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❝ ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin ❞
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Filet du Diable
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ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Sam 26 Jan 2013 - 21:14

La fin

Cela fait maintenant deux heures que les miliciens ont ordonné le retrait des troupes de Pré-au-Lard et décidé d’abandonner Poudlard aux mangemorts. Les miliciens se trouvent pour la plus part encore au ministère, ou à Sainte-Mangouste dont ils ont également pris possession.

En dépit de la reddition de Sainte-Mangouste, comme d’habitude c’est au Q.G des phénix que sont soignés les blessés de l’ordre.

Si leur assaut s’est achevée sur une fuite, c’est bien la joie qui règne dans le Q.G. Ce soir le ministère est à eux, entre les fioles de potions se glissent quelques flasques d’alcool.

Ni William, Ni Lucy et encore moins les président Botley n’ont fait d’annonce. Le premier s’est réfugié dans le soin des blessés, la seconde se remet de ses blessures, le troisième s’est rendue triomphalement au ministère pour féliciter ses troupes.

Les information concernant l’état de santé de Mervyn Kark circule à l’état de rumeur, certains le disent mort, d’autres légèrement blessés, d’autre soutiennent qu’il est libre. Personne à cette heure ne sait ce qu’il est advenus de lui.

Il n’y a plus de tours, plus de groupe ni d’ordre de passage. Postez autant de fois que vous le voudrez dans ce sujet, ou créez en un plus privé avec certains membres.

Lundi seront postés des PNJ qui clôturerons l’event. Cela dit ça ne veut pas pour autant dire que la saison 2 est achevée. Vous ne pouvez par conséquent créer que des rp n’intervenant que quelques heures après l’event. Ou sinon vous pouvez attendre sagement la saison trois qui arrive la semaine prochaine et en profitez pour terminer vos missions, et vos rps !
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Dim 27 Jan 2013 - 13:17
Les évènements s'étaient enchainés à vitesses grand V et voilà qu'ils avaient du se replier. Andreas avait rejoint Jane et Ciaran à pré au Lard pour leur venir en aide avec les Miliciens américains, mais malheureusement, les choses n'étaient pas aussi aisées... Parce qu'en plus des Héritiers, les Ombres avaient afflué en masse et finalement, les Phénix s'étaient rendus compte qu'ils n'étaient malheureusement plus en supériorité numérique... l'avaient-ils seulement été un jour d'ailleurs ? Les sorts avaient fusé à peine les Phénix du Manoir Kark débarqués. Ciaran avait été durement touché par un necrosis sorti de nulle part. Et l'ordre de repli était tombé.

Andy n'était pas un lâche, loin de là. Sil on lui ordonnait de rester et de tenir jusqu'à la mort, il le ferait, mais quand il voyait les autres autour de lui tomber, c'était pour eux qu'il s’inquiétait davantage. Il avait tout le temps de repenser aux évènements, à la façon dont tout s'était déroulé alors qu'un médicomage s'occupait de ses blessures, qu'il lui rendait enfin l'usage de son œil, qu'il appliquait de la pâte pour les brûlures et soulageait la douleur. Le temps ferait son œuvre pour tout le reste. Andy fixait un point indéterminé, en serrant les mâchoires. Avaient-ils réussis ou pas ? Des rumeurs couraient que Mervyn était hors circuit, mais était-ce seulement vrai ? Les Phénix avaient-ils gagné ? Et dans ce cas, qu'est-ce que cela allait changer ?

Allaient-ils pouvoir se revendiquer comme tels, l'égalité du sang allait-elle être instaurée avec plus de 20 ans de retard ? Et qu'allaient devenir les Héritiers les Ombres ? Ils tenaient toujours Poudlard, puisque l'Ordre avait du se replier. Le Ministère était tombé... Cela laissait présager de profonds changements dans l'ordre actuel, mais de quelle nature ? Le Gryffondor n'en avait aucune idée. Ce n'était pas son truc la politique de toutes façons.

Autour de lui, ses camarades se faisaient soigner, pansaient leurs plaies, pleuraient sur les morts, se réjouissaient des vivants... Certains avaient tué et cela n'était jamais quelque chose que l'on faisait de gaieté de cœur à moins d'être un pourriture de Mangemort. Il regarda autour de lui, voyant ces visages familiers, ces visages maculés de sang, brûlés, couverts d'ecchymoses, comme le siens, certains étaient heureux, d'autres tristes, d'autres encore oscillaient entre douleur et soulagement, mais tous se demandaient de quoi demain serait fait.

Il se leva contre l'avis de Médicomage, faisant le tour de ses amis. Ciaran, Alec, avec lesquels il avait combattu... Ceux qui étaient restés et s'occupaient de panser les coeurs... Il avisa Claire, totalement effondrée, mais vivante. Apparemment, aucun de ceux qui lui étaient chers n'étaient morts. Blessés, mais pris en main. Et naturellement, son esprit dériva vers d'autres personnes, qu'il ne trouverait jamais ici... Violet par exemple. Sa meilleure amie avait-elle été prise dans les combats ? Ôtait-elle morte ? Maintenant que l'action était passée, maintenant qu'il ne défendait plus sa vie et ses idéaux, il s'inquiétait pour elle. Si elle avait osé se dresser contre sa famille, elle se serait trouvée ici. Violet n'était pas une Mangemort... Et Vesperion ? Ils n'étaient pas forcément en excellent terme, mais contre toute logique, son cœur battait pour elle. Était-elle tranquillement chez elle, à dormir, n'apprenant tout cela que demain matin ? Ou bien s'était-elle vaillamment battue ? trop d'inconnus...

Finalement, après plusieurs minutes au sein du QG, malgré ses bandages, son état déplorable, ses vêtements en loque, sa fatigue, il quitta les lieux, malgré les récriminations des Médicomages, pour transplaner directement chez la jeune Zabini. Il devait savoir si elle, elle allait bien, à défaut de pouvoir faire de même avec Vesper pour le moment.

[Et voilà, passage rapide d'Andy, qui n'est plus là, soignez-vous bien les coupains \o/]
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Dim 27 Jan 2013 - 14:16
Soudain, il n'y eut plus que la douleur... Il avait tenté de mettre Claire à l'abri après l'horrible maléfice dont elle avait été la victime par cette blonde au visage chevalin et aux lèvres ventouses, il avait tenté de lui rendre la monnaie de sa pièce, sans succès... Et contre toute attente, il avait soudain vu Claire se retourner lentement vers lui et pointer sa baguette vers lui. Il avait fronça les sourcils... Quoi ? Elle voulait tenter un petit sort de soin ? Elle avait une drôle d'expression.

« Claire, qu'est-ce que tu f... ? »

Mais non, ce qu'elle lui lança fut loin de la soulager... La douleur explosa soudain, envahissant chaque fibre de son être, chaque millimètre carré de sa peau... Alors c'était ça un doloris ? Comme tout Serdaigle, il était curieux, avide de connaissances, mais pour ce sort, il se serait bien passé de l'expérimenter personnellement. Et surtout, il ne comprenait pas. Son cerveau était incapable de réfléchir dans la souffrance... C'était à peine descriptible, cette sensation que ses os étaient chauffés à blanc, qu son corps se tordait dans tous les sens... il avait déjà été blessé, il avait déjà souffert, mais ce n'était rien, rien comparé à cela... Rien comparé au fait que le cerveau ne pouvait pas se détacher de la douleur, qu'il ne pouvait même plus penser, qu'il n'y avait rien d'autre qui semblait pouvoir exister dans son monde soudain étriqué. Le jeune homme hurla, se contorsionnant au sol, agité de tremblements, luttant alors que c'était inutile.

Et ce calvaire qui sembla durer des heures.

La souffrance faisait des secondes de longues minutes, tordait le temps, l'étirait de façon disproportionnée. Et puis soudain, tout s'arrêta, le laissant totalement pantelant, le souffle haché et le corps encore douloureux, ses nerfs se souvenant de cette souffrance avec une trop grande acuité. Il gisait sur le sol, complètement perdu. Soudain, Claire se retrouva dans son champ de vision, agenouillée dans la neige, son beau visage couvert de larmes alors qu'elle bafouillait qu'elle était désolée, qu'elle n'avait pas voulu ça, que ce n'était pas elle, pas sa volonté. Quelque part aux tréfonds de son cerveau, Ted se fit la réflexion qu'elle avait du se prendre un Impero, mais cela n'atteignait pas vraiment sa conscience pour le moment, trop mal en point.. ; Cela n'avait fait qu'accroitre encore ses plaies, rendant son corps encore plus douloureux. Il prit conscience aussi du froid qui l'envahissait alors qu'il gisait dans la neige.

« Tu parles trop vite... »

Il n'arrivait pas à tout comprendre, complètement abruti par l'expérience qu'il venait de vivre. Péniblement, il s'assit, avant de se mettre à 4 pattes, avisant Abel près de... d'Isis Lestrange... Qu'est-ce qu'il faisait affalé sur elle ? Il secoua la tête, fermant les yeux, pour essayer de retrouver ses esprits. Mais la seule chose qu'il comprit, c'était qu'il fallait filer d'ici. Transplaner donc. Pas sûr d'être en état.

« Va falloir que tu m'aides Claire. »

Et la jeune fille au visage baigné de larmes et pâle comme un linge, s'empressa de s'exécuter, alors qu'ils quittaient Pré au Lard, qu'ils abandonnaient Poudlard aux Héritiers et aux Ombres... Pensaient-ils réellement pouvoir récupérer toutes les bases fortes des deux factions ? Ils avaient été trop confiants, trop présomptueux...

Quand ils arrivèrent au QG, le jeune homme sentit qu'il perdait pied et sombra dans l'inconscience, un trou noir l'engloutissant... Il passa entre les mains des Médicomages dans cet état là, et c'était peu-être mieux finalement... Ainsi les plaies furent pansées et son corps, aidé de quelques sorts et de potions, soulagé des douleurs et revigoré. Il rouvrit les yeux, clignant plusieurs fois des paupières avec la lumière trop vive.

Il entendit sangloter et vit Claire, effondrée en larmes et Abel à côté d'elle. Les événements lui revinrent alors en mémoire... Les combats livrés, mais surtout... le doloris. Quelque chose lui échappait.

« Claire, pourquoi tu pleures ? Abel, qu'est-ce que tu faisais sur Lestrange ? »

Il se redressa à moitié, avant de grimacer. Décidément, il ne sortait jamais d'une mission indemne... Cela lui rappela aussi qu'il n'avait pas encore été très doué cette fois... il aurait aimé voir Dolohov ou Lestrange se tordre de douleur... Et rien... Même pas fichu de venger ses parents et une boule se forma dans sa gorge, violente alors que le poids de la culpabilité, de l'inutilité s'abattait sur lui.

« Dites-moi qu'on n'a pas fait tout ça pour rien... »

Il n'était pas au courant des rumeurs, ce qu'il savait c'était que Mervyn n'était pas au Manoir, donc qu'ils y étaient allés pour rien et que Poudlard était toujours à leurs ennemis, puisqu'ils avaient du se replier...
Ciaràn O. Callaghan
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Dim 27 Jan 2013 - 16:14
Il avait sauvé Cleo. Personne ne s’en était rendu compte, écartant le serpent de sa trajectoire. Retournant au combat, il n’avait pas laissé son regard trainer. Ils se prenaient les sorts de plein fouet. L’alliance des Ombres et des Héritiers n’était pas passée inaperçue. Les sorts passaient au dessus de son crâne, tant et si bien qu’il retourna derrière le rocher qui abritait encore l’Américain. Il était épuisé, il ne voulait pas mourir ce soir.
Il se retourna pour voir sa sœur, sa baguette tendue. Elle était toujours sur le champ de bataille, ripostant par des sorts de plus en plus violents. Il se leva pour l’aider. Finalement, il ne pouvait pas rester planqué. Quand un sort sortit de nulle part le toucha. Il lâcha sa baguette dans la neige. S’agenouillant sur les traces de pas et la boue qui se formait depuis le début des affrontements. Les débris de la statue du Lord s’infiltrèrent à travers ses vêtements, marquant jusqu’au sang le corps de Ciaràn pendant que celui-ci serrait les dents. Son bras noircissait à vue d’oeil. Il remonta manche, le feu de la douleur se propageait à tout son corps. Il souffrait, il avait mal. Des larmes chaudes creusèrent des trous dans la neige. Détruisant la couche blanche en même temps que ses cellules se détruisaient. Faisant fondre les flocons entassés sur le sol gelé pendant que son mal fondait en lui comme les serres d’un oiseau de proie. Sa bouche s’entrouvrit, aucun son n’en sortit, mais son souffle dans l’air glacé fit s’envoler quelques gouttelettes. Il plongea son bras dans la neige, cherchant le moyen d’interrompre la douleur intense qui le figeait dans cette position. Cela ne fit rien qu’empirer, la température de la couverture blanche s’éprit de son corps. Si la main qui tenait la baguette avait perdu de sa superbe, si son bras n’était qu’une antre de décrépitude, tout le reste de son corps compris que la fraîcheur de la neige ne faisait rien d’autre que de le brûler plus intensément. Il se rejeta en arrière, son corps aussi demanda l’arrêt complet de la douleur. Mais il ne pouvait lui accorder. Il ne pouvait non plus demander de l’aide. Être épris de fierté, personnage souffrant la noirceur des âmes dans le manteau blanc de la terre. Le souffle court, cherchant la respiration dans les recoins de ses poumons, aspirant à ne plus être sous l’emprise de la créature qui lui rongeait les veines présentement, il retira son bras de la neige. Il passa son autre main dessus, retirer les résidus, retirant l’eau, principal vecteur de la double souffrance qui persécutait son corps.
Les genoux transis, les genoux percés des restes du Lord. Les jambes tremblante dans la neige. Son estomac qui se sentait tirailler entre l’envie de rendre son contenu et sa position précaire, à deux doigts d’être transpercé par le bout d’os qui était libre dans son corps. Les poumons enserrés du froid hivernal, brûlant son intérieur comme des petits diablotins.Son bras meurtri attirant à lui la douleur du monde, noir de l’horreur du monde. Sa tête bourdonnait du mal qui rongeait la Terre, de la violence permanente de ses enfants. Et ses yeux étaient obstrués par la maladie, la cataracte de la vie, le voile qui ne se lèverait pas avant que les Hommes soient réduits à comprendre qu’ils se faisaient du mal inutilement.
Aveugle par la Bêtise, aveugle de la Beauté inexistante à ce moment précis.

Il releva la tête et ne vit pas le champ de bataille, il ne vit rien. Ciaràn cria. Un son guttural sortit de sa gorge. Un cri rauque, un cri non-humain. Un animal. Un cri de souffrance. En réponse, il entendit Harlem sonner le repli. Il se souleva de son poids. Sa sœur devait arrêter de se battre, sa sœur devait le rejoindre au QG.
« JANE ! JANE ! » Ces deux mots furent les seuls qu’il sortit pendant que des larmes tombaient sur sa langue. Deux petites gouttes salées, resquillant la chaleur de sa langue, agaçant les papilles.
« RETOURNE AU QG SANS DISCUTER. » Et il se détourna, dans le crissement de ses pas.

Obnubilé, ne voulant qu’une seule chose : retrouver Molly, la ramener saine et sauve au QG. Il rampa plus qu’il ne marcha. Il se fia à son instinct. Retrouvant le toit qui avait accueilli sa bien-aimée. Il la souleva, la prit dans ses bras. Il glissa une larme dans la peau de son cou. Dans cette partie de son corps la plus vulnérable. Il fit toucher ses sens à sa peau. Il transplana, il envoya leurs deux corps au QG. Ciaràn déposa ses cheveux roux sur un canapé. Il ne pouvait s’en occuper maintenant. Il siffla, dans un long sifflement. Le fauteuil arriva, il se mit dedans, tenant la main de Molly, reposant sur son corps frêle la douleur de la bataille. Il entendit les autres personnes revenir. Il voulait que tous reviennent. Il voulait Jane et il voulait Eire.
Jayze Newburry
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Dim 27 Jan 2013 - 16:22
Et, finalement, ça devait forcément m'arriver. Je prenais pour une fois un malin plaisir à voir l'Ombre se tordre de douleur sous ma baguette. Quelques minutes, quelques minutes avant que je me prenne un sortilège de plein fouet. Edwin Kark, il devait être énervé que je touche ses camarades et que tous mes sorts me réussissent. Et, il s'était très très bien vengé à vrai dire. Au début, je ne sentais rien, et je me disais qu'il avait totalement raté. Mais cela, c'était avant de voir les morsures de serpents apparaître sur mon corps. Réflexion. Réflexion. Je connaissais ce sortilège, je l'avais vu dans un livre. Rapidement, mon visage devint tout pâle et je sentais ma force s'en aller. Mes genoux tombaient au sol, ma tête tournée, et mes yeux se fermèrent avant de tomber raide au sol. Inconscient dans un moment si crucial, je ne savais plus quoi faire désormais. Enfin, je ne pouvais plus rien faire à moins qu'un Phénix ne me réveille et ne me soigne. Dans mes pensées, je pensais alors à ma famille. C'était des ombres de la Rose Noire, et j'avais peur qu'ils leur soient arrivés quelques chose.Autant mes parents que mon frère. Et maintenant, c'était le trou noir. Les images défilèrent dans ma têtes.

Jusqu'à ce que j'ouvres les yeux. Je n'étais plus sur la place de Pré-au-Lard, mais dans un autre endroits où tout le monde courraient et se pressaient, où les paroles des gens me donnaient un mal de crânes et où il y avait de nombreux blessés. « Je... suis où ? », demandais-je d'une voix très faible, j’avais l'impression de ne plus avoir de force. Un homme s'approchait de moi et me disait que je devais rester allongé, rajoutant également que l'on était actuellement au QG de l'ordre du Phénix. Je ne comprenais plus rien du tout, la bataille était-elle donc finie ? Avais-je donc tout raté ? Combien de temps avais-je été inconscient ? Tant de questions qui allaient restés sans réponse quelques instants. « Que s'est-il passé.... ? », essayais-je de dire avec du mal à qui m'entendra.


Noah Zahid Maxwell
Mervyn y en a marre, on veut William au pouvoir! ♫
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Dim 27 Jan 2013 - 23:49



    Ses yeux sombres brillent de déception alors qu’il vient de transplaner dans le quartier général, malgré la bonne humeur qui s’installe un peu plus dans la pièce à chaque nouveau phénix qui arrive. Ils sont heureux, ils se prennent dans les bras, s’échangent des flasques d’alcool fort pour fêter la victoire. Mais Noah a ce goût d’amertume dans la bouche qui subsiste. Leur opération n’a pas été jusqu’au bout un franc succès. Ils ont laissé Poudlard aux mains de ces ordures. Et pourtant, ils en étaient si proches… Il soupire. On le prend à parti, il tourne la tête, et son regard se pose sur tous ces visages connus, tous ces alliés, toutes ces personnes chéries, et finalement, l’acidité d’une réussite partielle s’envole. Ils ont le ministère. C’est tout ce qui compte. C’est le début de l’égalité, c’est le début de la justice. Un sourire plein de joie se dessine sur ses lèvres, un sourire qui n’a pas marqué ces traits depuis une éternité. Son cœur se gonfle sous la sensation de liberté qui le submerge, comme la voile d’un bateau qui vogue grâce à la force du vent vers des horizons de paix, de chaleur et d’amour.

    Depuis quelques minutes, les craquements caractéristiques des transplanages se font de plus en plus espacés.

    Ivre d’allégresse, son regard vif cherche Joey dans la multitude, avec l’envie de le prendre contre lui, de le serrer à l’en étouffer, de hurler de joie, de lui dire que depuis tout ce temps, il avait raison avec son optimisme exacerbé, que tout ces sacrifices ont finalement payés. Mais les secondes passent, et il ne le trouve pas. L’absence de son ami devient pénible. Son cœur se dégonfle alors qu’il fait un tour du côté des blessés graves. Pas de Joey. Son sourire s’efface, la lumière de son visage s’éteint pour laisser place à l’angoisse. Il secoue la tête de dénégation et refait un tour du quartier général. Sa nervosité monte d’un cran, son ventre se noud. Alors, il commence à apostropher les gens. « Tu as vu Joey ? » Il se répète plusieurs fois, devient de plus en plus fébrile et dérange tout le monde. « Joey ?! Personne ne l’a vu ? » Les secondes s’égrènent comme autant de manifestations de ses chances qui s’amenuisent, et une lueur de panique s’allume dans ses pupilles. Il hausse la voix, fait tourner les têtes des phénix qui s’interrogent sur l’origine de ce vacarme. « Vous avez vu Joey ?? Alvarez, Joey Alvarez ? Un mexicain avec un visage trop pur pour être un combattant ? » se renseigne-t-il auprès de ceux qu’il ne connait pas, auprès des américains. Mais ce n’est qu’une ribambelle de réponses ou de gestes négatifs. « Joey Diego Alvarez ?? Non ? Personne vraiment ???! »

    Il écarquille légèrement les yeux. Ses mains enfouies dans ses cheveux, et le visage transformé par la tourmente, il fait un tour sur lui-même, et les yeux plongés dans le vide, s’immobilise subitement. Son cœur cogne douloureusement dans sa poitrine comme le glas dans les villages. Il entrouvre les lèvres et prend inspire bruyamment une grande goulée d’air comme s’il était victime d’un malaise.

    Il transplane sous les yeux horrifiés des siens.



    Sa silhouette se découpe dans la nuit grâce à la clarté de la lune et de la neige sur le sol. Ses mains tremblent, son souffle est précipité, et ses jambes bougent l’une après l’autre comme mues d’une volonté propre, tout guidé qu’il est par sa peur. « Joey ! » Il pourrait bien se trouver encore d’autres mangemorts dans les parages qu’ils n’auraient aucune difficulté à l’atteindre. « Joey !!! » Il court comme un dératé dans les rues de Pré-Au-Lard. « Diego !! » Ses expirations paniquées forment des colonnes de fumée dans l’atmosphère glaciale. Sa plainte résonne dans le silence ambiant. Il ralentit devant la place de la Révolution, s’arrête devant chaque corps inerte. Mais aucune trace de son ami. Il repart en courant. « DIEGO !!! » Comme une litanie, son appel trouble le calme de ces décors sanglants.

    Brutalement, il s’arrête, comme frappé par l’horreur. Quelques mètres devant lui, il y a ce corps. S’y précipitant, il tombe à genoux devant le cadavre et une grimace d’épouvante déforme ses traits. Le visage doux et lunaire de Joey est sans vie, et ses yeux vides semblent contempler une victoire qu’il ne connaîtrait jamais. Et une marre de sang entoure tout le haut de son corps. Son sang. La bouche de Zahid s’ouvre comme pour hurler, mais aucun son ne sort. Yeux exorbités, mains tremblantes, tête secouée de droite à gauche, puis corps qui se penche d’avant en arrière il est comme atteint par la folie. Et finit par sortir de sa torpeur de la pire façon qui soit. « NOOOOOOOOOOOOOON ! ». Son cri déchirant est comme une déflagration dans ce silence morbide qui l’étouffe. Animé par la ferveur du désespoir, il sort sa baguette. « Vulnera Samento ! Vulnera Samento ! VULNERA SAMENTO ! » Il le prend par les épaules, le secoue. Sans succès. Son regard vide dans le sien ne fait que s’arrêter son cœur subitement. « NOOOON ! » Brutalement, il lâche sa baguette, se penche sur le corps et insuffle de l’oxygène dans la bouche du mort. Une fois. Deux fois. Trois fois. « DIEGO ! DIEGO REVEILLE TOI ! » Ses mains s’abattent sur son torse et appuient dessus. Une fois. Deux fois. Cinq fois. Dix fois. « BORDEL DIEGO ! REVIENS ! » Et il recommence à lui faire du bouche-à-bouche. « REVIENS S’IL TE PLAIT! REVEILLE-TOI » Il s’obstine, encore et encore. Sa main vient se plaquer dans son cou, comme pour stopper son hémorragie. Mais elle a déjà fait son œuvre. « Diego... ! » Mais c’est trop tard. C’est trop tard et il le sait. Après plusieurs minutes d’acharnement, il retire sa main. Elle est couverte de son sang. Il se relève soudainement, pris d’une violente nausée, se précipite dans un coin, et rend ses tripes. Tremblant, il se tient au mur en face de lui. La tête penchée en avant, les yeux fermés, les dents serrés, il éclate en sanglots.





    «RAAAAAAAAAAAH ! » Il s’empare de nouveau de sa baguette, et, hagard, halluciné et enragé, se redresse, et vise des personnes qui n’existent pas. « AVADA KEDAVRA ! AVADA KEDAVRA ! » Les éclairs verts fusent dans la pénombre sans trouver leur cible. « AVADA KEDAVRA ! Avada Kedavra ! » Son cri meut étranglé dans sa gorge, et il retombe à nouveau à genoux, le visage baigné de larmes et le corps parcouru de spasmes. Son poing gauche s’abat dans la neige avec une fureur sans nom, et, abattu par le chagrin, il passe ses mains autour des épaules et sous les aisselles de Joey, s’assoit dans la neige, et le hisse contre lui pour le garder dans ses bras.

    Diego est mort.

    M.O.R.T.

    Diego a été assassiné. Quelqu’un a osé perpétré sa mort, quelqu’un a osé supprimer l’existence de cet être bien trop pur pour avoir mérité une telle fin. Pourquoi n’est-il pas mort à sa place ? Pourquoi est-il lui obligé de vivre, et Diego obligé de mourir ? Pourquoi faut-il que cela se passe de cette façon, pourquoi ne peut-on pas revenir en arrière ? Pourquoi Diego a-t-il débarqué à Londres à cause de stupides et misérables lettres? Pourquoi Diego l’aimait-il au point de risquer et de perdre sa vie pour lui ? Pourquoi gagner ce soir si Diego est mort ? Est-ce donc cela, le prix de la liberté ? Le sang versé et la mort de ceux qui comptent vraiment ?

    A quoi bon être libre ?



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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 0:49
Le visage de Jane apparu dans le miroir a double sens... sans doute prêté par Alec. derrière Miss Calaghan, elle apercevait Thomas

« Nous sommes le 27 décembre nous lancerons enfin la guerre. Vous vous sentez assez forte pour venir? »

Wow...

On s'inquiétait de son état, mais quand même pour l'informer que ça serait pas mal si elle venait foutre une rouste aux méchant mangemorts quand même. Elle ravala son cynisme. Bien qu'il était un ami fiable quand elle ne voulait pas que l’on puisse voir a travers elle. Quand la brune eu reposé son miroir , elle était un peu secouée. si bien que la tasse de café matinal de la Finlandaise heurta le sol dans un bruit sourd, répandant son contenu sur le plancher. Elle dut s’asseoir un instant, les mains tremblantes, le cœur au bord des lèvres.

Alors on y était. Elle suffoquait. Pas parce qu’elle avait peur. Enfin si. Mais par ce qu’elle se trouvait a Honolulu, dans un hôtel moldu, dont la télévision trafiquée pour recevoir les ondes sorcières venait de lui jeter au visage une bien dure réalité : Elle ne pourrait pas se battre avec eux demain. Non. ou si elle arriverait demain, cela serait après la bataille. Personne n’affréterait de portoloin pour elle, et transplaner… quelle blague.
Il faudrait qu’elle prenne plusieurs avions. Que ce soit dans un sens ou dans un autre. Elle se trouvait pile de l’autre coté de la terre.
Il n’y avait plus un instant a perdre. Après avoir nettoyé la tache de café, elle prit son sac a main et fonça en ville pour ramasser le plus de potions de soins diverses et variées. Et même son petit secret personnel. Elle avait mit au point, quand elle était encore a Svalbard un baume pour coupures et brulures. Certes, ça ne serait peut être pas aussi efficace que des soins d’un vrai médicomage mais en attendant, ça ferait le job.Ça serait toujours utile après la bataille. Si elle n’était pas au meilleur de sa forme, il n'était pas question que les autres s'amusent sans elle.

Dans l’avion vers le continent, la finlandaise s’était roulée en boule sur son siège, enserrant ses genoux contre elle. Elle refusa poliment le plateau repas que l’hôtesse lui tendait d’un air inquiet. Elle lui assura qu’elle allait bien, juste qu’elle n’avait pas faim pour le moment… la peur lui coupait l’appétit. La peur de voir ses amis décimés, la défaite… le vol serait long, et elle avait bien trop d’adrénaline qui parcourait ses veines pour dormir. Elle se décida à lire un peu… quelle idée de merde.
La brune fini par refermer l’ouvrage après avoir lu dix fois la même phrase. Et l’accueil qu’on lui réservait également. Si quelqu’un était mort par ce qu’il manquait des baguettes, elle ne se le pardonnerait jamais… encore plus si c’était l’un de ses proches…

Le temps fini par avoir raison d’elle… Elle s’endormi, le "sommeil" troublé par des rêves qui envisageaient le pire. Eireann, Bruce, Léo, Andreas, Ciaran, Claire, Jane, Thomas, Jayze… tous morts… certains tombés au combat, certains exécutés par le pouvoir en place. Elle en aurait pleuré si elle n’avait pas été en public.

Bad Luck Grenouille… I don’t often take the plane, but when I do… j’ai des temps d’attente de malade aux escales. Si la première partie du trajet a partir d’Honolulu, s’était passée sans encombre, les premières cinq heures de vol, ne furent pas troublées du tout… a croire que l’avion de nuit qu’elle avait prit était sous l’effet d’un sortilège de sommeil. Elle les avait passées, quand elle n'etait pas happée par des somnolences, l’œil scrutant la nuit, le temps dégagé au dessus du Pacifique. Les étoiles, immuables, pour des milliers, déjà mortes, mais qui continuaient de vivre au travers la lumière qu’elles avaient un jour produite, semblaient bien se foutre de ce qui se passait. Les vieilles légendes viking disaient que les yeux du géant Ymir, dont le corps servi pour former Midgard avaient été lancé dans le ciel pour calmer la douleur de sa fille. Un instant, la finlandaise se remémora les heures le regard planté dans le ciel de Durmstrang, quand par temps clair, on avait la chance de pouvoir observer les constellations. Le calme dehors, ou seul le ronronnement des moteurs.

Elle débarqua a San Francisco pour une escale de cinq heures… sauf que Fuck no. L’avion qu’elle devait prendre eu un problème technique quelconque, et les cinq heures se transformèrent en quinze. Elle avait compté large. Une bonne journée et demi d’avance, et n’ayant pas de vols tous les jours…
Ils finirent par embarquer ( Enfinnnn !) Rain avait fini par connaitre par cœur tous les produits proposés au Duty Free… Si elle n’avait pas déjà claqué une petite fortune en articles de luxe, elle se serait laissée tenter, dernière pause de « fille normale » avant de partir à la guerre.

S’il était un mystère total pour la jeune femme, c’était bien « comment j’me suis retrouvée là » Etait ce par ce que c’était elle qui quelques mois plus tôt s’était exilée loin, revenait pour le début d’une guerre qu’elle n’avait pas souhaité et dont elle aurait voulu ne jamais entendre parler.

Non… Elle était coincée pour un tres long San Francisco Madrid entre le hublot et une mère avec un enfant en bas âge qui hurlait depuis des heures à s’en déchirer les sphincters. Rain fut tentée un instant…
C’aurait été si facile… sortir sa baguette, la pointer sur le gluant braillard et d’un petit avada kedavra…

On lui avait répété un nombre incalculable de fois que ce genre de comportement n’était pas éthique. Sérieusement ? On en avait quelque chose à faire quand une ignoble petite chose puante faisait plus de bruit d’un festival de metal ?

Arrivée a Madrid, le gosse dormait plus profondément qu’un otage sous chloroforme… Merci Vodka. Beaucoup de vodka.

Le cauchemar n’était pas terminé. Elle ne pourrait pas rejoindre le Royaume uni à temps. L’escale était de 17h et elle raterait la bataille… Londres, elle atteindrait la ville vers 3h du matin.
L’attente fut in-ter-mi-nable et au final, elle était frustrée, fatiguée, en colère, et surtout pressée d’arriver dans la capitale de son pays d’adoption…


Londres… Enfin.

Elle se précipita vers le QG. A présent qu’elle était la, elle se foutait bien de tout. De sa désertion, de sa rupture avec Alec, des Ombres et des Héritiers. Il n’y avait plus qu’eux. Elle courrait hors de cet endroit, tentant de trouver un endroit désert pour transplaner en toute sécurité sans mettre en péril le secret magique. Quand ce fut fait, le spectacle qui s’offrit a elle fut tel un coup de poignard en plein cœur.
Le premier qu’elle vit fut Ciaran, Molly dans les bras. Et les autres… tous mal en point. Elle s’approcha de Ciaran et de la petite miss.

Elle revoyait le jeune a Singapour, il y avait encore quelques semaines. Une affreuse boule douloureuse se matérialisa à l’instant dans sa gorge. Elle s’agenouilla près d’eux et commença à panser les plaies. Il n’y avait plus que ça à faire… prendre soin de combattants. Des gamins qui s’étaient battus… Et elle… qui n’avait pas prit part a ça. Elle se flagellait mentalement à chaque potion donnée, chaque soin prodigué…
Elle aurait du se battre, elle aussi.

La sensation ignoble d’être une planquée, se dire qu’on aurait du faire tellement plus, prendre sur soi beaucoup plus. Elle sentait bien que l’ambiance du QG tendant vers l’euphorie… pourtant Rain se foutait bien qu’ils aient gagné la bataille… tout cela lui passait à coté. Sauf le gâchis de cette jeunesse qui s’était sacrifiée sans même penser a la mort…

Elle aurai voulu leur sourire, leur prodiguer des paroles réconfortantes, mais rien de spirituel ne lui venait… Rien. Et honnêtement c’était pas plus mal*
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 5:48
Les deux premiers Doloris n’étaient rien comparé au troisième qui atteignit Alec cette nuit-là. Chaque cellule de son corps traversé de spasme étant désormais habitée d’une volonté propre. La douleur était si intense qu’il se mordit la lèvre jusqu’au sang et il entendit à peine Jane l’appeler. Il ne voulait plus qu’une chose : que cela cesse. Ce qui arriva après un temps qui lui parut interminable. Allongé dans la neige folle, Alec respirait par saccades, les yeux fixés sur la voute céleste. Jane apparut alors dans son champ de vision et une bouffée de reconnaissance l’envahit. Il balbutia des remerciements sincères puis il se redressa avec peine, cherchant des yeux sa si précieuse baguette magique. Il la retrouva un mètre plus loin, le manche dépassant de la neige. Il la ramassa, stupéfixa le Mangemort qui était de toute façon trop faible pour riposter et reprit possession de son poignard désormais maculé de sang. Il l’essuya sur son pantalon déjà imbibé de son propre sang. Alors un peu plus, un peu moins…

Levant la tête, Alec entendit un Américain ordonner le repli. Il échangea un regard avec Jane, puis il transplana au QG. Il n’eut aucun mal à reconnaître la haute silhouette de son père, déjà bien affairé avec plusieurs patients. Entre deux urgences, le Médicomage Donaghue s’occupa de son fils et lui administra par mesure de précaution une potion pour purger son corps de la présence éventuelle d’un venin d’araignées. Ce fut ce moment que choisit Andreas pour passer, Alec lui fit l’accolade, lui présenta son père qui le félicita de sa prévoyance d’avoir choisi une potion de régénération sanguine, car cette dernière avait sauvé la vie d’Alec au manoir des Kark. Ce fut la dernière fois qu’il vit le jeune chasseur de dragons de la nuit.

Les deux heures qui suivirent, il les passa à sillonner le QG, tâchant de se rendre utile, s’informant de la situation actuelle, chaque fois un peu plus rassuré lorsqu’il croisait le regard d’une connaissance. Il fut accosté par un jeune homme qui lui demanda s’il avait vu un certain Joey. Ne sachant pas de qui il s’agissait, Alec se vit contraint de répondre à la négative et il espéra que le jeune homme finirait par réapparaitre.

Une jeune femme papillonnait de blessés en blessés, mais ne portait pas la blouse des Médicomages. Elle ne fournissait que des soins rudimentaires, mais c’était suffisant en attendant les professionnels. Quand elle se retourna pour demander des bandages, le cœur d’Alec sembla rater un battement.

Et il crut d’abord à une plaisanterie de son imagination (car après tout, sans qu’il ne sache trop pourquoi, il s’était retrouvé avec une flasque de whisky à la main).

Mais ces traits, ce visage… Se pouvait-il qu’elle ait déjà reçu sa lettre? Comment avait-elle su…? Était-elle allée voir Cecilia? Oh bon sang Cecilia!

Mais surtout, ce regard. Acier contre cobalt. Alliage contre élément. Rain!

Alec s’empara d’un rouleau de bandage et le tendit à la jeune femme, retenant sa main dans la sienne juste assez longtemps pour lui glisser quelques mots en finlandais :

« Retrouve-moi dès que tu as un moment… »

Et il la lâcha, s’éloignant. Son cœur battait la chamade et sur ses lèvres, un sourire éclatant.
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 11:09
La douleur, il avait l'habitude. Chasser les dragons dans des endroits moyennement civilisés, ça vous habituait aux brûlures, aux balafres, aux coups de griffes. Il n'était pas douillet, ne l'avait jamais été, et avait passé une grande partie de cette nuit à souffrir. On pourrait croire qu'à ce niveau, un peu plus, un peu moins, ça n'aurait pas fait une grande différence. Et ben non. Le doloris était la douleur la plus intense qu'il avait jamais ressentie. Son hurlement résonna dans la nuit comme le râle d'agonie d'une bête blessée.

Il avait l'impression que ça durait une éternité, qu'il allait en mourir. Et dans ce moment hors du temps et de l'espace, il se dit qu'il avait été très con. Bien sûr Waltz méritait de crever la gueule ouverte, de se faire admirer ses propres tripes, mais est-ce que c'était bien la peine de se jeter au milieu d'une troupe de ses ennemis en abandonnant Lisa en train d'agoniser dans les bras d'un inconnu?

Le blond jura alors que la douleur disparaissait doucement, laissant un sourd "thump thump" à ses oreilles alors que son corps s'engourdissait déjà. Il se redressa et fila de l'autre côté, balançant des sorts plus ou moins à l'aveugle, en parant d'autres. Il fallait rejoindre Lisa. Les héritiers seuls, ils auraient pu les atomiser, mais ils avaient récupéré du renfort, incluant sa chère sœur. C'était vite devenu encore plus le bazar que cinq minutes avant, et les américains sonnaient la retraite. Ils abandonnaient Poudlard aux mains des mangemorts. A nouveau.

Il était presque arrivé à côté de Lisa qui était remise sur pieds par son américain, quand il entendit une voix qu'il reconnaitrait entre mille. Un hurlement qui déchirait la nuit. Non, pas possible, où était-elle? Il ne l'avait pas vue, qu'est-ce qui lui était arrivé…

"Loïs? LOIS!!"

Il ne voyait rien, dans la nuit, les flammes, le bordel, et tout le monde qui transplanait. Un nouveau juron passa ses lèvres. C'était censé être une action rapide, gagnée d'avance. On entre, on élimine la menace, on resort, fini. Il essayait de repérer Loïs dans le bazar, mais il du à nouveau éviter un sort. Bordel! Il envoya un des américains emmener Clark, toujours inconscient, et prit Lisa dans ses bras, comme une princesse.

"Hey Princesse, ma belle, accroche-toi bien, on s'en va…"

Sa voix était douce, un sourire plaqué sur ses lèvres et il la serra au plus fort contre lui en transplanant au QG.

XxX


Ce qui s'était passé ensuite était un peu flou dans sa tête. Il avait crié sur plusieurs médicomages jusqu'à ce que l'un d'entre eux acceptent de s'occuper de Lisa, visiblement effrayé que le gros ours lui arrache la tête s'il refusait encore. Quand il s'était fait virer du chevet de son amante, il avait fait le tour de la pièce ou s'affairaient les soigneurs pour retrouver Loïs, allongée en train de récupérer. Il s'agenouilla auprès d'elle et lui lança un sourire rassurant, tentant de ne pas regarder les multiples balafres qui barraient sa poitrine, qui se refermaient doucement sous l'action des potions et des sorts. Le grand blond caressa sa joue, éloigna une mèche collée sur son front.

"On a gagné ma puce… on a gagné."

Il avait eu le temps d'embrasser sa main avant de se faire agresser par un médicomage qui lui avait dit de se faire soigner ou de sortir de ses pattes. Il s'était fait assoir sur une chaise et arracher le reste de ses vêtements à moitié brûlés. Il avait juste eu la présence d'esprit de récupérer le dessin de Colin avant que sa cape, ou ce qu'il en restait, ne soit emportée. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était crevé, perclus de douleurs, jusqu'à ce moment, où il se faisait tartiner de potions, où les sorts lui réchauffaient agréablement la peau.

Il se réveilla en sursaut, il ne savait pas combien de temps il était resté sur cette chaise, mais la personne qui s'occupait de lui était partie, et un œil sur Lisa, dans son lit à quelques pas de lui, lui appris qu'elle était aussi libérée. Il se jeta au pied du lit, essayant de voir si ça allait, ce qu'elle avait, si elle allait guérir. Le médecin qui s'en était occupée hocha la tête dans sa direction, visiblement tout allait bien. Enfin, aussi bien que ça puisse aller. Bruce attrapa sa main, froide et faible.

"Je suis désolé…tellement désolé…"


Les larmes remontèrent à ses yeux alors que s'ancrait la réalisation de ce qu'elle avait fait. Pour lui, pour un putain de terroriste. Elle avait perdu sa vie pour lui. Pour lui. Pour une grande andouille d'ours blond qui court après des lézards géants. Il s'essuya rapidement les yeux, mais rien n'y fit. La seule chose qui le rassurait, c'était qu'ils avaient gagnés. Même si Poudlard n'était pas sauvé, le ministère était tombé, il en avait entendu bien assez pour comprendre ça. Ils ne seraient pas forcés de se cacher…

Leo Elensar
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 12:24

les sorts fusaient mais Leo ne faisait pas attention au combat. Ils avaient les Ombres devant eux et c’est d’un sourire satisfait qu’il vit l’effet de la potion se propager rapidement. Qu’ils aillent crever tous les deux ! Une moue déçue se forma sur son visage lorsque le suédois pu tout de même se retourner et agir de lui-même. Certes, les tremblements n’aidaient pas à la concentration mais cela ne l’empêchait pas de … vociférer en … c’était quoi ça, du suédois ?

« JAG HOPPAS DU VIL DÖR, ELENSAR ! DU, DIN SKIT HALVBLOD, OCH DINAS JÄVLOR PHOENIX! »

Leo sursauta face à la haine de ces paroles. Il avait peur oui mais ne comprenait pas un traitre mot de ce que cet enfoiré venait de lui dire. Quand t’insultes les gens, assumes et fais en sorte qu’ils comprennent, bordel. Il croyait quoi, qu’il avait un dictionnaire sous la main ?, qu’il avait le temps d’analyser par A plus B les ressemblances entre l’anglais et le suédois ? Fuck it. La peur, l’angoisse et l’énervement n’étaient pas forcément le meilleur des mélanges et l’irlandais n’eut aucune réaction sauf l’hébétement face aux paroles dont il n’en comprenait pas le sens. Une jeune fille eu le courage ou la folie de s’interposer entre eux et cela eut le don de le réveiller. Peu importe ce qu’il venait de lui dire, il le découvrirait après. Malheureusement, le sort de la blonde manqua sa cible et Leo pesta. Il ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose par sa faute. Mais le son du repli sonna et l’empêcha d’agir. Un dernier regard de haine vers le blond et Leo hocha la tête aux paroles de Wallas. Rentrer au quartier général, c’était fini. Ils n’avaient pas Poudlard mais le Ministère était tombé et, malgré la situation, un petit sourire se forma sur ses lèvres.

Loiseau, il devait l’aider à transplaner alors que lui-même n’était pas en très bon état. Il fallait relativiser, l’état du plus âgé était pire que le sien. Au nom de Maxwell, Leo releva la tête pour tenter de l’apercevoir mais ne le vit pas. Au moins il était en vie, c’était tout ce qui importait. Dans le flot de têtes inconnues, le palestinien était le seul avec lequel il ressentait quelque chose. Ce n’était pas clair dans sa tête mais lui, contrairement avec tous les autres, il sentait qu’il y avait quelque chose. Un lien qui les avait lié autrefois mais de par les regards du photographe, il sentait bien qu’il n’était plus. Evanouit. Comme s’il n’avait jamais existé et Leo avait apprit à faire avec et avait pris soin de se faire tout petit dès son arrivée au quartier général une semaine avant l’attaque. Ils s’évitaient et l’irlandais pressentait que rien n’allait s’arranger dans les jours à venir.

Arrivés au QG, paquet Loiseau dans les bras, Leo chercha des yeux un Medicomage mais tous étaient occupés. Il entendit la voix de Zahid mais l’ignora. Joey il ne le connaissait pas. Il l’avait vu plusieurs fois et avait su de suite qu’il ne l’appréciait pas et cela devait être réciproque parce que le dénommé Joey n’avait fait aucun effort pour se montrer aimable et Leo en ignorait la cause. Ce n’était pas grave. Il fallait qu’il s’habitue, mais tout d’abord un Medicomage, oui, c’était le plus important. Le reste, il s’en occuperait plus tard. Loiseau avait besoin de soin et lui aussi. Une fois soigné, il s’appliquerait à être comme les jours précédents l’attaque : invisible. Il n’avait pas envie d’être confronté aux conséquences de son absence, pas maintenant. Il n’en avait tout simplement pas le courage.

Une question restait tout de même sans réponse, une question importante, plus importante que toutes les autres. Kark était-il mort pour de bon ou n’était-il que blessé ? Ou était-il exactement ? Entre les mains des Phénix, réellement ? Leo regardait les personnes arriver comme si la réponse allait lui tomber du ciel. Mais ce fut tout autre chose qui se présenta. Une jolie brune pouvait leur procurer les premiers soins. Se laissant guider par la jeune femme, Leo soupira de soulagement. Une petite pause n’était pas de refus. « Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé.», lui fit-il en soupirant. « Il a perdu beaucoup de sang. » Dans sa tête il n'est pas le seul mais François a subit un sort plus violent. Ectoparasita. Tu ne t'en souviens pas. En réalité, la seule chose qui te vient à l'esprit, toute suite, c'est les phrases d'Hansen qui te reviennent en tête. C'est en phonétique, Leo ne comprend rien, il ne pourrait même pas tenter de les prononcer sans que cela ne finisse en baragouinage incompréhensible. Pourtant, il veut savoir, c'est sa seule certitude.
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 14:12
Pré-au-Lard

LE REPLI ?! Eireann sentit la colère s'emparer d'elle. Ce n'était pas possible, ils touchaient au but, ils pouvaient écraser ces sales rats en quelques minutes et obtenir enfin le pouvoir qui leur avait été enlevé avec l'assassinat de Metelli. « NON ! » Cria-t-elle, sa baguette toujours fermement tenue par sa main. Elle était encore sous le choc du sort mais elle avait récupéré Ashley, elle avait pour but de faire du mal à son pseudo cousin et surtout, elle comptait bien remporter cette ultime bataille ! PAS DE REPLI ! Ils ne pouvaient pas abandonner l'école, pas après tout ce qu'ils avaient enduré et surtout tout ce qu'ils avaient réussi à accomplir aujourd'hui. Les américains disparaissaient un à un, les laissant seuls face à l'ennemi. Elle ne lâcherait rien, elle était prête à continuer coûte que coûte.

Et puis l'ordre de Wallas. Le repli. Pour de vrai, ce qu'elle redoutait. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il qu'ils abandonnent si près du but ? Ils n'avaient qu'à tendre la main pour s'emparer enfin du château et mettre fin à vingt ans d'horreur, vingt ans de tyrannie. Eireann espérait qu'il s'agissait d'un repli stratégique, que c'était se retirer pour mieux revenir et récupérer le château sur un ultime coup de force. Ils ne pouvaient pas leur laisser Poudlard, pas après tout ce qu'il avait accompli. « Thomas viens ici ! » Elle chercha ses amis des yeux. Tout le monde était sauf, c'était déjà un bon point. Elle attrapa le jeune sorcier par le bras, compta jusqu'à trois et transplana avec son passager, en priant pour avoir suffisamment de force pour arriver au QG en un seul morceau.


QG

« T'aurais pu moins secouer mon estomac quand même. » La sorcière lança un regard noir à Thomas qui comprit aussitôt que c'était le moment de la fermer pour une fois. « Va te faire soigner, t'as pas l'air très en forme. » Elle soupira, c'était la façon de Pierce de lui faire comprendre qu'elle avait été secouée. Seulement, elle n'était pas parmi les plus amochés pour une fois. Eireann se contenta de sortir sa pâte pour les brûlures. Elle se faufila dans un coin tranquille du QG et souleva le fin pan de tissu qui avait survécu à l'attaque et appliqua généreusement la pâte sur sa poitrine. Le soulagement immédiat lui permit de pouvoir attendre pour les soins. Elle chercha des yeux ses proches. Elle aperçut Ciaran et se précipita vers lui, le prenant dans ses bras sans trop forcer pour ne pas lui faire mal. Elle regarda la silhouette inanimée à ses côtés. La pauvre petite n'avait pas l'air d'aller bien. « Où est Jane ? » Elle ne voyait sa cousine nulle part. Elle sentit son coeur se serrer mais si Ciaran était là, c'était qu'elle allait bien. Il aurait été en train de courir partout en hurlant si ça n'avait pas été le cas. « Assure-toi qu'un médicomage s'occupe d'elle. » dit-elle en jetant un oeil à la jolie petite rousse. Eireann fit doucement le tour du QG pour s'assurer que tout le monde était là.

Elle aperçut alors Zahid faire le tour du QG, s'adresser à tout le monde, le regard inquiet. Que se passait-il ? Elle se dirigea vers lui mais il disparut avant même qu'elle ne puisse l'atteindre. Elle se précipita alors vers la dernière personne à qui son ami avait parlé. « Où est-il parti ? » L'homme la regarda en haussant les épaules. « Il cherchait un Joey. Je pense qu'il est allé le chercher. » Joey ? Il n'était pas là ? Eireann ne le connaissait pas mais elle savait qu'il était proche de Zahid. Une vague d'angoisse la submergea. « Où est-il parti ? » répéta-t-elle, haussant le ton. « Beh là où il a été affecté pour l'intervention, à Pré-au-Lard, du côté du musée. » Sans réfléchir, elle transplana.


Pré-au-Lard

Eireann était terrifiée. Zahid était retourné au pays des mangemorts, lui, l'ennemi numéro un. Celui que tous les connards de toutous de Kark voulaient voir mort. Elle partit en direction du musée et entendit les cris de Zahid. Des avadas... Elle accéléra. Heureusement qu'elle avait eu le temps de se remettre de tout ça ou presque. Baguette en main, elle était prête. Prête à faire ce qu'il fallait pour Zahid. Et elle le trouva au milieu de la neige, au milieu des tâches de sang et... des corps sans vie. Dévasté. Elle aperçut la silhouette inanimée de Joey dans ses bras et comprit. Son coeur se serra, ses yeux s'embuèrent...

Elle devait se reprendre, pour Zahid. Elle se dirigea vers lui, vérifiant qu'ils étaient seuls, et s'accroupit à côté de lui, réprimant un geste d'affection. « Zahid je... je suis désolée... » C'était tout ce qu'elle pouvait dire. Elle ne pouvait rien faire d'autre. Elle ne pouvait que subir une toute petite partie de la douleur de son ami, rien de plus. Elle ne pouvait pas comprendre. Il y avait eu des tas de morts ces dernières années, des pertes douloureuses. Mais elle n'avait pas perdu les êtres les plus proches. Juste des alliés, des personnes qui avaient partagé les mêmes idées qu'elle. Aujourd'hui, Zahid venait de perdre son ami, son véritable ami et elle, elle ne pouvait rien faire. Tétanisée par son incapacité à agir, elle attendit. Elle resta là avec Zahid, elle le laissa encaisser le choc, elle le laissa pleurer Joey sans rien dire, sans rien faire, juste en étant là. Parce que c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Puis elle entendit un bruissement et se rappela pourquoi elle l'avait suivi. Elle posa alors sa main sur son bras. « il faut qu'on parte Zahid. S'ils te trouvent, ils ne te laisseront plus jamais repartir. On le prend avec nous. » Il semblait incapable de réagir, il semblait vide. Et le coeur de la sorcière en prit un coup. Elle força Zahid à se relever, l'aida à tenir le corps sans vie de Joey, de l'un des leurs, et ils transplanèrent.


QG

Ils arrivèrent dans une pièce du QG, une chambre de fortune, celle que Zahid avait occupé durant une trop longue année. Eireann leva sa baguette et fit léviter le corps de Joey sur le lit. Elle serra Zahid dans ses bras, déposa un léger baiser sur sa joue et recula. « Je peux te laisser si tu veux. » Elle n'avait aucune envie de l'abandonner seul dans cette scène macabre mais elle ne pouvait briser son intimité s'il voulait être seul. Elle sentit alors une larme rouler le long de sa joue. Elle n'avait pas pleuré depuis longtemps...
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 17:42
    Tout etait flou mais son esprit fonctionnait normalement lui. Elle s'était laissée aller à une semi inconscience libératrice quand elle avait senti qu'elle était dans ses bras, un réflexe à la con qui lui couterait tout.

    Ils étaient probablement chez les Phénix, malgré ses problèmes de concentration liés à cette douleur qui continuait de lui lancer des éclairs douloureux dans tout le corps, cet endroit grouillait de monde. Le ton fut vite donné quand la plupart des médecins présents refusèrent de s'occuper d'elle. Qui a dit que la pseudo célébrité avait du bon ? Surement elle... un jour... probablement lointain.

    Et puis plus rien, le repos et l'arrêt de tout ca. Ce furent les murmures de Bruce qui la forcèrent à lever les paupières. Comme elle était lasse... jusqu'à ce qu'elle pense a son garcon

      « Colin est chez mes parents... »

    Elle réprima un sanglot et se redressa dans son piteux lit. Elle. Elisabeth Victoria Macnair, la reine de la mode et des potins était chez les Phénix dont la plupart avait refusé de la soigner. Altruistes de mon cul, qu'ils aillent tous se faire foutre.

    Incapable de rester prostrée, la brune tenta de se lever en évitant de fixer son amant qui pleurait. Il pleurait pour elle et lui donna envie d'ouvrir les vannes et de se jeter dans se bras malgré les légers picotements douloureux qui la titillaient. Ce n'était rien à côté de ce qu'elle avait ressenti à Poudlard... à cause de Faust.

      « Je vais le chercher. »

    La force qui lui manquait tant fit soudainement son apparition et elle gémit légèrement en se mettant debout, prenant appui sur cet homme qu'elle était incapable de regarder dans les yeux. Sa baguette était sur sa table de chevet et quand elle l'attrapa, elle sentit un bras se poser sur son épaule bandée sans aucune douceur.

      « Vous êtes prisonnière des forces de l'Ordre du Phénix. »
      « Non, non, NON ! Je dois aller chercher mon fils. Il faut que je récupère mon fils ! »

    Cette fois les sanglots lui prirent la gorge et elle tomba à genoux alors que le Phénix lui prenait sa baguette pour l'empêcher de transplaner. La déchéance incarnée, c'etait ce qu'elle etait. Et tout les terroristes pouvaient voir leur succès en observant l'icône brisée qui n'en était plus une.

    Tout ce qu'elle voulait était récuperer son fils, héritière ou non c'était comprehensible alors pourquoi fallait-il qu'ils la retiennent ici ? Dès que ses parents sauraient où elle était et ce qu'elle avait fait pour Lui, il etait certain qu'ils boucleraient leur manoir et feraient tout pour que Colin soit à l'abri. A l'abri loin d'elle.

      « C'est de ta faute ! De TA faute ! »

    Toujours à genoux devant son lit, à coté de Bruce, un râle rauque passa ses lèvres.

    Elle avait tout perdu.
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 18:52
Tout s'était arrêté d'un coup. Harlem leur avait dit de quitter les lieux. Pourquoi? Comment? Jane regarda Alec avec incompréhension. Ils s'étaient tellement battus, ce n'était pas pour tout quitter si proche de la victoire. Mais ils n'avaient pas le choix apparemment. & Ciaràn ne lui en laissait pas non plus. Avec un soupir entre l'exaspération & l'amusement, Jane transplana au QG. Elle jeta un dernier coup d'oeil à la place de la Révolution. A Keenan, Cleona & aux autres. Comme elle espérait ne plus avoir à croiser leur chemin encore une fois. Chaque affrontement devenait un supplice face aux O'Broin.

L'ambiance qu'elle trouva au QG était bien différente de celle des précédents événements. Les sourires, la joie, les accolades. Jane ne put réfréner son sourire. Ils avaient bien gagné ce soir, nul doute là dessus. C'était comme si d'un revers de main, on avait balayé les mois de souffrance, de fugues, & de mort. L'irlandaise se mit à la recherche de sa famille. Eire, Ciaràn. Ils devaient être arrivés à cette heure-ci normalement. Le QG se remplissait doucement, de blessés pour la plupart. Ciaràn devait avoir récupéré le corps inconscient de Molly, mais Eireann... Non, on le lui aurait dit si elle avait eu des ennuis. Mais tout de même, l'angoisse grandissait dans le coeur de la jeune femme. Cette peur irrépréhensible qu'on lui enlève quelqu'un de cher. Elle traversa la salle, semant derrière elle une multitude de petites gouttes de sang. Erwin ne l'avait pas loupée. Chacune des coupures qu'il lui avait infligées saignait à flot. L'anti-douleur ne faisait plus effet depuis une bonne dizaine de minutes, mais Jane n'en avait cure. L'adrénaline & le bonheur l'aidaient à tenir bon. Ils avaient gagné. Elle pourrait se faire soigner. Plus tard. Quand ils ne seraient plus des fugitifs. Parce que tout était fini. Au loin, Jane aperçut Rain s'occupant de Ciaràn & de Molly. Elle les verrait plus tard, l'importance c'était qu'il aille bien. C'est tout. Quand à Alec, il avait suivi son transplanage de quelques secondes & était soigné par son père. Jane passa tout près de lui & lui serra affectueusement l'épaule. Un merci silencieux pour l'avoir épaulée contre les mangemorts. Ce fut à ce moment là qu'elle vit Eireann transplaner. Elle n'eut pas le temps de l'appeler que déjà elle avait disparue. Insaisissable soeur. Mais le poids qui empêchait son coeur de se réjouir venait de se lever. Ils étaient tous vivants. Ils avaient gagné. Ils allaient pouvoir reprendre une vie normale, tous ensemble. Enfin.

Jane traversa donc la salle & célébra ceci en compagnie de dernier membre de la famille présent, son petit frère. Elle se jeta dans ses bras & murmura : « Je suis tellement fière de toi Little Bro', tu t'es battu comme un chef. Tellement tellement fière de toi.» Il allait surement se débattre, ricaner, remettre sa chevelure sauvage en place & lui dire qu'il n'était plus un bébé qui avait besoin du consentement de sa soeur. Mais elle s'en contre-fichait. Ils étaient tous vivants. Tous.

« Il parait qu'il y a une Jane Callaghan ici. Jane Elizabeth Callaghan ? » Jane déserra ses bras meurtris du cou de Ciaràn & s'avança vers le milicien qui l'appelait. Les sourcils froncés. Ils avaient besoin d'elle ? Elle avait fait une bêtise? Un pays à aller voir ? Elle devait se rendre aux Etats-Unis ? « C'est moi. Jane..» répondit-elle avait le sourire. Faites qu'ils ne l'envoient pas au loin, elle avait envie de boire & de rire avec ses amis. Faudrait soigner ses vilaines plaies aussi. & dormir des jours. Les rapports attendraient bien, c'était moins important que leur victoire, certes partielle, mais victoire tout de même. « Vous connaissez Alexander Caleb Peterson? » Alexander. « Oui, c'est mon . Enfin... C'était. Bref. Oui ?.» répondit Jane. Ami ? Petit-ami ? Amant ? Ex ? Douleur au fond de son coeur ? Regret ? Désir ? Il était tout cela en même temps. Mais maintenant, elle aurait du temps pour lui. Pour se reconstruire. La guerre continuerait, mais peut-être auraient-ils quelques instants de répit. Les yeux du milicien avaient une couleur vert d'eau. Jane n'avait jamais vu de si jolis yeux. Pourtant, ils semblaient tristes. Botley leur avait interdit de se réjouir ou quoi ? « Je suis désolé, Alexander Peterson a succombé à un sortilège sur le champs de combat. Désolée Mademoiselle. »

Jane avait toujours eu cette faculté de savoir quoi dire aux gens. D'être diplomate. Digne. Gentille. Douce même. Elle était née ainsi & en avait fait son métier. Elle savait quoi dire. Tout le temps. Sauf à cet instant. D'abord, il y eut un silence, un de ceux que l'on ne sait pas briser. Qui s'étend dans la pièce & vrille les oreilles. Embourbe les sens. Annihile toute la joie. Balaye vos espoirs. L'irlandaise dévisagea une à une les personnes qui l'entouraient. Attendant le moment où elles allaient lever les bras en l'air pour s'écrier Surpriiiiise ! Voilà ! C'est pour te punir de l'avoir quitter comme une merde pour livrer bataille aux mangemorts. T'as eu peur hein ?. Sauf que Jane avait beau les dévisager, aucun d'entre eux ne dit cela. « Je vous demande pardon ? » Le milicien déglutit. Sur le coup, Jane le prit comme le fait qu'il se rendait enfin compte que sa blague n'était pas drôle. Sauf que ce n'était pas le cas. « Le bras droit du Ministre Botley, Alexander Caleb Peterson est décédé ce soir d'un avada en pleine tempe. Il n'a pas pu l'esquiver. Je suis désolée Mademoiselle. » répondit-il, la voix de plus en plus distante. « T'as dit quoi immonde connard de ta race d'américain de mes deux ? T'as dit quoi? Répètes si tu oses? Répètes j'ai dit bordel ! C'est pas drôle. RÉPÈTE. SINON, JE T'ÉCLATE TA SALE GUEULE D'AMERLOQUE BOUFFEUR D'HAMBURGER. » répondit Jane en le poussant de toutes ses forces. Le milicien tomba au sol. Dans le silence le plus complet, encore une fois. Quelqu'un autour d'elle l'appela. Elle entendit son prénom sans distinguer de qui cela venait. Mais après tout peu importait.

La seule personne qu'elle aurait voulu entendre l'appeler venait de mourir.
Pour sa guerre.
Pour la guerre qui avait poussé Jane à le quitter.
La guerre qu'il était venu combattre pour la reconquérir.
& lui prouver qu'ils pouvaient vivre ensemble.
Pour toujours.

Jane se laissa glisser sur le sol, ramena ses jambes contre sa poitrine, noua ses bras autour & cacha son visage. Il était mort. Mort. Comme plus jamais présent sur terre. Comme anéanti. Toute vie avait glissé hors de ses lèvres. Ces mêmes-lèvres qu'elle avait emprisonnées entre les siennes si souvent.
Elle ne le verrait plus jamais déambuler dans les couloirs du ministère américain. Elle ne le verrait plus jamais sourire, rire, se moquer d'elle, la supplier de vivre avec lui. Il ne l’emmènerait pas sur le toit pour qu'elle hurle à s'en briser la voix, pour extérioriser. A défaut de pouvoir briser sa voix, il brisait son coeur. La vie était ainsi faite. Jane aurait voulu qu'ils se taisent, tous autour d'elle. Elle ne voulait plus les entendre, ce n'était pas la voix qu'elle voulait. La voix qui faisait réagir sa peau, qui l'entourait de douceur, qui la guidait. Elle l'avait perdu.
Ce n'était pas juste. Tellement pas. Jane sentit les larmes glisser sur ses joues furtivement. Elle bougeait d'avant en arrière, sombrant dans l'hystérie. Elle aurait voulu qu'on la tue. Mais pas cette douleur. Cette douleur insurmontable, aigüe, déchirante, violente, qui déferlait en elle comme une immense vague. La douleur de la perte. Les sanglots se firent doux au début, puis montèrent progressivement en intensité. Avant de la submerger telle une immense vague.

Derrière ses paupières closes, elle le voyait encore vivant. Lui sourire. L'emmener dans des endroits insensés. Il s'était toujours vanté d'avoir vu en elle son évidence. Ce n'était pas le cas pour Jane. Mais il s'était insinué en elle telle un poison, une drogue dure. Avait changé progressivement ce qu'elle était. Il avait semé des millions de fleurs dans son jardin imaginaire. Il avait soufflé sur ses cauchemars. Il avait combattu ses démons. Avait provoqué en elle des feus de joie, & d'immenses fêtes. Avait brûlé sa peau de millions de baisers. & enveloppé son cœur d'autant d'amour. Il l'avait possédée & aujourd'hui, elle se retrouvait comme un escargot vide. Voilà. Elle n'était qu'une coquille vide. Qu'une coquille sans vie. D'un coup de vent, elle pourrait disparaitre loin. Si loin. Peut-être que quelqu'un aurait la gentillesse de la tuer. De la faire sombrer de leur côté.
Elle avait l'impression d'étouffer. C'était comme si on avait rempli sa gorge avec du papier journal. Qu'on avait tassé encore & encore jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Ses larmes se mêlaient au sang sur ses joues diaphanes. Un cri. Le sien? Elle ne savait plus. Tuez-moi, tuez-moi, scandait-elle mentalement. Qu'on en finisse enfin.
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 20:43
S’il n’y avait pas eu autant de blessés en attente de soins, Rain lui aurait fait ravaler ce putain de sourire… Lui parler… C’était bien Alec, ça. Pouvoir sourire quand visiblement, c’était pas le moment. Quand depuis des mois c’était pas le putain de moment. Elle lui glissa quand même un grognement qui pu être identifié comme étant « niin » en guise de réponse. Ses mains menaçaient de devenir pattes et griffes, La finlandaise fit rouler sa tête pour se détendre les cervicales, inspirant et expirant profondément. Il ne fallu a l’animagus qu’une chose pour retrouver son calme : se retourner. Léo portait sans ses bras un jeune homme, évanoui, visiblement bien amoché. Elle l’aida a le déposer doucement, Posa une main réconfortante sur le bras de Leo.

On va bien s’occuper de lui.

*Elle sourit avec toute la douceur dont elle était capable au jeune homme. Ce geste ne lui était pas vraiment familier et malgré toute la bonne volonté qu’elle y mettait, elle avait l’impression de sonner faux.

La finlandaise prit la main de François, posa ses doigts a l’intérieur de son poignet pour prendre son pouls : faible, régulier, mais faible. Décoloration de la peau typique d’une exsanguination importante, peau un peu froide. Elle rechercha visuellement une blessure externe qui aurait pu être la source de l’écoulement sanguin. Rien qui ne ressemble à un trou béant d’où une fontaine de sang s’échappait. Interne donc ? Non plus… Elle se releva et regarda Leo qui était resté auprès de son ami…*

Plus de peur que de mal, ne t’en fais pas.

*Elle agita sa baguette en direction de son sac et une dose de potion de régénération sanguine arriva dans sa main libre. Elle la fit glisser entre les lèvres de François et entendit a cet instant Jane hurler.
Hurler contre un américain, qui visiblement venait de lui annoncer la pire des nouvelles. La petite éleveuse de dragons se précipita sur son amie et sans lui demander son avis, la ceintura, l’entrainant ver s un canapé libre, et lui chuchotait a l’oreille des paroles qu’elle espérait réconfortante, tant en anglais que dans sa propre langue maternelle. Elle voulait être là. Etre la pour celle qui avait tant de fois sécher ses propres larmes quand elle ne pouvait plus les contenir. C’était a son tour de n’être que douceur et réconfort. Elle serait pour un instant son refuge. Jusqu'à ce que Ciaran et Eireann prennent le relai… Elle aussi, aurait voulu que son frère soit a ses cotés si elle venait a prendre un être cher. Son frère qui lui manquait… mais qui était bien mieux a tout ignorer de la vie qu’elle menait.*


François Loiseau
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 21:24
Tu n'as pas vu venir le sort. Tu l'as seulement senti – comme tu as senti ton sang tenter de sortir de ton corps de toute les façons possibles, jusqu'à ce que tu sois entièrement imbibé de celui-ci, que tu chancelles et que tes forces ne soient point assez suffisantes pour crier ta souffrance.
Tu ne connais pas la magie noire. Tu la sens seulement dans ton corps, tu la sens vibrer comme une autre âme, alors que le sort cesse et que celle-ci reste pourtant présente. Tu tousses, tu craches du sang, il est partout, tu l'avales, tu le sens, tu le goûtes, tu le vois, et tes yeux pâles en sont injectés, pleins, et lorsque Wallas vous ordonne de vous replier, tu ne l'entends presque pas. Tu vois seulement tout ce sang sur toi, sur tes mains – ce sang sur tes mains. Tu as tué, tu as voulu tuer, tu n'as pas réussi – Rosier, Roser, est-il vivant ? Vivant pour te tuer encore ? Elensar t'attrape et vous transplanez.

Vous tombez au sol, deux épaves blessées, et tu n'entends pas Leo parler à la jeune femme. Tu peux seulement balbutier un « Merci » pour le garçon alors que le goût du sang envahit encore ta bouche et qu'un haut-le-cœur te prend. La dame se penche vers toi, prend ton pouls et commence à te soigner. Tu ne vois plus le sang sur ta peau, alors qu'il y était partout. Ou seulement dans ta tête? Une brunette à la voix douce que tu ne connais pas et que tes yeux détaillent, alors que tu bois sans mot dire la potion qu'elle te donne. Subitement, alors que tu entends quelqu'un crier, le relais est pris par ta sœur. Clara. « Clarechka... » Son visage est inquiet, paniqué, et lorsqu'elle te prend dans ses bras, tu sens qu'elle pleure. Tu veux lever ton bras pour caresser ses bouches blondes, mais tu es trop faible. Tout ce sang perdu. La potion que tu as bu, regénération sanguine probablement, t'aide, mais... tu as envie de vomir. D'une force qu'elle sort tu ne sais où, elle te soulève et t'emmène à un lit, où elle te couche. Tu veux vomir, tu vas vomir – comme si elle lisait dans tes pensées, une bassine autonettoyante vient se placer à côté de toi et tu te penches juste à temps pour y cracher tout le sang que tu as avalé. Tu trembles. « On a gagné ? » Tu as murmuré. Elle ne répond pas. Elle pleure en silence en sortant une nouvelle potion que tu bois sans rien ajouter.

Avez-vous gagné ?

***

Ta sœur t'a enfin permis de te lever. C'est au chevet de Loïs qu'elle est, désormais, et elle a accepté que tu l'accompagnes. Son lit est à côté de celui de Clark, qui se remet sur pieds. Il a morflé, mais presque heureusement pour lui, il a été pétrifié. Il a été sauvé du pire, sûrement. L'atmosphère devrait être à la fête, mais elle ne l'est pas. Tu as entendu Elisabeth Macnair crier, crier, tu as entendu et vu tant de gens pleurer, pleurer. Vous avez laissé Poudlard. Poudlard. Vous auriez dû... gagner. Tu serres la main de Loïs, tu en caresses doucement la peau qui s'est réparée. Un Sectumsempra pris de plein fouet. Heureusement, les combats ont cessé à cet instant et elle a pu être soignée rapidement. « Tu sais si... Personne n'a encore rien dit. Nous attendons. » Clara a répondu en un souffle. Personne ne sait ce qui va arriver. Pas encore.
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ce message a été posté Lun 28 Jan 2013 - 23:08
Les cris de douleurs. Non, pas de douleur. D'agonie. Les sorts qui fusent. Et les alliés qui tombent. Elle ne voit rien, de là où elle est. Le tronc qui lui sert d'abri de fortune l'empêche de se rendre compte de l'état réel de la situation. Mais elle sait. Elle sait qu'elle ne peut pas rester là. Elle ne sera pas un témoin invisible de l'atrocité de cette nuit. Jamais. Gryffondor dans l'âme. Alors elle jaillit soudain. Baguette en main. Les sorts qui fusent, qui ricochent tout autour d'elle. Juste l'adrénaline de la bataille pour tenir. Juste un objectif : gagner. Les vaincre, enfin. Leurs alliés tombés ne le seront pas ce soir en vain. Impossible !

Et le sort de trop, soudain. Celui que Loïs ne voit arriver que trop tard, parce qu'elle en paraît un autre. Celui dont elle n'a pas le temps de se protéger et qui la frappe de plein fouet. Et la douleur. Les chaires qui se déchirent. Une seconde bien trop longues. Et son coeur qui bat plus vite sous le coup, faisant s'écouler par les plaies désormais béantes des flots de sang. Son sang. Elle n'a pas conscience du cri inhumain qui s'échappe de sa gorge. Pas conscience que c'est sa propre voix. Juste la douleur. Son nom qui est crié, mais elle ne peut pas répondre. Juste la douleur. Et ses jambes qui ne tiennent plus. Et son corps qui s'écroule. Elle tombe. Elle meure. Le froid. Et juste avant de toucher le sol, le noir.



Des bruits. Des voix. Rien n'est clair. Tout s'embrouille. Chuchotements. Et la douleur. Les pensées qui tournent. Insaisissables. Comme les mots autour d'elle. Elle tremble. Non. Elle a juste mal. L'impression d'avoir encore les chaires à vifs. Un gémissement qui s'échappe de sa gorge. C'est peut être vrai. Elle ne voit pas. Ne peut pas ouvrir les yeux. Juste mal. Le souffle qui s'accélère. Trop mal, beaucoup trop ! Et les sorts qui fusent. Et le regard plein de haine de cette dégénérée d'épouse Kark. Le mépris. Et le sort qui la frappe. DOULEUR ! Et elle tombe. Elle tombe. Le souffle qui se coupe, qui s'accélère. Eratique, désordonné. Elle TOMBE !
Non. Pas de chute. Un lit. Il y a un lit. Et une main, fraîche, dans la sienne. Et le noir.

Puis les bruits, de nouveau. Qui lui reviennent lentement. Et les paupières qui se soulèvent. D'abord imperceptibles. Qu'elle referme aussitôt. Trop de lumière. La tête qui va exploser. Mais elle se force. Et la main toujours dans la sienne. Qu'elle serre un peu encore. Avant d'enfin ouvrir les yeux. "François..." Le premier qu'elle voit. Juste là. En face d'elle. Il est mort ? Et elle aussi ? Non. Ca fait trop mal. Trop mal..

Les yeux qui se ferment. Le noir, si proche. Si tentant. Non. Non ! "François.." Juste ce mot. Son nom. Et un nouveau gémissement de douleur. Insupportable. Et les voix, soudain. Une qu'elle entend. Reconnaît. "Bruce ? Comment.." Elle veut l'appeler. Elle veut le voir. Comment va-t-il ? Et Clark ? Clark ? Pourquoi il n'est pas là, pourquoi il n'est pas là, pas à ses côtés, qu'est-ce qu'il se passe, où est-il, Clark ?!!! Et son nom crié sans qu'elle ne s'en rende même compte, et plus que son image en tête. Et son ventre qui se déchire de nouveau, alors qu'elle tente de se lever. Et la douleur si violente qu'elle lui amène le cœur au bord des lèvres ! Et son cœur qui bat, affolé, à lui faire mal. Et la douleur qui la cloue littéralement au lit. Et sa main qui sert celle de François, d'une force qui n'est pas la sienne, puisqu'elles ont toutes désertées son corps. Ils ont gagnés, vraiment ? Pour elle, en cette seconde, cela ressemble juste à un cauchemar.
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Mar 29 Jan 2013 - 17:39
Courir. Courir à en perdre haleine. Son dos lui criait de s'arrêter, mais ses jambes continuaient de la porter. Les américains transplannaient tous, uns par uns et au fur et à mesure que leur nombre diminuait, sa peur augmentait. Le nombre écrasant de mangemort l'empêchait de raisonner. Elle les avait trahis. Sous leur nez. Après s'être et avoir promis de ne pas le faire. L'ordre de Wallas fut accueilli avec soulagement, mais une chose était certaine dans l'esprit de la Gryffondor. Transplanner seule au QG de l'Ordre du Phénix n'était pas possible. A peine apparue, elle serait lynchée. Non pas qu'elle leur en voudrait. Elle ne méritait que ça, elle le savait. Ça ne voulait pas pour autant dire qu'elle le voulait. Revenir dans un camp que l'on avait trahi était complètement dingue, mais quelles étaient ses autres alternatives ? Partir ? Vivre en ermite ? Se faire tuer ? Aucune option ne lui allait, mais elle savait que sur le long terme, elle réussirait à regagner leur confiance. Elle avait été Phénix, dès le début de cette guerre. Elle avait fait ses preuves. Mais cette guerre était dévastatrice et quel adolescent pouvait en sortir immaculé de toute erreur ? Cette guerre l'avait forcée à faire des choix, à tuer, à vouloir tuer ... cette guerre l'avait poussée à bout. Et elle en revenait enfin. Ses doutes subsistaient sur l'efficacité de l'Ordre, mais ils recherchaient la même chose qu'elle. La liberté.

Sa baguette maintenue fermement dans son poing, elle se précipita dans les bras de Johanna, passant les siens autour de son cou. Les yeux fermés, elle profitait du maigre instant de répit qu’elles avaient en nichant sa tête dans le cou de son ex petite-amie. Très maigre instant de répit. Elle eût à peine le temps de croiser son regard, qu’elles transplannaient déjà. Elle était en un seul morceau, lorsqu’elle apparut au QG dans un crac familier. Ses bras retombèrent rapidement contre ses flancs et elle s’écarta rapidement du corps de la blonde. Elle était rassurée de la voir en un seul morceau, soulagée de la savoir à présent en sécurité, mais en colère malgré tout. Furieuse même et elle ne pouvait plus être à ses côtés, pas tant que sa douleur au dos se mélangeait à la colère qui bouillait depuis qu’elle l’avait reconnue, sur le champ-de-bataille. Et maintenant qu’elle pouvait enfin se concentrer dessus, elle était prête à exploser.

Des éclats de voix interrompaient ses pensées par moment, mais elle n’y faisait pas attention. Calée dans un coin, elle attendait. Elle attendait que sa colère et sa douleur s’apaisent, que quelqu’un la soigne, mais surtout, elle attendait qu’un nouveau vilain petit canard fasse son apparition pour que les autres arrêtent de la regarder. C’était futile d’attendre pourtant. Qui d’autre serait plus intéressant qu’elle ? Celle qui était à présent prisonnière ? Non. Rien ne pouvait battre une traitresse revenue au bercail. Sauf peut-être la cousine d’Eireann qui se mit à crier. Mais non, non, c’était elle la bête de foire, à présent. Un ricanement secoua son corps. Ils avaient raison de réagir comme ça. Elle les avait lâchement abandonnés lorsqu’ils étaient au fond du gouffre et maintenant qu’ils semblaient avoir remontés la pente, maintenant qu’ils étaient à deux pas du sommet de leur gloire, voilà qu’elle repointait le bout de son nez. Rien n’avait changé au quartier général et pourtant rien n’était pareil. Elle voyait ses parents, du coin de l’œil, en train de la regarder et malgré son envie de leur parler, ne bougea pas d’un pouce. Elle ne pouvait pas se lever. Son dos avait cédé deux heures plus tôt. Même si un Phénix venait la faire officiellement prisonnière, venait la jeter en cellule – ou peu importe ce qu’ils faisaient ici – elle ne pourrait pas se lever.

Les jambes collées à son buste, elle gardait son regard dans le vague. Elle ne pouvait pas encore parler à ses parents, pas après tout ce qu’elle avait fait. Quant à Johanna … Un soupir traversa ses lèvres. C’était bien trop compliqué. Mais Ashley fut obligée de réagir lorsqu’elle vit une silhouette s’agenouiller devant elle. Un homme aux sourcils broussailleux et froncés qui se contenta de lui poser des questions, tout en palpant son dos de ses mains peu avenantes. Il lui faisait plus de mal que de bien et les grimaces qui déchiraient son visage en étaient le témoin. Elle souffrit en silence, malgré tout. Il n’y avait pas besoin d’attirer plus d’attention sur elle. « Ta cicatrice vient d’où ? » La jeune Lakefield déglutit avec difficulté. « De l’attaque du train. » « Magie noire ? » « Non. » « Pourquoi est-ce que tu la gardes ? » « Ca me regarde. » Ces mots furent les derniers échangés avec l’amabilité réincarnée. Il disparut sans lui dire ce qu’il avait fait, ni de quelles blessures elle avait souffert. Ca ne la dérangeait pas. La douleur était partie, c’était tout ce qui comptait pour le moment. Et comme par hasard, quelques minutes après, un autre homme vint la voir. Le même qui avait pris la baguette de la prisonnière. Sans même essayer de se défendre, elle tendit sa baguette dans sa direction, mais refusa de bouger. Elle ne dérangeait personne à sa place et puisqu’elle n’avait plus la capacité de partir, ni d’attaquer qui que ce soit, que pouvaient-ils bien lui faire ? Rien. Contrairement aux Héritiers qui devaient déjà avoir ajouté son nom à la liste de ceux à abattre. Et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Et à Malefoy.
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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Mar 29 Jan 2013 - 21:50
Le QG était en effervescence, rempli à craquer, plein de cris de liesse, d’agonie, de joie et de douleur. C’était le soir où ils avaient donné et subi la mort que le QG était plus que jamais plein de vie, mais une seule chose était statique, comme un pilier immuable. William Wallas, assis sur une chaise, attendait. Les bras et les jambes croisées, le regard fixé sur un point du mur face à lui, comme s’il s’attendait à ce que celui-ci explose d’une seconde à l’autre et qu’il veuille le garder à l’œil, le leader des phénix patientait, avec pour seule preuve de son impatience et de son anxiété l’agitation de son pied qui était entré dans une gigue frénétique depuis plusieurs dizaines de minutes déjà. Mais enfin, celle qu’il attendait arriva. « Lucy ! » La veuve venait de transplanner, accompagnée d’une poignée de miliciens américains. Le médicomage bondit de sa chaise comme si une punaise venait d’y apparaitre et fondit sur elle tel un rapace sur sa proie. « Lucy, où est Botley ?! » Son état était déplorable, son œil hagard, la Metelli semblait en état de choc. « Il est… Resté au ministère. S’assurer que tout se passe bien… » réussit-elle à articuler en fermant les yeux et se massant la tempe avec la paume de sa main. L’expression du visage de William se durcit alors qu’il bouillonnait intérieurement. C’était tout à fait inadmissible, Botley leur avait promis son entière coopération uniquement pour les lâcher au dernier moment, et le pire était probablement que ce satané yankee et sa fichue fierté d’américain à deux noises prendraient sans aucun doute tout le crédit pour les victoires d’aujourd’hui. Le leader des phénix n’en avait que faire de la reconnaissance, mais la justice avait son importance pour lui, et l’américain n’avait pas rempli ses engagements. « Eh bien la prochaine fois que tu le verras, tu pourras lui dire que par sa faute j’ai failli perdre un nombre incalculable d’hommes aujourd’hui, quand ses miliciens ont décidé de déserter, et je n’ai aucun doute que l’ordre venait de lui. » Cracha-t-il entre ses dents. C’était tellement typique, quand la victoire était assurée, ils avaient rappliqué immédiatement mais une fois que la situation se corsait ils étaient les premiers à se sauver la queue entre les jambes. Evidemment, il serait aberrant que les miliciens de Botley perdent la vie pour une cause qui les concernait tous, que Merlin nous en garde ! Par contre, que les hommes de William meurent ne posait de problème à personne ! Le médicomage chassa son agacement d’un geste de la main, comme on chasserait une mouche et laisse échapper entre ses mâchoires serrées. « Et Kark ? » « Aucune idée. » William lui lança un regard consterné. « " Aucune idée "… ? Tu te moques de moi ? Comm… » « Excuse-moi William, j’étais trop occupée à me vider de mon sang après le sort que la pute de Kark m’avait envoyé pour prêter attention à ce que si passait autour de moi ! Mais je t’en prie, la prochaine fois je n’aurais qu’à me laisser mourir et revenir en fantôme pour que tu sois le premier informé de tout ce qui se passe ! » William observait son amie, figé dans la position qu’il avait avant que Lucy ne lui hurle dessus ; la bouche ouverte, le bras à mi-hauteur, puis il soupira. « Pardonne-moi. » Lâcha-t-il finalement avant de l’embrasser sur le front.

*****

« Mes amis, vos cœurs sont surement obscurcis par le doute et la crainte, mais laissez-moi vous convaincre, aujourd’hui n’est que le début de notre campagne pour la Justice et la Liberté. Ce que nous avons essuyé à Pré-au-Lard n’est pas une défaite, loin de là, c’est un commencement. Le ministère est à nous et à partir d’aujourd’hui le régime mangemort est sur le déclin, l’ère de la terreur est révolue. A partir d’aujourd’hui nous vivons libres, libres d’aimer sans avoir peur, libres d’être qui nous voulons être et pas ce que les privilégiés veulent que l’on soit. Poudlard a beau être entre leurs mains pour l’instant, je peux vous assurer que cela ne durera pas. Nous rassembleront toutes nos forces et nous frapperont un grand coup, pour chaque citoyen jamais oppressé par leur régime de terreur, nous le leur rendront au centuple, et cela commence par les identifier. Des agents viendront prendre vos dépositions et je ne peux insister assez sur l'importance de ce processus. Nous avons besoin de savoir clairement qui sont nos ennemis pour pouvoir les combattre et avoir une chance de nous en sortir, par ailleurs gardez en tête que protéger un mangemort c'est sympathiser à sa cause et trahir la notre, ne l'oubliez pas. Après ça, reposez-vous et profitez de la victoire qui est la votre. Car oui, ce qui a été accompli aujourd’hui c’est grâce à vous et vos sacrifices, ne l’oubliez jamais. Mais n’oubliez pas non plus que cette guerre est loin d’être finie, mais si vous continuez à vous battre avec autant d’ardeur et de foi, cela ne fait aucun doute pour moi, nous gagnerons. »

Après avoir échangé quelques mots de félicitations et de condoléances avec ses hommes, William se dirigea vers son bureau et le miroir enchanté qu’il contenait. Il avait quelques mots à dire à Botley…

Informations rp
Tous les phénix du forum peuvent poster dans le sujet. Nous vous conseillons aussi d'ouvrir vos propres sujets dans le QG si vous voulez développer la situation IRP. Le tout se passe uniquement la nuit du 27 décembre. Pas plus tard. Vos personnages peuvent rentrer chez eux une fois leur déposition donnée.

La soirée est sous le signe de la fête mais surtout du repos et de la délation. Des membres de l’Ordre du Phénix prennent les dépositions de tous les combattants afin de savoir qui considérer comme ennemi. Les dénonciations sont bien réelles. Tous les membres du forum sont invités à poster dans ce sujet. N'oubliez pas que la guerre est effective et que votre faction à besoin de connaître ses ennemis.
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ce message a été posté Mer 30 Jan 2013 - 13:43
Julian n'avait pas participé aux événements que William appelait une victoire. Il était resté garder le QG, ça n'était pas dans sa nature de rester en arrière mais il se devait d'obéir aux ordres. Ce fut donc ce qu'il fit. Il était tétanisé par la peur pendant l'absence de ses amis et poussa plusieurs soupirs de soulagement à mesure que les lieux se remplissaient.

Il avait tellement tremblé, chaque visage lui mettait du baume au cœur malgré la fatigue et la souffrance qu'il voyait sur leurs traits. Il avait entrevue Eireann et son coeur avait pu recommencer à battre une mesure normale. Elle était vivante c'était de toute chose le plus important. Ça et la sécurité de son petit garçon. Il n'était pas encore temps de la retrouver mais ça viendrait quand ça se calmerait un peu.
Il allait d'un groupe à l'autre installant les blessés à l'écart et allant chercher les médicomages quand la situation dépassait ses compétences. C'est à dire en quasi permanence. La médicomagie était une science qui ne lui avait jamais parlé et il ne voulait pas prendre le risque de s'y essayer sur des blessures de cette gravité.

Partant à la recherche de fioles de potions qu'un médecin lui avait demandé il s'éloigna du cœur du QG et son attention fut attirée par des cris. Pas de cris de douleur, plutôt de colère, de rage même. Cette voix lui disait quelque chose et il s'approcha de la porte. Il ne parvenait pas à la situer jusqu'au moment ou il entendit le prénom de son fils. Lisa... C'était Lisa ? Comment ? Pourquoi ?
Ou était Colin ? La panique brouilla ses capacités de réflexion et il se contenta d'entrer en trombe. Il s’arrêta net, stupéfait par ce qu'il voyait. Lisa en piteux état qui retenait à grand peine ses sanglots. Il s'approcha et se laissa tomber à genoux auprès du lit attrapant sa main au passage. Il ne fit attention a aucune autre personne et aurait même été incapable de dire qui se trouvait dans la pièce à part la jeune femme. Il avait tout de même remarqué Bruce, son ami à qui il ne pouvait s'empêcher d'en vouloir. C'était idiot mais il ne parvenait pas à se défaire de ce sentiment négatif. Il lui fit tout de même un discret signe de tête avant de prendre la parole.

« Lisa, qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce que tu fais ici ? Non... Attends, tu m'expliqueras ça plus tard. Dis moi ou est Colin ? »

Pas de condamnation mais beaucoup de douceur dans le ton de sa voix. Il était dévasté par l'inquiétude pour son garçon mais ne pouvait s'empêcher d'être touché par le désarroi de cette femme qu'il avait tant désirée. Elle lui expliqua péniblement que Colin était chez ses parents. Il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que les grands parents du bambin allaient faire blocus pour les empêcher de récupérer leur bonhomme dès qu'ils apprendraient ce qui était advenu de Lisa.
Il se releva et lâcha la main de la jeune femme.

«Je vais le ramener Lisa, je vais nous le ramener. Fais moi confiance. Donne moi un bijou, une lettre, n'importe quoi pour que ton elfe soit conscient de ma bonne foi. Tu ne pourras de toute façon pas l'appeler ici. Le QG est protégé contre la magie des elfes. A moins que leur maître ne soit un phénix ils ne peuvent entrer. Il me connaît de toute manière j'ai habiter chez toi assez longtemps. »

Julian assortit cette remarque d'un léger sourire et d'un petit clin d’œil. Le cœur n'y était pas vraiment mais il voulait la rassurer. Être aussi provocant et moqueur que d'habitude pouvait y contribuer. Il empocha l'objet et transplana sur un dernier sourire. Direction l'appartement de la jeune femme. Il était protégé contre les intrusions et même s'il y avait habité il préféra éviter de déclencher une alarme magique ou autre joyeuseté en débarquant comme un bourrin.
Il réapparut donc sur le seuil de sa porte et frappa. En l'absence de la maîtresse de maison l'elfe ouvrirait la porte. En tout cas il l'espérait fortement.

Quand la porte s'ouvrit il eut du mal a réprimer son envie de secouer le petit être dans tous les sens. Ça ne serait pas la bonne méthode. De la modération et de la délicatesse voilà ce qu'il fallait mettre en œuvre, pas vraiment sa spécialité en somme.

« La maîtresse Macnair est absente, le jeune Harper devra revenir.»

La porte se refermait déjà quand il lança.

« Non, attends s'il te plaît, c'est ta maîtresse qui m'envoie. Elle a besoin de ton aide de toute urgence. »

Julian lui montra l'objet que lui avait remis Lisa.

« Elle a des problèmes, elle pense que quelqu'un en veut à Colin. »

« Le petit Maître ? En danger ? Le Harper aurait du le dire plus tôt.»

La créature ouvrit grand la porte et Julian pénétra dans les lieux. Il expliqua rapidement à la créature que Colin était chez ses grands parents mais que le danger pouvait venir de l'extérieur. Insulter la famille de Lisa n'étant pas la bonne méthode pour entrer dans les bonnes grâces de l'elfe.
L'elfe n'avait pas l'air de douter et Julian avait envie de remercier les forces de la nature et du cosmos qui pour une fois semblaient de son coté.

Il commença par contre à tiquer quand le jeune homme lui révéla que c'était à lui qu'il remettrait Colin. Lisa n'était pas accessible donc ça ne pouvait être autrement.

« Il a vécu avec moi. Ici, puis chez moi. Tu sais qu'il sera en sécurité.»

« Ça, c'était avant que le Harper soit affiché dans la ville comme terroriste.»

Julian se retint péniblement de jurer. Il en avait assez de perdre du temps. Chaque seconde comptait.

« Je ne ferais jamais de mal à Colin, je vais le ramener à sa maman. Je suis le seul à pouvoir le faire, là maintenant. Tu vas devoir me faire confiance.»

L'elfe accepta et ils transplanèrent non loin de la propriété des parents de Lisa. Julian y avait déjà emmené et récupéré son fils. Il s'installa dans un petit bosquet à l'abri des regards et s'agenouilla sur le sol l'esprit tourné vers l'elfe qui devait lui ramener son petit garçon. Il tremblait de tension contenue et rêvait de pouvoir transmettre ses forces à la créature. Quand il entendit le crac caractéristique il se retourna pour voir les bouclettes de son petit garçon. Les larmes lui montèrent aux yeux tendit que sur un cri de joie le bambin se jetait à son cou.

Colin lui demanda s'il allait encore partir longtemps et cette fois il pleura franchement, avant de renifler pour se calmer.

« Non mon bonhomme, papa va faire en sorte de ne plus jamais disparaître aussi longtemps.»

Il remercia l'elfe avec chaleur avant de transplaner en tenant le petit garçon serré sur son cœur. Il revint ainsi au QG dans une zone peu utilisée qui servait à entreposer du matériel. Il indiqua au petit garçon de ne pas faire de bruit et le recouvrit d'une couverture en le tenant toujours contre lui. C'était assez peu discret mais Julian y ajouta un sort de desillusion.

Tout le monde n'avait pas à savoir que son fils était là. Après tout il avait bravé l'autorité de William en allant chercher le bambin. Aucun enfant n'était sensé venir au QG. C'était un cas de force majeure et Julian était près à assumer. Il lança un patronus devant lui afin qu'il prévienne Lisa qu'il revenait avec Colin. Il fallait qu'elle soit en mesure de ne pas lui faire trop peur.

Il expliqua à son petit garçon que maman était blessée et très fatiguée et qu'il faudrait être calme et gentil, ceci à voix basse avant d'ouvrir la porte pour retrouver Lisa.
Il retira la couverture et posa le petit garçon à ses pieds.

« Voilà quelqu'un qui mourait d'envie de vous voir mademoiselle Macnair.»
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ce message a été posté Mer 30 Jan 2013 - 15:01
Bruce était agenouillé au pied du lit, soulagé de voir que son amie était consciente, éveillée, et suffisamment en forme pour lui parler. Plus qu'il pouvait en dire de Loïs, par exemple. L'inquiétude le rongeait, pour chacun des Phénix qui avait participé à cette attaque, et sans doute pour les autres aussi. Mais un poids de plomb retomba dans son ventre quand elle cita Colin. Si Lisa était chez eux, même si on la croyait enlevée (ce dont il doutait fortement, après tout, Caïus Salamander l'avait clairement vue filer derrière les lignes ennemies), son fils allait être "protégé", il fallait aller le chercher, tout de suite.

Il allait empêcher Lisa de prendre sa baguette quand un autre le fit pour lui. Evidemment, sur le principe, il était d'accord, il n'allait certainement pas laisser Lisa filer chercher son gamin dans cet état, surtout pas chez ses parents. Mais la façon lui faisait froncer les sourcils. Ces abrutis ne comprenaient rien, elle ne s'était pas faite presque tuer pour le plaisir, et lui n'était pas assez stupide pour faire venir un héritier confirmé au QG. Lisa avait risqué sa vie pour lui, elle avait consciemment renié sa faction et sa famille, pour lui. Elle ne méritait pas ça.

La prochaine phrase lui fit l'effet d'une claque, alors qu'il se relevait pour négocier avec ses camarades, pour pouvoir sortir son petit blond de son trou à rat. Sa faute. Il ne la regardait pas dans les yeux, et baissa doucement la tête. C'était la colère, la peur, la douleur qui parlaient, il le savait bien. Mais il ne pouvait s'empêcher de se le demander. Etait-ce sa faute? Il aurait pu les protéger, il aurait pu disparaitre de leur vie quand ça devenait trop sérieux. Il aurait pu n'être rien qu'un coup d'un soir, d'une nuit ou de plusieurs, mais s'empêcher de devenir important dans leur vie. Il aurait pu.

Il ravala sa salive, difficilement, alors qu'il entendait presque comme si elle était débout en pleine forme à côté de lui Loïs qui râlait qu'il n'était pas responsable de tous les maux de l'univers, et que si elle était venue vers eux, c'était de sa faute à elle, et puis merde. Le blond secoua la tête, même quand elle n'était que dans sa tête, son amie avait toujours raison. Ce n'était pas sa faute. Lui avait toujours été droit dans ses bottes en peau de dragon. Et même s'il lui avait caché son appartenance aux Phénix, jusqu'au triathlon, elle ne lui avait jamais dit qu'elle s'impliquait chez les Héritiers. Et ce n'était pas le sujet, il y avait plus important.

Colin.

S'ensuivit une discussion plus que houleuse avec le type qui avait prit la baguette de Lisa, qui fit plusieurs fois quelques pas en arrière devant de accès de colère du blond, mais ne le laissa pas non plus partir. Avec le recul, il aurait compris. N'importe qui d'autre aurait ramené un héritier dans le QG pour ensuite filer à l'anglaise pour récupérer le gosse du dit héritier, il ne l'aurait pas laissé faire. Mais pour le moment, il n'avait qu'une envie, c'était prendre ce type et le secouer comme un prunier jusqu'à ce qu'il le laisse y aller.

Du coin de l'œil il vit quelqu'un se précipiter vers le lit de Lisa. Julian. Julian qui lui fit un léger signe de tête. Crispé oui, comme souvent quand il le voyait, mais après tout c'était de son gamin qu'il s'agissait. Et lui serait sans doute beaucoup plus libre d'aller et venir…

Bruce continua de gueuler sur le type, l'éloignant sans trop en avoir l'air du lit de Lisa, et quand il vit enfin du coin de l'œil Julian disparaitre, il finit par donner un coup d'épaule au type en question et le suivre hors de la pièce. Il répondit à ses questions, donna les noms de ceux qu'il avait reconnu, alors que William faisait un petit discours dans la pièce principale. Quand on finit par lui dire que c'était suffisant, mais qu'ils gardaient Lisa pour l'interroger, le blond fila à travers la foule, pour retourner vers la salle qui faisait office d'infirmerie.

Une petite tignasse blonde était sur le lit, à câliner sa mère. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres, mais il n'osait pas s'approcher, lui donner un des câlins dont ils avaient maintenant tellement l'habitude… pas devant Julian.

Il resta un moment en retrait, il faudrait qu'il aille voir les autres, qu'il s'assure que tout le monde aille bien. Il n'avait pas vu Zahid, et ça commençait à sérieusement l'inquiéter. Son bouchon n'était pas sorti à visage découvert depuis un long moment… est ce qu'il lui était arrivé quelque chose?
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ce message a été posté Mer 30 Jan 2013 - 19:46

    Les bruits caractéristiques des transplanages commençaient à raisonner un peu partout. Les Américains disparaissaient les uns après les autres tandis que, sur les visages des Phénix, se lisait la surprise. What the fuck ? Pourquoi tout le monde décampait comme des canards poursuivit par des jolies petits dalmatiens ? Les regards que s’échangeaient les personnes restantes reflétaient tous l’incompréhension. Même William Wallas ne semblait rien comprendre à la situation. Putain d’Amerlocs fut la seule pensée de Johanna avant que le leader des Phénix n’ordonne le replis. Certes, il n’y avait que cela à faire car les Mangemorts les surpassaient en nombre mais, visiblement, personne n’était ravi de cette fin. Ils auraient dû gagner, ce soir. Mais dès que cela devenait un peu trop dangereux pour ces Américains, ils prenaient la poudre de Cheminette en même temps que les lauriers de la gloire.

    Joe eut juste le temps d’apercevoir Léo s’occuper de François, qui était vraiment mal en point, pendant qu’Eireann prenait la charge de Thomas. Après cela, la blonde reçu une jolie métisse dans ses bras. Un peu surprise, il lui fallut une ou deux secondes afin de visualiser correctement le QG des Phénix avant de disparaitre dans un craquement sonore. Même si la sensation avait été courte, Johanna s’était sentie heureuse lorsqu’Ashley avait pris place dans ses bras. Heureuse qu’elle soit en vie. Qu’elles soient en vie, en fait. Visiblement, la métisse ne semblait pas avoir de blessure grave. Mais comme le proverbe le dit « Il faut se méfier des apparences ». Les blessures pouvant autant être externes qu’internes. Et le dos de la Gryffondor n’était pas exactement l’endroit le moins sensible de son corps…

    La salle se stabilisait à peine sous leurs pieds que les deux jeunes femmes se séparaient déjà. Brève sensation, aussi revigorante qu’éphémère. Johanna regarda son ex petite amie se réfugier dans un coin avant d’elle-même tendre sa baguette à un homme. La voilà prisonnière, oui… C’était évident… Mais Joe n’avait pas encore eu le temps de prendre conscience de ce que signifiait le retour d’Ashley parmi les Phénix. La blonde allait s’approcher d’Ashley quand des éclats de voix attirèrent son attention. Elle n’était certainement pas la plus douée en sortilège de soin, ni en sortilège tout court vu le désastre de ses sorts durant la soirée, mais si elle pouvait aider, alors elle le ferait. Jane fut enserrée par une femme que la blonde n’avait jamais vue tandis que, plus loin, une armoire à glace blonde semblait sur le point de frapper l’homme avec qui il parlait.

    Outre cela, l’ambiance était plus à la fête. Les blessés graves étaient pris en charge par les Médicomages titulaires, les blessés légers étaient aidés par leurs amis ou n’importe quel autre Phénix qui se savait assez bon en sorts. En fait, Johanna se sentait assez désœuvrée… Mal à l’aise de ne rien faire pour aider les autres, elle allait se diriger vers un homme dont le bras semblait bien abimé mais William Wallas prit la parole, leur adressant un discourt digne du leader qu’il était, ayant sûrement pour but principal de motiver ses troupes. Ils n’avaient peut-être pas réussi à prendre tous les points importants mais le plus important d’entre eux était maintenant aux Phénix : le Ministère. Particulièrement utile, il est vrai. Il leur conseilla de profiter de leur victoire, ce qui laissa la blonde perplexe. Certains d’entre eux venaient de perdre des proches, des amis, des amants, des personnes de leur famille et les autres devaient faire la fête ? Joe n’était pas vraiment dans cet ordre de pensée…

    Comme Wallas le leur avait conseillé, elle se dirigea vers un homme qui prenait les dépositions et fit la sienne. Au moins, elle était tranquille avec ça. Même si elle n’avait pas reconnu grand monde durant la bataille, elle vendait bien volontiers le « Professeur » O’Ryan. Peverus Hunter s’ajouta évidemment à sa liste, même si elle regretterait les balades sur les glaciers. Après tout, les liens d’amitié passaient bien après les informations utiles qu’elle pouvait communiquer aux Phénix. Elle parla encore de Nathaniel Hansen car, même si elle ne l’avait vu que de loin, l’ancien infirmier de Poudlard était tout de même bien reconnaissable. Et puis, pas très malin de parler une langue incompréhensible mais facile à identifier sur un champ de bataille…

    Une fois chose faite, Johanna entreprit de trouver Léo. Même si elle n’avait pas passé beaucoup de temps avec lui, leur mission en commun et leur proximité durant l’attaque de Gringott’s avaient favorisé leur amitié. Quand, enfin, elle réussit à lui mettre la main dessus, elle remarqua plusieurs tâches de sang encore frais sur ses bras et son visage. Avec inquiétude, elle vérifia qu’il n’avait aucune blessure ouverte avant de soupirer de soulagement et de lui adresser la parole.

    Lésar, ça va ? Tu n’es pas blessé ? Quelqu’un s’est déjà occupé de toi ?
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ce message a été posté Jeu 31 Jan 2013 - 18:11
    Les secondes s’égrènent, une à une, et Zahid ne bouge pas. Sentir ses larmes mourir sur ses lèvres lui est douloureux. Sentir la fatigue lui est douloureux. Sentir la froideur du corps de Diego dans ses bras lui est douloureux. Sentir le vent glacial s’infiltrer dans ses vêtements lui est douloureux. Sentir son dos qui brûle encore lui est douloureux. Sentir sa main geler dans la neige lui est douloureux. Ressentir tout cela lui est douloureux parce que cela lui rappelle à quel point il est vivant. Et à quel point Diego lui, ne l’est plus. Il est vide. Il ne pense plus à rien, son esprit est comme anesthésié. Il n’y a plus que les larmes, les spasmes, les sanglots. Il n’y a plus que cette immense tristesse qui l’oppresse, qui lui broie le cœur et qui lui donne des nausées.

    Eireann arrive à ses côtés, il entend ses paroles, mais ne les comprend pas. Elles ne l’atteignent pas.

    Le vent souffle un peu plus fort. Un frisson parcourt son échine, et, comme pour protéger Diego du froid et du vent, il le serre un peu plus fort contre lui. Quelqu’un pose sa main sur son bras, Eireann parle de nouveau. Il l’a oublié. Cette fois, il comprend ce qu’elle dit mais il est incapable de réfléchir, incapable de réagir. S’ils le trouvent, c’est lui qui ne les laissera plus jamais repartir… avant de les avoir tué. Mais son amie le force à se lever, son corps se remet en marche sans que son esprit, lui, le fasse. Sans savoir comment il y parvient, - l’impulsion de la sorcière ne doit pas y être étranger - il transplane avec elle.

    Ils arrivent dans sa chambre de fortune, au quartier général. Ses yeux vides et voilés par la détresse ne la reconnaissent pas. Il sent que le corps de Diego s’arrache subitement à ses bras, s’affole, tente de le retenir, mais c’est déjà trop tard : Eireann le fait léviter jusqu’à déposer le corps sur son lit.

    Au beau milieu de la pièce, la chemise et les mains couvertes de sang comme dans un mauvais feuilleton télévisé, Zahid reste figé. Hagard, démuni, et perdu. Mais Eireann le serre contre lui, l’embrasse sur sa joue, lui demande s’il veut rester seul. Il finit par tourner la tête vers elle, et, hébété, il semble tout juste réaliser sa présence. Son regard tourmenté et désemparé plonge dans le sien et s’y accroche comme pour ne pas perdre pieds, s’y accroche comme si elle pouvait lui donner une réponse, comme si elle pouvait lui expliquer pourquoi Diego est mort. Pourquoi? Mais il n’y lit rien. Rien qui pourrait l’aider à comprendre, en tout cas.

    Alors, il va s’assoir sur le lit, baisse les yeux sur le corps inerte, et reste immobile quelques secondes, le regard fixé sur ce visage inanimé qui diffusait pourtant tant de chaleur lorsqu’un sourire se dessinait sur ces lèvres. Il aimerait dire quelque chose à Eireann, mais son cerveau refuse de construire des phrases, refuse de lui rappeler comment on parle. Il détourne la tête et porte son attention sur le lit.

    Doucement, délicatement, il s’allonge à côté du cadavre, effleure son visage, ses bras , son torse, et se pose quelques instants sur son cœur. A l’arrêt. Son rythme cardiaque a un raté, il a l’impression d’étouffer. Il ferme les yeux, et laisse sa main partir à l’aveuglette chercher l’une des mains de Diego pour la serrer dans la sienne.

    Elle est glaciale.

    Il fond en larmes brusquement, se recroqueville un peu plus contre lui-même et serre les dents avec violence pour faire taire ses sanglots.

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Re: ϟ PRO PATRIA MORI ϟ EVENT FINAL ϟ La fin
ce message a été posté Lun 4 Fév 2013 - 17:15
Epilogue
Trois jours. Trois longs jours s’étaient écoulés depuis l’assaut des américains. Trois jours que Poudlard se dressait en forteresse, bastion terrible de la résistance mangemort. Trois jours sans sommeil, pas un instant le château ne s’était éteint, les heures de repos étaient courtes, les mangemorts trop occupés à sécuriser l’école et son fief : Pré-au-Lard. Quelques nouveaux arrivants parvenaient à réintégrer le château, d’autres plus rares échappaient au huis clos pour obtenir des informations de l’extérieur. Une mission périlleuse avec les miliciens américains qui rôdaient autour de leurs frontières, mais une mission nécessaire. La pagaille politique régnant au ministère déréglait tout, "c’est le chaos" rapportaient leurs envoyés. Les phénix tâtonnaient, et ça se voyait. Wilhelmina pensait qu’aujourd’hui les nouvelles seraient les mêmes qu’hier : miliciens dans les rues, organisation d’un conseil constitutionnel et autre sornette. Comme elle se trompait.

Comme à chaque fois les comptes rendus devaient se dérouler dans le bureau de la directrice en la présence des deux leaders des factions mangemorts, Wilhelmina craignait trop que la perfide épouse de son frère ne lui cache sciemment des informations capitales. La Salamander la suspectait déjà sérieusement d’organiser en privé la libération de son frère. « Les phénix ont réussi à remettre en état la tour des médias, une édition de la gazette devrait paraitre dès demain. Et un flash spécial de la TVM est diffusé en boucle… » avait commencé l’héritier avant de pâlir, alors que ses yeux roulaient en direction d’Elena. « Mervyn Kark aurait succombé à ses blessures. » Wilhelmina observa le visage impassible d’Elena accepter l’information, tandis que la Salamander sentait affluer en elle un puissant sentiment de colère. Elle aimait l’idée d’un Mervyn enfermé, celle d’un frère en échec, mais d’un frère vivant. L’Héritière sentait qu’on venait de lui arracher quelque chose, sa vengeance ? Oui. Mais l’atteinte en elle-même était plus profonde, Mervyn était de son sang. Un traitre qu’elle méprisait, mais son sang, toute victoire future perdrait tout sens et toute saveur si elle ne pouvait plus lire dans les yeux de son frère la déception. Elle voulait gagner pour l’écraser lui, et le laisser vivre pour contempler sa déchéance. Tout comme Mervyn n’avait pu se résoudre à la voir morte, Wilhelmina ne voulait pas d’un frère dans l’au-delà.

Devant l’absence de réaction des deux femmes, le sorcier ajouta « Il est mort. » Elena toussota alors pour s’éclaircir la gorge et demanda d’une voix blanche. « D’autres informations ? » Décontenancé le messager ajouta « Ce soir ils présenteront le ministre de la magie qu’ils se sont choisi. »

« Bien, au moins nous pourrons mettre un nom et un visage sur notre ennemi commun. » D’un signe de la main elle lui ordonna de partir, avant de se rasseoir lourdement sur le fauteuil de son bureau. Le poids du monde semblait chercher à la faire plier. Mais plus question de reculer, qu’elle le veuille ou non, elle était à ce jour la seule capable de sauver les intérêts que son mari avait mis tant de temps et d’ardeur à construire. Un instant les deux mangemorts s’observèrent, l’une et l’autre tentant d’évaluer le chagrin ou la colère qui pouvait secouer leur être. Un silence s’installa, générant un malaise. L’une et l’autre ne pouvaient s’adresser des condoléances, ni échanger de signes de compassion, c’est donc abruptement qu’Elena lança. « Les architectes ont terminé leurs ébauches de plans pour Pré-au-Lard et pour le désengorgement de Poudlard…. »

★★★

Birds flying high
You know how I feel
Les notes résonnèrent avec force dans tout son bureau, son tourne disque magique était la seule fantaisie que Lucy avait ramenée des Etats-Unis lors de son déménagement deux ans plus tôt. La Metelli avait pu se passer de démocratie, mais de pas de musique. Ce petit bijou avait le bon goût de lire également les vieux disques moldus. L’américaine se faisait alors un plaisir de narguer les anciens propriétaires du bureau avec l’art de ces êtres qu’ils jugeaient inférieurs.

La vue était presque belle depuis son bureau. Les débris du hall avaient été dégagés, les statues infamantes, signes du ministère mangemort, réduites à l’état de poussière. De ses fenêtres magiques la Metelli distinguait l’agitation et la fièvre des journalistes, même la distance ne l’empêchait pas de discerner le sourire carnassier de Botley et l’air mal à l’aise de William. Le premier ne rêvait que de cette intervention visuelle, le second se retrouvait rongé par l’anxiété.
You know how I feel
Reeds drifting on by
You know how I feel
Un frisson parcouru son échine alors qu’elle se remémorait tous les sacrifices pour en arriver là. Il y avait eu d’abord sa vie aux Etats-Unis, puis plus cruel Ernest son époux, voir l’insouciance d’Heylen s’envoler, jusqu’aux meurtrissures faites à son âme. La Victoire n’était pas totale, les évènements d’aujourd’hui le lui rappelaient encore. Mais pourtant à ce moment précis elle sentait une vague d’optimisme secouer son corps. On frappa à sa porte avant d’entrer, c’était l’heure devinait-elle. « Madame la ministre ? On vous attend en bas.»
And i'm feeling good
La Metelli quitta son bureau alors que flottait encore dans l’air les notes de sa chanson préférée qui rythmait chacun de ses pas dans ce qu’elle considérait désormais être : son ministère.
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