Filet du Diable The Big Boss | | PERS.03. Owen Geremy Botley ce message a été posté Mer 30 Jan 2013 - 23:52
Owen Geremy Botley Enfance : Owen est né en 1954 dans une famille standard de la middle-class banlieusarde de l’État de New York . Ses premières années sont marquées par un cadre vie sain, emprunt de morale chrétienne, de séjour hebdomadaire à l’église pour se faire sermonner. Papa est militaire et fraichement de retour de Corée, ce qui fit naitre à la maison une haine sans borne des « jaunes » « yeux bridés » et autre douceurs dans le genre, mais surtout de l’ennemi publique numéro 1 : « Ces enfoirées de rouges, de socialistes et de pourritures communistes ! ». Un cadre sain, équilibré, républicain à l’extrême, caricaturalement vrai. Enfin ça c’était avant le drame…. L’incident du 4 juillet 1958 reste dans les mémoires de tous comme le drame qui manqua de défriser Mrs Botley. La journée avait tout pour être parfaite, le jardin Botley se gorgeait de voisins accueillies par la douce odeur de la graisse grillée sur le feu, Mrs Botley s’était parée de sa plus coquette robe, et son époux avait rangé soigneusement dans leur garage les pétards et autres œuvres d’artificier en herbe. Les joues d'Owen, bambin adorable par excellence, faisaient la joie des pinces des grands-mères et autres grands-tantes, peut-être même un peu trop. Sa face enjôleuse à vif, le petit garçon n’avait qu’une hâte que son papa sorte les fusées de feu. Après quinze réprimandes visant sa trop grande impatience, l’enfant se mit à bougonner, recensant le raisonnement de sa mère : « Pas de fusée, avant la fin du repas ». Miracle l’enfance, dans une cascade de cris de surprises toutes les assiettes se mirent à exploser dans les mains des invités, alors que le petit Owen riait aux éclats. Ainsi commençait la longue série d’évènements étranges qui frappèrent la famille Botley. Mrs Botley, affolée et sans explication, songea sérieusement à faire exorciser son tout petit, n’hésitant pas à remplir sa baignoire d’eau bénite pour purger son fils de l’emprise du malin. Loin de le rejeter, sa mère voulait le sauver, son père feint de ne jamais rien voir. Les explications n’arrivent que bien plus tard avec une lettre de l’institut de Salem et une délégation du ministère de la magie américain : Owen est un sorcier. Sa mère s’enferme une semaine dans sa chambre, plongée dans sa bible, pour n’en ressortir qu’avec la certitude que tout est bien, puisque Jesus devait être aussi un sorcier. Seul moyen pour elle de conserver dans un même corps sa foi, et son amour sans borne pour son rejeton. Son père lui se contente de hausser les épaules, au moins ce n’est pas une arme communiste pour renverser l’occident. Tout est bien. Sa scolarité à Salem se passe particulièrement bien, Owen se révèle quelqu’un de droit et d’intègre, fidèle en amitié, dès l’adolescence il acquière toute fois sa mine sévère.
Carrière Une fois ses examens passés il intègre la délégation des forces de l’ordre du ministère magique américain. Owen, en bon fils de son père, rêve d’une carrière militaire, mais le monde des sorciers ne dispose pas de corps armé. A dix-sept ans il entame une longue carrière dans ce domaine qui ne dura pas moins de trente-quatre ans, et qui lui permis d’intégrer les corps d’élite les plus prestigieux, avant d’arriver à leur tête. Pendant ce laps de temps, il suit de près les troubles agitant à plusieurs reprises le Royaume-Uni. Ce n’est qu’à cinquante-et-un an qu’Owen quitte le terrain pour entamer le nouveau combat qu’est la politique, et surtout porter à une plus grande échelle un combat qu’il a commencé il y a plus de sept ans. Quand en 1998, le seigneur des ténèbres impose sa dictature, Owen fait partie de ceux qui veulent une intervention massive des États-Unis dans le combat pour endiguer le mal. Et pour cela les policiers ou les chasseurs de mages noirs ne suffisent pas. Trop peu nombreux, incapables d’intervenir en un véritable corps en appliquant la même tactique de combat. Botley veut une armée, un corps d’infanterie entrainé, capable d’agir en groupe. Sa voix, bien qu’importante dans sa délégation, est étouffée par ses détracteurs et c’est le dogme de la non-intervention qui prime.
Sa carrière politique commence mal, et son projet d’armée qu’il porte à bout de bras est mal accueilli. La critique trop vive qu’il fait des quelques familles sang-purs engagées dans le monde politique, en les taxant de rejetons de Voldemort, manque d’enterrer définitivement sa carrière politique. Owen est perçu comme un extrémiste belliqueux, dont le discours ne débecte pas complètement l’auditoire, mais surtout effraie par les conséquences qu’il peut générer.
Pendant treize longues années il peine à se faire entendre, et sa maigre survie dans le monde politique il ne la doit qu’au soutien financier de sa richissime femme. Ce n’est qu’à la mort de Voldemort que la carrière d’Owen prend un tournant décisif. Le début des guerres civiles affole la communauté sorcière américaine, qui trouve dans les discours de Botley un caractère rassurant. La peur d’une levée imminente du secret magique par le candidat ombre rend pour l’opinion publique pressant le besoin d’une armée pour abattre la menace. Une foule de décrets sont proclamés dans l’effervescence de l’été 2018. Et enfin le projet d’armée prend corps. Mais ce n’est qu’après les élections de l'hivers 2019 et l’élection d’Owen comme ministre de la magie, qu’enfin est effective la création de l’armée. On développe des infrastructures, et on recrute des volontaires, qu’on entend former non pas pour en faire des as de la baguette, mais des combattants capables de se battre en groupe. Ses relations dans les anciens corps de spécialistes lui permettent de trouver facilement des formateurs. L’assassinat de Metelli et le coup d’État en septembre 2019 fait taire tous ses détracteurs, et le projet d’armée n’est plus inquiété. Botley est un ministre dynamique qui fait l’unanimité dans ce contexte de crise, il est l’homme de la situation.
Relations avec le Royaume-Uni et l’ordre du phénix. Owen n’a rien d’un chevalier servant, qui veut secourir la faible Angleterre. Non, depuis vingt ans Botley ne les voit que comme un ramassis de larves incapables de se battre pour leur liberté. Il nourrit pour les sorciers anglais un souverain mépris, mais sait également qu’il ne peut pas se permettre de les toiser dans son coin. Le né-moldu a toujours vu cette dictature comme une menace, une atteinte future à sa propre liberté. Depuis vingt ans il est un adepte du « Civis pacem, para bellum ». Dès son arrivée au pouvoir, il noue des liens solides avec l’Ordre du Phénix. Intérieurement il ne les considère que comme une bande de bras cassés désorganisés, mais s’appuie sur eux, car ils sont les seuls à pouvoir agir concrètement sur le terrain. Il les soutient comme il peut, tout en tentant d’influencer leur leader peu aguerri. Pour Owen la place d’un médecin est dans un hôpital pas dans la tente des stratèges. Owen, depuis son entrée dans le monde des sorciers, a également développé une haine sans borne à l’égard des sang-purs, qu’ils soient dans son camp ou pas. Pour lui ils ne sont que des prétentieux qui par leur naissance ont contribué à perpétrer un système malsain. Il est particulièrement intraitable sur le sujet.
Au crépuscule de la terrible année 2020, la consécration arrive enfin. Son corps armé est fin prêt et allié à l’ordre du phénix ils frappent plusieurs lieux stratégiques mangemorts pour reprendre le contrôle. Pour lui il n’est pas question de parler de victoire à la Pyrhus et ce même si Poudlard et Pré-au-Lard reste insoumis. Le ministère a été récupéré et il a pu y placer à sa tête Lucy Metelli, une américaine dont il apprécie le tempérament revanchard. Il sait également que la Metelli appliquera une politique en adéquation avec ses idées, idées qu’il pourra tout à fait lui souffler par hibou. Il fait également importer de sa patrie le système éducatif de Salem, et laisse au Royaume-Uni le plus gros de ses troupes, de sorte que personne n’oublie l’implication des Etats-Unis dans ces affaires.
Mariage et vie de famille En homme droit et fidèle, Owen n’a été l’homme que d’une seule femme, Roslin Harlaw. Ils se sont tous deux rencontrés à Salem, et se sont reconnus l’un et l’autre dans la même rigueur traditionnelle. Si la famille Harlaw n’est plus pure depuis longtemps, elle demeure ancienne et puissante, et surtout riche. Le départ des Lannister des États-Unis la font rentrer dans le top dix des grandes familles sorcières américaines. C’est la puissance de sa belle-famille qui va permettre à Owen de mener à bien sa carrière politique. Il lui donnera cinq enfants, qui eux-mêmes entreprirent de les rendre à mainte reprises grands-père et grands-mère. Sa piété maritale ira même jusqu’à faire renvoyer les stagiaires objets de tentations que le hasard mettait sur sa route. Sa droiture, associée à son image de bon père de famille, ont grandement jouer lors de sa dernière campagne électorale.
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