AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

❝ The Island [MISSION] ❞
 :: Royaume-Uni :: Plus loin
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
The Island [MISSION]
ce message a été posté Ven 8 Fév 2013 - 7:52
« Non mais franchement, l’autre jour, j’étais dans le nouveau QG, je regardais le temps passer entre deux services. Et je sens quelque chose frotter contre moi. Non ! Laisse moi finir ! J’avais mon burrito dans la main tu vois, je me suis retourné et qui, enfin quoi, je vois ?! Je te le donne en mille ! Le fauteuil Zèbre ! Si ! Je te jure ! Ce gros fauteuil a réussi à faire son chemin jusqu’au nouveau QG. »
Ciaràn était étendu sur son lit, caressant du regard les cheveux de Molly qui s’étalaient sur ses frêles épaules. Mais sitôt que son histoire avait été contée, il s’était jeté sur elle, spoliant son corps de ses mains chaudes. Il entendit une voix l’appeler, il crut que c’était l’esprit de l’amour qui se faisait connaître à son cerveau. Puis il comprit quand Molly prit son front et le repoussa à bout de bras. Ciaràn resta là, pendu à la main de la rousse, les lèvres tendues en avant, prêt à donner une nouvelle couche à ce qu’il avait déjà.
« Ciaràn, c’est Eireann qui t’appelle. » Il grommela dans sa barbe inexistante, roula sur le côté, tel une queue de billard en déséquilibre puis bondit hors du lit. Chassant son mécontentement d’un sourire. Il était sûr qu’elle avait besoin de lui pour faire à manger. C’était devenu son truc dernièrement, faire à manger pour sa frangine. GENRE, GENRE, il avait que ça à faire. D’accord, ça lui faisait plaisir, d’accord, il faisait de bonnes choses à manger. Mais il n’avait même pas la toque ! Franchement, comment pouvait-on prétendre à faire de la bonne cuisine sans toque ?!
Il se jeta sur une chaise de la cuisine, s’affalant sur la table, la tête entre ses bras. Il releva finalement la tête exprimant son désarroi et sa peine la plus profonde d’être ici en ce moment.
« Qu’est-ce que tu veuuuuuux ? Dis moiiiiii. »
Il fallait se rendre au QG ?! Mais il venait juste de finir sa garde. Non, il comprenait, ça faisait longtemps que Wallas ne l’avait pas vu et il lui manquait. OUI ! Ils n’avaient pas le temps de se voir dans les couloirs de sainte-Mangouste alors il avait envie de voir Ciaràn en dehors. Que c’était touchant de sa part ! Certes, c’était un peu étrange venant de la part d’un homme pas très jeune mais Ciaràn le prenait comme un compliment. Il était tellement sexy qu’il plaisait à tout le monde. Il appela Molly qui était dans sa chambre. « Je sais pas ! Fais un Magipoly avec Jane ! Et sans tricher ! Sinon je serais obligé de sévir ! » C’est vrai que c’est lui qui lui avait appris toutes les ficelles de la tricherie. Surtout que ce jeu était devenu populaire que tout récemment, avec les délogements de Mangemorts. On apprenait à s’approprier des manoirs, on passait par la case ministère, on redoutait la case Azkaban et on riait des personnes qui tombaient sur la carte « Vous êtes un mangemort ! Ne passez pas par la case Ministère, allez directement à Azkaban ! »

Quand il arriva au QG en compagnie de sa sœur, il se présenta devant Wallas en lui faisant les beaux yeux. C’est vrai, il avait recourbé ses cils avec ses doigts, chose que toutes les filles faisaient autour de lui. Il lui servit le petit clin d’oeil aguicheur quand il entendit son nom de famille, parce que oui, c’était comme ça qu’ils s’appelaient entre eux. Par leurs noms de famille, ça paraissait impersonnel pour certains. Mais avec Wallas, ils n’avaient pas besoin de mots pour exprimer leurs sentiments. Une autre personne était avec eux, il ne prit pas attention au début concentrant son attention sur les paroles de Wallas. Mais quand il se retourna, il comprit que cette personne allait venir avec eux. Il leva les yeux qui étaient posés, sur une partie de l’anatomie de la personne dont on ne saurait dire le nom, et capta une ressemblance avec un souvenir. Ses yeux ripèrent sur le bonnet qu’elle portait. Sur ses mèches de cheveux soyeuses, bien entendu. AH MAIS SI ! Sa prof d’Histoire de la Magie. Sacre-bubobulb ! Comment aurait-il pu oublier le précipice de sa chute de reins. Il ne faut pas croire mais Ciaràn a été jeune, réussissant étrangement son ASPIC d’Histoire de la Magie.
Il se plaça devant Miss Fuller, lui tendant la main.
« Ciaràn Callaghan, ancien élève, heureux de vous voir parmi nous Miss Fuller. Je vous présente ma sœur, Eireann Callaghan. Je propose que nous ne partions dans pas longtemps, je n’ai pas très envie de me retrouver à louper ma prochaine de shifts. Peut-être devrions nous faire un petit bagage quand même. Pas grand chose, juste un peu de nourriture pour la route, vous savez, on ne sait jamais, une faim sauvage qui vous prend l’estomac et vous met à terre, elle vous torture et se répand en sévices dans vos intestins. M’enfin, bref. » Il termina sa tirade avec un grand sourire innocent.
Eireann Callaghan
Poulpe d'Or du plus beau fessier
Eireann Callaghan
Messages : 7271 Crédits : © mind dreamer
Age du personnage : 27 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Professeur de SCM à l'Institut - Congé forcé
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Harpie Féroce
Epouvantard : Un Filet du Diable
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 10 Fév 2013 - 13:27
Serrer l'ordre de mission dans sa main lui fit mal. Eireann avait l'impression de jouer la comédie, de ne pas être franche avec les siens, de mentir, de faire semblant. Et tout ça pour rester fidèle à elle-même. C'était dur à vivre. Pourtant tout allait bien mais eire ne voulait pas y croire trop fort, elle préférait faire semblant, laisser penser qu'elle y croyait enfin alors que ce n'était pas le cas. Elle attendit Ciaran qui batifolait comme un adolescent avec sa toute petite copine toute mignonne. Il arriva, ils se préparèrent et partirent. C'était étrange de voir son cadet ramener sa vie amoureuse chez Jane : il suivait la digne ligne que les deux cousines avaient empruntée avant lui, ne jamais ramener ses conquêtes en Irlande, pour ne pas avoir à répondre aux questions embarrassantes. Elles avaient vite vécu ensemble, à Londres, en autonomie. En adultes. Imaginer Ciaran en adulte était hors de la portée d'Eireann. Mais le voir agir comme elles, en esquivant leurs parents pour les questions délicates la faisait sourire.

Le QG ne fit que renforcer le sentiment étrange d'Eireann. Elle laissa Ciaran se charger d'avoir de l'enthousiasme pour deux ou presque. Mais lorsqu'elle vit Scarlett et comprit qu'elle allait les rejoindre pour cette excursion, Eireann se sentit mieux. Sa vieille gredine lui avait manqué, elle ne l'avait guère vue depuis que Wallas lui avait ouvert les portes de l'Ordre et elle comptait bien rattraper le temps perdu. Temps qu'elles avaient commencer à rattraper dès la rentrée à l'institut. Scraty c'était tout ce dont Eire avait besoin : une grande gueule, une façon de vivre tout à fait égoïste, une absence notoire de morale... Ciaran joua à l'homme responsable et un sourire moqueur s'afficha sur le visage d'Eireann. Il allait découvrir toute la splendeur de Fuller et se rendre compte à quel point il était dépassé par les événements ce pauvre petit. « Alors comme ça on s'active au sein de la faction Fuller ? Qu'est-ce qu'on t'offre en échange ? Un appartement où poser tes jolies fesses ? De quoi avoir le droit de virer un de tes nouveaux élèves ? » Eireann se sentait mieux. Scarlett ferait l'affaire, elle oublierait. « Ciaran, laisse-moi te présenter la vieille copine de débauche de ta frangine. Tu ne voudras jamais savoir tout ce qu'on a pu faire ensemble alors n'essaie même pas de poser de questions, tu le regretterais amèrement. » Un léger clin d'oeil et des tas de souvenirs. Poudlard et la réserve magique du garde-chasse, les soirées alcoolisées, les conneries d'ado. Et cette mission déchirante où elles s'étaient retrouvées. Puis l'ombre de la rose noire. Souvenir moins doux mais tout de même significatif, celui où elle voyait Scrat la maquiller pour faire croire qu'elle l'avait écrasée sous les coups. Un acte qui voulait dire beaucoup de choses venant de Fuller.

« Bon résumons. Une île mystérieuse d'où on ne ressort jamais et qui pourtant est moldus. C'est louche. Si vraiment on doit galérer pour en ressortir, autant prendre de quoi camper et manger. » Eireann tapotta son sac magique. Tente et vivres y étaient. Heureusement qu'elle n'avait pas compté sur son frère. « Scrat, tu sais où trouver de l'argent moldu ? » Elle n'alla pas plus loin. Le secret de son amie resterait secret.

***

Ciaran et Eireann attendait Scarlett sur le port. Elle devait s'occuper du stock de monnaie moldue pendant qu'ils s'étaient occupés de récupérer quelques potions juste au cas où ils se frotteraient à quelque chose de bien dangereux. Le ferry, bateau moldu. Eireann repensa à sa traverser de l'Atlantique avec ce cher Pierce. Il était désormais à nouveau en Angleterre et l'irlandaise savait qu'elle risquait de l'avoir régulièrement dans les pattes. Elle aurait dû demander à Wallas si elle pouvait le prendre avec elle. Après tout, ses connaissances permettaient de combler ses âneries.
Scarlett L. Fuller
Scarlett L. Fuller
Messages : 649 Crédits : Cecile362
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Professeur d'Histoire de la Magie, archéologue, et pilleuse de tombes.
Faction : Ordre du phénix
Maison : Serpentard.

Rapeltout
Patronus : Araignée
Epouvantard : Deux yeux rouges dans la nuit.
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Jeu 14 Fév 2013 - 9:21
L’altruisme une matière obscure, une de ces raretés dont seul une tranche infime de l’humanité est pourvu. Une tare à laquelle je pensais bien avoir échappé, jusqu’à ce que Monsieur Phénix décide de m’en faire bouffer par tranche de dix à chaque fois que mes Louboutins et moi-même on se rendait au quartier général des phénix. On me contraint à l’altruisme, ce qui était en soi moche et inhumain. Mais difficile de faire entendre ces arguments à monsieur William Wallas. Et puis bon, il ne faut pas trop chauffer pépé en ce moment, je le sens bien à deux doigts de soulever son kilt et nous montrer ses fesses poilues en guise d’affirmation primaire. Comme le vrai William Wallace, ou au moins le sexy dans Braveheart. Bref, encore une fois je n’ai absolument pas le choix, phénix et ombres : même combat. Ou presque. Ce n’est plus un jeu de tuer du sang-mêlés, on me balance pas de doloris quand j’ouvre trop ma bouche, mais concrètement c’est la même chose. Même mépris dans les yeux de mes copinous de faction, même obligation de me trainer dans des endroits peu coolos. Même si quitte à tapiner pour une faction, autant être la pute d’un maquereau qui sert tes intérêts. Je ne comprends toujours pas pourquoi Wallas a paru s’offusquer quand j’ai sorti cet argument implacable lors de notre premier entretien. Dude, je suis une sang-mêlée, des déchets sortent de ma bouche ! C’est ma nature profonde ! Mervyn KARK SORT DE CE CORPS ! Inutile de tenter de me posséder !

Jusqu’ici j’avais été plutôt épargnée, Papa Willou n’avait pas grand confiance en moi, ce que je comprends, je me confierais pas ma propre vie. Ce qui est ballot dans la mesure où je suis aux commandes depuis geeeenre… Ah hum de toute façon l’âge d’une lady , d’une dame , d’une meuf ça se dit pas. Du coup depuis septembre je tournais plutôt aux décryptages de parchemins et de runes. Des tâches qui me plaisaient tout à fait, puisqu’alliait mes trois passions dans la vie : les vieilleries, la sécurité, et une table avec une couette intégrée. MAGIQUE ! Mais bon entre temps, pépé avait commencé à avoir confiance, il faut dire que je suis une rock star dans mon genre pour traduire des runes, et rendre intelligible les élucubrations de sorciers du Haut Moyen-Age. Bref tout ça pour dire que comme à chaque fois, avec ma chance de troll borgne, le bonheur ne pouvait pas duré, il avait fallu qu’on me sorte de mon trou : Mission. Une vraie, sur le terrain, et avec des trucs bizarres. Des Moldus qui ne donnent plus signes de vie, et le tout perdu sur une île, autant vous dire qu’avoir relu les dix petits nègres le mois dernier, ne m’aide pas vraiment à appréhender sereinement la mission.

Une chance, Papi Willou m’avait attribuée comme équipière de choc : Eire ! Au moins je pouvais compter sur son sang Irlandais pour qu’on puisse se pinter à la fin de la mission quel que soit l’issue : fête comme, découverte d’un champ de têtes de moldus ! Son petit frère était de la partie, Cia-quelque chose, le genre de bonhomme qui force le respect quand on sait qu’il a eu son ASPIC d’Histoire de la magie en dépit du fait qu’il m’ait eu comme prof d’histoire de la magie lors de cette année cruciale. GG Boy !

C’est donc la mort dans l’âme que j’étais allée taxer mes parents d’une bonne liasse de livres, et fait un détour dans leur penderie, pour piquer quelques vêtements permettant d’être raccord avec le reste de l’île. S’il n’y avait rien de dramatique inutile de passer pour les trois hurluberlus échappés de l’asile. Arrivée au lieu de rendez-vous je ne compris que trop bien pourquoi cette initiative était bonne. « La cape ce n’est pas vraiment raccord avec la faune locale. » Plus qu’à leur filer un manteau chacun, qui à l’instar de mon horrible cirée jaune et de mes bottes en caoutchouc, appartenaient à mes parents, mais ça inutile pour eux de le savoir. Les essayages terminés vint bien vite le temps d’embarquer sur le ferry quasi désert, et de se faire également saucer. Rapport sur le climat : de la pluie au mois de février en Angleterre, jusqu’ici rien de plus ordinaire.

A l’instar de son capitaine, le bateau que nous devions emprunter, n’était pas de première fraicheur. Si sa coque avait été pourvue d’un nom, la peinture s’était écaillée depuis bien trop longtemps pour que le navire en garde une trace réelle. Rassurant, aussi avenant que la vague grise qui passa à travers une des digues et me trempa de la tête aux pieds. Youpie. Et impossible de me sécher d’un coup de baguette face à un moldu. Le début de la traversée n’avait rien de réconfortant non plus, bien qu’au chaud à l’intérieur difficile de faire abstraction à la pluie qui tambourinait contre les vitres, et les vagues qui portaient autant qu’elles secouaient le ferry. Pouvant difficilement parler de la mission alors que trois autres moldus se trouvaient à proximité, je m’éfforçais de me taire, ou bien e contentait de boutades, ou de réflexions débiles aux yeux des autres telles que « Est-ce que la mission nous dispense de préparer nos cours pour les petits Potterien ? ». Au bout d’une demi-heure de cabotage le long de la côte on s’éloigna enfin du rivage pour amorcer ce que j’espérais être la route vers notre île bizarre. Et Bingo ses contours se dessinaient déjà faiblement à l’horizon. Alors c’était ça l’île ? Ou tout du moins ce qu’on pouvait en distinguer à travers les embruns tumultueux ? Un brin flippant l’ambiance, un instant je fus presque soulagée de sentir le bateau amorcé un demi-tour avant de me rappeler, que ça ne faisait pas partie du plan. Sortant en trombe pour tenter de trouver le capitaine, en beuglant avec autant de classe qu’un scrout-à-pétard enrhumé. « HEY ! HEY ! HEY ! On veut aller là-bas nous pourquoi vous faites demi-tour ? »

« L’ile n’est plus sur le trajet c’est trop dangereux, le temps et la mer sont trop incertains, sans parler des récifs qui sont traitres. Leur système de phare ne semble plus fonctionner. Je ne suis pas suicidaire. On ne va pas plus loin… »

« Même pas en faisant un petit effort… » Je sortais de ma poche quelques billets à l’effigie de notre vieille reine fripée. Allez Elisabeth déride nous un peu ce vieux marin ! Sans effet. « Eire…. Montre lui tes fesses… » mais visiblement la Callaghan ne prit pas aux sérieux ma supplique. Et on n’eut pas la chance de vérifier si oui ou non, son fessier charnu pouvait arriver à bout de toute épreuve. Après un quart d’heure de parlotte, le capitaine accepta enfin de nous filer, ou plutôt de nous vendre/louer un de ses canots de sauvetage, nous forçant à continuer dans un zodiac qui me parut bien chétif face aux vagues qui ne manqueraient pas de se heurter dessus. En moins de temps qu’il n’en fallut pour dire « BORDEL DE GOULE EN SLIP », je me retrouvais à nouveau trempée jusqu’à l’os par les vagues, et face à un gros dilemme : comment ça marche ce truc ? Inutile de dire qu’avec deux sorciers pure souche (ou presque), on était la mouise. Après quelques zig zag bien pourraves, grâce on parvient à maintenir un semblant de cap. A mesure que l’on s’approchait de l’île les intempéries semblaient gagner en intensité, le vent prennait comme un malin plaisir à nous faire bouffer/boire de la pluie, et nous repousser toujours plus loin. Jusqu’à ce que soudainement la tendance s’inverse nous poussant en avant, sans doute trop occupé à nous cramponner à notre petite embarcation de fortune on ne remarqua pas immédiatement que la météo s’adonnait à un jeu étrange. A un mètre de distance, la pluie battait dans deux sens différents ( schéma).
« Vous avez vu ? C’est trop chelou pour être naturel… On dirait un genre de barrière Il y a baleine sous le gravillOOOOOOON. » Et glou et glou et glou, une vague en pleine tronche m’apprit qu’il valait mieux faire ma bouche, si je ne voulais pas boire la tasse à nouveau.


Est-ce que le canot se retourne les mettant à l’eau ?
Oui : Pas de chance, ils ont beau aller ans le sens du courant une grande vague les renverse. Ils ne sont pas si loin de la plage cela dit, nager jusqu’à là-bas se révèle pas mal compliqué quand les vagues semblent s’accorder entre elles pour vous noyer.
Non : Le reste de la traversée est tumultueuse, mais les trois sorciers s’accrochent. Ils arrivent trempés par les vagues et la pluie sur la plage, mais ils n’ont pas manqués de se noyer.

La pluie:
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Jeu 14 Fév 2013 - 9:21
Le membre 'Scarlett L. Fuller' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsnon1
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Sam 16 Fév 2013 - 20:36
Genre ?! GENRE ?! Genre sa sœur connaissait sa prof d’Histoire de la Magie. Genre, elles sont très copines et tout. Genre elles ont fait les 400 coups ensemble. Non mais ! Ciaràn était sur le cul. Pas à proprement parler. Non, il était actuellement de faire une petit promenade de santé dans le bois pour se dégourdir l’esprit et se vivifier les jambes. Ils allaient partir dans quelques minutes pour prendre le ferry qui les emmèneraient vers l’île maudite. Bon, d’accord, Ciaràn n’avait jamais pris le bateau. D’accord aussi, il n’aimait pas trop l’idée d’aller se promener en pleine mer. Et aussi, il n’aimait pas vraiment se retrouver coincé en plein milieu de la mer avec sa frangine et son ancienne prof. Quoique, cela pourrait être intéressant s’il arrivait à entre dans les bonnes grâces de Miss Fuller. Qui sait, elle pourrait finir par lui raconter des anecdotes. Il sentit un regard se poser sur lui, il se retourna pour en chercher la provenance et découvrit un botruc qui le regardait avec insistance.
« T’es mignon, mais j’appelle ça des anecdotes si je veux. Et puis je sais qu’on va pas tarder à partir. » Il fit une pause en s’asseyant sur une souche qui se trouvait là. « De toute façon, j’aime pas l’eau. J’aime pas me tremper dans le grand gris. Et genre c’est toi qui va me dire quoi que ce soit ? Je suis sûr que t’as jamais pris de douche. » Le botruc en question ne dit rien mais gratta l’écorce de l’arbre sur lequel il était tout en le regardant. « NE ME REGARDE PAS SUR CE TON LA ! J’y vais, j’y vais ! »
Ciaraàn se leva de son trône et releva la tête d’un air digne tout en sortant du sous-bois. Qu’est-ce que les botrucs pouvaient être revêches quand ils avaient le ventre vide. Il transplana chez Jane et quand il arriva à la maison, on le pressa. Ils devaient être sur le port, ils devaient prendre le bateau. Ils devaient faire ci, ils devaient faire ça. Non, il ne boudait pas, mais il ne faisait rien en n’aidant pas et en restant les bras croisés dans un côté de la pièce. Jane se planta devant lui et lui sortit deux trois phrases sur l’importance de la mission, que Wallas comptait sur lui. Mouais, elle avait raison. Ça sentait le traquenard à des millions de lieues à la ronde mais elle avait raison. Et puis il devait trouver un moyen d’entretenir sa relation avec Wallas.
Quand ils se présentèrent sur le port et retrouvèrent son aimée et ancienne professeure, elle leur jeta des vêtements moldus. D’accord, il avait compris le signal, elle voulait le voir tout nu. Quelle coquine ! Mais pas en présence de sa sœur voyons ! Il se tourna pour se changer et mettre ce qui était une sorte de pantalon en velours avec un veston sur sa chemise. Bon, on évitera tous de passer par la case médias en cas de réussite, ça leur évitera de passer pour les sauveurs ploucs. Et voilà qu’ils embarquèrent sur le rafiot qui ne payait pas de mine. Il regarda sa sœur avec des yeux suppliants pendant que Scarlett ne regardait pas dans sa direction. Mais elle fut intransigeante. Il tapa dans un canette invisible juste avant que leur navire qui ressemblait plus à un grand canot de sauvetage rafistolé avec les moyens du bord qu’autre chose. Une fois sortis du port, ce qui devait arriver, arriva. Ciaràn eut le mal de mer. Et que je te vomis sur le pont, et que je te vomis à la poupe, et que je te vomis à la proue. Et que je nettoie le tribord pendant qu’un autre serpillère t’attend à bâbord. Et que je te roule sur le sol comme un tonneau de sardines pas fraîches. Au moment où il avait juste arrêté de compter les petits présents donnés au capitaine et à son équipage, il se pencha par dessus bord en maudissant la mer et ses enfants. Les enfants de ses enfants aussi tant qu’à faire. Malheureusement, est-ce que c’était parce qu’il avait maudit l’eau, ou était-ce à cause d’une quelconque autre raison, il ramassa une belle vague d’eau sur la tronche. Ce qui acheva de le faire se lamenter et le ramassa sur le pont.
Pendant qu’il trainait sa carcasse sur le pont, en essayant de passer le plus de temps à se frotter les membres. BAH OUI, Y’A DES MOLDUS, ON PEUT PAS UTILISER LA MAGIE. Sa grand-mère la fleur en culotte courte, il allait faire un malheur. Pendant ce laps de temps, il ne vit pas Scarlett entretenir conversation avec le capitaine, et ce dernier montrer du doigt un canot. Mais quand Eireann lui fit comprendre que c’était le seul moyen pour qu’ils atteignent l’île, il eut un moment d’arrêt. Plutôt du style, je fais la figure de proue au milieu du pont, mais je ne monterai pas dans ce rafiot ! FOI DE CALLAGHAN !



Bien sûr, il était monté dedans. Bien sûr, en gentleman, il aidait à manœuvrer. Un jour, un jour Wallas lui revaudrait. Il commençait à en avoir marre des missions foireuses. Il brandit son poing en l’air quand il entendit Scarlett parler de baleines et que le canot se prenne une vague. Il tint fermement la barre pendant qu’il prenait une seconde pour réfléchir. Il y avait des baleines ici ? Genre, des vraies baleines qui mangeaient les gens ? Il ne voulait sûrement pas finir dans le ventre d’un animal marin. HELL TO THE NO.
« Eiiiiiiiiire ?! Y’a vraiment des baleines ?! »
Sa réplique fut sûrement perdue dans la tempête qu’ils traversaient. Ciaràn n’avait pas vraiment de points de comparaison, mais c’était pas loin du bon gros ouragan pour lui. Il se jura qu’il ferait lui-même l’attribution des missions de retour au QG. Cela n’allait pas rester impuni.
Le canot eut des ratés alors qu’ils s’approchaient de la côte. Et la pluie battait de plus en plus forte sur les visages. Le vent s’engouffrait dans leurs vêtements. Joie et amour. Il tira comme il pouvait sur le moteur, essayant de le faire fonctionner pour qu’il puisse les emmener jusqu’au bout.
« Non, nous lâche pas maintenant abruti de bateau ! Si je me retrouve dans la flotte, je te jure que je me sers de toi pour faire un feu de camp en arrivant ! » Des incantations, des menaces, des prières, c’était tout ce qu’il fallait au dieu des moteurs pour qu’il se remette à fonctionner et qu’ils tombent dans un creux qui les fit traverser une vague en forme de mur d’eau. Quel temps agréable sur les îles du pacifique ouest. A cotre gauche, vous pouvez apercevoir l’Australie et quelques kangourous qui vous saluent. A votre gauche, Haïti, d’où on peut entendre la musique qui accompagne des danses endiablées. Pour finir, en face de vous, vous avez le rocher caillouteux de la mort. Connu pour son climat tempéré et ses pluies presqu’inexistantes. Vous pouvez remarquer que la mer est calme et on peut voir à travers. Vous penserez surtout à ECOPER SI VOUS VOULEZ PAS COULER COMME DES CAILLOUX !

Ciaràn lâcha la barre quelques instants pour se servir d’un cul de bouée pour enlever le trop plein d’eau du bateau (en ramassant un poisson au passage). Et ce fut quand il se prit le retour de l’instrument de navigation dans les côtes qu’il comprit qu’il n’aurait peut-être pas dû faire ça (non mais vraiment, un poisson). De une, il allait avoir un mauvais bleu, et en deuxième position, on pouvait dire qu’on avait légèrement dévié de la trajectoire (vous vous rendez compte ?! UN POISSON !). Qu’elles s’avisent de lui faire une remontrance ! Elles savaient toutes les deux que Ciaràn n’était pas un capitaine de navire reconnu par la marine nationale et qu’il savait se servir d’un bateau comme boîte de maquillage.
Finalement, après quelques coups de seau bien placés, quelques vagues et retombées qui faillirent briser le bateau, il arrivèrent sur la plage. Ciaràn s’y allongea comme s’il avait retrouvé son amante. Il roula sur le sable, comme un petit chiot, ou un sac. Au choix. Il hésita à remercier le bateau et lui accorda finalement un signe de tête.
Bon, maintenant que Ciaràn se sentait mieux, il allait pouvoir être utile. « Vu le bidou-horloge, il semblerait qu’il soit bientôt midi. Donc, je propose que l’on se détende pour manger un bout avant de vraiment partir à l’aventure.. » Il s’enfonça dans la sorte de bois qui bordait la plage pour aller chercher du bois. Pendant qu’il faisait son petit tour, essayant de ramasser le plus de branches sèches, il s’aperçut qu’il était perdu. Enfin, pas vraiment perdu, mais bien égaré. A chaque fois ! C’est toujours les mêmes qui se mettent dans des embrouilles pas possibles. Il décida de continuer son chemin, au pire, Eire se transformerait et essaierait de le retrouver. En même temps, il avait faim. Et ce n’était pas lui qui avait les vivres. DILEMME dans son esprit (estomac). Un grognement, qui résonna entre les gouttes d’eau plus tard, il essaya de retrouver le chemin. C’est ce qu’il avait en tête quand il découvrit l’orée du bois et qu’il franchit une dune pour atterrir non loin d’une ville. Oh, grand Merlin en culotte de cheval, pourquoi ? Il poussa un soupir qui aurait pu réveiller des morts et commença à se retourner quand il entendit un cri. Il se concentra pour lancer un patronus pour appeler sa sœur.

La brume qui s’éleva de sa baguette ne fut pas suffisante. Qu’il en soit ainsi, il irait lui-même voir de quoi il en retournait. Il ne pouvait pas rester les bras ballants à attendre qu’il ait des informations. Il descendit de sa butte et s’approcha de la ville.



Oui : Le patronus réussit, il attend les renforts.
Non : Tant pis, il trouvera un autre moyen de les prévenir et il fonce.
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Sam 16 Fév 2013 - 20:36
Le membre 'Ciaràn O. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsnon1
Eireann Callaghan
Poulpe d'Or du plus beau fessier
Eireann Callaghan
Messages : 7271 Crédits : © mind dreamer
Age du personnage : 27 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Professeur de SCM à l'Institut - Congé forcé
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Harpie Féroce
Epouvantard : Un Filet du Diable
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Mer 24 Avr 2013 - 17:22
Trempée, habillée à la moldue et donc sans style, l'estomac retourné par le trajet... Tout était parfait ! Eireann s'était assise une fois la plage atteinte, juste pour sentir la gravité agir, juste pour ne plus tanguer en tous sens. Son nigaud de frère qui jouait à la crêpe dans le sable ne réussit même pas à lui tirer le moindre sourire. Son visage était crispé. Et avant qu'elle n'ait pu réagir, il avait filé l'idiot ! « Tu crois qu'il se rend compte qu'allumer un feu est tout sauf une bonne idée sur une île potentiellement gardée par un sorcier ? » Pourquoi est-ce que ses parents n'avaient pas offert à son frère une once de bon sens à sa conception ? Les choses auraient été bien plus simples. Elle sécha ses vêtements d'un coup de baguette - si seulement elle y avait pensé avant de laisser le temps au vent de lui glacer l'intégralité du corps - et regarda autour d'elle. Le temps pourri ne permettait pas de distinguer quoi que ce soit d'utile. Si au début de cette mission elle avait essayé de positiver, la balade en bateau lui avait coupé toute envie de croire que les choses pouvaient bien se dérouler.

Au bout de plusieurs minutes d'attitude larvaire aux côtés de sa vieille copine, Eireann commença à se demander ce que Ciaran pouvait bien faire. Elle soupira bruyamment. « Je crois qu'il va falloir qu'on aille s'enfoncer dans cette jolie forêt qui a l'air aussi accueillante que les cachots de cette chère Grognard. » Le brouillard ne leur permettait de distinguer que les premiers arbres sans pouvoir déterminer s'ils formaient un tout petit bois mignon ou une forêt bien terrifiante. Etrangement, Eireann pariait sur la deuxième option, celle qui était tout sauf engageante. « Si on reste coincé ici et qu'on manque de vivre, je propose de le bouffer en premier : avec tout ce qu'il ingurgite à la maison, je me dis qu'il doit être bien nourrissant une fois passé à la braise. » Pestant autant que possible, Eireann se dirigea vers la forêt, suivie de Scarlett qui semblait tout aussi ravie qu'elle de commencer en beauté par le lieu le moins accueillant de leur champ de vision.

L'irlandaise n'osait pas crier le nom de son frère de peur de les faire repérer. Mais repérer par qui ? Ou pire : par quoi ? Ils mettaient à trois les pieds dans l'inconnu et son andouille de frère avait décidé de corser un peu plus les choses en disparaissant à peine arrivé. Marcher, marcher, encore, ne rien trouver. Fantastique comme plan. « Bon. Je vais te laisser seule quelques minutes, tu m'en veux pas, hein ? » Et sans attendre de réponse, Eireann se concentra, occultant au possible les protestations de son acolyte pour se transformer en rapace. C'était plus rapide à chaque transformation, moins douloureux aussi. En quelques instants, le corps de la sorcière devint celui d'un oiseau de proie, au cri perçant mais surtout, au dos déplumé, signe d'une vieille brûlure se passant de commentaires...


    Dés
    Oui - Eireann réussit à voler au-dessus de la cime des arbres et à repérer le bout de la forêt avant de redescendre.
    Non - Un obstacle mignon-mignon la force à revenir à terre sans avoir pu voir quoi que ce soit.


Eireann, après avoir aperçu le bout de cette forêt étouffante, rejoignit Scarlett et retrouva forme humaine. Elle se sentait étrangement fatiguée et commençait à avoir faim pour le coup. « Le village est à deux cents mètres droit devant. J'ai vu du mouvement, sûrement mon frère. » Elle n'avait pas cherché plus loin de peur de se faire repérer : un rapace d'Amérique Latine était tout sauf courant en Europe...

Les deux jeunes femmes réussirent à sortir de la forêt sans rencontrer le moindre obstacle. Même pas un petit écureuil de rien du tout. Mais Eireann, trop concentrée sur son envie de tordre le cou à son frère, n'avait même pas remarqué ce détail inquiétant.
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Mer 24 Avr 2013 - 17:22
Le membre 'Eireann N. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsoui1
Scarlett L. Fuller
Scarlett L. Fuller
Messages : 649 Crédits : Cecile362
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Professeur d'Histoire de la Magie, archéologue, et pilleuse de tombes.
Faction : Ordre du phénix
Maison : Serpentard.

Rapeltout
Patronus : Araignée
Epouvantard : Deux yeux rouges dans la nuit.
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 12 Mai 2013 - 19:00
Avant de continuer j’aimerais poser une question cruciale, est-ce que l’achat du masque hydratant qui réparera les dégâts certains de cette eau pourrie sur ma peau délicate est compris dans les frais de mission ? Je suppose que non, dans la mesure où pour les autres frais j’ai dû faire les poches de mes délicieux parents. Joie.  Je suis trempée, j’ai froid, et j’ai ma peau qui brûle. Merci William. Merci.  Une fois au sol j’imitais ma consœur séchant mes vêtements d’un sort, m’accrochant à mon maigre enthousiasme douché par les intempéries. Bébé Callaghan avait fui. Joie. Je gardais mes remarques acerbes pour moi, Eire était déjà assez irritée par le comportement de son frère. Moi je m’efforçais de fermer ma gueule, ou de tenter d’être la touche humour de l’aventure.  « Je sais pas trop, il a une alimentation riche ? Parce que s’il est trop gras je n’aimerais pas qu’il me reste sur les hanches… Et je suis à peu près sure que tu n’aimerais qu’il ruine tes efforts pour avoir un fessier au top…. La tape de fesse était de trop ? Je ne sais pas, je le sentais bien comme ça moi. Visiblement ma gredine prenait ce geste pour du harcèlement sexuel et déguerpissait. Youpie ! Et on abandonne toute seule Scarlett dans la forêt ! Je fais quoi ? Je me lance à la recherche des cailloux laissés sur le sentier. Tout va bien. J’adore les forêts. Les plantes, les bêtes, c’est ma vie…. ce n’est pas comme si j’y étais à moitié allergique, ou que la dernière fois que je m’étais aventuré dans l’une d’elle je ne m’étais retrouvée par séquestré par des gueux de druides. A l’aise. Vole petit oiseau. Même pas peur. GNIA ! La nature contrattaque et sa revanche prend la forme d’un rameau d’épines qui griffe mon ciré jaune. D’un petit geste sec ma baguette heurte la branche ayant osée me frôler. « Recule, dame nature. » Mécréante. J’allais l’attaquer à coup de Diffindo lorsque Eireann fit son retour. C’était quoi son précédent job ? Ah oui. Prof de Botanique. On s’abstient Scarlett, on s’abstient.  

Ma gredine avait raison, le village était proche et notre traversée de la forêt rapide et plutôt tranquille, si on oublie les branches un peu trop câlines, mais plus curieux encore il n’y avait pas ces choses… oh vous savez… ça a des pattes… des yeux… des poils. Non pas Ciaran. Des « Animaux. C’est pas un peu étrange qu’on n’ait pas croisé de bête ? Je veux dire pas que ça me dérange, m’enfin je m’attendais à croiser une mouette, ou je ne sais pas un truc qui me ferait flipper ma race dans les bosquets. »  Eire confirma que la chose était en effet bien chelou étrange, et qu’il y avait peut-être une forme de magie obscure derrière tout ça, ce à quoi je répondais. « Ou alors vu que ça fait un mois qu’ils sont enfermés ici, ces crève-la-faim les ont tous bouffé. Evite de trop te transformer, j’aimerais ne pas te retrouver dans mon assiette au diner. C’est fou comme l’anthropophagie revient souvent dans nos discussions en ce moment ! Fou ! Ou alors, les animaux ont envahi la ville, buté les habitants pour prendre leur place dans les maisons. Avoue ça serait drôle un singe qui conduit une voiture ? ‘fin tu vois le truc avec des roues qui fait vroum vroum, le balais moldus en gros, en moins relou. Si on arrive à voler une voiture je te monterais.   » Mais encore fallait-il en trouver. Nous avions beau avoir délaissé la forêt pour gagner une petite route, pas l’ombre d’un véhicule. En même temps, un mois sans ravitaillement, ça veut dire aussi pas d’essence. Je me faisais cette réflexion lorsque Ciaran jaillit d’un coup. Good. Au moins, il n’était pas mort en s’empalant sur une branche.

La ville avait tout d’un village traditionnel de pêcheur, le genre mignon qu’on voit sur les cartes postales, et comme sur les cartes, il n’y a pas un chat dans la rue principale. Pas flippant du tout. Du tout. D’un coup ma théorie d’animaux tueurs s’ancre de la réalité. Ça et celle d’un cinglé armé d’un fusil ayant réuni tous les habitants dans l’église et… BA BA BANG BANG. Comme pour confirmer mes peurs, est balayée par la pluie une mare d’un liquide écarlate… « C’est bien ce que je crois que c’est ? » Un hochement de tête de mes compagnons me fit comprendre que oui c’était bien du sang. Arrivé comment ? Laissé par qui ? Mystère ! Merci, William ! Merci ! Des bruits de pas nous arrachèrent à notre contemplation. Une vieille, qui à voir son visage émacié devait avoir sacrément la dalle. « Souvenez-vous, on ne sait pas ce qu’il se passe ici, il faut avoir l’air le plus normal possible, enfin… le plus mol… »
« DU BELLAY ! DU BALAI ! PARTEZ ! PARTEZ ! » La petite vieille se mettait à nous beugler dessus, en agitant en l’air sa canne. Agréable le comité d’accueil. Et sa litanie, elle la répétait encore et encore la vieille peau. Arrivée à notre hauteur elle adressa un gracieux coup de canne à mini Callaghan avant de dire plus bas mais sur un ton qui me faisait légèrement m’inquiéter pour sa santé mentale  « Il va nous entendre ! CHUT ! chuuuuuut ! Du Bellay ! Ils nous attrapent et couic couic. » la vieillarde maintenant s’attaquait à mon sac. Peut-être que tout était sa faute à elle. Peut-être que c’était elle qui les avait tous attrapé et couic-couic… Joie ! Merci William ! Merci ! Si on voulait voir des déglindés de la touffe on serait allé à Sainte-Mangouste. Et comme pour parfaire le tableau flippant une large porte rouge (sang ?) s’ouvrit à la volée sur un jeune homme également bien amaigrie qui nous fit un grand signe de la main. « Mimi tais toi ! Rentrez vite, il ne faut pas qu’il vous voit… »

Chelou-chelou n’est-ce pas ? La vieille est bien folle, mais elle a raison, les sorciers feraient mieux de déguerpir, s’ils ne veulent pas se faire « couic-couic », parce que le si gentil jeune homme qui leur propose de venir s’abriter s’il est bien moldu a bien compris que pour survivre il fallait se mettre du côté du sorcier, sa maison à l’entrée du village est une façon de tout voir des allés et venus des gens.
Oui : La vieille les met en garde. Reste à savoir si eux décident de rentrer quand même dans la maison.
Non : Les trois gus gus cèdent à la tentation d’un brin de chaleur et de causette avec un gens pas taré pour en savoir plus, sans se douter que le monsieur est de mèche avec l’ombre.
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 12 Mai 2013 - 19:00
Le membre 'Scarlett L. Fuller' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsoui1
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Sam 18 Mai 2013 - 12:26
Il commençait à dévaler la colline à grandes enjambées, quand il aperçut du mouvement sur son côté, un couple de jolies filles qui sortaient de la forêt comme à la fin d’une balade. L’une d’elle semblait parler comme si elle ne pouvait pas s’arrêter. Ciaràn décida de les rejoindre, pour leur demander des précisions sur la ville, mais pour cela, il décida de faire en sorte de ne pas être trop vu de la ville et contourna la colline. S’approchant à pas presque de loup, il leva une nouvelle fois la tête sur le couple avant de reconnaître l’une d’entre elles. Enfin, les deux. Oui, parce que si Eire avait des capacités de rapace du style vision télescopique à infra-rouges, qui permettent de poutrer des mulots, Cia, il avait une vision de taupe naine. Oui, c’était bien sa sœur et son ancienne prof qui causaient toutes les deux. Il les rejoignit sans un bruit, comprenant que si elles étaient là, c’est qu’ils n’allaient pas manger. Il sentait bien que Eire avait quelques remontrances à lui faire aussi, alors il se mit du côté de Scarlett pour éviter de s’en prendre plein la tronche quand les gouttes recommencèrent à tomber du ciel, en baissant la tête pour éviter d’en prendre dans les yeux, Ciaràn avisa une couche rouge au sol et Scarlett exprima la question qui lui avait traversé la tête. Un frisson lui parcouru l’échine et tout en se frottant les oreilles dans un geste de superstition, il fut pris d’une envie de vomir. Il voulut chasser ces émotions pendant que Scarlett leur faisait part des précautions usuelles quand il entendit une voix exaucer son vœu. Il releva la tête, avisa la pomme tout rabougrie de la vieille et comprit une chose : la vieillesse, c’est pas cool. Pourtant, en s’approchant d’eux, Ciaràn se vit gratifié d’une gentille accolade de bienvenue de la part de la canne, et il s’apprêtait à lui rendre la pareille – parce que les vieux sont relous – mais il vit qu’elle essayait de manger le sac de Scarlett, peut-être avaient-ils faim, ou la biscornue cherchait à compléter sa collection de sacs de marque. Peut-être aussi, qu’elle était simplement folle, ou bercée trop prêt du mur dans sa chaise à bascule. Il y avait un air de ressemblance avec Eire en colère, les yeux vitreux, les cheveux en pétard, l’incohérence des paroles, et l’envie de frapper sur tout ce qui bouge. Ciaràn comprit alors les paroles de la vieille et s’inquiéta alors de l’endroit où ils étaient arrivés, et surtout, ce qui était le plus équivoque, le couic-couic magistral qui ne manqua pas lui arracher une grimace. Encore une fois, l’image de Eire décapitant des mulots lui traversa l’esprit, quand même cette ressemblance. Un bruit de porte, un battement de cœur, un couic-couic, un retournement de Ciaràn et la vision du jeune homme maigre s’imposa à lui.
Alors qu’il leur demanda de rentrer, Ciaràn eut un doute. Non, il ne fallait pas rentrer, premièrement parce que cet homme était trop maigre pour qu’on ait l’impression qu’il mange à sa faim, DONC, il n’a pas assez de manger, DONC, il ne pourrait pas leur en donner. C’était déjà quelque chose en sa défaveur. Il glissa un regard inquiet vers Eire, toujours en proie à certains doutes quand des situations précaires comme celles là se présentaient à eux. « Eire, au pire, on est trois, il a une vieille sénile et lui-même, au pire on le neutralise, sachant qu’il est moldu. »
Oui, bon certes, son ventre lui criait toujours aux tympans, et par Merlin, il en avait marre de rester sous cette pluie. Il regarda Scarlett, en attendant une objection, mais partit en prenant la vieille par la manche pour la faire rentrer dans la maison.
« Allez Mimi, viens, viens, on va aller se mettre au chaud. » Plusieurs coups de canne plus tard, quelques interjections, (on ne présente plus le couic-couic), une flanquée de paroles d’avertissement sur le fait de ne pas y aller, que c’est une mauvaise idée et qu’il faut partir, plus un traînage de pieds impressionnant de la part d’une si petite chose, il entrèrent dans la maison.
OH !
Mais, si la petite vieille était la seule qui reste parce que c’est un cannibale et que le vieux, c’est de la carne et que le mec bizarre est juste étrange parce qu’il a des carences nutritives à force de manger de la chair humaine et que EN PLUS, il se serve de la vieille pour faire le ménage et qu’il ne lui donne que quelques vêtements, donc c’est pour ça qu’elle voulait le sac de Scarlett. Tout s’explique, tout s’enclenche parfaitement.

Mais Ciaràn savait aussi qu’il ne fallait pas brusquer l’ennemi en lui disant qu’on avait découvert ses plans machiavéliques, sinon, il risquait de se faire un risotto avec la poitrine de Scarlett, une tajine avec les fesses de Eire et un sauté des jambes de Cia. Il n’empêche, qu’un bon risotto, quand c’est bien fait, ça passe toujours tout seul.
Il étaient dans une sorte de cuisine, une casserole semblait bouillonner sur les feux de cuisinière, le tout dans un aspect très moldu. Un félétone accroché au mur, un buffet en bois qui s'étendait sur un pan de mur était encombré de photos de famille, d'une pendule, un instrument qui permettait de connaître la météo et les températures extérieures, complètement moldu. Une inpiration complètement technologique, et moldique, mais il ne faut pas se fier aux apparences et Ciaràn le sait, les mangemorts sont toujours prompts à inventer de nouveaux stratagèmes pour déstabiliser les personnes.
Ciaràn se compose un masque et regarde l’homme poser la vieille sur une chaise dans un coin de la pièce. Il se retourna vers eux, pour les dévisager, il était temps que l’inspecteur Callaghan mette la main à la pâte, et demande des réponses. « C’est qui « il » ? Votre vieille à l’air plutôt choquée de ce il. »
Peut-être un soupçon de défi en trop dans la voix, il veut s'assurer que Eire l’approuve, mais il n’arrive pas à la voir sans tourner complètement la tête, alors il évite, de peur de perdre l’homme des yeux.
Le personnage touille un peu dans sa casserole, indiquant que rien ne viendrait le perturber dans la préparation de sa nourriture. Ciaràn n’arrive pas à se décider entre la placidité du crime ou l’amour du travail bien fait. En se retournant vers eux, il amorce sa réponse, « Oui, c’est le sorcier qui s’est emparé de l’île. Il se fait appeler Maître, et personne a l’air de connaître son vrai nom. Depuis un moment, il nous rationne de nourriture en vivant dans la maison du Maire, Enfin, il nous a obligé à lui donner toute notre nourriture et tous les jours nous devons aller chercher une ration à l’hôtel de ville. » Il se tait, retournant à sa casserole. Ciaràn pèse toujours le pour et le contre, mettre des carences alimentaires sur le fait d’un rationnement fait par un mangemort serait une bonne explication, surtout que les mangemorts ne sont pas connus pour leurs savoir sur la nourriture et ses capacités nutritives. Néanmoins, l’air calme qu’il avait depuis qu’ils avaient franchis le pas de la porte était étrange. Et la vieille aussi semble s’être calmée, elle reste dans le coin, grignotant ses doigts tremblant, tapotant de la cane sur le sol et chantonnant. Il avait l’impression d’être dans un livre d’horreur avec des fous qui attendaient une seconde de relâchement pour vous tomber dessus.
« Vous avez dit un sorcier, mais qu’entendez-vous par là ? » Ciaràn questionna du bout des lèvres, ayant l’impression que dire le terme de sorcier, quelque chose lui tomberait dessus. L’homme se détourna une fois de plus de sa casserole qui commençait à répandre une odeur particulièrement admirable pour quelqu’un qui était rationné. « Il s’est passé tellement de choses étranges depuis qu’il est arrivé, tous les gros bonnets de l’île semblaient tous d’accord avec lui, il passait du statut de simple étranger à maître de la ville en peu de temps. Et puis c’est surtout le jour où il a voulu rationner la nourriture, une personne, s’est levée contre lui et là, devant nos yeux, sans qu’il la touche, avec un simple bout de bois, l’homme l’a fait se tordre de douleur, les enfants pleuraient et les hommes se taisaient, ne voulant bouger pour subir le même sort, pendant une dizaine de minutes, il cria. » A ce point là, l’homme s’était retourné vers la vieille qui avait cessé de tourmenter ses doigts et restait silencieuse, les larmes coulant le long de ses vieilles rides.
L’inconnu avait réussi à toucher Ciaràn, il ne pouvait pas être le méchant dans l’histoire. Il se retourna en baissant le regard puis chercha les yeux de Eire, à trop poser de questions, il finissait par ressortir les informations qui faisaient mal.
« Il est possible d’aller dans une autre pièce avec les filles ? Il faut qu’on trouve un moyen de vous sortir de là sans que vous ayez de problèmes. » Il amorça le petit sourire en coin qui fait bien, mais sans les yeux qui vont avec. L’homme lui montra une pièce annexe qui devait être l’ancien garde-manger maintenant vide. Il entraîna les filles dans sa suite, « vous en pensez quoi ? »
Eireann Callaghan
Poulpe d'Or du plus beau fessier
Eireann Callaghan
Messages : 7271 Crédits : © mind dreamer
Age du personnage : 27 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Professeur de SCM à l'Institut - Congé forcé
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Harpie Féroce
Epouvantard : Un Filet du Diable
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Ven 21 Juin 2013 - 0:10
Scarlett avait vu juste, elle avait mis le doigt sur ce qu’Eireann n’avait pas vu, sur le détail qui faisait mouche : l’absence de ces chères bestioles. Comment n’avait pas vu voir elle-même cette évidence ? Ce n’était pas comme si elle avait passé des années à travailler auprès des bêtes, à les apprendre par cœur, à les aimer, les chouchouter… Il allait vraiment falloir qu’elle se concentre si elle ne voulait pas être celle qui allait faire foirer cette mission bien trop humide à son goût : c’était le rôle de Ciaran de tout foutre en l’air, pas le sien, elle avait répété le rôle de la grande sœur qui remettait les choses en ordre. L’irlandaise allait devoir sortir de sa tête tout ce qui la tracassait : son frère grandissant trop vite, Julian, son boulot, Julian, la pression du Ministère sur tout le pays, … Si seulement le vouloir pouvait être suffisant… C’était à peine si elle entendait les piaillements de sa partenaire de levé de coude. Navrant.

Ciaran les avait rejointes et elle s’en aperçut à peine. Ce ne fut que lorsque le silence se fit qu’elle finit par être attentive. Du sang. Un frisson parcourut l’échine de la sorcière, un frisson qui finit par enfin réduire au silence ses pensées de pauvres filles frustrées pour laisser la mission envahir pour de bon son esprit. Et l’arrivée de la vieille bique la sortit de sa contemplation. Et elle suivit simplement le mouvement, étant désormais attentive à tous les détails alentours : les rues désertes, les poubelles débordant des containers mais étrangement éventrées, le silence. Ce putain de silence qui lui faisait froid dans le dos. Ecoutant le discours du type plus jeune qui les avait invités à entrer, le couic-couic infernal de la vieille résonnait dans sa tête. Et il fut remplacé par le mot « sorcier » qui venait de sortir de la bouche du moldu. Parce que c’en était un, non ? Oui, forcément. Non, peut-être pas. A voir. Ciaran demanda s’ils pouvaient être seuls et, étrangement, ils purent l’être.

Le bruit de la porte se refermant sortit Eire de son silence. « J’en pense que parler de sorcier est étrange de la part d’un moldu, non ? Je veux dire, ses conclusions là, il les tire d’un doloris. Mais comment il peut en déduire le mot « sorcier » ? Ils ont bien des sports qui se font avec des bouts de bois aussi. Et leurs sportifs ne sont appelés sorciers il me semble. Puis une maladie, ça fait mal, leurs armes aussi elles font mal. C’est facile, de dire sorcier, non ? » Non. Le regard que lui lança Scarlett fut sans équivoque : oui Eireann ne connaissait rien au monde des moldus. L’histoire, c’était la spécialité de sa cousine, de sa pote aussi, pas la sienne. Surtout l’histoire des moldus. Pourquoi n’avait-elle pas retenu toutes les chasses aux sorciers ? Le fait que les moldus savaient ce qu’était une baguette magique dans le folklore ? Elle aurait préféré se retrouver en Danoisie pour étudier des bestioles, voilà, c’était ça sa spécialité. Ah et on savait aussi que la géographie n’était pas son fort. Bon, elle allait la fermer sur tout ce qui concernait les moldus, c’était mieux pour elle. Scrat se chargeait de cette partie de la conversation et c’était plus sage comme ça.

« Si c’est vraiment un sorcier qui les retient, il faudrait qu’on puisse aller voir sur place si c’est un coup des mangemorts ou non. C’est courant chez eux de se faire appeler « Maître » quand ils s’installent quelque part ? » Question adressée à Scarlett qui les avait longtemps côtoyés, qui en savait là aussi sûrement plus qu’elle. Travers ne lui avait jamais demandé de l’appeler ainsi. Non, son truc ça avait plutôt été de l’écraser, de la briser morceau par morceau pour essayer d’en tirer quelque chose. Et comme elle n’avait pas été satisfaite, elle avait continué à creuser… A sa manière. « Je proposerais bien d’aller faire un tour en mode harpie mais bon, si je pouvais éviter de me faire chasser, abattre puis manger… » L’estomac de Ciaran répondit à ses paroles, émettant un son grave qui ne laissait planer aucun doute : il avait faim. Et un Ciaran affamé était un Ciaran à surveiller. « N’essaie même pas de me le demander, il n’y a pas de lapins sur cette île. Il n’y a rien et je n’irai pas chasser pour toi. » Rien que de s’imaginer plongeant sur une bête pour ensuite aller l’apporter à son frère qui la ferait rôtir suffit à Eireann pour être écœurée. Mais pas pour perdre l’appétit, ça, jamais. Pas chez les Callaghan.



« Couic-couic… Mais, c’est pas l’heure du dodo… » Jim ajoutait à sa préparation une fine poudre blanche qu’il avait sortie de gélules éventrées. « Non Mimi. Mais ils sont fatigués et agités. Il faut les aider. » La petite vieille se détendit dans sa chaise, souriant. « Oui, dodo sinon couic-couic. » Une petite dose des somnifères de la vieille pour les laisser tranquillement s’endormir après avoir gâché la maigre ration qu’ils avaient pu avoir pour ce soir. Il ne restait plus à Jim qu’à espérer que le Maître lui donnerait une autre ration pour le dur labeur qu’il allait accomplir. Il alla doucement toquer à la porte. « Si vous voulez venir manger un petit quelque chose, le repas est prêt. »

Dés
Oui – De jolis somnifères sont dans le plat qui donne tout sauf envie quoi qu’il arrive.
Non – Mimi est une farceuse, elle aime changer d’emballages ses cachets. Aujourd’hui, ce sera laxatif pour tout le monde (oui, Mimi est vieille et son transit n’est plus aussi pimpant qu’avant).
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Ven 21 Juin 2013 - 0:10
Le membre 'Eireann N. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsoui1
Scarlett L. Fuller
Scarlett L. Fuller
Messages : 649 Crédits : Cecile362
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Professeur d'Histoire de la Magie, archéologue, et pilleuse de tombes.
Faction : Ordre du phénix
Maison : Serpentard.

Rapeltout
Patronus : Araignée
Epouvantard : Deux yeux rouges dans la nuit.
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 7 Juil 2013 - 13:20
"Vous en pensez quoi ?" Moi je pense que je vais souffler dans tes oreilles pour voir si le creux de ta tête me permet de jouer de la flûte avec. Quoi ? Ça ne se dit pas ? Ce qui m'empêcha de coller une torgnole à Ciaran, ce fut sans doute Eireann, ça ne se fait pas de taper le frangin d'une gredine. Notez que cette remarque marche aussi avec "se le taper". Mais qu'est-ce qui arrivait à mini-Callaghan ? Pourquoi est-ce qu'il les présentait en sauveur ? Le plan ce n'était pas d'être discret ? Il n'avait rien appris en cours d'histoire de la magie ? L'Histoire de Manolo dans la première guerre gobeline était pourtant éloquente ! Quoi de plus chelou-chelou que deux nanas bonasses et un gamin qui débarquent en pleine île en crise pour dire : " ne vous en faites pas citoyen, nous allons vous sauver !" ? Sérieusement, on est quoi ? Clark Kent ? Ce que je pensais donc, là tout de suite c'était que bébé Cia-cia avait fait une baby boulette en nous posant dès le départ comme sauveur de l'humanité. Parce que quand bien même le gars et la vielle n'étaient pas des tueurs en puissance, c'était soulever trop d'espoirs. Je veux dire, on est quand même une bonne équipe de bas cassés, qui va certainement se rater, était-ce bien charitable de leur faire croire le contraire ? C'est fou tout cet altruisme qui dégouline de moi maintenant, je savais que je n'aurais jamais dû lire "Mange, caresse une licorne, et aime", trop de bons sentiments ça finit toujours par vous parasiter.

Est-ce que les mangemorts aiment se faire appeler maître ? Super je suis la seule experte en servitude du coin. "Ça dépend de qui, et par qui. Par leurs elfes de maison c'est toujours maître, mais pour le reste, le rapport de domination est plutôt implicite. Enfin, sauf pour le cas Lord sans-nez, lui il est spécial, et je pense que personne n'oserait se faire appeler maître comme lui dans un autre contexte. C'est le maître quoi, celui qu'on ne peut égaler, et dont on ne peut certainement pas usurper le tire, même mort. Même Daddy Kark n'a pas osé se faire appeler comme ça. Donc normal, non. Si c'est bien un mangemorts qui fait tout ça, il doit pas franchement être net... Enfin, encore moins net qu'un mangemort habituel."

La question cruciale de la nourriture se posa à nouveau, et curieusement juste après chelou-chelou bis arriva pour nous proposer à manger. La voix de ma maman me hurlait de ne rien accepter des inconnus, celle de mon ventre au régime que manger un peu serait agréable, et celle de général en mode mission me disait que refuser serait paraître suspects et qu'il y aurait moyen de dénicher des informations supplémentaires. Et puis de toute façon, qu'est-ce que ses deux moldus pouvaient bien leur faire ? Empoisonner leur nourriture ? La blague.

***

Les bâtards.

Ils l'avaient fait. Ils avaient foutu un truc chelou dans notre bouffe, et je me retrouvais allongée dans une cave avec une gueule de bois plus vilaine encore qu'une d'un lendemain de Saint Patrick. Pire, j'avais dormi sans prendre de potion, je me réveillais donc encore la tête pleine de rêves terribles, et le corps encore granulé des grains de la peur. L'obscurité ambiante ne rassure pas franchement non plus. D'une voix pâteuses je m'efforçais, d'appeler mes coéquipiers : " Eire ? T'es morte ? Ciaran ? Il est mort ? Je sais pas quel genre de trucs ils ont utilisés mais il y avait de quoi endormir un éruptif, et ton frère en a tout de même repris deux fois." Les deux grommellements tout aussi pâteux me confirmèrent que tout le monde allait à peu près bien, enfin aussi bien que puisse se porter trois sorciers avec la tête dans le fondement d'un hippogriffe. Impossible de se relever, moi je me sentais déjà sombrer à nouveau, quand je sentis un truc me toucher, non me brosser les cheveux. Wut ? " Pas toucher mimi nattes-nattes, pour être toute jolie. Il faut être jolie comme vos compagnon-gnon." Le retour de la vieille couic-couic, qui s'était enfin décidé à allumer la lumière de la façon la plus moldu qu'il soit avec la fée électricité. La raison du pourquoi elle ne l'avait pas fait plutôt arriva bien vite. " Mimi, voulait vous laisser faire un gros dodo !" Bah tiens ! Et puis il y eut l'ultime vision d'horreur, la chose qui le fit me redresser et mettre ma main devant ma bouche. " Sainte Mérope, mère de voldy. Que vous a-t- elle fait ?" Catastrophée je dévisageais les cheveux de mes camarades. Des nattes, partout des nattes, toutes petites, toutes afros dans les cheveux de ma gredine et de son frangin. Comment possible de faire des nattes sur des cheveux courts ? Et c'était oui ce délire ? Pourquoi les deux Gus les avaient drogué, c'était quoi ça ? La conspiration de la natte ? Mais qu'est-ce qu'ils fument ? Et ils nous nattent pourquoi ? Mieux nous scalper après ? Et c'est quoi le rapport avec un ombre ? Ils nous coupent les nattes pour faire du vaudou ? J'aimerais qu'on m'explique merde ! Merci Wallas, merci ! Je me levais, en mode furie, enfin aussi vite que je le pouvais, je tentais de récupérer ma baguette dans ma poche pour ne trouver que le vide. What ? "Tout doux ! Sinon couic-couic ! Vos bâtons magiques au feu ! Schfffffff ! Il fait trop froid ! Alors hop dans le feu ! " Elle asséna plusieurs coups de cannes aux trois phénix. " Vous pouviez partir ! Je vous l'avais dit ! Mais maintenant vous êtes à nous couic-couic. Et maintenant vous allez...." Un ding se fit entendre, visiblement mémé avait de la visite. "Le maître du couic-couic est là. Heureusement qu'il me reste de la confiture." La petite vieille se fraya un passage jusqu'à la porte en nous filant des coups de cannes, et nous pauvres gueux à moitié k.o on se laissait faire. Et pour nourrir un peu plus le ridicule de la scène, on entendit la vieille folle beugler de façon guillerette alors qu'elle refermait la porte. " J'arrive mon roudoudou ! Confiture pour toi, et des nouveaux copains pour jouer !"
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Lun 15 Juil 2013 - 13:46
Ciaràn passa sa main dans ses cheveux pendant que ses paupières papillonnaient dans tous les sens essayant de comprendre ce qu’il se passait dans la lumière jaune de la cave. Ses doigts coururent sur des sillons dans ses cheveux et il se tourna instinctivement vers la forme la plus proche de lui.
« Hey, Eire, t’as une tête de ragondin. » La vision de sa sœur coiffée comme une africaine avait surpassé toutes les douleurs de la nuit passée sur le sol terreux et humide. Il était proche de l’hilarité, mais le coup de canne sur sa tronche lui remit rapidement les idées en place. Il se tourna vers Scarlett en grimaçant et vit qu’elle lui offrait la plus belle plongée en terre inconnue qu’il connaissait.

Il détourna le regard, essayant de se concentrer sur les endroits où il posait les mains. S’il pouvait se mettre debout, cela ne serait pas de refus. Il pourrait peut-être réfléchir plus convenablement. Même si tous les effets de la nourriture ingurgitée hier avait été détruits par la digestion de la nuit. Il avait encore faim. C’était pas drôle, pourquoi il ne pouvait pas bouffer simplement, à heures fixes comme tout le monde. Et non se retrouver dans une cave, avec sa frangine et sa copine. Hop hop, normal. NON.

« Et on se barre comment maintenant, parce que je veux dire, je suppose qu’on a plus nos baguettes, parce que j’ai même pas essayé de regarder mais que si ça se trouve, si on est par terre dans une cave, c’est pas simplement qu’ils ont une définition différente de l’hospitalité de nous. Je dis ça, je dis rien, mais voilà. J’aimerais qu’on se casse. »

Inutlie Callaghan, c’est comme ça que ses parents auraient dû l’appeler, il ne savait pas comment se tirer d’une cave. C’était sûrement fermé par un verrou, et qu’on ne pouvait ouvrir que de l’extérieur, parce que c’est cool les verrous uni-sens. Je t’emmerde la vieille et ton cuistot. « De toute façon, c’était même pas bon ce qu’on a mangé. » Il se tourna vers Scarlett. « Et elle a dit qu’elle avait du monde à la maison ? Genre, ça veut dire qu’on est dans de beaux draps ? »

Ouais, bon ok. Il va vraiment falloir trouver un truc pour se barrer. Parce qu’il ne voulait pas vraiment finir tué par un mangemort, ni servir d’esclave sexuel. Il voulait fonder une famille bordel, et avoir plein d’enfants qui sauteront sur Tata Eire en la traitant de ragondin. Il aurait évidemment raconté à ses enfants que leur tante s’était retrouvée avec des petites nattes partout dans les cheveux et qu’elle avait l’air d’un ragondin.

« Non, mais on se casse par la porte ou par la fenêtre. Je me transforme en mulot et je creuse un trou, mais on se barre. » Il s’approcha de la porte pour la tâter, collant son oreille. Il entendit des raclements de chaises sur le sol et quelques paroles échangées. Sinon, aucun signe de quelqu’un proche de la porte. Donc s’il la défonce en donnant un coup de pied dedans, et s’ils partent en courant, peut-être qu’ils auront une chance, Sinon, il passe la porte, se jette au cou de l’agresseur présumé et laisse les filles partir en courant. Ouais, il va faire preuve d’héroïsme ce coup-ci.

Il en informa les filles et se prépara à enfoncer la porte. Pas avec l’épaule, il ne voulait pas se la réduire en miettes, avec le pied. Ça serait déjà un bout début. Il gravit l’escalier en bois vermoulu, et  se prépara à donner le coup de sa carrière.

La porte était bien fermée par un verrou, certes, mais en elle-même, elle n’était pas vraiment solide la coquine de bois. Un coup de boutoir et elle partirait. YATAA !

Bon, la secousse dans sa jambe n’était pas vraiment celle prévue. Il tomba en avant en essayant de se porter dessus. Ce n’était pas vraiment le plan, mais au moins, ils avaient un moyen de sortir au lieu d’attendre qu’on vienne les tuer comme ça. Il avisa un couloir, avec au fond, la porte qui donnait sur la cuisine. Déjà, une silhouette inconnue s’engageait dans l’ouverture. Ciaràn plongea sa main dans sa poche, mais sa baguette ne s’y trouvait pas. Comme il l’avait dit auparavant.
Bon, s’il ne se relevait pas, il aurait bientôt un avada dans la tronche et terminerait sa course dans in fossé. Il bondit vers la première porte entrouverte. Et merde, la chambre de la vieille, pleine de bibelots la chambre, mais au moins elle avait une fenêtre. Si seulement sa frangine pouvait le rejoindre et ils se barreraient de là.

Spoiler:
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Lun 15 Juil 2013 - 13:46
Le membre 'Ciaràn O. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsoui1
Eireann Callaghan
Poulpe d'Or du plus beau fessier
Eireann Callaghan
Messages : 7271 Crédits : © mind dreamer
Age du personnage : 27 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Professeur de SCM à l'Institut - Congé forcé
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Harpie Féroce
Epouvantard : Un Filet du Diable
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Ven 26 Juil 2013 - 8:19
Mais pourquoi est-ce que son frère perdait tout bon sens en situation de crise ? Non mais sérieusement, il était réellement stupide ! Quoi de mieux qu'un grand vacarme pour se faire repérer, hein ? Bien sûr, pourquoi faire dans la discrétion quand un taré adepte du "couic-couic" était dans les parages et pouvait se révéler être un mangemort ? Et puis comme ils n'avaient plus leurs baguettes, c'était tellement plus drôle ! « Si on s'en sort, je propose de lui faire bouffer un gâteau que j'aurai moi-même cuisiné. Il le mérite cet andouille. » Et ce n'était pas Scarlett qui allait l'arrêter, ça c'était certain, vu la gueule qu'elle tirait, elle était aussi blasée qu'elle. Les missions avec son imbéciles de frère, c'était fini. S'ils revenaient de celle-là, elle expliquerait clairement à Wallas qu'elle était incapable de le mener à la baguette... Encore moins quand on lui avait piqué la sienne évidemment. Oh la douce blague foireuse qu'elle se faisait à elle-même, pauvre fille.

Avant de se lancer à la poursuite de Ciaran, Eireann jeta un coup d'oeil autour d'elle. Qu'est-ce qui pourrait servir d'arme ? On pouvait oublier les vieux draps poussiéreux qui trainaient dans un coin, les gousses d'ail en train de sécher - monsieur couic-couic n'avait pas l'air d'être un vampire - ou encore la vieille pile de journaux. Son regard se posa alors sur une pile de plateaux en argent si peu entretenus qu'elle se demandait s'ils avaient été lavés depuis leur dernier usage. Elle en attrapa deux et en passa un à Scarlett. Enfin, essaya, sa main resta collée dessus. « Oh la belle couche de crasse. Tellement appétissant... » Après un effort considérable, elle réussit à se défaire d'un des plateaux. Au moins, elle ne serait pas désarmée, elle et le plateau tout crade n'allaient faire qu'un. La peau du crâne tirée à l'extrême - et si la migraine venait de là ? - elle s'engagea dans l'escalier sans chercher à être discrète : Ciaran les avaient sûrement déjà bien grillés.

Arrivée en haut des marches, la présence d'un troisième gens  - sûrement monsieur couic-couic - lui confirma l'action foireuse de son frère. Elle tenta le coup de plateau dans la face mais elle ne réussit qu'à frapper le mur... Et y rester coller. La crasse l'avait trahie. en se dégageant, elle perdit l'équilibre et s'étala dans le couloir, au pied de l'homme à traquer. Et sinon, pourquoi ne pas se mettre face à lui les bras écartés pour attendre de se faire zigouiller ? L'effet serait le même après tout. « Et bien, et bien, qu'avons-nous là ? » Trois pauvres Phénix dans la merde ? « Des copains de jeu mon chéri, des copains qui comme toi avaient un bâton magique. Tu aimes ton cadeau de Noël ? » Eireann remarqua le regard dédaigneux que le sorcier lançant à la vieille qui venait d'apparaître à son tour dans le couloir. « Elles sont où leurs baguettes ? » Un petit rire chevrotant plus tard, la vieille évoqua le froid, le feu, tout ça. « Parfait. » D'un coup de baguette, Eireann se retrouva dans les airs et propulsées dans le salon. Elle atterrit sur ses fesses - heureusement pour elle - et se releva pile au moment où le corps de Scarlett vint la percuter. « Le troisième, le troisième ! » Pauvre Ciaran qui fut débusquer de sa cachette si vite qu'il n'eut que le temps de venir s'ajouter à la pile de corps formée par ses deux aînées.

« Bon, si nous faisions les présentations ? Georges Peters, maître des lieux. Et vous êtes ? » Maître des lieux ? Genre le mari de la vieille ? « Je commence ! Je suis Mimi Peters, la maman du petit Georgy. Et là-bas, c'est Henry, le vieux copain de Georgy. » Le sorcier soupira bruyamment. « Maman, va dans la cuisine. » Après un "Oh" de déception, la petite vieille déguerpit. Finalement, elle ne galopait pas trop mal pour son âge. « Donc, vous êtes ? » Après avoir dégager les deux poids morts qui l'avaient écrasée pour se masser la fesse droite, Eireann tenta de se relever. « Tututut, on ne bouge pas. » La tête toujours douloureuse en plus de tout son corps, Eireann essaya de réfléchir à la situation mais... Non, réfléchir lui faisait mal aux cheveux. « Nous sommes des sorciers. Votre mère vous l'a dit, non ? » Le sorcier leva sa baguette un peu plus haut en guise de menace. « Un accent irlandais donc. Maintenant, vos noms et la raison de votre présence ici. - Brooke Herman. Mon frère Max et ma cousine Sarah. On était venu faire un peu de tourisme, on nous avait dit que c'était une île à trésor alors on est venu voir si trésor il y avait. » Trésor il n'y avait pas mais gens à enfermer si. Un sort fusa sur elle, elle se prit quelques paires de claques qui ne lui remirent malheureusement pas les idées en place. « Ma patience va vite s'user et je serai moins subtil dans mon maniement de baguette. » Ah parce que c'était de la subtilité ? « Georgy chou ! Tu veux du lait dans ton thé ? Et du beurre sur ta tartine ? » Sans tourner la tête, le sorcier répondit un "oui maman" qui tranchait complètement avec la situation. « Donc "Brooke", vous êtes là pour quoi ? » Se dandinant sur ses fesses pour faire passer la douleur, Eireann tenta une feinte. « La traque du Ministère. On a cherché un lieu où personne ne viendrait nous persécuter. » Un large sourire s'afficha sur le visage du sorcier.

    Le petit Georgy ne les croit pas et
    Oui - surtout sait qui est Eireann, la terroriste à la tranche affichée partout à l'automne dernier.
    Non - mais joue le jeu, peut-être parce qu'il s'ennuie.


« Il me semblait pourtant qu'une terroriste telle que vous aurez apprécié la victoire des Phénix, non ? Qu'avez-vous fait pour être traqués ? » Perdu Eireann. Comment espérer passer inaperçue quand on était connu grâce à Kark-Tout-Mort ? Triste réalité. « Bon, sinon, comment avez-vous entendu parler de mon coup de maître ici ? » Le visage d'Eireann se mua en un masque d'incompréhension. De quoi parlait-il ? De l'inaccessibilité de l'île ? La petite vieille ramena sa phrase, un plateau de thé à la main, qu'elle déposa sur une table en renversant la moitié des tasses à côté. « C'est l'heure du thé, vous vous raconterez vos souvenirs de petits magiciens plus tard les enfants. Il faut boire et manger. » Ah non, plus jamais, elle n'avalerait plus rien. PLUS RIEN. Et ce fut là qu'elle remarqua Les trois bouts de bois dépassant de la grosse touffe de cheveux blancs de la vieille. Est-ce qu'elle avait sérieusement planqué leurs baguettes dans sa crinière incroyablement fournie pour son âge ?
Filet du Diable
The Big Boss
Filet du Diable
Messages : 7384 Crédits : © FDD

Rapeltout
Patronus :
Epouvantard :
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Ven 26 Juil 2013 - 8:19
Le membre 'Eireann N. Callaghan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé' :
The Island [MISSION] Dsoui1
Scarlett L. Fuller
Scarlett L. Fuller
Messages : 649 Crédits : Cecile362
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Professeur d'Histoire de la Magie, archéologue, et pilleuse de tombes.
Faction : Ordre du phénix
Maison : Serpentard.

Rapeltout
Patronus : Araignée
Epouvantard : Deux yeux rouges dans la nuit.
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Sam 24 Aoû 2013 - 14:38
J’ai la tête dans les nattes et le crane plein de cul. Ou peut-être que c’est l’inverse. Le fait est que tenter de comprendre ce qui m’arrivait et de virer l’autre vieille, m’avait ôté le peu d’énergie qui me restait. Et voilà que le nouvel arrivant s’amusait à nous faire valser dans les airs comme des crêpes sur une poêle. Eireann pour nous sauver déployait tous ses talents de menteuses, mensonges que j’aurais bien appuyé si l’agité de la baguette n’avait pas du veritaserum à la place du cerveau. L’idée du trésor était parfaite, en plus. Je pouvais leur inventer une légende et des faits plus ou moins historiques pour l'étayer, glisser des petites finasseries d'archéologue et bim badaboum, une histoire qui s'élance sur les flots paisibles d'une mission ratée. Mais non, ça sut été trop simple, notre embarcation jouait déjà les Titanic, face à un Iceberg gigantesque. Merci Wallas ! Quelle idée d'envoyer le plus célèbre fessier terroriste du monde des sorcier en mission ! Merci beaucoup ! Karkinet envoyait aussi ses recrues dans des missions suicides, mais au moins ça collait à son personnage de grand méchant. Il lui était arrivé quoi à Wally-Wallou ? Il avait chié de travers le matin ? Le caca foireux des leaders, première cause de missions suicides en Angleterre. Forte de cette conclusion, je me promettais d’offrir tut un coffret de potions pour retaper son système digestif. Le tout offert avec une note très distinguée : « Plus jamais de missions aussi foireuses que vos flatulences. Bien à vous, Scarlett Loïs Fuller. »

L’heure du thé. Joie. C’était quoi la suite du programme ? Laxatif au thé vert et tournicoutis sur la tête au réveil ? Je ne crois pas non. Finalement si, on nous fit nous asseoir à coup de canne et autres sorts, qui terminèrent par viser véritablement nos fessiers au canapé. Impossible de se relever. Visiblement le gros bébé à sa maman, n’aimait pas trop contredire sa fêlée de maman. Encore qui s’il avait réglé son Œdipe avant Poudlard nous aurait épargné bien des peines. La petite vieille offrit à tout le monde une tasse de thé, à la propreté douteuse, et à son garçon un biscuit rassis. Un traitement de faveur dont je me passais très bien. Etait-ce une particularité anglaise, ou alors un trucs des fêlés locaux, de faire une pause thé en plein interrogatoire musclé ? Je ne comprends rien, mais genre rien de rien. De toute façon même Thomas Pierce ne comprendrait rien à cette affaire. Il y a des rapports de cause à effet qui se sont perdus dans la nature. Coupés de tous liens logiques, les évènements ont donné cette abomination loufoque. J’en rirais. Oui j’en rirais certainement, si je n’avais pas la certitude que ces trois lurons s’ils prêtaient à rire n’avait rien de gai. Et qu’aussi sûr et certains que Voldy-chou n’avait plus de nez, on risquait fort de passer à la casserole, et pas dans le sens agréable de l’expression.

Pas rebuté par l’aspect peu reluisant du thé, Georgy le taré trempa ses lèvres dans sa tasse, avant de poursuivre son interrogatoire. « Alors qu’est ce qui amène trois terroristes sur mon domaine ? Comment avez-vous su ? N’abusez pas de ma patience, même l’hospitalité de ma mère a ses limites. Quant à mon ami…il n’a jamais été très patient… » Son regard coula en direction de son acolyte qui d’un geste plus que significatif fit taper son poing dans le plat de son autre main. D’accord donc après le thé, c’était branlé pour tout le monde. Programme réjouissant. Que nous restait-il niveau mensonge ? Rien. Rien de ne serait-ce que passable, encore que l’étude sociologique voir zoologique des fêlés du bocal dans leur habitat naturel, semblait compromis. Et puis il y eut comme un ding, une de ces fameuses illuminations soudaines que seul le désespoir vous donne. Un beau mensonge, tortueux et dangereux, mais dont les principaux défauts étaient également à coup sûr la clef de la réussite. Au pays des azimutés de la touffe, les délires sont rois. Ils nous appelaient terroristes, et il n’y avait qu’une seule faction mangemort qui qualifiait de terroriste les membres de l’ordre du phénix. Un copain ombre – ou pas – de quoi tenter une approche autre. J’inspirais un grand coup, relevait le menton me forgeant une image aussi digne que possible. Mes lèvres se pincèrent en moue suffisante que je n’avais plus employée depuis Poudlard, pour mieux ensuite échapper un très sec :
« Si vous voulez la vérité, première j’aimerais que vous cessiez de nous insulter. Nous ne sommes pas des terroristes. Mon nom est Scarlett Fuller, de la famille sang-pure Fuller. » Scarlett la morue sang-pure scène 1, le regard condescendant est un bonus. Ses sourcils se mirent à danser la gigue alors que Georgy commençait à se poser des questions, avant de laisser échapper un très agréables : « Scarlett Fuller, la putain du Q.G ? »

« [color=tomato] Putain ? Mais toujours plus pure qu’un sang-de-bourbe. Quant à mes compagnons, vous avez bel et bien reconnu Eireann Callaghan la « terroriste ». Quant à ce jeune homme, il s’agit du jeune Liam Higgs. » Comment ça c’est mal de piocher des noms dans la liste de ses anciens élèves ? « Comme vous êtes si bien instruit, vous devez vous rappeler que Miss Callaghan a été notre prisonnière pendant un temps. »
« Je me rappelle également qu’elle a été libérée, et que vous avez déserté votre camp… »
« Déserté ? C’est donc la version officielle donnée. Intéressant. Pensez-vous vraiment que le grand Mervyn Kark aurait laissé une prisonnière s’en aller sans prendre des dispositions ? Ou bien même une traitre passer chez l’ennemi sans la saigner avant ? Miss Callaghan a subi pendant son enfermement ce qu’on pourrait vulgairement appeler « un lavage de cerveau ». Le tout grâce à un cocktail de potion, d’impero et de legilimancie, Miss Callaghan nous est devenu fidèle. Il n’y avait qu’à réitérer l’opération de temps en temps et ainsi nous obtenions des informations sur l’ennemi. Mais en août dernier les choses sont devenues compliqués, et il a fallu envoyer quelqu’un chez les phénix pour obtenir des informations et maintenir notre emprise sur le faible esprit de Miss Callaghan. » Il n’y avait plus qu’à prier pour qu’ils ne me demandent pas de lancer un impero, parce que j’étais bien incapable de lancer un de ces sortilèges impardonnables. Il me fallait seulement espérer qu’Eire prendrait son plus bel air soumis, et Ciaran l’air hautain des jeunes sang-purs.

« Je n’ai jamais entendu parlé de ce genre de choses. » Un petit gloussement dédaigneux plus tard, je répondais finalement. « Ça n’a rien d’étonnant, depuis quand partage-t-on les stratégies d’infiltration avec des sang-de-bourbe ? » Scarlett la morue sang-pure, acte 1, scène 2. « Nous avons entendu parlé de cette ile via l’ordre du phénix ayant entendu d’étranges rumeurs chez les moldus, ces derniers voudraient envoyer huum… ah…cette chose incongrue dont ils sont pourvus… oh… je l’ai su un jour, c’est agaçant. Ah oui, l’armée. Ils veulent envoyer leur armée, le phénomène ne semblant pas franchement moldus, le leader s’est inquiété de la sécurité du secret magique. J’ai bien entendu informé Pré-au-Lard de tout ça, et notre leader a été bien entendu très intéressé. Vous pensez bien qu’une île avec une telle protection runique et où on enferme des moldus, ça ne peut que nous séduire. Nous sommes donc venu seulement pour voir. Et vous maintenant, dites-nous pourquoi deux sang-purs ont été drogué, puis malmené par un sang-de-bourbe et ceux sans aucune raison ? » Je ne sais pas si mentir chez moi était naturel, mais le fait que j’avais toujours eu à le faire, et que j’avais développé un certain talent en la matière. Je savais vendre mes histoires un brin tordu, et ne manquait jamais de l’aplomb nécessaire pour les faire passer. Je voyais toutefois notre petite Georgy sceptique, ce qui était déjà en soit une amélioration. Quant à Mimi et Henry, ils ne pipaient mot sans doute trop déconnecté du monde sorcier pour comprendre notre conversation.
« Tout a commencé lorsque ma mère a accidentellement tué un enfant du village. »
« Je ne l’ai pas tué, je lui ai fait une petite blague. Le petit Bobby me faisait toujours des blagounettes, de l’huile sur le pas de ma porte, une punaise sur ma sonnette. Je voulais rigoler aussi, alors je lui ai fait une blague. J’ai mis de l’arsenic dans des cookies ! AHAHAHAAHAh ! C’était si drôle. Mais ses parents n’ont pas compris la blague. Heureusement que mon petit Georgy est rentré à la maison à ce moment-là. »
« Le ministère venait tout juste de tomber, sans travail et pourchassé je comptais passer quelques temps chez ma mère. Ces immondes teignent allaient l’enfermer pour une simple erreur de dosage. Alors j’ai fait ce que tout fils ferait, je les ai tués. » Bah oui ! EVIDEMMENT ! Tout le monde fait ça, c’est la réaction logique, on tue tout le monde. « Ce fut facile, si facile que ça m’a donné une idée. Si je pouvais tous les ecraser comme des mouches en un sort, pourquoi ne pas les dominer purement et simplement comme le maitre le voulait ? » Bah oui c’est vrai, pourquoi s’en priver. L’univers loufoque de mamie couic-couic s’assombrissait à mesure que son rejeton nous expliquait sur le ton de la conversation comment il avait saigné la vermine moldue, et avec quelle facilité il y était parvenu. Vint ensuite le couplet sur les survivants qu’il avait enfermé dans la petite chapelle du village, et qu’il tentait d’éduquer. De longs frissons glacés parcoururent mon échine pendant tout son petit discours. « Je me doutais que forcément des gens de l’extérieur risquait de venir, alors j’ai fait ce qu’il y avait de plus logique à faire. J’ai dressé une barrière magique autour de l’île grâce à des runes. Je travaillais au service de sécurité runiques du ministère, à un petit poste, mais tout de même, j’y ai appris un truc ou deux. Les gens peuvent entrer sur mon domaine, mais jamais en sortir. C’est comme ça que je suis devenu le seigneur de cette île. »
« Excusez-moi, mais quel est le but ? Si vous tuez tout le monde, vous ne régnerez seulement sur un gros caillou au milieu de la mer. »
« Je ne tue pas tout le monde. Je vous l’ai dit je les éduque, les plus coopératifs sont nourris, les autres…. Il faut sévir. Mais vous savez ces gens-là sont des animaux, certains en sont venus à boire leurs urines. Henry, raconte leur ce que tu as vu ! »
« L’un d’eux, un des plus teigneux, on l’a pas nourri depuis plusieurs semaines, et bah… il a commencé à manger ses doigts. » Quel était le plus affreux ? Imaginez le pauvre homme mort de faim rendu à cette extrémité ? Ou bien les sourires amusés des trois hôtes ? Par bien des aspects je trouvais que les ombres avaient des comportements de fou furieux, mais ce qui se déroulait surpassait tout. On s’approchait d’une folie pure et dure. Seule chance dans l’affaire, je sentais les effets du sort de paralysie disparaitre. « Ces gens sont des animaux. Mais en les dressant bien, on peut obtenir d’eux quelque chose de potable. Regardez, ma mère et Henry sont tout à fait respectables, pour des moldus. Ils ont tout à fait accepté mon commandement, sans broncher. Henry m’a même encouragé à le faire. Mais assez parlé de moi, quelles sont les nouvelles des mangemorts ? J’ai tenté de rentrer à Pré-au-Lard, mais il me manquait la marque, on m’a jeté comme un malpropre. Vous devez bien en avoir une vous ? »
Question piège.
« Vous savez avec mon infiltration ça ne serait pas prudent. Miss Callaghan n’en a pas franchement besoin. »
« Et Monsieur Higgs ? » Le ton était nettement moins avenant que lors de son récit festif me rappelant que le doute n’avait pas été levé. « Cette dernière est placée à un endroit intime, je doute qu’il veuille vous la montrer, n’est-ce pas Liam ? » C’est bon on était cuit. Seule salvation Mamie Couic-Couic qui passait en proposant du thé. « Qui reveut du thé ? Qui ? Mon Georgy ? Tu en veux ? » Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Cia-Cia, peut-être était-ce du pur hasard, mais le fait est qu’une de ses jambes se trouva sur la trajectoire de Mamie Couic-Couic. Bim badaboum, la théière qui s’envole et tombe sur le pauvre Georgy ébouillanté, une Gredine qui se lève d’un bond et ceinture la petite vieille. Moi immobile inutile dans le chaos me contentant de lancer une tasse chaude au visage d’Henry. Un battement de cil plus tard, Eire avait nos trois baguettes. Je lui aurais bien demandé si elle les sortait de son si joli fondement, mais les trois tarés tentaient déjà de se fondre sur nous. Et maintenant on faisait quoi ?
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 25 Aoû 2013 - 15:48
Le cul assis de force sur le canapé. Tenus en joue par un désaxé. Pas de problèmes, tout va bien. Ciaràn attendait juste de prendre le thé là. Et quand il vit la vieille sortir les tasses, il avait voulu se frapper pour avoir pensé à cette connerie. Oui, la vieille allait nous foutre encore de la merde dans le cocktail. Il en était persuadé.

Et tout ça ne tournait pas comme il voulait. Est-ce que quelque chose avait résiolument tourné comme il voulait ? Non. Il fallait l’avouer. Et s’il avait su faire du théâtre, il était sûr que son talent aurait repéré. Le jeu du petit Sang-Pur coincé du cul était très peu pour lui. Pour sûr, il avait essayé la moue dédaigneuse, le redressement de dos pour paraître sûr de lui. Liam Higgs, de base, c’était qui ? Les Higgs, il connaissait, enfin, surtout la matriarche avec la paire de sein la plus énorme qu’il lui ait été donnée de voir.
Tout va bien Ciaràn, tout ce que tu sais faire, c’est penser à bouffer et aux seins. T’es plus un ado, t’es censé ne plus avoir les hormones en folie. Tu déconnes grave mec.
Aïe, et puis tiens, ton bassin qui doit être en miettes qui te fait coucou. Bon, ils sont tous occupés à discuter. Juste étendre la jambe, un tout petit peu, pour que le fémur revienne dans l’axe. Ça lui évitera de se déboîter la hanche comme un con au passage.
Joue ton rôle de petit con sang-pur, joue ton rôle et ferme ta gueule. Il sait pas ce qui se passait dans la tête de Scarlett, mais elle avait l’air de mener la situation. Si elle pouvait juste, le faire revenir à la raison, ou même, genre dans le style cool, nous sortir de là, ça serait pas trop demandé. Merde, alerte à tous les étages, le fêlé du bocal regarde dans sa direction. Hein, quoi ? Ah oui, la marque. Non, bien sûr qu’il ne l’avait pas. Il le prenait pour qui, pour un mangemort ?!

Flottement

Il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Scarlett venait à son secours. Quand il disait qu’il était nul en acteur. « Effectivement, l’avoir sur l’aine n’est pas très pratique. » Pourquoi pas très pratique ? Bonne question. Parce que pour la montrer, il fallait baisser son caleçon ? Argh. Il espérait que le réel Liam n’était pas aussi con que ça. Allez savoir, il restait un mangemort.

Bien sûr, c’est toujours dans ses interrogations profondes – qui n’avaient pas lieu d’être – qu’on finissait toujours par le déranger. C’est le moment que choisit Mimi pour s’essayer au croc-en-jambes involontaire. Oui, quand on est une mamie, avec un plateau plein d’eau chaude, on se prend pas les pieds dans un tapis, ou quelque chose du genre. Style, une jambe posée en plein milieu de la pièce. Hein, on dit ça, mais on dit rien, madame-je-suis-fan-des-nattes. Résultat, Ciaràn qui se lève pour essayer de la rattraper, mais sa frangine est déjà sur le coup, deux ébouillantés et Scarlett debout elle aussi. Il vit le trio de bois dans la main de sa sœur. « Donne et on décampe, j’ai pas envie de rester là plus longtemps ! » Il lui arracha sa baguette, et se prépara à dégager. Le fils prodigue lui barra la route, le visage rouge. Était-ce parce que la chaleur de l’eau chaude était remontée à son visage, ou parce qu’il était juste en colère ? Aucune réponse ne serait jamais donnée, Ciaràn trébucha en voulant s’appuyer sur sa mauvaise jambe et le sort du grand dadet se perdit au dessus de sa tête avant qu’il s’affale directement sur lui.

Bien sûr, le corps au corps. C’était son plus grand atout. L’homme cria en enfonçant une baguette dans ses côtes. Putain, il allait le faire exploser à tirer un sort aussi près. Ciaràn donna un coup de genou dans les couilles du bonhomme avant de traverser la pièce. Tiens, on a un joli point de vue de la scène en hauteur. Et il finit sa chute sur une étagère, se cambrant en deux, ce qui au passage aurait évité un sorcier de passer chez un médicomage pour des problèmes de colonne vertébrale, et de retomber directement sur le ventre. Merde, ils pouvaient pas juste éviter l’île pour cause de tempête ?

Il se redressa suffisamment pour capter la scène. D’accord, il était près de la sortie, il n'était plus en état de rien faire, il va, juste comme çe, discrèèèèèèèèètement, se déplacer. Voilà, comme ça, douceeeeement, et que je te roule un peu. Suivra qui voudra.
il se releva dehors, comprenant au moment où il entendit une vieille beugler que les filles voulait la peau de leur coiffeuse. Bon, vu qu'il était dehors. Deux secondes de réflexion. De toute façon, on a deux moldus, dont un benêt aveuglé, plus un sorcier à terre. Les grandes filles s'en sortiront. Maintenant, la suite. Ah, un peu d'air frais. Son nez saignait, sa tête lui faisait mal – pas qu’à cause des nattes – ainsi que sa hanche et son dos.
Magie, magie, c’est qui, qui allait passer voir les collègues Phénix ?

Il regarda la porte et vit Scarlett et sa frangine sortir. L'état de leur souffle et le sourire qu'elles arboraient, étaient assez convaincants. Mais pas le temps de se reposer.
« Bon, j’ai aligné deux pensées, et je me suis dit que ça serait quand même cool qu’on aille prévenir les gens qui sont bloqués dans l’église avant d’aller s’occuper du reste. » A moins que Scarlett eusse envie d'aller faire joujou avec les runes en même temps. Une autre idée lui traversa l’esprit au passage.
« Sans avoir fait d’études très poussées dans le domaine, dit-il, en se tournant vers Scarlett, tu crois qu’il pourrait avoir fait du clocher, le centre du rayonnement des runes ? » En tout cas, le plus important est d’aller chercher les pauvres moldus dans le bâtiment de religion des moldus. Ciaràn priait pour qu’ils ne leur fasse pas le coup de l’inquisition espagnole au passage. De toute façon, il était à peu près certain qu’il n’arriverait pas à aligner deux mots à un groupe de personnes, qui ne chercherait pas à essayer de les écouter.
Eireann Callaghan
Poulpe d'Or du plus beau fessier
Eireann Callaghan
Messages : 7271 Crédits : © mind dreamer
Age du personnage : 27 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Professeur de SCM à l'Institut - Congé forcé
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Harpie Féroce
Epouvantard : Un Filet du Diable
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 25 Aoû 2013 - 19:05
Des psychopathes, voilà chez qui ils étaient tombés avec cette mission. Comme s'ils avaient besoin d'une nouvelle mise en danger, comme ça, juste pour le fun. Bon c'était triste pour les habitants de cette île mais, en même temps, pourquoi risquer la vie de trois sorciers afin de libérer des moldus ? En quoi cela avait-il un rapport avec les Phénix ? Eire commençait à douter de certaines petites choses comme du boulot du Ministère. C'était un boulot pour les employés du gouvernement, pas pour des phénix comme eux. Un taré de mangemort s'en prenait à des moldus, on envoyait la brigade, les aurors et hop hop hop, en quelques coups de baguettes l'affaire était réglée. Surtout que ce type n'était même pas un gars de Pré-au-Lard, c'était un type qui apparemment n'était même plus actif chez les ombres... Ouais ombres, il connaissait Scarlett. Sa petite Scrat qui avait bien tenté de faire quelque chose. De raconter une histoire à coucher dehors, une histoire qui, lorsqu'elle avait entendu son nom et sa nouvelle vie, avait fait peur à Eireann. L'irlandaise avait alors tenté de feinter la folie, de baver un peu même mais le temps qu'elle mette au point son masque de cervelle grillée dans la place, la vieille s'était étalée et elle avait trouvé plus malin de récupérer les baguettes, dans un réflexe qu'elle n'aurait jamais soupçonné pouvoir dormir en elle.

Ciaran lui arrachant sa baguette des mains, elle qui se rua vers Scrat pour lui donner la deuxième baguette et... Le Henry qui la plaqua au sol sans ménagement tandis que le reste du combat lui échappa. Elle se débattit, frappant, griffant tout ce qui lui passait à portée de main puis... Elle se rappela qu'en ayant récupéré sa baguette, elle pouvait quand même lancer un sort. La jambe droite du pantalon de son assaillant prit feu et elle put se dégager, juste le temps de voir que Ciaran n'était plus là, que la vieille donnait des coups de canne à Scarlett tandis qu'elle essayait de mettre un terme aux attaques de Georgy-chéri qui, plié en deux, balançait des sorts à la chaîne, sans trop viser. Elle lança un stupéfix au moldu qui venait de revenir vers elle après avoir éteint le feu de sa jambe. Au moins, elle avait réussi deux sorts d'un coup, un exploit. Elle occultait volontairement le fait que sa cible était moldue : une victoire même foireuse était une victoire. « Mimi ! Il va falloir faire dodo ! C'est l'heure et c'est pas bien d'embêter les jeunes copains de ton petit chéri ! » cria-t-elle avant d'arracher d'un coup de baguette la canne que la vieille tenait dans sa main. Pour sa fragilité apparente, elle s'en sortait plutôt bien la madame couic-couic. « Ma canne ! Jeune insolente ! On respecte ses aînés ou sinon, pas de goûter ! Georgy ! Fais-les taire ! Elles sont vilaines ! Couic-couic pour maman ! Comme ça je pourrai les déguiser tout le temps. » Et, sans avoir besoin de sa canne, elle se jeta sur Eireann avant que celle-ci ne puisse faire quoi que ce soit, empoignant fermement une des tresses et tirant si fort qu'elle l'arracha. Le cri d'Eireann fit si peur à la vieille qu'elle fila avec la tresse. Du sang coulait sur son front, elle le sentait. Elle lui avait arraché de la peau cette morue ! Bon sang ce qu'elle avait oublié à quel point les moldus n'étaient pas réellement ses copains préférés. Ne pas les acculer, d'accord, mais se mêler à eux pour les aider et se faire enquiquiner par quelques uns lui donnait des envies de correction...

Scarlett avait fini par venir à bout de l'autre tordu et elles filèrent. Qu'advienne ce qu'il devait advenir de la vieille bique. Eireann avait eu sa dose. Ciaran voulait bien sûr aller sauver les moldus, Eireann voulait rentrer. Une main sur sa plaie, l'autre occupée par sa baguette, elle regarda son frère en regrettant qu'il ne soit pas encore médicomage pour de vrai. « Moi je dis qu'on vire ces runes et qu'on se tire. Le reste, c'est le problème du ministère, pas le nôtre. On n'est pas là pour expliquer aux moldus qu'ils ont été séquestrés par un sorcier taré. Les oubliators feront leur boulot et basta. » Eireann, bouder ? Oui. Comme une gamine. Une gamine qu'on avait balancé dans un truc sans queue ni tête. Elle n'avait jamais rechigné à partir en mission mais là, c'était la goutte de trop. Déjà le coup des gobelins quelques mois plus tôt l'avait refroidie, après avoir été soupçonnée de trahison. Et cette mission, c'était le pompon. « J'suis sûre que c'est le truc chelou qu'elle a mis dans notre soupe qui fait ressortir mon côté morue... » dit-elle plus pour elle et sa conscience que pour les deux autres. Elle laissa Ciaran et Scarlett s'accorder sur le truc des runes, elle n'avait plus envie de réfléchir. A quoi bon ? Pourquoi chercher de la logique quand la base de ce merdier était dû à une famille avec un grain ? La main toujours posée sur sa plaie malgré les fourmillements qui parcouraient maintenant son bras, elle finit par enfin demander de l'aide. « Hum, quelqu'un peut m'arranger ça ? »

***


« Ils arrivent ! Ils arrivent ! » La voix stridente de la petite vieille résonnait dans l'église alors que des êtres démunis de leurs forces la regardaient sans bien comprendre. « Ils ont des bâtons magiques et ils viennent pour vous tuer ! Ils ont fait bobo à mon Georgy qui a essayé de vous protéger et de les empêcher de passer mais c'est trop tard, ils arrivent ! Ils faut les brûler ! Et on les mangera après ! » Elle déambulaient péniblement dans la grande allée pour les réveiller. « On est perdu, après le fils les petits copains ! Seigneur qu'avons-nous fait pour mériter ça ? » Le type se mit à genoux, les mains liés, les yeux fermés. « Mon Georgy vous protège des vilains magiciens ! Il me l'a dit, il est venu ici pour les empêcher de nous prendre mais ils sont là ! Et ils sont vilains-vilains ! »

***


Lorsque le trio arriva devant l'église, le silence qui régnait glaça Eireann, plus encore que le froid mordant de l'île. Les portes étaient closes, rien ne venait troubler le calme des lieux. « Vous croyez qu'ils sont morts ? » Si c'était le cas, ils n'auraient qu'à rentrer et faire leur rapport. Les gens qualifiés se chargerait de masquer tout ça et tout serait enfin fini. Eireann se dirigea vers la porte et fut surprise de voir qu'elle n'était pas verrouillée. Est-ce que le taré leur avait menti ? C'était fort possible après tout. Ils pénétrèrent tous les trois dans les lieux et Eireann fut prise d'un malaise. C'était beau, une "église" mais quelque chose de lugubre planait dans les airs. « A mort les envoyés du Diable ! » Elle se retourna pour voir une flamme lancée au sol... Un vrai brasier s'empara alors des lieux, parcourant tous les murs. Une odeur écoeurante de fumée et d'une substance qu'elle ne connaissait pas lui souleva le coeur. Ils étaient pris au piège, le feu des moldus allait les crâmer si vite qu'ils n'auraient même pas le temps de tout éteindre. Comment le feu avait-il pu prendre aussi vite ? Elle voyait les flammes se répandre partout autour d'eux, comme si elles suivaient des chemins tracés au sol. Et le sol semblait poisseux. Aux moins, ils avaient leurs baguettes.... « SCARLETT ! QU'EST-CE QU'ON FAIT ?! » Le feu avait pris trop vite pour qu'elle ne repère les issues, elle pouvait entendre les moldus derrière la grande porte scander des paroles mystiques inconnues et elle se mit vite à suffoquer. Plus jamais. Plus jamais elle ne se frotterait aux moldus. Qu'ils crèvent dans leur coin ces tarés.
Scarlett L. Fuller
Scarlett L. Fuller
Messages : 649 Crédits : Cecile362
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Professeur d'Histoire de la Magie, archéologue, et pilleuse de tombes.
Faction : Ordre du phénix
Maison : Serpentard.

Rapeltout
Patronus : Araignée
Epouvantard : Deux yeux rouges dans la nuit.
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Sam 14 Sep 2013 - 16:51
Courbaturée, et surtout couverte de bleus c’était passablement enthousiaste que j’avais suivi les deux Callaghan pour inspecter de plus près l’église. Mon instinct me hurlait de prendre mes jambes à mon coup et de me terrer dans un coin en attendant que Papi Wallas daigne nous envoyer des secours. En plus comme j’avais tenté de l’expliquer à Ciaran, mes copines les runes je ne les connaissais que dans leur usage en matière d’histoire et d’archéologie. Je savais les lire plus que les utiliser, quant aux dernières nouveautés en matière de gribouillis magiques, elles ne m’intéressaient tout simplement pas. S’ajoutait à ça, un des éléments les plus merveilleux des runes, on pouvait les coller partout. Il pouvait très bien avoir un émetteur runiques sur le clocher de l’église englobant l’île, comme une tonne de balises tout autour de l’île, ou je ne sais quelle autre filouterie runique. Impossible de savoir ce qu’avait mijoter l’autre tordu, sans avoir vu  ses runes. C’est pas un truc qui se reniflent ni, ne se ressent dans notre chair

Mon instinct m’avait encore une fois donné raison, en me hurlant de me terrer dans les bois et de planter la tente d’Eireann. Des moldus affamés et surtout rendus aussi désaxés que les autres. Sérieusement ? Il y avait un truc dans l’air, l’eau ?

On trouve un moyen de sortir, on ferme la porte et on les laisse crever.

Même des années après cette solution me semblait encore la meilleure. Ce constat me glaça avant de me soulever le cœur, même après ces rêves odieux, pour m’assurer ma survie j’étais encore prête à faire ce choix. Quand s’opposait le « moi » au « eux », c’était encore mon « moi » qui gagnait. Leurs hurlements plutôt que les miens, dussent-ils me hanter pour la fin de mes jours. Mais à défaut de la morale, la raison me ramena les pieds sur terre. Les moldus avaient dû se casser, après avoir joué les fanatiques avec leurs torches. Une chance que ma gredine et moi-même ne soyons pas imbibée d’alcool car la nous aurions flambée comme des bananes dans du rhum.
Les flammes léchaient le vieux bois des bancs, la fumée ne laissait que devinée leur destruction, ne nous parvenaient que de sinistres craquements. Non seulement on risquait de terminer comme des cochons grillés, mais plus la structure de la chapelle allait sans doute nous tomber sur la gueule. Merci Wallas, merci. Notre chance dans cette histoire de tarés, c’était que le cadre ne m’était pas totalement inconnu, l’avantage des églises, c’est que les gueux qui les ont construites ont toujours trouvé bon de le faire sur le même modèle. Même noyé dans les flammes et la fumée, il était facile de deviner où était l’issu. Maintenant il n’y avait plus qu’à trouver rapidement un moyen de r passer entre les flammes. Et comme personne n’était du sang du dragon, la chose allait se révéler compliquée ! « Est-ce qu’on a le droit de paniquer maintenant ?   » et de se jurer solennellement de pisser dans les chaussures de Wallas à notre retour pour lui montrer que nous on peut faire des blagues rigolotes ? En attendant je m’efforçais de lancer des aguamenti lamentables sur les flammes un peu trop gourmande autour de moi.
Rendue un brin claustrophobe par ma dernière expédition, je sentais mon corps s’emballer, la chair de poule granuler mes bras alors que le tout devenait une vraie fournaise. On allait crever, cramer par des moldus, il y avait sans doute pire comme mort, mais tout de même le tout sonnait très –voir trop- moyenâgeux, on allait cramer comme Tim le farfelu, brulé dans une église par les membres de son village. Des exemples macabres de sorciers brûlés par nos copains les moldus émergèrent de toute part, faisant remonter à la surface un cours d’histoire de la magie de troisième année. « GWENDO ! GWENDOLINE LA FANTASQUE ! La connasse elle avait un truc pour geler les flammes ! DITES MOI QUE L’UN DE VOUS SAIT LANCER UN SORT DE GELFLAMMES ? »

***

Ciaran lui savait, et pour la première fois dans la mission, bébé Callaghan s’était montré utile et pas qu’à cause de sa maladresse. Moi je pensais qu’on allait cramer, ou au mieux sortir à moitié brûlé en s’en sortant avec de faiblards aguamenti. Ciaran sans rendre inoffensive toutes les flammes en avait fait tiédir, et en nous aspergeant d’eau, nous avions réussi à nous en sortir seulement complètement enfumés, et pourvus de brûlures superficielles. Ne nous restait plus que la horde de moldus qui avaient tenté de nous sacrifier sur l’autel de la folie. La plus part s’élancèrent pour se planquer, la peur du bâton magique. Il ne nous restait plus qu’à stupéfixier le reste, et tailler un sprint jusque dans les bois pour dresser un camp avec la tente d’Eire. Moldu vs sorciers, ça donne quoi ?
***

Dans un crack sonore le clocher s’effondrera. Même à l’abri sous la canopée de la forêt on pouvait encore distinguer l’épave qu’était désormais l’Eglise. « Alors vous constatez un changement ? » Je perçu sur le visage de ma gredine la concentration due à un désir de transplaner, avant de l’entendre jurer comme un marin.  Chouette ! « Bon bah au moins on sait que les runes n’étaient pas là-bas… » Blasée plus que dépitée, je lançais un nouveau  sortilège de repousse moldu pour plus de sécurité. « On se la monte cette tente ? »
***
Jour 1

Les moldus n’ont pas découvert notre campement, ni le taré de né-moldu. Seul problème, on a rien à bouffer, ce soir on lance un raid chez le taré et sa mère pour récupérer des vivres. Pas de nouvelles de Wallas.

***
Jour 2

Ils ont bien failli avoir notre peau, mais allez savoir si c’est la faim ou la rage, on a réussi à s’en sortir sans se faire natter cette fois-ci, et avec de quoi tenir quelques jours niveau nourriture. Pour plus de sécurité nous avons déplacé notre campement. Pas de nouvelles de Wallas.

***
Jour 7

J’ai la dalle. Genre vraiment la dalle, et c’est pas les trois herbes trouvées par Callaghan senior qui vont me nourrir. Je crois que je commence à devenir aussi taré que les locaux, et qu’on peut en dire autant de Ciaran. Je vais le tuer ce môme. Sauf s’il me tue avant, je le suspecte de vouloir me manger, il a regardé un peu trop longtemps mon bras ce matin. Je le comprends, à moi aussi il me fait de l’œil.  Moralité, il va falloir retourner  faire un raid chez Mamie Couic-couic. Toujours pas de nouvelles de Wallas


***
Dire que la faim et le confinement m’avait rendu irritable, était un doux euphémisme. J’avais envie de scalper le monde entier, et surtout Wallas. Pour éviter les diarrhée verbales, et les insultes à tout va je m’étais contentée de noter mes doux mots sur mon carnet. Tenir un journal de bord, plus qu’un exécutoire avait été une occupation, une occasion de me distraire des gargouillements de mon estomac. Parfois on faisait bien quelques tentatives timides pour retrouver des runes, mais notre seul vrai espoir était que pépé Wallas se décide à venir nous sauver. Mais si on voulait voir un jour la couleur de ces secours, qu’on doutait sérieusement de voir d’arriver, il fallait rester en vie, et pour cela il fallait manger. Pour la seconde fois, nous nous avions décidé de vider les réserves de George le taré. L’entreprise n’était pas sans risque, mais c’était ça ou laisser Ciaran nous manger dans notre sommeil.

Nous avions choisi d’attaquer de nuit, et avions pris le temps l’après-midi de dormir, et de nous préparer. On avait même réussi à se caler une séance de pratique niveau sortilèges, pour éviter le même désastre niveau sorts de désillusions de la dernière fois. Motivée, voir excitée à l’idée de pouvoir faire quelque chose, et de taper sur du taré, j’étais donc sortie des bois en mode furtif avec mes deux compagnons. Le plan était parfait, ou enfin au moins, moins bancal que le précédent. Enveloppé dans des sortilèges de désillusion ( eux aussi à l’image de notre plan), nous nous étions approchés silencieusement de la maison de Georgie. Première déconvenue, il avait beau être deux heure du matin, la lumière était toujours allumée. « ça dort pas les fous furieux ?   » avais-je articulé quasi silencieusement. Visiblement non. « Je vais jeter un coup d’œil par la fenêtre… » et prier très fort pour ne pas me faire choper par eux ou une de ses foutues alarmes magiques. Les rideaux de la petite fenêtre du salon, étaient à moitié tiré ne me laissant dans mon champs de vision qu’un Georges assis comme un roi sur son trône dans son fauteuil, et Mamie Couic-couic était à côté avec sa traditionnelle théière en fer. La fenêtre pas tout à fait fermer me permettait d’entendre quelques paroles, qui se firent plus distinctes à mesure que le ton montait. « Buvez ou sinon couic-couic ! »
«   Non, non, non. Après un voyage éprouvant il est d’usage d’offrir une boisson chaude réconfortante appropriée. Un chocolat chaud serait plus à propos. Mais pour ça il me faut deux cuillère et demi à café de cacao. Pas trois, pas deux, mais deux et demi. Le tout dans du lait demi-écrémé. Par ailleurs, je ne suis pas certain d’aimer la place sur laquelle je suis assise. Où avez-vous dit qu’était mon amie, déjà ? »

Sainte Mérope mère de voldy, AIDEZ-NOUS ! Dur de découvrir, que les renforts envoyés par votre chef de faction se résument à un adolescent puceau… Thomas Pierce, relou notoire, puceau avéré, mais surtout expert en runes… Il ne nous restait plus qu’à le sauver, pour nous sauver nous même !  
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Sam 14 Sep 2013 - 18:02
Parce oui, Ciaràn avait tellement l’habitude de se retrouver sur les bûchers, qu’on se tournait vers lui pour la solution. Il regarda Scarlett paniquer et chercha dans ses souvenirs un moyen de se tirer d’affaire. Merde hein, il retenait Wallas, il allait  lui faire manger ses gants en murlatex de médicomage. Jamais ! Au grand jamais il ne remettrait les pieds dans une nouvelle mission. JAMAIS. Et tout d’un coup, cela le frappa. Il connaissait un sort qui pouvait les tirer d’affaire.  

Ils sortirent en toussant de l’édifice. Les gueux dans leurs loques les regardèrent avec des yeux ronds. Ciaràn avait eu envie de faire le malin, mais une quinte de toux le cueillit et il préféra suivre le mouvement de repli.
Scarlett fit rappeler sa passion des runes à son bon plaisir, et le fait de voir Eireann essayer de se chier dessus ne fut pas pour le réjouir. Ô joie, ô jouissance extrême ! Rester coincé ici avec pour seule compagnie, une ancienne prof et une frangine, la poursuite d’un rêve fou ! Il serait le premier à faire la peau à Wallas. Il n’attendrait pas qu’il ouvre la bouche et il le torturerait avec les pires méthodes qu’il connaisse. Et dieu sait que les pieds d’Eireann après une journée passée à s’occuper de bestioles étaient le pire des supplices de sa connaissance.

***


Ciaràn n’avait qu’une envie, c’était de mâchonner la moindre herbe qu’il trouvait. Ils avaient beau se rationner, c’était compliqué de manger à trois. Ça aurait été tellement plus simple qu’il y ait une personne en moins. Il n’allait pas mentir, son regard avait glissé plusieurs fois sur Scarlett, parce que les liens du sang c’est sacré. Et puis que c’est même pas son amie à lui d’abord.
De toute façon, Eire préférait la solution diplomatique, c’est à dire, aller taper chez l’habitant pour essayer de récupérer quelques denrées comestibles. Le cuir des chaussures était sympa, quand on en avait. Les baskets n’étaient pas si gouteuses, malheureusement.

Alors, c’était devant les fenêtres, les sorts déjoués du mangemort qu’ils s’étaient retrouvé à écouter une conversation. Enfin, plus Scarlett qui avait l’oreille presque collée à la fenêtre. Ciaràn avait juste eu les cheveux qui s’étaient recroquevillés à l’intérieur de son crâne en s’approchant de la maison. Il passa une main sur son front en regardant Scarlett se retourner. Ses lèvres articulèrent et susurrèrent un mot, puis deux. Ciaràn fit une grimace comprenant avec regret ce qu’il se passait. Il y aurait encore un sorcier à nourrir. A moins qu’on puisse le manger. Peut-être que s’il demandait gentiment l’autorisation de Eire, cela passerait. Ou peut-être qu’il se proposerait de lui-même qui sait.
Ah, mais oui, non. C’était Pierce, il ne ferait rien qui puisse le salir. Il gueulait juste dans le lointain et prenait peur dans le feu de la bataille. Seigneur des runes, compagnon de fortune de tout ce qui était de la magitechnologie. Modérateur de la science magique. Mais incapable de les sortir réellement d’une situation comme celle là. Il allait vraiment prendre cher Wallas, le sauveur des factions.
Ciaràn bouillait. Il allait tout casser, il allait partir en vrille. Sérieux, c’était quoi le problème de William, il cherchait juste un moyen de se débarrasser des gens qui bossaient pour lui ?

Il fit quelques pas en avant et buta sur un pot de fleur en terre cuite. La style gros pot qui fait mal quand on tape dedans quand il est bien fixé au sol. Mais quand il est instable, c'est une autre histoire. Et que je t'éclate par terre suivi d'un juron. Que n’avait-il pas fait ! Des chaises raclèrent le sol pendant que les cris de Mamie-foldingue retentissaient. Ciaràn se mit en position de combat. Enfin, il déplaça ses jambes pour ça lui fasse moins mal. Ce qui correspondait plus à la manière de marcher d'un canard qu'autre chose. Avant de se rendre compte qu’il était toujours sous désillusion. Ils profiteraient au moins d’un deuxième effet de surprise. « Bon, je crois qu’il faut en finir une bonne fois pour toute. »
Claudiquant, Ciaràn s’avança vers la porte d’entrée et lança un sort sur le molosse moldu qui sortait avec sa mine patibulaire. Loupé. Mais le rayon attira son attention sur lui pendant que la désillusion disparaissait de son corps. Tant pis, merde, fait chier, par Merlin, par Morgane, raaah, c’est pas possible. Le colosse se jeta sur lui, et Ciaràn se le prit dans l’épaule sans tomber. Mais il était persuadé que son épaule allait tomber dans la seconde qui suivait. Un sort fit retomber la bête qui commençait à se relever. « Merci. »

Il se précipita vers la porte, il allait faire tâter du sortilège au né-moldu de sa mère. - Et sa mère aussi au passage. - Un sort fusa à côté de lui, vers lui. Putain il se planquait dans la cuisine ce fils de Mimi !
Ciaràn vit une silhouette au sol, sûrement cette tapette de Pierce qui s’était pris un coup avant que ça commence. Néanmoins, il se précipita à ces côtés pour voir s’il n’était pas mort, ça aurait été  doxysant que leur porte de sortie se soit faite abattre dès son arrivée. Ciaràn ne supporterait pas une autre période de famine de toute façon.
Vivant, il était vivant.
Eireann Callaghan
Poulpe d'Or du plus beau fessier
Eireann Callaghan
Messages : 7271 Crédits : © mind dreamer
Age du personnage : 27 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Professeur de SCM à l'Institut - Congé forcé
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Harpie Féroce
Epouvantard : Un Filet du Diable
Baguette magique:
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté Dim 15 Sep 2013 - 18:12
Eireann aurait parié sur le fait que Ciaran ferait tout foirer. Seulement, elle avait misé dans sa caboche que ce serait l'estomac de son frère qui les trahirait : ses gargouillements étaient si impressionnants qu'ils auraient facilement réveillé un mort. A la place, il s'était contenté de prendre son rôle : celui du sorcier aux deux pieds gauches aussi doué qu'une acromentule sans pattes. Bref, le temps de capter que Pierce était là, que Georgy était en état de se battre et que mamie Couic-couic était d'attaque, voilà qu'ils étaient à nouveau acculés. Et Ciaran qui fonçait dans le tas, et Georgy qui lui coulait droit dessus et... « Everte Statum ! » Juste de quoi laisser à Ciacia l'occasion de se diriger vers Pierce. Georgy alla se mettre à couvert dans la cuisine, suivi de sa tarée de génitrice. Talonnée par Scarlett, Eireann entra dans la maison. Pendant que son frère lançait un revigor au jeune phénix, les deux amies choisirent l'un des plans qu'elles avaient mis au point durant leurs derniers jours de jeûne. Evidemment, c'était Eireann qui allait se mettre à découvert en premier, Scarlett lui avait bien fait comprendre que la première ligne n'était définitivement pas sa position préférée. Armée d'un protego, elle s'élança vers la cuisine, brandit sa baguette, laissa à Georgy l'occasion de lui lancer un sortilège qui rebondit tranquillement sur sa bulle invisible, se prit ce qu'elle identifia comme un sachet de thé en pleine tronche - merci Mimi - et laissa Scarlett les occuper pour les minutes à venir d'un avis fulgurator, un de ses sortilèges de l'amour. Elle connaissait bien sa petite coquinette depuis le temps.

Sans demander leur reste, ils décampèrent. Ciaran prit évidemment le temps d'embarquer le plateau de gâteaux secs que Mimi avait sorti pour Thomas. Une fois arrivés à leur campement de fortune, ils reprirent enfin leur souffle. Eireann remarqua alors que Pierce n'était pas là. Alors que son frère commençait déjà à marmonnait, elle pointa simplement du doigts un buisson s'agitant dans tous les sens. « C'est bon, il est là. » Et Pierce sortit de sa cachette en pleine transformation.  « Il est plus rapide sous sa forme d'animagus ce petit. » Elle sourit, à bout de souffle, et se dirigea vers lui.  « Contente de te voir bonhomme. » Elle lui ébouriffa les cheveux, fière de la grimace qui se dessina sur son visage. Tandis que Scarlett reconstituait quelques sortilèges de protection dans leur périmètre vital, Pierce avala quelques gâteaux - au grand désespoir de Ciaran - et s'installa sur un tronc d'arbre.  « Je suis venu pour vous sauver Eireann ! C'était à mon tour de prendre le bateau pour toi ! » Il avait l'air fier de lui. Seulement, pourquoi Wallas aurait-il pris le risque d'envoyer un gosse ici, alors qu'il était de ceux qu'il fallait préserver ?  « Thomas, tu es seul ? qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment tu es venu ? Pourquoi ? » Terminant de mâcher lentement sa dernière bouchée de biscuit, il laissa planer un silence avant d'entamer son explication.  « Je suis rentré des Etats-Unis hier et, en arrivant au Q.G., j'ai entendu ta cousine se plaindre qu'elle n'avait pas eu de vos nouvelles. Puis blablabla j'ai appris que vous étiez partis pour une banale mission de reconnaissance il y a une semaine mais que personne ne savait ce qu'il vous était arrivé. Alors comme on ne laisse pas ses amis se débrouiller en pleine tempête, j'ai voulu sauver le soldat Callaghan. Et son frère. Et... Mademoiselle Fuller. » Scarlett semblait ravie de voir qu'il se souvenait qu'elle était là elle aussi. Ravie au point de lui lancer un regard qui voulait dire "mec, nique les runes et on se casse, qu'ils crèvent tous sur leur putain d'île".  « Et ils t'ont laissé venir seul ? » Déjà qu'ils aient mis autant de temps à leur envoyer du renfort était une belle preuve de la désorganisation totale de la faction, mais envoyer Pierce seul était de la folie pure.  « Non, non. Il y a deux autres Phénix dans les bois mais ils voulaient établir un plan. J'ai essayé de leur dire que j'étais leur meilleur plan mais ils ne m'ont pas cru. Je suppose que vous n'avez pas de lait pour que je puisse profiter un peu plus de ces biscuits qui m'ont l'air aussi vieux que la coupe de cheveux de ton frère ? » Un regard vers Ciaran signifiant "ne le tue pas tout de suite" plus tard, Eireann adressa un regard désolé à Thomas.  « Tu aurais dû rester avec eux Thomas. Il faut les retrouver. » Prenant un air d'enfant boudeur, il croisa les bras.  « Je suis assez débrouillard. J'aurais pu venir tout seul. Et puis ils ne voulaient même pas qu'on fasse un feu pour se réchauffer. On va en faire un ici, n'es-ce pas ? Parce que mes orteils commencent à ne plus réagir aux messages envoyés par mon cerveau et c'est grandement dérangeant... »

La nuit était bien trop avancée pour entamer une réunification des forces Phénix et les trois colocataires se résolurent à faire une place dans leur tente au nouveau venu. Après de longues minutes de négociations, il fut convenu que Eireann dormirait avec Ciaran et laisserait son couchage Scarlett afin que le jeune Pierce puis obtenir la place la plus "adéquate à une bonne nuit de sommeil". Trop heureuse d'obtenir enfin le silence, Eireann ne broncha même pas quand Ciaran s'enroula tel un sushi dans sa couette et lui tourna le dos, mécontent.

Au petit matin, la presque joyeuse compagnie partit en quête des renforts Phénix. Après plusieurs heures de marche - soit quand l'estomac de Ciaran fut trop bruyant pour rester discret - les deux Phénix supplémentaires se montrèrent, non sans avoir saucissonné Ciaran avant, "par réflexe" avait dit le coupable.

***

Eireann voulait rentrer. La nuit allait bientôt tomber et elle ne voulait pas passer une nuit supplémentaire aux côtés de Pierce. Elle l'appréciait à sa manière mais il ne fallait pas pousser non plus. Ciaran avait accompagné les deux Phénix chez Georgy et Mimi pour le neutraliser tandis que l'irlandaise était restée avec Pierce et Scarlett pour arbitrer la suite. Arbitrer parce que, comme quelques mois plutôt, Thomas s'imposait en maître des runes et il donnait des tas de leçons à la pauvre Scraty qui, rendue hargneuse plus que d'habitude par une vie de recluse dans les bois, ne rêvait sûrement que d'une chose : l'éventrer et se faire des collier avec ses tripes. « Je ne comprends pas comment vous n'avez pas vu l'évidence Miss Fuller. c'est enfantin pourtant. Les runes empêchent de transplaner mais aussi les moldus de partir en bateau. Elles font donc effet au niveau de la plage. Ah ! Voilà la première. Hum... C'est intéressant, en fait... » Et il déblatéra des choses dont Eireann se foutait royalement. Elle s'arrêta simplement sur le fait qu'il fallait désactiver une seule des runes pour partir. Thomas loua presque l'ingéniosité de Georgy, n'oubliant pas de rappeler que, tout de même, aucune rune ne pouvait résister à son génie. Après une bonne heure de travail, il réussit puisqu'il disparut pour réapparaitre derrière Eireann. « J'aime transplaner, pas toi ? » Si si, elle aimait ça. Elle avait juste oublié que ce petit était majeur aujourd'hui. Déjà deux ans qu'elle le connaissait. Bref, il ne restait donc plus qu'à attendre que... Le trio était là, et en mauvais état. Ciaran agitait les bras en tous sens, criant qu'il fallait déguerpir, faire vite. « Doucement, doucement, j'ai réussi, évidemment, on peut trans... » Mais Eireann ne le laissa pas finir, l'attrapa par le bras et transplana sur le port d'où ils étaient partis plus d'une semaine plutôt.

***

Le Q.G., enfin. Heureusement, Wallas n'était pas là. Eireann lui aurait balancé sa frustration de la semaine au visage dans le cas contraire, mieux valait qu'elle reste à sa place. Ciaran dévorait ce qu'on lui avait mis sous les yeux, Scarlett se plaignait et Pierce... « Heureusement que j'étais présent, personne n'aurait su déjouer ce système runique en si peu de temps et... » Tout était normal. Mis à part le fait qu'ils avaient plus ou moins échoué : Georgy et sa tarée de mère avaient toujours l'île. Eireann s'en balançait, le Ministère interviendrait. Plus jamais elle ne plaindrait les pauvres moldus acculés par les sorciers. PLUS JAMAIS !
Contenu sponsorisé
The Island [MISSION] Empty
Re: The Island [MISSION]
ce message a été posté
 :: Royaume-Uni :: Plus loin