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❝ Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs) ❞
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Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Lun 1 Oct 2012 - 13:32
Mauvaise idée. Terrible idée, comme une gangrène tu vois ? Comme une balafre qui ne cicatriserait qu'à moitié et supputerait, des mois après, avec cette douleur lancinante censée te rappeler combien tu as souffert.

Mauvaise idée, mais tu n'as pas pu te la refuser, tu n'as pas pu la repousser. Tu n'as pas pu t'empêcher d'y penser, de penser à lui. Tu le revois au moment du triathlon, mais est-ce réellement lui ? Tu le revois au moment où il te sourit, et tu as envie d'avoir mal, pour le sentir encore près de toi, recouvrir encore ton corps avec cette douceur qui n'attend rien. Parce que c'était tellement simple, d'être déshabillée par lui et de le dévêtir en retour. Comment il était drôle, comment il était doux, au moment du repas, au moment du dernier verre, au moment du dessert, au moment du café. Comment ses lèvres étaient sublimes avec ce parfum de fraise et d'alcool. Comment il t'a porté à son lit, comment tu t'es offerte à lui, parce que tu ne t'étais jamais offerte avant. Rien n'a jamais été gratuit avec ton corps.

Il n'avait pas payé, il n'y avait aucun intérêt autre que de sentir ses mains larges se reposer dans ton dos, te caresser l'échine comme on apprivoiserait un cheval. Et tu es devenue sa monture, tu es devenue sa liane, tu as gémis pour lui. C'était un repas qu'il t'avait proposé au cours d'une rencontre inappropriée. Et lorsque tu l'as revu, entrain de se battre, et de combattre pour toi, pour Claire, pour eux tous, tu l'as aimé avec une force telle qu'elle t'a dévasté. Tu n'avais plus que son prénom en tête et la certitude folle qu'il ne te laisserait pas tomber.

J'ai parlé d'aimer ? Pardon.

Non. Tu n'es pas amoureuse, tu ne l'as jamais été. Tu ne l'as pas voulu avec Amy, même si elle était la plus tendre. Tu ne l'as pas été avec Barton, même quand il te regardait, avec cet éclat flamboyant de l'homme qui t'assure que tu pourras toujours compter sur lui. Tu ne le seras sans doute jamais, et les excuses ne nous concernent pas. Après tout, c'est ta décision. Tu seras la seule au final à peut-être la regretter.

Mais tu l'as adoré. Tu l'as adoré, sentimentalement émue par sa puissance, par son rire. Sentimentalement séduite par l'attention qu'il t'a apporté. Par le fait qu'il te trouvait, toi, Lauren Hudson, brillante, charmante, intéressante, séduisante. Et non pas séduisante à en avoir envie de sexe. Séduisante au point qu'il ne pouvait pas te quitter des yeux. Tu étais une drôle de femme, un peu secrète, et lui avait bien sûr son monde inaccessible. Mais dans vos cachettes vous vous sentiez, à travers le mur, vous pouviez vous effleurer. Chacun son passé, chacun son avenir, mais côtoyer ensemble un morceau de présent entre les draps chaud d'un lit qui portait son odeur: quel tourment, quel cadeau.

Tu t'es réveillée sans avoir envie de fuir, et il t'a apporté le petit déjeuner. Comment aurais-tu pu résister ?

Tu avais pris ta douche, au son de sa télé. Tu avais remis les vêtements de la veille, sans avoir pensé à un potentiel rechange, parce que jusqu'au moment de frapper à sa porte, tu n'avais pas cru qu'il t'accepterait à ce point. Mais l'amour, ou disons "la fusion" puisque tu tressailles à ce mot, avait été si naturelle entre vous. Une suite logique, alors pourquoi la repousser ? C'est comme si tes jambes n'avaient pas été seulement créé pour danser mais pour se lier autour de ses reins. Comme si tes lèvres n'avaient eut d'autres buts que de l'embrasser, en plus de savoir parler.

Et quand tu parlais, tu prononçais son nom timidement.

Quelle suite logique et détestable que de revenir à sa porte, ce soir. Quelle mauvaise et terrible idée, affamante et effrayante. Mais tu revois l'éclat vert qui frôle les cheveux de Claire, au Ministère, et tu veux encore sentir ses caresses parce qu'il t'a dit, très exactement, que tu pouvais revenir quand tu le désirais. Et tu as voulu lui faire une surprise, avec une bonne bouteille de vin, avec des vêtements qui sont attrayants.

Et ce costume n'en est pas un. Quand tu l'as mis cet après-midi, tu pensais à son regard sur toi, mais tu te trouvais aussi jolie. Une jolie femme pour un homme comme Clark. Il le mérite après tout.

Tu as envie de vivre dans la douceur, dans un instant intemporel. Tu as oublié que cela fait un trop long moment, quelques mois depuis que tu l'as quitté, que tu ne l'as pas recontacté. Qu'il a peut-être autre chose à faire. Tu frappes à sa porte, fermement, tu te touches les cheveux, tu espères qu'il va aimer te voir sur son perron, et tu souris. Il est 20h, un vendredi soir. Tu n'as rien à faire ce soir - rien à faire pour personne. Tu penses: Il a des yeux dans lesquels tu veux te noyer, et ne parlons pas de sa fossette au coin de ses lèvres.

Tu ne peux pas tomber amoureuse, mais tu es craintive et attentive comme seule une femme peut l'être face à un homme profondément gentil.

Tu n'as pas l'habitude qu'on le soit avec toi.

Tu as des amis, pas la peine de mentir. Beaucoup d'amis d'ailleurs si on prend en compte le fait que ta vie t'empêche de créer de véritables liens sans mentir sur qui tu es, sur ce que tu représentes.

Mais Clark peut t'embrasser, te toucher, te respirer, et tu te sens à l’abri. As-tu déjà été réellement à l'abri ?

Non, Lauren. Tu ne dois pas tomber amoureuse, mais qu'il ouvre la porte vite.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Lun 1 Oct 2012 - 21:15
Ne pas se faire réveiller par Ace devenait de plus en plus plaisant, il n’y avait pas à dire. Lui qui avait pris l’habitude de se lever pas plus tard que neuf heures à cause du chien qui sautait sur le lit pour le réveiller. Une fois, il a même manqué de le faire tomber du lit tant il bondissait sur le lit. Pourtant, Clark avait de l’expérience entre le chien et Chris qui, étant petit, s’amusait à venir réveiller ses parents le matin pour qu’ils lui fassent le petit déjeuner. Mais à l’époque il avait quelqu’un d’autre à qui se raccrocher pendant ces séances ultimes de bonds sur le lit par un être non-identifié. Enfin…

Il se leva donc naturellement cette fois, avec un rayon de soleil qui passa entre ses rideaux mal fermés. Il cligna des yeux et grogna parce qu’un rayon de soleil directement dans l’œil alors qu’il sortait du sommeil, ce n’est jamais agréable. Pourtant, un sourire s’afficha sur son visage en réalisant que ce rayon de soleil signifiait qu’il faisait beau, qu’il allait ENFIN pouvoir s’occuper de son jardin en perdition un peu. Un elfe de maison ? Kesako ? Non, plus sérieusement, il saviat, bien évidemment, ce qu’était un elfe de maison, mais il n’en n’avait jamais possédé. L’idée qu’un autre être vivant, avec une vraie conscience, pas comme un chien ou quoi, qui se promenait comme il le souhaitait dans sa maison le mettait mal à l’aise. Il aimait penser que sa maison était un lieu privée, complètement privé, alors un elfe ? Très peu pour lui. De toute façon, jardiner un peu ne lui faisait pas de mal et ça lui permettait de se vider l’esprit.

Par réflexe plus qu’autre chose Clark alla prendre sa douche, avant d’enfiler un vieux jean et un t-shirt qui en était presque à la fin de son temps. Sa baguette rangée dans un étui prévu à cet effet, il mit ses gants en cuir de dragon et sorti dans son jardin derrière la maison. Il commença à la baguette, enlevant le plus gros des mauvaises herbes, mais très vite, il vit passer des moldus et rangea promptement sa baguette au profit de jardiner à la main. Ce n’était décidément pas du tout la même chose de faire à la moldu que de faire avec la magie. Lui qui était pourtant habitué à certains efforts physiques, il devait avouer que là, son quota sport allait être atteint. Il aurait pu reprendre à la baguette, vu que plus aucun moldu ne passait par là depuis deux bonnes heures, mais bouger, se dépenser un peu comme ça, en pleine nature, au grand air de son pays de galles natal…Ça lui faisait du bien et lui permettait d’éviter de penser. Car s’il pensait maintenant, il allait avoir son cerveau envahit par des pensées d’une certaines femme…Brune, élancée, un sourire taquin d’une d’un vrai petit lutin, deux yeux…Et une verve piquante et véhémente. En même temps, elle en avait besoin pour écrire ses articles.

Loïs…C’était étrange entre eux. Ils n’avaient rien à voir concrètement et leur rencontre aurait, en toute logique, plutôt dû mener à une méfiance de sa part envers la journaliste. Mais non, juste une curiosité mutuelle. Puis il y avait eu le triathlon et Loïs qui est venue la voir après ça, qui est restée avec lui, lui apportant quelques heures de répit d’avec ses cauchemars. Ça avait été…Rapide, pour dire le moins, mais il ne regrettait rien. Il n’y avait rien à regretter…

Il fut tiré de ses pensées (comme quoi son idée de jardiner n’avait pas aidé plus que ça à garder les pensées au loin) par un bruit venant de sa porte d’entrée. Il déposa ce qu’il faisait et traversa sa maison pour atteindre sa porte d’entrée, déposant ses gants terreux sur une petite table au passage. La porte s’ouvrit et il découvrit…Lauren. Les yeux ronds de surprise, il se reprit vite et afficha un air, certes surpris, mais content de la voir. Tous deux, ils se connaissaient, au final, peu, mais ils avaient été dans le même groupe au triathlon et ils avaient partagé une nuit, un peu avant ça.

"Lauren. Je ne m’attendais pas à te voir. Entres je t’en prie."

Ne pas s’attendre à la voir n’allait pas transformer Clark en rustre malappris non plus. Oh, elle avait même apporté une bouteille de vin. Il s’excusa de sa tenue, n’ayant pas franchement prévu de recevoir des gens. Son jean était tâché de terre ici et là, son t-shirt affichait des traces vertes des plantes qu’il avait arrachées un peu trop fort…Il servit deux verres de vin pendant qu’ils commençaient à discuter.
Loïs Lang
Loïs Lang
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Age du personnage : 38 ans
Ascendance : Sang-de-bourbe
Emploi/Etude : Chef de la Tour des Médias
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Lun 1 Oct 2012 - 22:42
Enfin. Vingt-heures, et cette cérémonie d'inauguration est enfin terminée. Elle a bien cru pourtant ne jamais en voir le bout. Et les discours interminables, et les salutations à n'en plus finir... Tout ça pour quoi ? Un énième bâtiment dédié à la gloire de Lord Voldemort. Sourire de circonstance, air grave. Une initiative privée que la Gazette a voulu saluer. Et ils n'ont rien trouvé de mieux à faire que de l'envoyer elle. Bien sûr, tous les journalistes dignes de ce nom à leurs yeux ont autre chose à faire de leur vendredi soir. Comme si elle ne pouvait pas avoir quelque chose de prévu ! Ce qui n'est pas le cas, certes. Parce qu'elle n'a pas prit la peine de l'appeler par cheminée, ou de lui envoyer un hibou. Parce que même s'ils sont réconciliés...

Dans un coin de sa tête, elle se fait la brève réflexion qu'elle n'a pensé qu'à lui pour occuper sa soirée. Pas à Clint, pas à François, à Clara, à Elisabeth ni même à Bruce. Juste à lui. Peut être parce qu'ils se voient plus souvent. Sans doute. Se sont vus. Elle ne sait plus vraiment. Il est venu la voir, juste après sa nuit chez Lisa. Ils ont parlé, un peu. Peut être pas assez. Sans doute trop à son goût. Et puis ils ont passé la nuit ensemble. Comme tellement d'autres nuits. Et puis... Elle ne l'a pas recontacté, elle. Pas un hibou, rien. Trop de travail. Et puis ça ne fait que quelques jours, trois, pour être précis. Ça n'a rien d'anormal, ils ont déjà passé plus de temps sans se voir. Pas souvent volontairement peut être. Mais elle travaille, de toute façon, et lui aussi. Voilà. Il n'y a rien d'anormal. Rien de normal non plus. Juste deux adultes qui s'apprécient et peuvent se voir de temps en temps, quand ils le veulent. Rien de plus. Rien de moins.

Un dernier sourire qui peut parfaitement passer pour sincère au propriétaire des lieux. La journaliste récupère son sac à main, ses dossiers. Et aussitôt, transplane. Tête en l'air, intention, acte manqué ? Elle n'en sait rien. Elle a juste un sourire lorsqu'elle reconnaît les lieux, la ruelle. Un petit village au Pays de Galles. Dans le Sud, d'ailleurs. A deux pas de la maison de Clark. Elle n'a pas vraiment réfléchit. Elle n'a pas vraiment eu envie de rentrer. Et puis elle n'a pas envie de se poser plus de questions que ça. Comme toujours. Un haussement d'épaule, une main passée dans sa chevelure redevenue brune pour les remettre en place. Elle sait qu'il aime bien cette couleur, chez elle, alors pourquoi pas. Pas comme si elle avait vraiment chercher à s'arranger outre mesure... Quoi que, la robe, comme ça, ça ne lui va pas si mal. Même s'il saura bien vite que ce n'était pas pour lui. Foutue inauguration qui l'a mise de si méchante humeur. Et pourtant, elle s'avance avec le sourire. La lumière est allumée à l'intérieur, il est donc bien là. Et heureusement parce qu'elle ne peut pas se rendre au restaurant le soir.

Un sourire aux lèvres et elle entre. Après tout, c'est lui qui lui dit si souvent de faire comme chez elle. L'idée l'effleure un instant et son sourire va pour s'aggrandire inconsciemment quand elle entend sa voix. Sans doute Chris qui doit lui rendre visite, où... Où non. Où tout se fige. Où un rire de femme. Un rire que Loïs, comme toutes les femmes du monde, sait parfaitement interprété. Un rire de femme charmée.

Et tout s'écroule.

Loïs pourrait reculer. Pourrait sortir, faire comme si elle n'avait rien entendu. Pourrait ne plus remettre un pied ici, et juste panser la plaie béante qui vient de s'ouvrir en elle. Ne plus jamais le revoir. Mais Loïs n'est pas comme cela. Loïs est une Gryffondor dans l'âme, et ceux jusqu'au bout des ongles. Jusque au bout de sa baguette qu'elle a sentit frémir contre sa peau alors que son coeur s'est serré. Parfois, elle a presque l'impression que c'est elle, cette extension, qui encaisse à sa place... Une autre fois. Pour le moment, elle ferme la porte, signalant enfin sa présence d'un bruit peu discret. Et en trois pas, elle a rejoint l'entrée. Toujours le sourire aux lèvres. Mais le regard implacable, qui analyse en quelques secondes la scène qu'elle a sous les yeux.

Clark, la trace d'un sourire pas encore effacé de son visage. Et cette femme -le QG, elle la connaît, Lauren- assise juste en face de lui, devant deux verres de vins vides. Qui sourit elle aussi, et Loïs veut le lui faire ravaler, ce sourire de jeune première. Exactement comme un rendez-vous galant.

"Et bien, Blackburn, on les prend au berceau maintenant ? Loïs Lang, mais on se connaît, il me semble."

Ne pas oublier les bonnes manières, allons, même dans ce genre de circonstances, même si le "Clark" s'est perdu en cours de route. Loïs s'avance, tend la main à Lauren, dans une parfaite imitation de courtoisie. Mais ses yeux pourraient la tuer sur place s'ils pouvaient lancer des Avada. Ou peut être pas la tuer. Mais au moins lui faire vivre mille souffrances. Elle sourit, pourtant, toujours, et attend que l'autre parle. Oubliant peut être que c'est elle qui fait irruption ainsi sans être annoncée, ni invitée. Ah, ça, elle pouvait toujours l'attendre, l'invitation... Si vite réconciliés qu'il cherche déjà une remplaçante. Trop vive, peut être, la gryffondor. Et pour la première fois, pour la toute première fois de sa pas si courte vie, elle en vient à le regretter...
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mar 2 Oct 2012 - 10:34
Il ouvre la porte. Il ouvre la porte et le sourire de Lauren s’agrandit de le savoir présent, pour elle (bon peut-être pas uniquement pour elle mais franchement, qu'est ce qu'elle se fout des autres à cet instant). Elle lui tend la bouteille, comme pour justifier sa présence et entre, puisqu'il l'a demandé. Lauren ignore si elle le dérange réellement, si les traces d'herbes sur ses vêtements sont un moyen comme un autre, lorsqu'il s'en excuse, de lui montrer qu'il n'avait pas l'intention d'être interrompu par quoique ce soit. En fait, dans cette tenue, avec ses cheveux ébouriffés, elle le trouve terriblement beau.

- Je passais dans le coin, j'avais un travail en cours et... J'ai pensé qu'on pourrait s'offrir une petite soirée avec un Chardonnet. Et attention, c'est du vin français, je ne t'apporte pas n'importe quoi. Tu as l'air en forme !

Comme si les derniers évènements n'avaient pas eut de prise sur lui, et c'est très exactement ce que Lauren cherche en venant ici, dans cette maison: une passion hors du temps. Elle ne veut pas parler du Ministère, de la guerre, des factions. Clark le sait: leur histoire est hors faction. Cela vaut mieux d'ailleurs, pour eux deux.

Lauren retire sa veste, rougit un peu en lissant les plis de sa robe (une robe bordel) et s'assoit à table tandis qu'il sert les verres. Et comme toujours lorsqu'elle est heureuse, elle boit et parle plus que de raison.

- J'ai beaucoup pensé à toi ces derniers temps, et je sais que j'aurais du m'annoncer mais je voulais tellement te faire la surprise. Tu m'avais dis de repasser, ça fait un moment, et je me disais que c'était une bonne soirée pour en profiter. Tu faisais quoi ? Tu jardinais ? Enfin du coup je m'étais dis, au vu de notre dernier repas, que c'était à mon tour de t'inviter à diner. J'ai croisé un super petit restaurant à Londres. Il n'est pas aussi fameux que ta cuisine et je ne veux pas comparer vos recettes concernant les pâtes mais il a reçu d'excellentes critiques.

Et elle rit, avec un petit rire d'adolescente éperdue.

- On pourrait y aller dans quelques jours, si tu veux bien. Disons le -

La conversation claque au son d'une porte que l'on referme un peu trop violemment.

L'ambiance change, docilement, sous la nouvelle présence, sans qu'ils puissent décider quoique ce soit. Lauren tourne la tête, avec un sourire intrigué aux lèvres, comme pour répondre à un appel. Elle est tellement obnubilée par Clark que lorsque la femme se présente au chambrant de la cuisine, elle ne comprend pas.

Elle ne comprend pas que la créature splendide et furieuse qui vient d'apparaitre vient probablement de la sauver d'un magistral râteau.

La femme elle, semble comprendre beaucoup de chose. Son ton est d'un humour grinçant, clairement pas amusé, plus proche du sarcasme, de la gifle insultante. Lauren saisit à moitié ses propos, figée par la colère brute dans son regard lorsqu'elle vient et lui tend la main. Mollement Lauren répond à son salut, vaguement étonnée du "berceau".

La différence d'âge entre elle et Clark ne lui avait pas encore sauté aux yeux. Voilà une bonne chose de faite.

- ... Loïs ? Questionne-t-elle prudemment en la reconnaissant enfin Loïs Lang, tu... tu es une amie de Bruce non ?

Dans le Bruce se cache l'intonation particulière du disciple respectueux. Bruce, ce monument, ce quasi Dieu, ce mentor. Et les amis de nos amis, ne sont-ils pas censés devenir les nôtres ?

Pas complètement, parce que la femme ne lui en laisse aucune chance. Sa poigne est même sèche, rapide, sans sentiments. Toutes ses paroles, tout son comportement n'est tourné que vers une seule personne: Clark. Lauren tourne la tête vers lui.

Quel est le lien ? Qu'a-t-elle raté, elle la fameuse paparazzi, la catin, la...

Lauren pâlit violemment, et sa main trébuche, renversant à moitié le verre de vin.

Elle sait. Loïs sait - une amie de Bruce ; Bruce a dit quelque chose ? ; Lang est une journaliste, elle l'a reconnue ; elle sait ; La Mouche ?

Loïs sait et va s'empresser de tout avouer à Clark, à son sujet. C'est forcément ça.






... Car si ce n'est pas le cas, sa fureur a un autre but. Son comportement de lionne en chasse ne servirait qu'à marquer un territoire d'ors et déjà conquit.

Et Lauren serait, une fois de plus, un quelconque paparasite. Une gêne.

Mais ce n'est pas possible ça. Pas maintenant, pas alors qu'elle se sent si heureuse. Ca serait tellement drôle, tellement injuste.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mer 3 Oct 2012 - 13:20
Clark prends la bouteille qu’elle lui tend avec un haussement de sourcil appréciatif. Du vin français, rien que ça ? Il se demandait s’il y avait une occasion spéciale à fêter ou si elle se balade simplement avec une bouteille de vin français dans son sac quand elle sort. Il se retient néanmoins et sort deux verres pour les servir. Elle est étonnante cette femme quand même. Si mystérieuse et secrète et en même temps si bavarde…Il hausse les épaules.

"Disons qu’on fait aller. On s’occupe." Un regard vers son t-shirt pourrit par l’herbe, la terre, son activité précédente et il rit "Ouais, il fallait, mon jardin finissait par ne plus ressembler à rien à force."

Et puis il l’écoute parler de ce restaurant où elle voudrait l’amener. Ça lui semble une bonne idée, pour peu que ça ne reste qu’amical. Il se rappelait de comment avait terminé le dîner qu’ils avaient partagé ensemble, il se doutait qu’il devait en être de même pour la jeune femme, mais ce n’était plus une option à présent. Pas avec…

La porte qui claque et des pas qui approchent. Chris serait passé à l’improviste ? Clark a encore un sourire aux lèvres quand Loïs entre en vue. Ah non, ce n’est pas Chris. Il allait la saluer quand elle ouvre les hostilités. Oubliant ce qu’il voulait dire, il prend une seconde pour l’observer, vraiment. Elle est ravissante dans sa robe, mais elle est en colère aussi. Une colère toute dirigée vers lui, pour une raison qui lui échappe. Jusqu’à ce qu’il entende clairement ce qu’elle lui a dit. Ah. Il n’aurait jamais pensé qu’elle puisse être jalouse. Pas à ce point disons. Peut-être parce que Lauren est célibataire, qui sait ? Mais le gallois ne reconnaît que trop bien les signes d’une colère qu’il aimerait éviter. Il sait, lui, qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Il s’est peut-être passé quelque chose entre Lauren et lui, il y a quelques temps, mais ça n’avait plus lieu d’inquiéter quiconque.

Il ne rompt pas le contact visuel pour lancer un regard vers Lauren. Clark sait parfaitement que c’est la dernière chose à faire. A la place, il préfère tenter de détendre l’atmosphère avec une petite blague.

"Peut-être que Bruce finit par déteindre sur moi"

Il n’a pas l’indécence de rire de sa propre blague mais il affiche quand même un léger sourire amusé, sensé détendre, montrer qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Mais il le sait, il le sent, ça ne sera pas aussi facile. Alors il en rajoute un peu. Il se lève et s’approche de Loïs, comme si de rien n’était, même s’il est loin d’être dupe. Il ne la touche pas, ne fait rien de plus hormis attendre près d’elle, ses yeux dans les siens, cherchant à lui faire passer un message.

"Viens t’asseoir Loïs, on pourra discuter."

Il tente la diplomatie, il veut toujours tenter la diplomatie.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mer 3 Oct 2012 - 15:12
Loïs bloque. Juste une demi seconde. Une amie de Bruce ? L'information s'enregistre dans un coin de son cerveau, dans la partie qui accepte encore de réfléchir convenablement. Une amie de Bruce. Si elle ne la voit que comme ça, c'est effectivement qu'elle ne sait rien. Ça ne calme pas la colère. Ça n'apaise pas la douleur. Mais c'est un bon point pour la demoiselle qui ne repartira pas forcément avec le nez en sang. Avec une petite gêne à la main, peut être, pendant quelques secondes, alors que Loïs la lui serre. Elle ne prend pas vraiment la peine d'y aller doucement. Elle n'y songe même pas. Parce que toutes ses pensées sont tournés vers un tout autre point.

"Une amie de Bruce, ouais. On va me présenter comme ça, n'est-ce pas, Blackburn?"

Elle insiste, persiste et signe. Pas son prénom, non. Ce nom de famille impersonnel plutôt, qui pourrait tout aussi bien en désigner un autre vu la multitude de personnes qui semblent le porter. Pas son prénom qui serait en cet instant plus tranchant que la plus affutée des lames. Une insulte à toutes ces fois où elle l'a laissé échappé presque malgré elle, dans ces moments où, dans ses bras, elle a pu avoir l'impression d'être la seule. Et elle devrait les maudire, tous ces moments là ! Comme elle le maudit lui, comme elle vacille une brève seconde sous le coup qu'il lui porte. Comme Bruce, tiens. Bruce et ses conquêtes d'un soir, que l'on prend pour ne plus jamais revoir. Bruce et son histoire assez... libre, avec Lisa. Comme Bruce donc. Les mots se bloquent dans sa gorge, et elle ne peut juste rien répondre. Et il la regarde. Et elle l'affronte. C'était tout alors. Juste ça. Une histoire qu'on jette quand on en a marre. Comme Bruce sait si bien le faire. Une histoire ? Pas maintenant... Pas maintenant, les questions. Pas maintenant, les larmes. Et elle veut le blesser. Le blesser, comme il la blesse en cette seconde. Et avec le sourire, puisqu'il met un point d'honneur à lui sourire aussi.

"Oh, comme Bruce, oui, puisqu'on en revient à lui. Tu le connais donc, toi aussi." A Lauren, alors qu'elle le contourne déjà, comme s'il s'était agit d'un obstacle insignifiant sur sa route. Elle ne compte pas vraiment, cette fille. Ça pourrait être elle ou une autre. Au moins elle n'est pas blonde lui souffle une petite voix aux tréfonds de sa douleur. Non. La rage. Le reste, il est hors de question de le leur montrer. Ce serait lui accorder trop d'importance. Elle tire la chaise en bout de table, s'installe, comme si elle était chez elle. Prend même le verre abandonné par Clark et s'en sert même un fond, qu'elle avale d'une traite. Il lui donne envie de vomir. Elle a envie de vomir. Mais ce sourire plein de haine ne disparaît cependant pas un instant de ses lèvres.

"Oh, allez-y, continuez. Surtout, faites comme si je n'étais pas là. Après tout, tu accepteras bien un public ?"

Elle a légèrement renversé la tête en arrière pour apercevoir Clark. Quoi, il veut se vanter de ses exploits ? Mais qu'il le fasse donc devant elle. Non, ça ne lui fait pas peur. Non, ça ne la touche pas. Elle s'en moque. C'est ce qu'il veut, non ? C'est bien ce qu'il veut lui faire comprendre ? Et bien, qu'il le fasse. Qu'il mette donc en action tous ses talents de séducteur. Elle regarde, elle observe. Elle est même prête à l'applaudir si le spectacle est vraiment bon. Et après, elle rentrera chez elle. Pour ne plus jamais le revoir...

Elle le sait, pourtant qu'il n'en fera rien. Elle le provoque. Elle le provoque, et elle veut qu'il lui réponde. Qu'il le lui dise en face. Qu'il la blesse, une bonne fois pour toute. Qu'elle puisse l'oublier, et juste partir. Qu'elle puisse rentrer. Et peu importe ce goût amer qui rend cette boisson si infâme dans sa bouche. Qu'il ait au moins le courage de le faire. Qu'il la quitte vraiment, elle qui a toujours refuser de considérer qu'ils puissent avoir une véritable histoire.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mer 3 Oct 2012 - 16:26
A ce niveau-là de la conversation (si tant est qu’on puisse appeler ce massacre une conversation), Lauren aurait préféré que la fille, enfin la femme, lui balance une gifle retentissante avant de s’en aller. Un peu genre drame de vaudeville, l’Homme la Femme et la Maitresse. Quand Loïs parle de Bruce, Lauren tente vaguement de sourire et d’expliquer que non, ce n’est pas Clark qui l’a présenté ainsi, qu’elle l’a déjà vu, après le Ministère, qu’elle a comprit qu’elle non plus n’allait pas bien. Elle veut lui dire, ou essayer de lui dire, que Bruce a mentionné son nom, parce qu’elle était une bonne journaliste et une amie géniale. Elle veut lui dire que ça serait bien de la connaitre, qu’elle peut s’installer, prendre un verre. Mais Loïs n’a d’yeux que pour Clark, n’écoute que lui, et Clark maintenant se tourne vers Loïs, s’approche d’elle. Il ne la regarde même plus. Alors les yeux de Lauren vont et viennent de l’un à l’autre, et à cette manière qu’il a de fixer Lang elle sait. Elle sait parfaitement le rôle qu’elle joue à ce moment précis. Ce n’est même pas celui de la maitresse, même si Loïs semble le penser. C’est celle du chewing-gum collé sous la table. Lentement, elle se ressert un verre de vin à ras bord et le descend en trois gorgées affamées. C’est ça ou laisser les vagues s’intensifier derrière ses yeux et rouler par-delà ses cils en un torrent monstrueux. Pitoyable.

Mais au moins Lauren comprend qu’il est trop tard. Si le film avait pu s’arrêter là…

"Peut-être que Bruce finit par déteindre sur moi"


Elle non plus ne saisit pas la blague, et ne trouve pas matière à plaisanter dans les circonstances actuelles. Elle encaisse comme une taloche sur sa nuque fragile et ploie la tête sous le coup sec que Clark vient de lui asséner. Merci connard, rajoute une couche.

"Oh, comme Bruce, oui, puisqu'on en revient à lui. Tu le connais donc, toi aussi."


Lauren tourne la tête, serre les dents, pince les lèvres, mais acquiesce un oui comme seule réponse. Si elle tente de parler, elle sait que ses cordes vocales la trahiront. Qu’elle dira une connerie comme « je l’aime beaucoup » et peut-être que Loïs l’interprétera de travers, peut-être qu’elle lui sautera à la gorge. Une putain comme elle proche de Bruce ? Elle collectionne les Blackburn ou quoi ? Lauren n’a pas 26 ans. Elle a 15 ans, elle est à côté d’Alice, elle est la fadasse coincée à côté de la Lionne. Elle encaisse les regards curieux et inintéressés qui coulent sur elle. Lauren n’a plus de forme, n’est qu’une flaque amère de dégoût. Elle voudrait fondre sous la table, ramper jusqu’à la porte et disparaitre dans un soupir. Mais Loïs semble tourner autour d’elle comme une comète folle et elle craint de se la prendre en pleine gueule en essayant de fuir.

Lauren va vomir.

Sa gorge s’est rétrécie au point d’atteindre la taille d’un dé à coudre, même sa respiration a du mal à voyager. Elle a le cœur qui bat la chamade, dans sa poitrine et ses tempes, et un doigt glacé de sueur froide qui court le long de son échine. Elle ne se sent pas bien, a froid, a chaud. Et Loïs qui l’agresse, qui la hait. Elle est désolée.

"Oh, allez-y, continuez. Surtout, faites comme si je n'étais pas là. Après tout, tu accepteras bien un public ?"

Un public ?

Deuxième verre que Lauren engloutit en s’étranglant à moitié, comme pour se donner courage.

Un public ? Mais elle ne sait pas Loïs, que Lauren a l’habitude du public ? Tu veux faire quoi ma minette ? Regarder ? Commenter ? Participer ? Tu veux faire quoi ? Tu veux t’asseoir près du lit ou alors t’installer entre nous ? Tu veux toucher ? Tu veux palper ? C’est 10 gallions par partie rajoutée sur le contrat de base qui inclut des attouchements basiques sur la poitrine, une caresse dans les cheveux, ou alors ta main sur mes fesses. Je suis une femme, ah tiens toi aussi ? Parfait ça en sera simplifié ! Je n’aurais pas à dégrafer ta braguette. Non. Je n’aurais pas à subir tes métaphores débiles en parlant de ton sexe. Non c’est parfait, un public, j’ai l’habitude. On m’a rôdé dès mon plus jeune âge pour accepter les regards sur moi. En grandissant c’est devenu un défi, de supporter ces spectateurs curieux de l’acte de chair. Je le vis chaque vendredi soir, mais peut-être que tu le sais déjà.

Eh bien vas-y ! Regarde ! Je suis quoi moi ? Pas plus chère qu’une bonne pièce de viande chez le boucher. Choisis bien tes morceaux, hésite pas à filmer ! Tu crois que je m’en empêche moi hein ? Tu crois que je suis là pour le plaisir ? Tout se paye !

La tendresse, la simplicité, ses regards, son sourire, son dédain alors qu’il veut te calmer, toi, et se fout de ma tempête. TOUT SE PAYE BORDEL !

« J’vais y aller. » C’est une supplique étranglée, parce que oui on supplie toujours, c’est un tel jeu, un jeu d’actrice, tu veux en voir plus, tu veux me voir chialer ? Mais profite ma belle, profite. J’aurais pas du mettre cette robe, j’ai l’air conne, je baisse la tête, je trébuche. La chaise bat des pieds derrière moi, manque de se renverser. Je suis rien. Rien du tout entre vous. C’est une erreur, qu’est ce que je fous ici, qu’est ce que j’ai cru moi encore ?

Crak.

Petit tintement désolé d’un article précieux que l’on vient de briser. Ah. Je crois que c’était mon cœur.

Mais j’étais pas amoureuse.

« Clark pardon. » Elle a pas peur de prononcer son prénom, elle. Elle est tellement navrée. « Aurevoir. » Adieu. J’aurais du comprendre il y a longtemps : on ne pardonne pas à la putain de rêver.
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ce message a été posté Jeu 4 Oct 2012 - 6:55
Les réactions de Loïs lui sont si cryptiques qu’il ne peut faire qu’une seule chose au départ :

"Quoi ?"

Une expression de son incompréhension de la réaction de cette femme si vive, si passionnée et prompte à réagir. Clark observe, il écoute et il fronce les sourcils, pince les lèvres alors qu’il se fait accuser de choses qui n’ont pas lieu d’être. L’entêtement qu’elle a à ne pas l’appeler pas son prénom montre bien qu’elle lui en veut pour quelque chose ; il a appris à la connaître à force de la fréquenter. Ce qu’il ne comprend pas, c’est pourquoi elle a une telle réaction. Ce n’est pas comme s’il n’avait jamais de visiteurs au féminin. Soudain, ça s’impose dans son esprit. Elle voit Lauren comme une menace pour eux. Si la situation était moins tendue, le gallois en aurait probablement rit de cette situation, tellement c’était ridicule. Seulement là, il avait tout sauf envie de rire. Il resta calme cependant, ou tentait, ses yeux planté dans ceux de Loïs.

Pourtant, il prend la décision de ne pas laisser cette situation dériver plus que de mesure quand Lauren s’excuse pour ensuite prendre congé. Non. Ce n’est pas parce que Loïs faisait son numéros que son invitée (à l’improviste mais s’il avait voulu il aurait très bien pu lui dire qu’il ne voulait voir personne) devait s’en aller. Son poing s’abat sur la table, tendu, un verre vacillant dangereusement sur son pied.

"Ça suffit !" sa voix est forte, comme un coup de tonnerre dans le silence. Il attrape le bras de Lauren alors qu’elle passait près de lui et lui lance un regard désolé même si ses sourcils sont toujours froncés "Tu peux rester Lauren." Il se tourne de nouveau vers Loïs alors qu’il lâche le bras de Lauren "Et ce n’est pas pour avoir un ‘public’ comme tu dis Loïs. Mais parce qu’on est chez moi et que tant que ça sera le cas, on jouera par MES règles. Lauren est mon invitée et par conséquent, elle n’a pas à partir parce que tu te rends ridicule Loïs."

Ses mots sont peut-être durs, mais elle n’a pas été tendre non plus. Si lui a l’habitude de laisser couler quand on s’en prend à lui, depuis le temps, il ne supporte qu’on s’attaque à des gens quand on ne sait rien de la situation. Cependant, il ne comptait pas la ridiculiser non plus, tout sauf ça. Ça n’est pas lui, ça n’est pas ce qu’il fait ou ce qu’il veut. Ce qu’il veut ? Lui faire comprendre qu’il n’y a rien à craindre, qu’elle pouvait arrêter d’être sur la défensive à chaque fois qu’il y a une femme chez lui. Il n’est pas un lapin, il ne saute pas sur tout ce qui bouge et qui porte une jupe. Il cherche ces mots cependant, car il ne veut pas dédaigner Lauren, il ne veut pas qu’elle croit qu’elle n’est rien. Elle n’est pas la femme qu’il attendait, c’est vrai, mais elle est sympathique, amusante et de toute façon, à part avec celles qui le lui demandaient expressément, il gardait généralement contact avec ses aventures. Il n’en pas eu des masses il faut dire. Mais là n’est pas le sujet.

"Loïs…" un nouveau soupir "Tu vas toujours à l’hypothèse la plus pessimiste. Je vais cependant être honnête avec toi : il s’est passé quelque chose entre nous, c’est vrai, il y a un moment de cela. Avant que je ne te connaisse. Ce n’est pas parce qu’on se voit de temps en temps qu’on va remettre le couvert. J’ai certes eu des aventures depuis la mort de ma femme, malgré ce que semble penser Lisa, mais je ne joue jamais sur deux tableaux."

Il s’arrêta là. Il n’allait pas en dire plus, il attendait déjà les réactions des femmes présentes.
Loïs Lang
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Ven 5 Oct 2012 - 5:21
Elle a envie de rire. De rire et de s'étouffer avec ses sarcasmes. Elle a réussit, elle l'a fait fuir. Et elle le blesse, lui. Et elle a envie de jubiler, juste pour ça. Lui montrer qu'elle aussi, elle peut être cruelle !

Sauf qu'il est plus rapide ! Un coup de poing sur la table, qui la fait sursauter, prête en réalité à se briser comme ce verre qui vacille. Et c'est une chape de plomb qui s'abat sur elle. Une chape de plomb qui devient un peu plus lourde à chaque instant. Qui étouffe la rage au plus profond d'elle même. Et qui la laisse sans défense. Avec juste ce nœud, au fond de la gorge. Au fond de l'estomac. Elle sait qu'elle va vomir. Et c'est comme si le temps venait de s'arrêter. Non, pas de s'arrêter. De se briser. Comme son orgueil, qu'il vient de piétiner. Celui qui lui serre à cacher son cœur tel un bouclier infranchissable face au reste du monde. Et c'est même à se demander dans quel état elle retrouvera ce dernier.

"Tu as raison. C'est moi qui m'en vais."

Les mots qui viennent briser le silence. A-t-il durer une seconde, une minute ? Elle n'en sait rien. Elle s'en moque. Elle a mal. Et même la fureur ne peut pas la protéger de ça. La furie semble calmer. Ne pas s'y fier. Elle dort. Si bien cependant, que même les aveux ne suffise pas à la réveiller. Parce que le coup de poing sur la table l'a assommé aussi sûrement que s'il l'avait frappé. Parce qu'elle l'a défié, et que, pour la première fois, il lui a répondu. Il l'a affronté. Faut-il qu'il y tienne, à sa Lauren, pour qu'elle le voit réagir ainsi pour la première fois. Et c'est elle qui en ressort vaincue. Vaincue, et blessée. Mais elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même, n'est-ce pas? Ridicule. Le mot tourne dans son crâne comme si un écho sans fin le répercutait dans l'obscurité. Ridicule. Peut être. Se mettre dans des états pareil pour une histoire qui, dit-il, a plusieurs mois. Et ce jugement là fait plus mal encore qu'avoir cru à sa trahison. Parce qu'il la prend, en cet instant, pour la dernière des ignorantes.

"C'était ridicule, oui. Mais tu ne me fera pas croire que tu es assez naïf pour ne pas avoir comprit." Elle secoue la tête. Elle s'est levée, elle ne sait même pas quand. Elle sait juste qu'elle est debout. Qu'elle contourne la chaise, pour ne pas qu'il puisse la retenir, elle. Parce qu'elle est ridicule, et libre. Et seule. Et vide... "Le vin français. La jolie robe. La mise en plie. Clark, s'il te plaît...." Plus de condescendance dans son ton. Plus de nom de famille non plus. Je veux bien te croire, d'accord. Mais ne me fait pas l'affront de me penser stupide. Pas quand j'ai mal comme ça.

Elle ne les regarde pas. Elle ne les regarde plus. Ses yeux sont fixés sur la fenêtre. Pensive. Bien trop. Une tempête étouffée dans l’œuf par des mots qu'elle n'a pas réussit à supporter. Peut être parce qu'ils sont vrais. Parce qu'il est sincère. Et qu'au fond, elle ne sait jamais quand elle doit le croire. Et qu'elle vient de se prendre cette vérité, celle, là, si terrible, en pleine figure, aussi durement que son poing a frappé la table.

"Ne me demande pas de te faire aveuglément confiance, Clark. Pas quand je trouve une si jolie jeune fille chez toi en train d'essayer de te charmer. Pas quand tu me caches déjà la moitié de ta vie."

Et ces mots font mal. Plus encore que tout le reste. Ses propres mots. Parce que le problème est là, au fond. Ce n'est pas Lauren. C'est ce qu'il y a entre eux. Parce qu'elle ne peut pas le croire, parce qu'elle ne sait pas ce qu'il ne lui dit pas. C'est un peu le principe, d'ailleurs, d'un secret. Mais elle ne pensait pas que celui là lui faisait si mal. Un haussement d'épaule. Les phrases s'enchaînent, presque sans pause pour eux, alors que les pensées tournent si vite dans sa tête, seul endroit encore viable de tout son corps, et lui donnent l'impression de parler à une vitesse d'escargot.

"Mais je tenterai de ne plus m'emporter. Juste attendre tes explications et y croire. Ok ?" Parce que ça ne peut pas être une rupture. Ça ne peut pas être la fin. Et elle ne sait pas s'il se rend compte du pouvoir qu'il lui donne sur elle en cet simple seconde. Elle accepte tout, tout, sans concession, alors qu'elle recule lentement vers la porte. Elle, la femme fière, et forte. La femme brisée. Enchaînée par quelque chose de beaucoup trop grand pour elle. Et dans lequel elle a plongé à cœur perdu, sans même s'en rendre compte. "Miss, vous avez gagner votre soirée. Je suis désolée de cette interruption;" Et c'est sincère. Autant que peuvent l'être des excuses prononcées d'un ton si morne. Mort. "Fais moi signe." A Clark, bien sûr. S'il le veut encore. Ne m'abandonne pas maintenant.

Mais elle va rentrer. Elle a besoin d'un bain chaud. Elle a besoin de ses notes, de ses articles, de se perdre dans le boulot. Elle a besoin d'un grand verre d'alcool et -ou- d'un thé chaud.

Elle a besoin de ses bras autour d'elle. Qui la protège du reste du monde. Et surtout qui la protège d'elle-même. Mais elle n'y a plus droit. En tout cas, plus ce soir.
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ce message a été posté Ven 5 Oct 2012 - 10:45
Le bras de Clark la rattrape au vol, comme un lasso, et le geste est si vif, si surprenant (elle pensait sincèrement qu'il serait ravi de la voir disparaitre de sa vie plutôt que de lui causer autant d'emmerdes en moins de vingt minutes), que Lauren n'a qu'un seul réflexe, de type défensif. Elle porte la main à sa sacoche, là où se trouve son spray au poivre et une seringue protégée remplie de liquide paralysant. Ses doigts effleurent la poche si habilement dissimulée par les plis de son manteau, mais dès qu'elle sent la forme de l'aiguille contre sa main, elle reprend conscience de ce qu'elle a risqué de faire. Lauren déglutit, rougit violemment, et baisse les bras, comme abandonnée. Elle observe, médusée, Clark s'énerver, taper du poing et commander (commander !) à Loïs d'arrêter son imbécilité. Mais est-elle réellement ridicule ? N'a-t-elle pas raison de se méfier ?

Si j'avais un homme comme lui, je me rendrais folle à tenter de discerner quels sont les regards qui se posent sur lui, pense-t-elle, la bouche pâteuse d'alcool. Je me rendrais folle à me demander si je le mérite réellement ou si je n'ai qu'à m’aplatir face aux autres femmes. La concurrence serait si rude, car lui si... gentil.

Si j'avais un homme comme lui, je serais malade à la pensée de le perdre, car ça ne dépendra pas que de moi.

Je ne veux pas d'un homme comme lui.

Je ne peux pas.

Et Clark annonce la couleur, résume les faits à un temps passé: Il s'est passé quelque chose. Il ne se passera plus rien, elle n'est plus rien. Lauren sourit, les yeux rivés à la bouteille de vin. A cet instant précis, c'est elle qui se trouve ridicule. D'avoir cru qu'un homme comme Clark ne trouverait pas mieux qu'une fille comme elle, pouvait se contenter d'une vague histoire de coucherie alors que Loïs... Elle sait qui est Loïs: une battante. Elle sait que Clark vaut mieux qu'une histoire sans but, qu'il mérite bien de vivre quelque chose d'exceptionnel. Avoir attendu autant de temps sans penser qu'il se serait enfuit vers des horizons plus prometteurs était une véritable idiotie.

Et. Disons aussi simplement: elle n'avait aucune chance, dès le départ.

Une manière de combler le vide, voilà ce que Lauren était pour la plupart des gens. Clark l'avait traité de cette manière, puisqu'elle n'offrait rien d'autre, mais à la manière d'un véritable gentleman.

Elle l'estimait.

"Tu as raison. C'est moi qui m'en vais."


Elle l'estimait mais elle était effectivement entrain de tout gâcher.

"Le vin français. La jolie robe. La mise en plie. Clark, s'il te plaît....

Lauren baissa la tête, vaincue. Le vin français pour l'endormir, la jolie robe pour qu'il ne pense à rien d'autre, la mise en plie d'un corps attirant. Clark s'il te plait, ne vois-tu pas que cette pauvre fille cherche l'attention ? Cherche un peu de tendresse mais n'a clairement rien d'autre à offrir qu'une carapace impeccable ? S'il te plait Clark, ouvre un peu les yeux, elle attend de toi bien plus que ton rire, bien plus que ta politesse. Tu as laissé rentrer chez toi une louve qui n'espère rien d'autre que de la chaleur. Ce n'est pas une jolie fille que Lauren est. Une jolie fille séduit et tâche d'être séduite. Celle-ci te tombe déjà toute cuite dans la bouche et ne veut rien d'autre qu'être dans tes bras.

C'est vrai. C'était le plan initial. Mais Clark lui n'en savait rien. Ainsi, quand Loïs se tourne vers Lauren, avec ses excuses et son regard éteint, c'est elle-même qui s'avance, la salope, la pie, et qui s'essaye à sourire alors que son cœur n'y est pas.

- S'il te plait Loïs, ne dis pas ça. Je sais que tu n'as pas envie de m'écouter, et que d'ailleurs tu ne me connais même pas. Je ne cherche pas à défendre Clark, parce qu'il n'y a aucune défense à avoir. Je reviens chez lui ce soir après des mois d'absence. On a... partagé quelque chose, il y a de cela un moment, à peu près au moment du triathlon de Jugson. Je ne sais pas si tu le sais mais, j'étais avec Clark là bas. Et je n'avais pas eu l'occasion de le remercier pour son aide. Je veux pas le glorifier mais il m'a filé un sacré coup de main et il a aidé des personnes que j'apprécie. Je. Ma venue n'est pas innocente. Je pensais sans doute le draguer et puis passer une bonne soirée avec lui.

Elle refuse de se tourner vers Clark pour affronter son regard, reste droite, comme piquée dans le dos par une fourche. Et pour la sorcière, le bûcher prend la forme d'une journaliste déçue.

- Mais tu es arrivée au moment où je pense, clairement, qu'il allait m'expliquer que sa vie avait changé. Je ne savais pas pour vous, il est clair que je ne serais pas venue. Clark allait me dire la vérité parce que je refuse de penser qu'il aurait pu agir par tromperie. Je sais. Je ne le connais pas moi non plus. Moi je n'ai juste pas cherché à en savoir plus sur lui en fait... Je pense que c'est quelqu'un de digne et que... j'allais me prendre un beau râteau, clairement mérité. Tu n'as pas à partir. Tout ça n'est qu'un malentendu, le mien. J'aurais du te contacter avant Clark. Moi et mes idées, on va vous laisser tranquille pour ce soir. Apparemment vous avez des choses à vous dire et je n'ai pas à m'en mêler.

D'un geste un peu sec, les mains tremblantes, Lauren referme son manteau sur sa jolie robe - et sa mise en plie impeccable et son corps parfait si vide - essuie d'un geste vague dont elle n'a pas conscience le rouge à lèvres qui peint sa bouche. Surtout, surtout elle ne relève pas les yeux parce qu'elle n'aime pas se sentir coincée, écrasée, étouffée et jugée. Elle espère vaguement que Bruce n'apprendra rien de cette situation car elle ne veut pas le décevoir. Pour l'instant, son faux pas est plus virulent qu'un sort de tête-à-claques. Il la parcourt en des frissons glacés qui raidissent la quasi totalité de ses muscles. Elle voudrait encore boire mais doute que ça soit le moment.

Plus tard. Plus tard elle pourra se pencher sur les dégâts intérieurs - il devrait y en avoir peu, mais comme cela s'agite dans son ventre, se noue se tord et comme ça grouille de rats paniqués - elle ne sait pas.
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ce message a été posté Ven 5 Oct 2012 - 18:28
Comment ça, s’en aller ? Non ! Hors de question ! N’avait-elle rien compris à ce qu’il avait dit ? Clark ne voulait pas qu’une parte en pensant être en tort. Aucun d’elle n’avait tort, dans le fond. Elles ont juste…Des façons de voir les choses qui ne facilitent pas la situation. Il ne peut pas lui en vouloir, il ne peut en vouloir à personne sauf à soi-même et à son manque de chance niveau timing. Tout s’est enchaîné si vite, trop vite peut-être, qu’il en est dérouté par un vertige si violent qu’il a plusieurs fois manqué de se retrouver sans dessus-dessous sans savoir comment.

Loïs contre-attaque, lui demandant s’il a vraiment été aussi naïf que de croire que Lauren était venue avec des pensées innocentes. Non. Bien sûr que non. Il avait beau sembler policé, simple et sans contrainte, il n’en n’était rien. Clark avait vite compris le message et s’était empressé de ne pas y répondre, de ne pas donner de faux espoirs, espérant que Lauren capterait le message toute seule, sans qu’il n’ait besoin de lui briser ses illusions verbalement. Oui, il avait accepté un verre, mais c’est tout. C’était peut-être une erreur, il aurait peut-être la laisser sur le pas de la porte et la laisser rentrer chez elle sans autre forme de procès, mais Lauren, il souhaitait la garder comme amie. Si on omettait cette histoire d’il y a quelques mois, la jeune femme était quelqu’un qu’il appréciait. Ils avaient partagé l’horreur du Triathlon et il savait qu’il pouvait lui faire confiance quant à se retrouver ensemble sur le champ de bataille.

Sa posture se tend d’un coup aux mots de Loïs. « Pas quand tu me caches déjà la moitié de ta vie. ». Voilà ses mots. Des mots qui lui firent l’effet d’une baffe. Ses poings, posés sur la table, se crispent sur la table, tant et si bien que les veines de ses bras ressortent sur ses bras nus. Sa tête est baissée parce qu’il a honte ; honte de cacher cela à cette femme devant lui, qu’il aime, vraiment, et à qui il doit par conséquent cacher son passé. Ou une partie tout du moins. Il ne sait pas quoi répondre, pas quoi dire ; Lauren prend le flambeau et tente de le sortir de cette situation en lui prêtant des intentions bien nobles. Mais que sait-elle au juste ? Rien. Et ça l’enrage. Pas qu’elle ne sache pas, mais qu’on lui prête des intentions pareilles sans le connaître. Habituellement il s’en fiche bien ; comment peuvent faire les gens pour savoir quand lui-même cache tant ? Mais là, il s’agit de respecter deux femmes. Une plus que l’autre peut-être, et encore…Lauren est quelqu’un qu’il ne veut pas effacer de sa vie parce qu’elle l’a beaucoup aidé durant le triathlon et qu’elle reste une amie, malgré tout.

Pourtant son choix est vite fait quand il entend les derniers mots de Loïs. Il ne peut pas la laisser partir comme ça. Il relève la tête et ne la voit déjà plus. Clark se tourne à peine vers Lauren, lui laissant voir qu’il la recontactera quand ils auront le temps de tout mettre à plat et il se relève d’un coup, envoyant valser la chaise derrière lui alors qu’il se précipite vers sa porte d’entrée. Il doit faire vite ; si elle sort, elle transplanera sans attendre son reste, parce qu’elle est comme ça : elle n’attend pas. Il la voit, là, sa porte ouverte, Loïs à quelques pas de son pallier, il doit la retenir, absolument.

"LOÏS !"

Un cri pour la déstabiliser juste une seconde le temps qu’il la rattrape et enroule ses bras autour de sa silhouette. Clark la tient et ne la lâchera pas ; pas tant qu’il aura dit ce qu’il avait à dire sinon elle va partir, il le sait parfaitement. Il la tient et accompagne ses mouvements de défense pour toujours rester contre elle, pouvoir lui parler dans l’oreille parce que ce qu’il a à dire ne regarde qu’eux.

"Je suis désolé, je suis désolé…" une main passe dans les cheveux de la femme dans ses bras et il continue "Je sais que c’est difficile de me faire confiance dans ces conditions mais…Je n’ai pas le choix ! Je ne peux pas te demander de garanties non plus, je n’ai pas ce droit mais ça me bouffe Loïs. Rien ne t’empêche d’aller voir ailleurs si tu le souhaitais et je n’aurais rien à dire parce que je peux pas te donner de garanties équivalentes…" sa voix se brise rien que de penser qu’elle pourrait partir, pour de vrai "Je n’ai pas le choix…"
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Sam 6 Oct 2012 - 9:11
C'est à peine si elle entend Lauren quand elle s'adresse à elle. C'est de toute façon à peine si elle l'entend. Elle est déjà à la porte du salon. S'est détourné d'eux, enfin, pour partir. Réellement partir. Elle sait vaguement que Lauren tente d'excuser Clark. De lui trouver des circonstances atténuantes, des excuses, ou Merlin sait-quoi d'autre. Mais ça va. Elle le croit. Elle le lui a dit. Lauren se fatigue pour rien. Qu'elle profite donc de cette soirée en toute amitié. Elle, elle va juste rentrer. Et faire confiance à Clark. Sans savoir réellement pourquoi elle a accepté. Ou plutôt si... Et c'est terrifiant. Plus que le hall d'entrée, fasse auquel elle se trouve maintenant. Qu'elle connaît si bien. Et qui semble pourtant si hostile. Pourtant elle ne s'arrête pas. Elle doit le faire, juste partir. Laisser Clark tranquille pour ce soir. Et juste attendre.

Mais soudain, c'est sa voix. Sa voix à lui qui l'appelle. Et le cœur de Loïs se serre. Va exploser. Le big bang, dans cette immensité de néant. Il bat trop fort, trop vite. Et elle voudrait que ses jambes marchent aussi vite que lui. Qu'elle quitte cette maison, cette petite maison où elle se sent d'habitude presque chez elle. Vite. Fuir, cette fois. Fuir comme elle n'a jamais fuit. Fuir avant de l'affronter à nouveau. Son coeur fait trop mal. Pas ce soir, pas encore, du répit ! Fuir. Avant de prendre le risque qu'il n'ait changer d'avis. Fuir, loin, vite ! Forcer ses jambes à se soulever du sol alors que, à l'image de son coeur, elles semblent soudain lestées de plombs. Vite. Va-t-en. Vite !

Mais c'est déjà trop tard. Et il est là, et il l'enserre entre ses bras. Et Loïs laisse échapper un hoquet de surprise, ou d'autre chose. Et elle tente de se débattre. De le repousser, loin ! Laisse moi, laisse moi partir ! Laisse moi tenter de panser mes blessure, laisse moi partir ! Mais il la tient, trop fort, trop bien, et elle ne peut pas, et elle se débat, mais elle ne peut pas, pas lui résister, pas lutter. Pas partir ! Et elle tremble. Là, entre ses bras. Parce qu'il lui parle. Parce que les mots glissent à son oreille. Et que ses forces la quittent. Parce qu'il n'y a que lui. Parce qu'il y a ses mots. Qui la rendent plus faible qu'un nouveau né. Qui la font trembler entre ses bras. Et qui emplissent le vide qui vient juste de se former. C'est dangereux, danger, arrête, ne fait pas ça.

"Non!" Et c'est presque un cri, qui franchit ses lèvres. Un cri à voix basse, mais un cri quand même. Il ne peut pas penser ça. Il ne peut pas croire ça, il ne peut pas. Alors elle se fait violence, et les mots sortent, tremblants, précipités. A peine articulés. "C'est ok, Clark. C'est... C'est ok. Je..." Les mots s'étranglent dans sa gorge, se bloquent. Et elle force, doit continuer. "Je.. Veux pas. Je veux pas aller voir ailleurs, je te le jure. Me laisse pas.." Les derniers mots qui s'étranglent dans sa gorge. Presque une supplication. Elle est à terre. Elle est à terre, et elle est dans ses bras. Et elle a le coeur au bord des lèvres. Il n'y a plus de Lauren. Ou peut être qu'elle est encore là, mais Loïs ne la voit plus. Il n'y a plus que Clark. Parce que ce qui compte ce n'est pas ce qu'il s'est passé avec elle. Cette soirée. Cette femme qui tente de le charmer. Ce qui compte, c'est eux. Et se raccrocher à lui, de toutes ses forces. "Un jour. Un jour, tu me diras?" Elle a besoin de savoir qu'un jour, un jour, il lui fera assez confiance pour tout lui raconter. Pas maintenant. Dans des années. Quand ils seront vieux, peut être. Quand ils seront vieux, et encore ensemble...

L'idée même paraît saugrenue. Et pourtant elle vient de s'imposer à son esprit. Et sa prise se resserre sur le teeshirt sale de Clark. Ne me laisse pas. Ne me laisse pas ! Et non, elle ne peut pas le perdre. C'est plus fort que le vide, plus fort que la rage qu'elle a ressentit tout à l'heure. Et elle a juste peur. "Je m'en fiche, en fait. Je veux pas savoir. Pas si tu peux pas." Elle dit tout, et son contraire. Désordonnée. Perdue. Avec pour seul point d'ancrage ces bras. Cet homme. C'est tout ce qu'elle a. Et c'est tout ce qu'elle veut.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Sam 6 Oct 2012 - 9:39
Le choix de Clark est fait et Lauren ne peut que le respecter. Elle se le prend toute fois en pleine gueule, parce que Loïs ne l’a pas écouté (en fait, personne ne l’écoute jamais c’est ça ?). Loïs est partie, ou est entrain de partir et si le regard de Clark se pose un instant sur elle – elle ne peut pas le soutenir – il est déjà entrain de la rattraper. Comment pourrait-elle lui en vouloir, de faire preuve autant d’attachement, autant de fidélité ? Parce qu’elle-même n’y a pas droit ? Ce serait aussi stupide qu’injuste et Lauren étouffe cette rancœur naissante dans l’œuf, sans une once de remords ou de regrets. C’est comme ça, et maintenant il faut partir.

Les voix de Clark et de Loïs, vagues chuchotements d’une mer désormais presque apaisée, vont et viennent devant la porte. Si Lauren a la place de passer, nul doute qu’elle n’en fera rien. Bien au contraire, elle ferme en silence la porte de la cuisine et avise calmement la fenêtre, unique pièce de secours. Rapidement, dans le geste habitué de celle qui n’en peut plus de fuir, elle retire ses hauts talons, écarte les rideaux, ouvre la fenêtre. Elle ramasse au passage la bouteille de vin, la vide soigneusement dans l’évier après avoir avalé trois gorgées supplémentaires. La bouteille ainsi rincée de son contenu, elle la pose avec les verres dans le bac de lavement. Elle n’ira pas non plus jusqu’à leur faire la vaisselle. Le courant d’air frais de cette nouvelle nuit caresse son visage et elle l’inspire comme pour se donner courage. Puis d’un bond leste elle saute sur le plan de travail, et se hisse à l’extérieur, bénissant le fait que Clark soit au rez de chaussée, malgré l’étroitesse de cette ouverture. Son manteau racle la petite jardinière posée devant et elle passe ses jambes dehors avec difficultés, ahanant en silence. Une fois à terre, elle referme la fenêtre comme elle peut de l’extérieur, défroisse ses vêtements et s’éloigne, pieds nus, ses chaussures à la main.

Elle n’a ni la volonté ni la force de transplaner maintenant. Déjà qu’elle a la nausée…

Elle s’éloigne de la petite maison sans entendre aucun appel derrière elle, et cette absence la soulage d’un poids sur les épaules. Petit à petit, elle se redresse, retrouve un sourire factice ainsi que des rues plus encombrées de passants du soir. Sans le vouloir, elle bouscule un type qui ronchonne après elle avant de lui demander si ça va. Si ça va ? Pourquoi ça n’irait pas ?

Ah oui. Elle est pieds nues.

Elle s’arrête à un coin de ruelle, renfile ses talons, et la beauté simpliste de cette paire de chaussure lui rappelle le soin qu’elle a mit à s’apprêter, elle, Lauren Hudson. Mais son corps ne lui a pas servit de garantie ce soir-là. Si elle n’a plus de corps, et si elle n’a jamais eut d’esprit, qu’est-elle maintenant ?

Avec toute la discrétion dont elle peut faire preuve, Lauren éclate en sanglots, étouffe ses gémissements de bête blessée.

Boire. Elle doit boire. Maintenant ou jamais. Jamais jamais jamais…

[Fin participation, comment c'était troooop bien !!!!! ♥]
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ce message a été posté Sam 6 Oct 2012 - 15:55
Elle tremble dans ses bras et il la tient, tout contre lui, aussi fort qu’il le peut pour arrêter ses tremblements. Clark la tient. Oh oui, il la tient, il ne la laissera pas partir. Même si des discussions comme celles-ci ils risquaient d’en avoir encore plusieurs avant que tout aille bien entre eux. C’est normal. Il lui cache trop de chose pour qu’elle le laisse tranquille sans se battre. Car c’est ce qu’elle est : un soldat, une battante, quelqu’un qui veut des réponses à ses questions. Ses mots, cependant, le rassurèrent. Il prit le visage de Loïs dans ses mains, posant son front contre celui de la jeune femme, un sourire bête et nerveux apparaissant sur son visage. Elle le voulait lui, pas un autre. Elle acceptait même de le laisser choisir quand il lui parlerait enfin de son passé. C’est trop beau pour être vrai, lui murmurait une petite voix, vicieuse, au fond de son esprit. Le gallois la fit taire sans autre forme de procès. Elle n’avait pas sa place dans le moment présent. Tout ce qui comptait pour le moment c’était eux, ce qu’ils venaient d’échanger…Il déposa un baiser, court, simple, doux, sur les lèvres de son interlocutrice avant de prendre la parole.

"C’est promis."
Un nouveau baiser, très court "Je te le promets Loïs. Un jour je te raconterais tout. Tu pourras me poser toutes les questions que tu veux et j’y répondrais."

Quand ça ne risquera plus de te faire tuer.
Furent les mots qu’il aurait voulu rajouter mais il ne pouvait pas ; ça soulèverait de nouvelles questions et il ne pourrait pas y répondre ce soir. Il allait créer de nouvelle tensions il le savait. Clark préféra profiter de l’instant présent, oublier leurs désagréments pour simplement…Être tous les deux. Un rire court lui échappe alors qu’elle revient sur ses décisions de vouloir savoir son passé. Il n’est pas le seul que cette soirée a retourné. Il la rassure, ses grandes mains caressant les bras crispés de Loïs sur son tee-shirt pour finalement les déplacer, toujours aussi doucement (délicatement, pour ne pas l’effrayer, pour l’accompagner), de façon à ce qu’ils reposent sur ses épaules, lui intimant dans un murmure à son oreille de s’accrocher à lui. Sans plus d’avertissement, il passe un bras dans son dos, un bras sous ses genoux et la soulève, d’un coup, telle une mariée. Clark la garde contre lui, tout près, son visage à quelques centimètres à peine du visage de la journaliste alors qu’il avance vers l’intérieur de la maison, fermant la porte d’entrée d’un coup de pied dans cette dernière.

Ses lèvres se saisirent une nouvelle fois de celles de Loïs, il veut la rassurer, lui assurer qu’elle aussi, elle était la seule même si parfois son comportement laissait croire le contraire. Clark se déplaça dans sa maison avec aise, habitué à cet environnement familier, jusqu’à déposer la jeune femme presque religieusement sur le lit. Ce lit qu’ils avaient déjà partagé et qu’ils partageraient encore pour longtemps, il l’espérait. Se drapant sur elle, il n’y mit cependant aucun poids de son corps sur elle. Seules ses lèvres appuyaient sur le visage et les lèvres de Loïs. Il lui laissait un choix ici. Il ne voulait pas qu’elle se sente piégée. Relevant le visage, il regarda Loïs et demanda, tout bas, presque…Craintif.

"Restes ce soir Loïs. Juste…Je veux juste être avec toi…S’il te plaît…"


Sous entendu : qu’il se passe quelque chose ce soir ou non, il s’en fichait bien. Tout ce qu’il voulait était garder cette femme avec lui pour ce soir.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Dim 7 Oct 2012 - 9:02
Elle sait. Elle sait qu'elle peut le croire, et qu'elle doit le croire. Parce qu'il n'y a pas d'autres choix. Parce que sinon, cela voudrait dire se laisser ronger par son secret. Les voir être rongés, tous les deux. Et elle ne le veut pas. Elle ne le peut pas. Pas maintenant, pas quand il la serre comme ça. Pas quand elle sait que s'il la lâche, maintenant, dans la seconde, elle ne pourra que s'écrouler. Et peut être pas se relever. Mais il ne semble pas plus le vouloir qu'elle. Et elle ferme les yeux quand il pose son front contre le sien. Quand ses lèvres se posent sur les siennes. Et que son coeur lui fait mal de nouveau. Parce qu'il bat si fort, parce qu'il bat de manière tellement désordonnée. Elle ne sait même pas pourquoi. Elle ne veut pas le savoir. En réalité, elle s'en moque éperdument. Ca ne compte plus. Ce qui compte, c'est ses bras que Clark passe autour de son cou, c'est son corps contre le sien. Ce qui compte, c'est qu'il est là. Et que malgré son attitude de ce soir, il l'embrasse. Il ne la laisse pas partir. Il en a aussi peu envie qu'elle...

Alors oui, elle se raccroche à lui. Elle se raccroche à lui comme elle ne s'est jamais accrochée à personne. Elle, la femme fière, l'indépendante. Mais elle ne peut pas. Pas aujourd'hui. Aujourd'hui, ce soir, ne comptent que ses lèvres contre les siennes. Et si elle est surprise quand il la soulève du sol, elle n'en dit rien. Elle se contente de s'accrocher un peu plus fort à lui. De presser ses lèvres un peu plus violemment contre les siennes. Il ne la lâchera pas. Il ne la lâchera pas. Et ses yeux fermés la brûlent et elle ne veut pas les rouvrir. Pas tout de suite. Pas même pour se rendre compte si la jeune femme est toujours là. D'ailleurs, à peine cette pensée esquissée, la voilà rejetée loin de son esprit. Elle a dû partir. Elle ne compte plus, plus ce soir. Il n'y a que lui. Que ses bras. Et il la dépose sur le lit. Et elle se sent, en cet instant, comme tellement précieuse pour lui ! Et son coeur se gonfle, bat plus fort, encore, douloureux, vivant, plus que jamais. Et ses yeux brillent quand elle les rouvrent pour les poser sur lui. Si proche. A sentir son souffle venir caresser son visage. A entendre sa voix si fragile, soudain...

"Je reste..." Deux mots, juste deux mots. Articulés avec le plus grand mal. Là où sa voix a faillit se briser. Et ses bras qui se resserrent autour de son cou, qui l'attire à elle. Et ses lèvres qui se pressent plus fort contre les siennes encore, plus pressant que les baisers précédent. Plus urgent. Et elle l'attire à elle, sur elle. Elle a besoin de le sentir. De sentir son poids, son corps sur elle. De savoir que pour ce soir, elle est la seule qui compte !

Rien d'érotique dans ce baiser. Juste ce besoin. Ce besoin de lui. De eux. Tout ce qu'elle est incapable de dire. De même réellement penser. Tout ce qui se réveillent au fond d'elle et que sa voix ne pourrai jamais porter. Alors elle l'embrasse. Elle l'embrasse, de toute ses forces. Comme sans doute elle ne l'a jamais embrassé. Comme elle voudrait toujours pouvoir le faire. En avoir le droit. Qu'il le lui laisse...
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mar 9 Oct 2012 - 7:12
Jamais il n'aurait cru que deux mots aussi simples pourraient lui faire autant plaisir. Ils sont dit avec une voix fragile, une voix qui aurait pu se briser mais ça n'est pas le cas. Après tout, Loïs est une battante; quand elle veut arriver à faire quelque chose elle le fait. Parfois au prix de longs et douloureux efforts, mais elle y arrive. Comme toujours. Le fait est que ces deux petits mots amènent un sourire heureux et sincère au visage de Clark, un sourire si simple...Il avait presque cru l'oublier. Ça n'est un sourire qui ne sera réservé qu'à elle, même s'il ne le sait pas encore lui-même. Un sourire si honnête et sincère...Ça ne lui était plus arrivé depuis la mort d'Anna. Cependant cette pensée ne franchit pas le cap du subconscient, Loïs l'en empêche sans le savoir par son comportement.

Cette façon qu'elle a de rendre ce baiser urgent, pressant, comme si elle avait peur qu'il se ravise dans le cas contraire. Alors que lui voudrait prendre son temps; du temps pour la découvrir sous un nouveau jour, encore, du temps pour lui faire comprendre à sa façon, avec force d'affection et de mots doux qui finiront par ne plus êtres entendus, du temps pour profiter de sa présence. Cependant, ce soir, c'est elle qui décide et il obéit, répondant à ses demandes muettes. Il s'allonge pleinement sur elle comme elle le désire et laisse ses mains sagement sur la taille de Loïs. Il n'est pas question de sexe ce soir; il est question d'eux, de ce qu'ils sont et ce qu'ils signifient. Pour certains, ils seraient une erreur, ne pouvant donner lieu qu'à une aberration. Pour d'autres ils etaient un couple qui s'etait extremement bien trouvé. Mais pour la plupart ils...n'étaient rien. Même si le tuait quelque part, il ne pouvait pas se permettre de s'afficher trop ostensiblement ensembles par peur des conséquences que cela pourrait avoir. C'était probablement une peur irrationnelle, mais peut importait.

Dans cette maison ils étaient libres, complètement et profondément libres de faire ce que bon leur semblait ensemble. Cette maison serait leur havre de paix dans cette guerre qui, en toute logique, devrait les séparer. Cette maison où Loïs avait un accès illimité. Ou tout du moins, quand il était présent; oh! Bien sûr elle pourrait parer aux défenses, magiques et moldues, qui entouraient sa maison, mais ça serait lui donner beaucoup de mal pour pas grand-chose. De toute façon, connaissant Loïs, elle préférerait sûrement repartir plutôt que de se prendre la tête avec tout ça. Alors une idée lui vint. Oui. C'était la meilleure solution. Clark relâcha les lèvres de la jeune femme et caressa ses bras doucement, lui intimant de le lâcher, juste quelques minutes.

"Je reviens Loïs, ne bouges pas." un léger baiser "Je te promet d'être de retour dans moins de deux minutes"

Il ne voulait pas la laisser seule beaucoup plus longtemps de toute façon. Une fois que Loïs l'ait lâché, Clark se leva et courut jusque dans l'entrée où il ouvrir un petit meuble, farfouillant dedans pendant quelques secondes avant de trouver ce qu'il cherchait avec tant d'empressement. Il revient dans la chambre, sa trouvaille a la main et s'installe à côté de Loïs tout en lui tendant l'objet. Un trousseau de clés. Oh, il n'y en a que deux, une pour la porte d'entrée et l'autre pour la porte arrière.

"Ce sont tes clés de la maison. Comme ça, si jamais tu veux venir mais que je ne suis pas encore rentré du restaurant ou que je ne suis simplement pas là, tu pourras toujours entrer t'installer. Tu es chez toi ici."
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mer 10 Oct 2012 - 9:51
Ses lèvres contre les siennes. Son coeur qui bat trop vite, trop fort à ses tempes, comme s'il ne devait jamais retrouver un rythme normal. Son corps au dessus du sien qui l'emprisonne. Elle se perd dans ce baiser. Elle se perd, s'abandonne. Pour lui. Juste pour lui. Et elle oublie sa fureur, elle oublie Lauren. Elle en arrive même à oublier sa peur quand il l'embrasse ainsi ! Juste eux, juste ce baiser. La rage destructrice qui a empoisonné tout son être semble glisser sur elle désormais, ne laissant comme trace qu'une blessure dont elle refuse de tenir compte maintenant. Ni plus tard. Ni jamais. Elle a ravalé son amertume. Elle a rangé son orgueil. Pour ce soir, et après -et encore longtemps, n'est-ce pas?- juste pouvoir partager ces moments là avec lui. Ses baisers, ses rires. Et ce regard qu'il n'a que pour elle. Pas une fois il n'a regardé Lauren comme ça, n'est-ce pas ? Non, elle, juste elle. Pour le moment, pour ce soir, c'est juste elle. Et elle se sent précieuse, là, tout contre lui, plus précieuse qu'elle ne l'a jamais été, et elle l'embrasse, encore, et elle ne veut pas le lâcher, et elle...

Mais c'est lui qui, lentement, patiemment presque, semble lui redemander sa liberté. Et elle se crispe, et une seconde, elle refuse de le lâcher, quand son coeur se serre, que de nouveau, elle a l'impression qu'elle va vomir. Et dans ses yeux interrogateurs posés sur lui, la terreur, la terreur pure, qu'elle enferme, qu'elle veut dissimuler à son regard. L'abandon, il s'éloigne, il s'en va ! Et ses poumons menacent de ne plus avaler assez d'air, soudain, et elle respire une fois peut être un peu trop fort, et elle veut calmer son coeur, et surtout, surtout, ne pas céder à la panique. Pourtant elle sourit. Elle sourit et dissimule. Les mains crispées sur le draps blanc alors qu'elle se redresse. Elle sourire, et lâche un simple [color:bbc4=9c2e5e]"Ok." alors qu'elle s'assoit. Ne croise pas son regard. Ne veut pas qu'il la voit comme ça. C'est irraisonné, et elle le sait, et elle se traite mentalement de tous les noms. Il lui a juste demander de l'attendre, il va revenir. Il a juste dit de l'attendre, même pas deux minutes. Mais elle a soudain si froid...

Sauf qu'il revient. Sauf qu'elle entend de nouveau ses pas dans l'escalier, et qu'aussitôt, elle relève la tête. Et lui sourit encore. Peut être pas aussi affirmée qu'elle l'est en temps normal. Peut être pas aussi pétillante. Mais elle lui sourit, et lui tend la main. Et elle se tourne un peu vers lui quand il s'installe à ses côtés. Juste dans l'attente. Moins peur, un peu moins froid. Juste à attendre qu'il s'explique -même si le mot lui parait ce soir assez déplacé, avec tout ce qu'il vient de se passer-. Et elle n'est pas déçue. Oh non. Surtout quand il lui prend la main. Et qu'il y dépose quelques bouts de métal attachés ensemble, qui s'entrechoquent. Deux petits bouts de métal en réalité, reliés ensemble pas un anneau. Et les mots qu'il prononce semblent soudain résonner dans son crâne, alors qu'elle ne peut détacher son regard de sa propre main.

"... Mes clefs?"

C'est. Elle a du mal à y croire. Après tout ce qu'il vient de se passer ce soir. Après ses cris, son comportement insultant, méprisant. Il la console. Il la rassure. Et maintenant ça. Et quand enfin, elle en détache le regard, c'est pour relever les yeux vers lui, plonger son regard dans le sien. C'est bien la première fois qu'elle doit lui apparaître ainsi, si éberluée, à court total de mot. Elle, qui s'amuse toujours à jouer avec, qui les élève parfois au rang d'art, la voilà qui n'en trouve juste plus aucun. Et ses doigts se referment hermétiquement sur les petits bouts de métal. Qu'il ne change pas d'avis. Qu'il ne les lui reprenne pas, pas maintenant. Non. Elle veut les garder, elle veut...

"Je t'aime."

Juste trois mots qu'elle n'a pas vraiment conscience de prononcer. Qui s'échappent de ses lèvres avant qu'elle n'ai le temps de vraiment les penser. D'une voix blanche, presque trop basse pour être audible, et pourtant. Juste trois mots qu'elle va regretter amèrement plus vite qu'elle ne le pense. Juste l'entière vérité. Il lui "offre" sa maison, ou en tout cas, une place ici. Elle lui offre son coeur.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Jeu 18 Oct 2012 - 19:36
Clark hoche doucement la tête, un sourire bêtement heureux au visage. Ce sont ses clefs, celles qui signifiaient bien plus qu’un simple arrangement pratique ; il lui donnait un accès à sa maison, cette maison qu’il chérissait et dont il n’avait laissé l’accès à personne hormis Chris et Bruce, et encore. Mais elle, elle y avait droit, déjà. Certains diraient qu’il brûlait des étapes mais leur relation n’avait-elle pas toujours été comme ça ? Si rapide qu’ils en avaient le tournis et prenaient parfois des décisions trop rapides et irréfléchies ? Si rapides qu’ils ne savaient même pas comment se définir jusqu’à ce soir ? Pourtant si, leur relation était ainsi, alors il avait le droit de brûler quelques étapes.

Cependant, ce soir, ils avaient fait des avancées. Ils s’étaient, tacitement, définis ensemble. Même si aucun d’eux n’oserait dire à voix haute ce mot qui voulait tout dire, ils savaient tous les deux ce qu’ils étaient : un couple. Un vrai couple. Qui se cache, certes, mais un couple quand même. Mais qu’elle se rassure, il n’a pas honte de leur couple ; Oh par Merlin non ! Il n’a pas honte et n’en n’aurait jamais honte. Il veut simplement la protéger. Il a déjà perdu une femme qu’il aimait, le gallois ne ferait pas la même erreur une deuxième fois. Il couvrit la main serrée autour des clés de Loïs de sa propre main, une assurance de plus qu’il lui laissait ces clés. Puis il se fige. Repassant ses yeux de leurs mains jointes au visage de la jeune femme.

Ces quelques mots, il ne s’y attendait pas. Pas comme ça, pas alors qu’ils se sont disputer il y a quelques minutes seulement. Pourtant, son cœur bondit dans sa poitrine, il a l’impression de revivre son premier amour et c’est enivrant. Il aime cette sensation et ne veut pas qu’elle cesse. Il la veut en lui pour toujours et s’y accrocher encore et toujours. Il ne reste pas figer bien longtemps, il l’embrasse encore et parle quand ils se séparent.

"Je t’aime aussi."

Clark ne pouvait que lui rendre la pareille, lui qui avait hésité à prononcer ces trois mots de peur de la faire fuir. A l’époque où il n’était pas sûr de ce qu’elle ressentait. Où il n’était pas sûr qu’il ait le droit de lui mettre une telle pression. Seulement ici, elle avait fait le premier pas et il était des plus heureux de suivre le mouvement et d’y répondre. Un nouveau baiser puis il s’allonge, tirant Loïs à lui pour la garder contre lui avec un bras autour de ses épaules, ses doigts traçant des dessins imaginaire sur son bras. Une tendresse infinie émane de cet homme qui, à ce moment précis, ne pouvait être plus heureux.
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Re: Je voudrais la connaitre (Clark ; Loïs)
ce message a été posté Mar 30 Oct 2012 - 11:23
Elle a détourné les yeux quand les mots ont franchis ses lèvres. Elle a détourné les yeux pour ne rien voir de sa réaction. Et son coeur bat plus fort. Dans sa poitrine, à ses tempes. Mélange d'appréhension et de ce sentiments, qu'elle exprime pour la toute première fois. Quelques millièmes de secondes où tout autour se mélange. Où les sensations fusent à une telle vitesse qu'elle ne peut en saisir aucune. Où le doute s'invite forcément de la partie et l'empêche de, de nouveau, plonger ses yeux dans ceux trop bleus de l'homme à ses côtés. Lui, l'Héritier, celui qu'elle a combattu il n'y a pas une semaine. Lui, l'homme, le seul qui s'est jamais vraiment intéressé à elle, qu'elle a laissé faire. Lui qui est entré dans sa vie. Lui qui n'a de cesse d'avoir des gestes d'attention pour elle, qu'elle n'accepte pas toujours. Que va-t-il se passer maintenant ? Et son coeur se serre alors même qu'il bat trop fort, étrange mélange des genres. Mais il pourrait la rejeter. Il pourrait ne pas vouloir de ses sentiments, lui qui a perdu l'amour de sa vie. Il pourrait...

Elle oublie juste pendant ces quelques secondes, un battement de paupière peut être, que les mains de Clark sont toujours refermés sur les siennes. Et que c'est bien dans les siennes qu'il a glissé la clé de sa maison, son chez lui. Qu'il lui donne désormais l'autorisation d'y entrer n'importe quand, quand elle le souhaite, un peu comme si maintenant, cela devenait aussi un peu sa maison. Elle oublie aussi, sans doute, que c'est elle qui a toujours repoussé ses marques d'affections trop poussés, ces mots esquissés qu'elle a toujours refusé d'entendre, refusé même qu'il les prononce, tenté parfois de les lui faire oublier. Ces mots qu'elle prononce aujourd'hui la première, sans pouvoir le regarder, à l'abri dans cette chambre qu'elle voudrait presque pouvoir considérer comme la leur. Oublier qu'elle n'est pas la première à l'avoir occuper...

Mais tout s'envole. Tout s'envole, et tout disparaît quand les lèvres de Clark se posent de nouveau sur les siennes. Et elle sait que ce n'est pas comme sa technique éprouvé maintes fois pour le faire taire. Et elle a presque l'impression de sentir le coeur de Clark battre aussi fort que le sien, à l'unisson. Juste eux, juste eux deux. Et juste ces mots qu'il finit par prononcer aussi, quand leurs lèvres se séparent. Elle en se jette pas à son cou, elle ne desserre surtout pas la main qui tient toujours cette clé si précieuse. Mais aussitôt qu'il a finit de parler, les lèvres de Loïs sont de nouveau sur les siennes. Pas pour l'empêcher de s'exprimer cette fois. Pour le sentir vivre, l'aimer encore. Pour sentir son coeur battre à l'unisson avec le sien. Pour boire ces quelques mots. Elle a l'impression d'en être tellement avide ! Comme si désormais toute sa vie en dépendait. Et elle a presque l'impression que c'est le cas.

Et cela fait peut. C'est terrifiant. Terrifiant, mais tellement grisant qu'elle ne l'échangerait pour rien au monde. Voir Clark avec cette femme a faillit la détruire, en quelques secondes à peine. Plus maintenant. Plus maintenant, elle sait qu'elle l'a, qu'elle l'a pour elle. Et elle oublie tout. Sa vie d'avant, son amour pour une autre, ses propres peurs. Il est là, il est là, et il veut être avec elle. Et malgré son Sang, malgré son caractère, ça pourrait durer pour toujours comme ça. N'est-ce pas ?
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