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❝ How I met you. ❞
 :: Londres :: Ailleurs :: Gare de King's Cross :: Ancien QG de l'Ordre du Phénix
Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
Messages : 334 Crédits : Moua
Age du personnage : 21 ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : 2ème année à Sainte-Mangouste - Pathologie des Sortilèges
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Une moufette
Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
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How I met you.
ce message a été posté Jeu 8 Nov 2012 - 0:17
Molly & Ciaràn


Ciaràn transplana directement dans le QG. Cette fois-ci, il n’avait pas le temps de prendre la poudre de cheminette, de passer par le réseau de cheminée et tout ça. Molly l’attendait déjà pour manger le midi. Il s’était réveillé à 11h45 et le rendez-vous était prévu pour midi dans le coin repas du QG. Enfin, un rendez-vous, ce n’était pas vraiment ça. Dans le sens de romantique, ils pouvaient faire mieux. Beaucoup mieux. Mais depuis quelques semaines déjà ils prévoyaient de manger ensemble tous les mercredis midis, jour de repos de Ciaràn.

Déjà la journée avait mal commencé, enfin tardivement. Le lever s’était soldé par un tombé du lit assez important. Il s’était cogné la tête contre son chevet, mais ses cheveux avaient amorti le coin de la table. Il s’était relevé en se massant le crâne, se rendant compte de l’heure, il sauta dans le premier pantalon qu’il aperçu et descendit pour faire un bisou à sa maman avant de transplaner.

Dans le QG, il couru vers l’endroit où avait été entassés des fauteuils. Dans un style qui rappelait un peu les salles communes. Depuis que les affiches annonçant les terroristes avaient été placardées un peu partout. Les Phénix avaient constitué une sorte de reproduction de manoir géant dans la Gare. Ils vivaient tous ensemble, cela ressemblait un peu à Poudlard, mais sans la partie scolaire sûrement. Ciaràn aimait que tout le monde se retrouve ici, surtout que depuis que sa sœur avait eu sa tronche d’affichée partout dans Londres, elle ne pouvait décemment plus rester dans la demeure familiale Callaghan. Alors Ciaràn passait de plus en plus de temps au QG, une manière de la voir tout le temps et aussi de la surveiller. En plus de passer du temps avec Molly.

Quand il fut arrivé à vue du feu qui brûlait en ce mois de Novembre, il chercha du regard sa bien aimée. Elle lisait calée dans un fauteuil. Ciaràn sentit de la chaleur se diffuser dans son estomac, son cœur s’accéléra. Il avança à travers les fauteuils, passant devant les gens sans même les voir. Pourtant certains essayaient d’attirer son attention, mais il ne voyait qu’elle. Une fois à quelques pas de sa présence, il s’assit sur un fauteuil de libre.
La regardant, il la détailla de haut en bas. Ses cheveux roux étaient relevés en une queue de cheval, ses joues parsemées de tâches de rousseurs doraient à la lumière du feu. Telles des tâches de soleil à travers un bosquet un après-midi d’été. Il regardait ses yeux sauter d’une ligne à l’autre. Un ballet que les deux perles du pacifique faisaient en même temps, une chorégraphie magique qui faisait écho aux battements de cœur de Ciaràn. Ses paupières formaient le sable, prévenant les impudents de la profondeur de son regard. Ses cils faisaient les tendres roseaux, s’abattant mais ne pliant jamais, de même que ses sourcils véritables prairies, doux et purs pâturages. Son front, cette région qu’il avait par dessus tout envie d’embrasser, elle se creusait des crevasses de la compréhension. Derrière, Ciaràn sentait le volcan de son cerveau s’activer. Ses oreilles semblables à des montagnes à gravir, elles semblaient tendres et vigilantes à la fois. Telles la lande traversée sans-cesse par les vents mais toujours verte. Son menton n’était ni plus ni moins qu’une colline où les doigts de Ciaràn rêvaient de se reposer. De sa mâchoire, il apercevait les contreforts de la vallée que formaient ses lèvres. Culminait au sommet de ce lieu, le mont qui servait à Ciaràn de repère, l’endroit qu’il caressait chaque fois qu’il la voyait. Pour se rappeler qu’il l’avait conquise.

Cartographie de son visage, géographie de son corps. Ciaràn en connaissait maintenant les moindres recoins. C’est pour cela que quand il se leva pour la prendre dans ses bras et s’excuser de son retard, il sut où placer ses mains, il sut où se mettre pour qu’elle se sente le plus à l’aise possible avec lui.
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Re: How I met you.
ce message a été posté Jeu 8 Nov 2012 - 15:53
    Depuis que Molly habitait au QG, la peur qui s'insinuait en elle tel un venin depuis l'annonce des terroristes et les affiches placardait avait quelque peu diminuée. Elle était toujours présente, certe, mais ici, Molly se sentait en sécurité.Depuis quelque jours seulement, la jeune femme était partagée entre deux sentiments très différents. D'une part une angoisse indescriptible envers la disparition de Léo, qui n'avait donné aucun signe de vie, encore. Molly posait des questions, réfléchissait, et angoissait. tandis qu'elle pleurait silencieusement enfermée dans sa chambre, il lui suffisait de penser à une personne en particulier pour que sa mélancolie disparaisse.

    Ciaran avait été le rayon de soleil qui perce tandis que les nuages noirs s'ammoncèlent. Il avait été la chose qui avait permi a Molly de laisser son inquietude de coté et de se sentir un peu mieux. Il lui avait fait découvrir l'amour. Molly était une jeune femme en pleine apprentissage, et ce, sur tout les plans. L'amour était encore pour elle une jeune inconnue, elle était encore la douce enfant qui esperait en secret que le prince charmant vienne la delivrer et l'emmener au pays des licornes. Bon, pas à ce point certe, en tout les cas, elle ne connaissait pas, et son imagination lui faisait penser à toute chose.

    Cependant avec Cia, Molly connaissait la douceur d'un baiser, le frisson d'une caresse, la passion du desir qui fait tanguer l'estomac. Rien que la penser de son regard se posant sur son corps, de ses mains caressant sa hanche et de son souffle dans son oreille, et une multitude de frissons venaient parcourir son echine. Molly desirait, et c'était là quelque de tout nouveau pour elle, que de ressentir de l'envie pour un jeune homme. Quelque chose de si nouveau qu'il lui ferait presque peur. Cette envie, cette passion demesurée de parcourir son visage et son cou de baiser, de l'embrasser a chaque fois qu'elle l'appercevait, de ... de.... Il ne fallait pas qu'elle oublie de respirer.

    Les mercredis midi était donc pour Molly a la fois une source de bonheur et une source de peur. Elle le desirait plus que tout mais sa timidité maladive lui interdisait de montrer trop d'affection en public, sans quoi sa rousseur faisait rougir sa peau pâle et elle s'en trouvait affreusement genée. Déjà rien que de sentir son regard chaud comme la braise la parcourir la faisait devenir ecarlate. Elle commencait a decouvrir ce que c'était que d'aimer... et être aimée. Et cela donner un sens nouveau à sa vie. Molly était amoureuse. Et chaque instant de la journée elle aurait aimé le passer avec celui auquel elle pensait à chaque seconde. Parfois dans sa chambre, avant de s'endormir, la jeune femme aimait fermer les yeux et repenser au dernier instant ou il avait deposer un baiser ses lèvres.

    Ce mercredi était donc fidèle a l'habitude, et comme a son habitude, Molly était très en avance, tant son envie de le voir tambourinait dans sa poitrine. La jeune femme s'était donc installée dans un fauteuil. Elle n'avait aucun appetit et aucune evie d'attendre, elle desirait juste le voir et le toucher. Elle prit un livre, mais cétait juste pour planter le decor, car elle n'en avait fichtrement rien à faire de ce bouquin.

    Alors que la jeune fille relisait la même phrase pour la 10e fois au moins, il arriva. Molly s'eclaircit la gorge et tenta de rester le plus neutre possible, sans rougir, et sans penser qu'elle venait de passer trois quart d'heure a se pomponner pour être la plus mignonne possible. Il s'était assit en face d'elle et l'ignorer devenait de plus en plus difficile, tant elle sentait son regard la devorer des yeux. Ainsi, c'est toute soulagée, et la peau rougissant a vue d'oeil qu'elle le laissa l'enlacer tendrement, sentant son propre coeur battre la chamade, mais heureuse de retrouver cette odeur qu'elle commencait tant à connaitre.
Ciaràn O. Callaghan
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Re: How I met you.
ce message a été posté Mar 13 Nov 2012 - 22:21
    Ciaràn sentit son estomac gargouiller pendant qu’il serrait Molly dans ses bras.
    « Euh, excuse moi mais je pense que le monsieur a faim. » Il lui sourit en déposant un baiser dans ses ses cheveux. Il lui prit la main et la traina presque littéralement derrière lui. Le coin cuisine du QG était déjà bien rempli, mais il restait quelques places libres. Il traversa la pièce à grands pas, guidant sa copine jusqu’au coin où il pourrait faire la cuisine, de sa baguette, il mit une marmite à chauffer. Il était content d’avoir appris à cuisiner à ses heures perdues avec Maman Callaghan. Maintenant il pouvait presque se débrouiller tout seul pour réussir les petits plats qu’il préférait. Il commença la préparation et bientôt, une odeur de pot-au-feu s’éleva de la marmite. Ciaràn sentit sa bouche commence à baver d’elle-même. Il demanda à Molly si elle n’avait pas trop faim, et si elle ne se sentait pas lésée d’avoir attendu aussi longtemps pour manger.
    Il la regarda, ses cheveux étaient comme un soleil, entourant son teint de porcelaine et sa peau douce comme du velours. Il aiguisait son regard sur ses tempes, sans gloire, mais toujours dans l’allégresse de son amour pour elle.
    Quand le pot-au-feu fut prêt, il lui désigna une chaise de la salle, une table assez éloignée. Il emporta la marmite avec lui, il n’était pas question que quelqu’un d’autre que Molly et lui ne mange du pot-au-feu dont la recette était Callaghan. On partage pas n’importe quoi comme une vulgaire tartiflette ! Ciaràn laissa Molly passer devant, il sentit con parfum se mélanger avec l’odeur du pot-au-feu, et il ne sut plus très bien s’il avait des pensées intimes pour le pot-au-feu ou pour la rousse.
    Nom d’un œuf de dragon ! Il fallait qu’il se ressaisisse, sinon il allait bientôt faire l’amour à molly tout en mangeant du pot-au-feu. Et on lui avait appris à ne pas mélanger deux plaisirs. Il arrivèrent à la table, il posa la marmite sur la table, et avant que Molly ne s’assoit, il voulut transformer la pauvre chaise en métal sur laquelle elle devait s’asseoir en magnifique fauteuil moelleux et confortable, mais il s’avéra que celui ci se fut juste transformé en fauteuil couleur avec des motifs zèbre. Et quand il se pencha en rougissant pour toucher ce qu’il avait fait, il s’aperçut que ça avait vraiment été transformé en poils de zèbre. Ciaràn se baissa dans la foulée et s’aperçut que le fauteuil avec une queue. Il s’excusa auprès de Molly et lui fit prendre un autre fauteuil non loin de là.
    Alors que l’autre fauteuil s’ébrouait et commençait à gambader joyeusement plus loin d’eux.
    Ciaràn souffla désespérément avant de s’asseoir lui-même et de faire apparaître deux couverts. Il commença à se servir mais Molly ne voulait pas manger. Ciaràn eut ce regard long et pénétrant qui disait mange ou il va t’arriver des bricoles, mais elle ne céda pas. Alors que lui-même commençait à manger, il avait l’impression d’être chez le Psychomage qui le regardait faire quelque chose de derrière son bureau. Il avait surtout l’impression de revenir quelques mois en arrière à Sainte-Mangouste.



    Love at first sight ?

    Ciaràn sortait de la salle d’étude de cas. Un patient qu’ils venaient juste de recevoir était en train de papillonner. Dans la version stricte des faits. C’est à dire que des papillons sortaient de sa bouche. Ciaràn avait failli se tordre de rire quand le monsieur avait expliqué ce qu’il lui arrivait. Enfin, il ne pouvait expliquer, des papillons étaient juste sortis de sa bouche et avaient envahis toute la chambre. Le fait que des papillons sortent de sa bouche ne l’avait pas fait plus rire que ça, ce n’était qu’une jolie tournure du sort crache-limaces. Mais c’était surtout les filles dans son groupe qui avaient toute gloussé devant la profusion de couleurs des papillons. Et surtout quand l’une d’entre elle avait essayé d’en attraper un et qu’il lui avait explosé sur la tête.
    Son maître formateur lui a demandé de sortir de la salle pendant qu’il se roulait par terre. Il était donc encore en train d’essayer de s’arrêter quand il referma la porte. Des papillons s’étaient enfuis avant qu’il ne puisse la refermer. Et il l’a vit. Enfin, ce n’était pas la première fois qu’il la voyait. Mais il vit qu’elle le regardait. Il vit que ses deux pupilles étaient tournées vers lui. Il s’arrêta d’un coup de rire, il ne savait pas comment réagir. Devait-il aller lui parler ? Devait-il lui sourire ? Non ça il était déjà en train de le faire vu que deux secondes auparavant il rigolait comme un tordu. Bien sûr qu’il devait aller lui parler, mais lui dire quoi ? Faire quoi ? Lui parler comme à une pote, lui demander un crayon ? Un mouchoir ? Une ordonnance ? Ciaràn prit son courage à deux mains. Il se redressa, parce qu’il s était affaissé tout le long qu’il riait comme un perdu. Il s’avança vers elle et lui sortit la première phrase qu’il trouvait acceptable pour lui.
    « Et sinon tu vis encore chez tes parents jolie gazelle ? »
    Un blanc. Oh putain de crotte d’éruptif en boîte. Il venait de faire la plus grosse gaffe de sa vie. Comment on pouvait paraître aussi boulet ? Franchement !
    Il n’avait plus aucune chance de faire passer cette boulette comme une pitrerie. Il avait juste envie de rentrer dans le mur derrière lui. Se fondre en lui, ne faire qu’un avec lui. Vivre avec lui pour toujours. Ne pas se séparer, jamais. Vivre intensément chaque secousse sismique. Vivre pour toujours. Osmose puissante et intense
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ce message a été posté Sam 17 Nov 2012 - 17:44
    Molly le regarda tendrement en souriant en passa doucement sa main sur sa joue, pour descendre sur le torse. Elle n'avait encore rien dit, mais à vrai dire, c'était Molly. La jeune femme était d'un naturel très calme et la conversation n'était pas son fort. Elle se contentait de sourire et d'observer, et fort heureusement il lui semblait que Cia s'en contentait. Elle n'était pas très bavarde, ni très drôle, mais était d'une douceur extrême. Toujours inquiète, cadeau de sa maman, elle mettait un point d'honneur a toujours prendre soin des personnes qu'elle aimait. Cia faisait partie de ces personnes. Ils pouvait qualifier leur relation d'exclusive depuis un certain temps déjà, et Molly devait bien s'admettre que ses sentiments étaient en ebullition. Et ne parlons pas des hormones. Chose inconnue qui l'intimidait fortement et lui faisait honte, chaque parcelle du corps du jeune homme semblait l'appeler et resonnait dans sa tête. Cette envie parfois insupportable de toucher, d'embrasser, de.... bref. Le désir est quelque chose de troublant lorsqu'on est resté longtemps naive comme Molly. Et le passage de l'adolescence a la vie d'une vraie femme, à la vie -soyons honnête- sexuelle épanouie, était un passage oh combien perturbant pour la jeune fille.

    Alors qu'elle observait son visage en souriant, plongeant son nez dans son torse, tandis qu'il l'entourait de ses bras, elle entendit soudain un gargouilli provenant du ventre de Cia. « Euh, excuse moi mais je pense que le monsieur a faim. » Alors sans même lui laisser le temps de comprendre sa phrase, molly se sentit brusquement tiré vers le coin cuisine. Cia la trainait littérallement avec lui, et la jeune fille manqua de se ramasser pitoyablement sur le sol. "Eeeeeh ! pas si vite !" Lui dit d'elle d'une voix etouffée. Il est vrai que son petit ami était un véritable ventre ambulant et que la faim était chez lui quelque chose d'insoutenable.

    Pendant qu'il cuisinait, elle le regardait, le sourire au lèvres, les bras croisés. Elle était heureuse. De le voir ainsi, se débrouiller, lui faire un manger. Elle se sentait un peu comme une princesse. Les moments qu'elle partageait avec Cia était si précieux puisqu'ils lui permettaient de ne pas penser au mal qui se tramait autour d'elle. Par chance, Cia ne faisait pas partie des terroristes. Mais léo était toujours dans ses pensées, et les moments d'amour que lui intimait Ciaran lui faisait oublier la forte inquietude qu'elle éprouvait pour léo. Dont elle n'avait pas encore parlé à Cia.

    Elle ne voulait pas lui parler de ça, en fait, elle ne voulait pas lui parler de choses graves. Parfois, elle avait les yeux rougit quand elle le rencontrais, ou les joues encores humides, qu'elle s'empressaient d'essuyer pour qu'il ne lui pose aucune questions. Il ne s'embarrassait pas de lui demander pourquoi elle était si silencieuse. Ni pourtant parfois, lorsqu'ils partageait le lit, elle se levait plusieurs fois, ou se mettait a trembler, en proie à d'effroyables cauchemars. Et lui, elle lui en était d'ailleurs reconnaissante, se contentait juste de l'enlacer doucement jusqu'a ce qu'elle se calme.

    Non, Molly ne disait rien. Les temps obscurs la rendait psychologiquement encore plus fragile qu'elle ne l'était déjà, mais elle ne disait rien. Pas à Cia. Ces moments étaient trop doux et lui faisait le plus grand bien, elle ne voulait pas tout gacher. Elle était heureuse qu'il ne lui pose aucune question, et elle ne lui en posait pas non plus sur ses inquiétudes. Elle voulait rester dans cette bulle.

    Elle senti alors une agréable odeur de pot au feu, mais n'avait pas faim, elle ne mangeait pas et n'eprouvait pas le besoin de manger. Il s'installèrent à la table, et avant qu'ils ne fussent assit, la jeune femme enlaca Cia, passant sa main sur sa nuque et l'embrassa doucement. "Je ne te savais pas bon cuisinier, c'est bon à savoir, je serais ravie de gouter à tes bons petits plats, merci" Sur quoi elle l'embrassa de nouveau, un peu plus longuement, mais du s'arreter car elle commencer a sentir ses entrailles se nouer sous l'effet du désir, et si elle continuait comme ça, elle lui ferait l'amour sur la table, maintenant au milieu des assiettes de pot-au-feu. Elle se mordit la lèvre. C'était une véritable drogue, elle en avait envie tout le temps, le matin, le midi, le soir, en pleine nuit, a n'importe quel moment, n'importe qu'elle endroit. une fois le gout du peché gouté, on ne peut plus s'arreter, il faut croire.

    Avant qu'elle ne s'assied, Cia voulu faire de ce repas, un veritable repas de roi et entrepris de transformer la chaise de Molly en fauteuil. Sauf que.... la jeune femme poussa un cri etouffé, avant de se mettre a rire sans pouvoir s'arreter. Un zèbre parcourait maintenant le QG, enfin un fauteuil zèbre. Molly riait à en perdre haleine. elle se sentait merveilleusement bien. "Il va falloir que tu règles ça ou Wallas risque de ne pas être très content, hein" Elle lui tira la langue d'un air malicieux et le regarda manger comme si elle n'avait rien avaler depuis des semaines.

    Elle secoua la tête lorsqu'il lui intima de manger, lui lancant ce regard qui semblait le transpercer. Tout en le regardant, elle se perdait peu à peu dans ses pensées, se remémorant la fois où ils s'étaient rencontrés.



    Love at first sight ?

    Ce jour là, Molly sortait du cours de Sevastian. Troublée, agacée, apeurée, il était impératif qu'elle demande à changer immédiatement de professeur. Aujourd'hui, il avait bien pris soin de la regarder faire, tout en essayant de la destabiliser de la manière la plus humiliante possible. Rien n'était satisfaisant, il disait qu'elle n'était qu'une bonne a rien, qu'elle ferait mieux d'aller faire office de serveuse, et encore, pour ça, il faudrait être jolie, qu'elle n'arriverait pas...

    La jeune fille était donc particulièrement depitée lorsqu'elle sorti de la salle de cours, comme a chaque fois, en fait.... Elle marchait, tête baissée, regardant ses pieds, persuadée qu'elle n'était qu'une bonne a rien et qu'elle finirait surtout au coin d'une rue a faire l'aumône.

    Elle était en train de se repeter mentalement que sa vie ne valait rien, lorsqu'un paoillon vint se poser au bout de son nez. Les yeux rougis et la mine déconfite, elle esquissa un petite sourire a cette vue vive et coloré, le prenant sur son doigt, se demandant d'ou pouvait bien provenir ce joli trésor. Elle leva les yeux, et de ce fait, le vit. Lui. Le garçon qu'elle refusait d'aborder. Celui qui faisait battre son coeur, celui qui rendait son visage pâle rouge comme une pivoine. Lorsqu'il s'approcha d'elle, comme prévu, elle se sentie devenir une véritable guimauve et son corps partir completement en live, le papillon s'envola, surement du a la chaleur que Molly devait maintenant faire passer, tant son visage rougissait a vue d'oeil.

    « Et sinon tu vis encore chez tes parents jolie gazelle ? »

    La jeune fille ouvrit les yeux grand comme des soucoupes. A la minutes ou le beau jeune homme sortie sa phrase, il pinca les levres. Oops, je viens de dire une bêtise, voilà ce que disait son visage. molly, déjà tellement rouge qu'il lui était impossible de l'être plus, recula d'un pas, incapable de dire un seul mot tant elle se sentait genée.
    "Je... heu... je... Non, je..."
    .
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Ciaràn O. Callaghan
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Re: How I met you.
ce message a été posté Lun 26 Nov 2012 - 1:10
Ciaràn mangeait goulûment, il en mettait presque partout à côté de lui. Et dans des moments de ressaisissement de fierté, il passait sa baguette sur la table pour qu’il lui redonne un coup de propreté.
Le pot-au-feu était bon ! Certes pas aussi bon que celui que lui faisait Maman Callaghan. Mais il pouvait peut-être égaler ses fonds de chaudron. Et Ciaràn l’appréciait plus que de raison.

Levant les yeux sur ce qui se passait autour de lui pendant qu’il dévorait, il découvrit que Molly le regardait avec ses yeux tendres. Ces deux glaciers qui le faisaient fondre. Du quoi de l’oeil, il vit aussi que le fauteuil prenait un malin plaisir à essayer de se glisser sous les tables, et de les renverser dans le même temps. Ciaràn faillit s’étouffer avec un morceau de carotte. Il avait vraiment des problèmes de magie quelques fois.
Deux fourchetées plus tard, il releva les yeux. Molly ne disait rien comme à son habitude, mais son attitude réchauffait plus Ciaràn qu’autre chose. Il savait qu’elle pouvait être plus bavarde dans la chambre. Il vit aussi qu’une paire de pouces se levait dans le fond de la salle et dans le dos de Molly.

C’était Bruce et Thomas qui lui faisaient des clins d’œils assez équivoques. Ciaràn rougit et souffla trop fort sur son assiette, ce qui fit envoyer de la sauce sur presque toute la surface de la table. Ainsi que sur Molly et quand il se rendit compte de sa connerie, il se précipita sur elle pour l’aider à l’essuyer. Il voulut faire apparaître un mouchoir, mais il fit plutôt apparaître une nappe à carreaux. Comme il vit qu’il n’arriverait à rien en aidant Molly, il prit plutôt le parti de la couvrir avec et de l’envelopper dedans avant de déclarer bien haut :
« Maintenant tu seras correctement protégée de moi. »

Et voir Molly dans cette situation, emmaillotée dans une nappe à carreau. Son visage ressortant au dessus desdits carreaux, avec son expression de surprise indécise qui ne savait pas s’il fallait qu’elle se mette à rire de la situation, ou qu’elle se mette à invectiver Ciaràn de lui enlever tout de suite la nappe. Il arrivait avec douleur à réprimer son rire. Il se tenait les côtes.
Revenant à son repas, il finit son assiette en deux cuillères et se mit à regarder Molly.





Molly
Ciaràn &




Past is back ...

Son envie de faire fusion avec le mur était de plus en plus intense. Il voyait qu’elle rougissait, mais elle ne bougeait pas, peut-être un bon signe. Ciaràn redressa un peu les épaules, il fallait qu’il se montre un peu plus sûr de lui. Sa crise de fou-rire était définitivement passée.
« Je... heu... je... Non, je... »
Elle fit quelques pas en arrière. Non, non. Voilà qu’il la faisait fuir, ce n’était pas possible. Il lui parlait pour la première fois et elle partait en courant. Il était vraiment inutile. INUTILE. Il ouvrit la bouche, prêt à dire n’importe quoi mais il ne savait pas quoi dire. Sa gorge était sèche. Mais il fallait absolument qu’il trouve quelque chose à dire. Il fallait l’impressionner, il n’est pas un petit rat de laboratoire à Sainte-Mangouste, il sait faire des trucs.
« Euh, je peux faire apparaître des ballons ! » Ciaràn sortit sa baguette, et lança un Pila Gyrabitur. Il le fit en brandissant sa baguette sur la tête Molly. Cette dernière se retrouva encerclée de ballons de baudruche. « Par Merlin, qu’est-ce que j’ai foutu ! » Ciaràn était tout rouge, mais Molly ne pouvait plus le voir maintenant. Franchement elle ne pouvait plus rien voir. « Euh, je suis désolé, ça devait pas se passer comme ça. Enfin, je l’avais jamais testé sur quelqu’un. Enfin, tu me comprends je sais même pas comment l’annuler. » Il lança un finite, mais les ballons ne bougèrent pas. Il ne savait pas si Molly était en train de rire ou de pleurer.
« Je suis vraiment, vraiment désolé. Je sais pas du tout, euh peut-être avec une aiguille? » Il ne pouvait pas demander de l’aide, c’était impossible. Il ne pouvait décemment pas aller trouver son référent, avec la fille la plus jolie de Sainte-Mangouste et lui demander d’enlever le sort qu’il lui avait lui-même jeté. Tout le monde se gausserait de lui. Non, non.
Il transforma une plume en aiguille, et commença à essayer de crever les ballons les uns après les autres.








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Re: How I met you.
ce message a été posté Lun 26 Nov 2012 - 18:07
    Molly était assise, les coudes sur la table et le menton dans les mains. Cia était bien trop occupé a repeindre la table de sauce qu'il ne regardait pas dans sa direction, ce qui d'ailleurs l'arrangeait pas mal. elle ne cessait de rouspeter à voix basse contre le fauteuil qui donnait des coup dans la table, et venait, pas inadvertance, de dechirer son collant, provoquant un énorme trou dans son genoux. Molly soupira et poussa le fauteuil qui commencait sérieusement a lui taper sur les nerfs.Le meuble, apparemment vexé, si c'est possible, tourna le dos aux jeunes gens et s'eloigna en gambadant lentement. La jeune femme secoua la tête, ici, tout était possible plus encore lorsqu'on était la petite amie de Ciaran Gallaghan.

    Elle se remit correctement lorsqu'elle croisa le regard de son bien aimé, qui la scrutait, entre deux bouchée de viande, et lui sourit doucement. "Tu devrais faire disparaitre ton oeuvre, il commence a devenir un bon encombrant." La jeune fille lui indiqua le fauteuil du regard, et prit soin de cacher son collant pour ne pas que le jeune homme n'en sois gené.

    Elle se retourna pour designer le meuble puis remarqua alors que cia avait les yeux rivés sur quelque chose derrière son dos. Elle haussa un sourcil et se pinca les lèvres, avant de se retourner une nouvelle fois et d'apercevoir Bruce et Thomas qui semblait papoter non loin d'eux. Molly rougit. Bien qu'il était officiellement ensemble, elle avait toujours un peu de mal à apparaitre en public avec Ciaran, elle preferait de loin leur moment d'intimité dans la chambre. le visage pourpre, elle baissa les yeux afin que Thomas ne croise pas son regard. Il était comme un père et elle se sentait affreusement gené d'être ici dans la même pièce que lui en présence de Ciaran.

    Malheureusement, ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle allait eviter de se faire remarquer. elle venait a peine de se retourner lorsqu'elle se prit une violente giclée de sauce de pot-au-feu en pleine figure. Elle etouffa un cri, surprise, et puante, et essuya la sauce qui s'était etalé sur sa joue et son cou d'un lent revers de main. Elle sentait l'agacement grimper dans ses veines telle une trainée de poudre, et la honte la faire rougir plus que jamais. elle leva les yeux vers Ciaran qui ne tarda pas à venir se répandre en excuses.
    Si elle n'avait pas été si polie, et avec un peu plus de caractère, Molly aurait envoyer bouler son petit ami de manière assez violente. Bon sang de dragon, il était donc incapable de se comporter normalement durant un repas ! INCAPABLE de ne pas lui faire honte. Elle soupira et voulu lui dire que ce n'était pas grave mais 'en eut a peine le temps qu'en voulant l'essuyer et reparer son erreur, il fit apparaitre une nappe qu'il enroula autour d'elle. Molly soupira longuement, et bruyamment cette fois ci. Elle aimait Cia, vraiment, beaucoup, mais devait avouer qu'il la fatiguait énormément. Parfois elle avait même l'impression d'être sa maman. Pourtant, elle aussi avait son lot de bêtises, de boulette, maladroite comme elle était, mais elle faisait très attention que ca arrive le moins souvent. Cia, lui, faisait une connerie toute les dix minutes.

    Elle soupira. Et ne riait pas, ne savait pas juste pas ou se mettre et sentait les regards brulant et etouffé de rire de Thomas et Bruce dans son dos. La honte lui parcourait l'echine et provoquait de long frissons sur ses bras, tandis que les larmes tentaient de se frayer un chemin jusqu'a ses yeux. Elle respira profondement et se défit lentement de la nappe, la deposant à ses pieds, jetant un regard froid à son petit ami, involontairement. Elle était fatiguée, pas dans son assiette. Molly se disait qu'elle ne voulait pas genée Ciaran, il était adorable, juste un peu beaucoup boulet.

    Elle se leva de sa chaise et contourna la table, se placant dans le dos de Cia. Elle n'aimait pas être ici, en public, au milieu de cette foule. elle était mal a l'aise et voulait n'être qu'avec lui. La jeune fille passa discretement ses bras autour du cou de Ciaran, posant son menton sur epaule et lui deposant un petit baiser dans le cou. "Fais moi plaisir de faire un peu attention a ce que tu fais, hein... je suis toute tachée, et je vais devoir aller me changer. Si tu as terminé de manger, je préfèrerais qu'on sorte d'ici, je n'aime pas le monde, je préfère de loin qu'on soit seuls. S'il te plait."

    Sa voix était froide, mais elle ne le faisait pas exprès. Elle plongea son nez dans les cheveux du garçon, deposant un ultime baiser. Elle était vraiment mal a l'aise et sa robe tachée de sauce et son collant trouée n'arrangeait rien. En réalité, elle était profondemment agacé, et avait de plus en plus de mal a cacher ses pensées.

    Jetant un dernier regard à son aimant, elle prit la nappe et s'enroula dedans, faisant exprès de haut, pour le faire rire et pour pardonner sa froideur. Elle lui tira discretement la langue, et enroula la nappe autour de son corps, digne d'un César. "Puisque c'est ainsi, et affublée de facon vraiment honteuse, je me retire dans mes appartements, monsieur, ". Elle se pencha vers lui, murmurant de manière quasi inaudible. "Et j'exige que vous me suiviez pour quelque chose de beaucoup plus interressant" Se relevant, suite à un clin d'oeil, elle émit un son hautain et se dirigea vers sa chambre dans un regard en arrière, la nappe trainant derrière elle.





    Molly
    Ciaràn &




    Past is back ...

    Mais quel andouille ! Quelle triple andouille ! Voyant en plus le jeune homme rire de bon coeur et moquant ouvertement d'elle, elle se renfrogna, peinant à cacher qu'il l'avait bien blessé.
    Molly regardait le jeune homme, qu'elle trouvait si beau, si attirant, qu'elle avait envie de toucher partout bien qu'elle tentait vainement de refouler cette envie dont elle avait honte. Mais là, ainsi, il l'exaspérait plus qu'autre chose. Il gesticulait de manière ridicule, tentant de la retenir, ne sachant trop comment se comporter, tandis que Molly reculait encore de quelque pas.

    Alors il decida, supposa t'elle de l'impressionner. Mais non.... Molly regardait, deconcerté cet espèce de clown de foire qui faisait ce qu'il pouvait pour la séduire, avant de se retrouver completement ensevelie de dizaines de ballons de baudruche !

    Elle entendait la voix du jeune homme de l'autre côté, qui se répandait en excuse et se traitait de tout les noms. Mon dieu mais qu'est ce que c'était que celui là, on aurait dit Molly.... en homme. La jeune fille, incapable de voir quoi que ce soit, commencait à s'agacer prodigieusement. "Pitié sortez moi de là !"

    Elle souffla, excedée. Elle était là en pleine milieu d'un couloir, sous un tas de ballon, honteuse comme pas deux, a cause d'un garçon qui lui plaisait beaucoup mais qui l'humiliait de plus en plus sans le vouloir.... Elle l'entendit grogner et proposer d'une petite voix d'essayer avec UNE AIGUILLE ? QUOI ? non mais c'était une blague ??! il n'allait quand même pas percer les ballons un a un avec une AIGUILLE ?
    Elle entendit les ballons se percer un a un , fermant les yeux, de peur qu'il ne lui perce un oeil. "Non, franchement c'est pas la peine, vous allez me piquer!! !" Elle ouvrit alors un oeil, puis deux.... retrouvant la vue petit à petit. soupirant.

    "C'était pas vraiment la peine, vous savez...."








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Ciaràn O. Callaghan
Ciaràn O. Callaghan
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Epouvantard : Ses deux soeurs mortes et transformées en Inferi
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Re: How I met you.
ce message a été posté Mar 11 Déc 2012 - 20:42
Ciaràn regardait Molly. Il la vit se retourner, échanger un regard avec les hommes du fond de la pièce. Pourquoi il n’était aussi pas doué ?!
Molly se leva pour venir se mettre derrière lui, Ciaràn blêmit. Il ne comprenait pas comment il pouvait se mettre dans des situations aussi embarrassantes. Et même s’il essayait de résoudre le problème, il s’enfonçait de plus en plus. Un boulet en puissance, il ne pouvait faire mieux de jour en jour.
Elle lui glissait des mots dans le cou, gouttes susurrées à la naissance de ses cheveux. Lui rafraichissant la nuque comme s’il s’était allongé dans les herbes fraîches du printemps. Elles roulent sur sa peau, puis s’enfoncent en lui, remontent jusqu’à ses oreilles et le souffle de vent qui faisait vibrer ses os et son crâne prit vie dans son cerveau.
Un conseil, il eut un frisson. Une note, il reprit sa respiration.
Elle tourna autour de lui comme un oiseau de proie, dévorant de ses yeux l’homme qu’il était. Elle franchit la cascade qui s’était formée autour d’eux, devinant maintenant les rochers autour d’eux qui les regardaient comme autant d’éperons rocheux. Prêts à vous trancher la gorge au moindre faux pas. Il cilla, un mouvement de nappe. Il déglutit, un pas en arrière.

Levant les yeux sur le visage qui en contre -jour plongeait sur lui comme un cataclysme rougeoyant, il amorça un sourire contrit, honteux. Non, elle lui lance des miettes de survie. Au milieu de ces remous profonds, elle lui tend un gilet de sauvetage. La repentance n’est peut-être pas si loin. Ciaràn tend le bras, tâcle son navire de corps. Il a pris à la renverse la vague qui venait de surgir et voilà qu’une sirène lui offrait la porte de sortie. Le courant salvateur qui le porterait loin de ces eaux troubles qu’il venait de traverser, qu’il venait de produire.
De ses pieds, il avait tracé le remou qui avait amorcé le Léviathan, inconscience pure. Bénédiction en contre jour de la Lune, il entreprend maintenant de grimper sur la berge. Ses deux pieds retrouvent la terre ferme, l’écume encore fraîche de sa honte n’en finit pas de lécher ses orteils. Soudain, alors que l’éclaircir n’en finit pas, Orion, ses oncles, ses tantes, ses frères et ses sœurs approchent et retentissent d’éclat dans ses yeux. Dans ces yeux. Ciaràn a envie de montrer à toutes crêtes et éperons qui pourraient lui faire du mal, qu’ils ne sont rien. Ils sont cloués au sol. Alors que Ciaràn est en compagnie du firmament.
Il s’allonge en son sein.




Molly & Ciaràn

Where it does not crumble
Son visage se montre à lui. Petit à petit, il devine ses boucles. Une à une, ses tâches de rousseur prennent le chemin de son regard. Elle dit que cela n’aurait peut-être pas eu besoin d’être fait. Il ne répond pas. Il la regarde. De toute façon, il ne sait faire que ça, le regarder. Toute la journée, il passe son temps à l’apercevoir. Un peu plus proche chaque jour, jusqu’à aujourd’hui. Aujourd’hui, il a démontré ce qu’il était. Un empoté, il se demande comment il a fait pour être admis à Sainte-Mangouste. Il se répond qu’il n’en sait rien. Encore une question sans réponse. Une question de plus pour son cerveau surchargé d’émotion parce qu’il voit. Et que voit-il exactement ? Il voit ce que les autres ne semblent pas voir. Il voit qu’elle est belle, il voit qu’elle n’est rien d’autre que luminosité.
Il se répand en excuse, retrouve ses esprits et décide de partir. Où va-t-il ? Le sait-il seulement lui-même ?
Il fait demi-tour, son cerveau le lui a ordonné ainsi. Continue sa route, revient sur ses pas. Ballet incessant de l’incertitude maladive. Et sous ses yeux, ses yeux. Ces yeux. Que va-t-il advenir de ces yeux s’il s’en va ? Est-ce que ses yeux vont pleurer ? Est-ce que ces yeux vont émettre un rappel, tel le théâtre en ébullition qui n’attend que de revoir celui qui l’a ébloui.
Il ne le sait pas lui-même. Le jeune homme vole, virevolte. Mais dans son cerveau, lui seul agit maintenant, répandant image psychédéliques. Fomentant plans d’action contre son propre corps. Irascible personne qu’il a en son sein. Un duel s’engage avec le palpitant, c’est à celui qui aura le dernier mot. Celui qui le fera fondre en frémissements le plus rapidement.
Se pourrait-il ? Se pourrait-il qu’elle fasse le premier pas ?
TAIS-TOI CERVEAU.
Comment oses-tu penser au fait qu’elle pourrait vouloir de toi ? Comment oses-tu croire qu’elle pourrait vivre un instant auprès de toi après ce que tu viens de lui faire subir ?
 
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