour ne pas crier, il comprit que de toute évidence, ses côtes n'avaient pas été indemnes du choc. Il ne savait pas vraiment si elle était cassée ou fêlée, ou même si plusieurs avaient été endommagés sous la chute, mais Robin savait cependant combien il avait mal …

    Il lui répondit évasivement quand elle lui posa la question car ce qui l'intéressait plus que sa petite personne, c'était la santé de celle qui était sa petite amie depuis plus d'un an désormais. Celle aussi avec qui il aurait souhaité avoir une discussion digne de ce nom, mais le sort et le destin se jouait d'eux sans arrêt sans qu'ils puissent en venir à bout. Robin aurait donné tant pour pouvoir juste s'asseoir et discuter avec Cléia, en oubliant le passé, en ne vivant que pour le futur … Malheureusement, ce n'était pas possible.

    -Y a pire.


    Remarque laconique, tandis qu'il attendait pour savoir ce qu'elle-même avait. Il vit les larmes perler dans ses yeux et comprit que quelque chose n'allait pas. Cela aurait été trop beau si il avait pu suffisamment retenir sa chute afin qu'elle ne se blesse pas. Bien au contraire, Cléia s'était blessée et apparemment bien blessée, au genou. Une jambe cassé, un genou foulé, voilà qui pouvait mettre un certain temps à se remettre dans le monde moldu. Heureusement, la médecine sorcière était plus avancée sur ce point et si ils arrivaient à rejoindre l'infirmerie sans trop de difficulté, l'infirmière saurait les soigner.


    -On va aller à l'infirmerie, ma chérie … Je crois qu'il n'y a rien d'autre à faire.


    Robin se rendait bien compte que malgré tout ce qui s'était passé, la discussion, ce qu'il avait appris, les aveux de Cléia, ils étaient toujours autant faits l'un pour l'autre. Il aurait été incapable de la laisser, ici, seule … Se relevant sans trop souffrir, le jeune homme passa ses bras en-dessous de la jeune femme et la porta de cette manière, plaçant un de ses bras sous ses cuisses afin qu'elle puisse mettre sa jambe comme cela lui était le moins douloureux.


    -Tu n'as pas trop mal, là ? Ca va aller ?


    Il commença à marcher en direction de l'infirmerie, non sans serrer les dents, parce que même si la puce était loin d'être obèse, il fallait tout de même supporter son poids avec ses côtes dans un sale état. Toutefois, Robin Salamander ne pouvait pas renoncer à faire ce qui était son devoir. Il ne se posa même pas la question de si il pouvait ou non emmener jusqu'à l'infirmière sa petite amie. La réponse était simple et s'imposait d'elle-même: il le ferait quoi qu'il arrive.

    Le jeune homme avança, traversant des couloirs et montant des escaliers, tandis qu'il jetait des regards quelque peu inquiets à la jeune femme. Robin avait l'impression, la désagréable impression que c'était à cause de lui -c'était son idée que d'aller s'asseoir sur la souche de l'arbre- et donc, il se sentait coupable, ce qui expliquait d'autant plus sa hâte à se diriger vers l'endroit où elle serait prise en charge correctement. Il n'avait même pas essayé de la soigner car il savait très bien, ô combien même, cela pouvait être dangereux et il préférait que sa petite amie soit entre de bonnes mains et qu'elle puisse ainsi être guérie rapidement. Il posa un dernier regard sur la serre où il avait appris sa tromperie, puis sur l'arbre. La vie continuait … Et pour eux, elle continuerait en couple. Jusqu'à la prochaine crise, sans doute ...



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Re: Un zest d'exotisme dans un aveu décevant [Robin] TERMINÉ
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