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❝ On l'appelle le chevalier blanc ❞
 :: Londres :: Bâtiments officiels :: Tour des Médias
Loïs Lang
Loïs Lang
Messages : 1695 Crédits : Aoden
Age du personnage : 38 ans
Ascendance : Sang-de-bourbe
Emploi/Etude : Chef de la Tour des Médias
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Gryffondor

Rapeltout
Patronus : Hippopotame
Epouvantard : Cadavre d'Harry Potter
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On l'appelle le chevalier blanc
ce message a été posté Mer 5 Sep 2012 - 12:11
S'il y avait bien une sorte de personne que Loïs détestait, c'était ceux qui se pensaient supérieurs aux autres. Elle se battait depuis des années pour prouver sa valeur mais elle se cassait toujours le nez contre les murs qu'on élevait en face d'elle. Il faut dire qu'elle avait la loi contre elle, la loi, et la société, en quelques sortes. Alors elle encaissait, et continuer. Mais parfois, il y avait des gens face à qui faire profil bas ne marchait pas. Face à qui ignorer devenait trop difficile. Quand l'acharnement devenait systématique, quand il ne se passait pas un jour sans qu'il n'y ai un début d'altercation. Quand on cachait une misogynie profonde derrière une soit disant supériorité offerte par les textes officiels. Basique de rang 1, en plus. Il y aurait presque de quoi rire si ça ne devenait pas aussi envahissant. Ni dangereux. Sa baguette la démangeait sérieusement, mais si elle faisait ça... Non. Il y avait une bien meilleure solution.

"Bon, écoute... J'ai comprit, maintenant, d'accord? Je suis une sale Sang-de-Bourbe, si tu veux, et promis, je ne t'approche plus."

Sauf que ça ne semblait pas suffire à la petite teigne face à laquelle Loïs se trouvait. Quoi, il venait d'entrer au journal, et il fallait qu'il écrase les journalistes plus talentueux, surtout s'il s'agissait de femmes, c'est ça ?

"Ta simple vue me répugne, Lang. Pourquoi tu ne quitte pas gentiment les lieux au lieu de les souiller de ta présence?"

Un pincement de lèvres, un sourire crispé. Ce que cet homme ignorait, c'est qu'elle venait juste de lancer un appel vers Clint. Avec un peu de chance, celui-ci l'entendrait et aurait la liberté de rappliquer rapidement. Pas que Loïs ne sache pas se défendre seule en temps normal. Mais il y avait des moments où, quand la personne en face ne voulait juste rien entendre, s'échiner ne servait plus à rien. Et il valait mieux pour tout le monde qu'elle ai encore la présence d'esprit de faire intervenir une tierce personne plutôt que de tenter de régler cela elle-même. Si elle le faisait, si elle tentait encore, elle savait que ça risquait de dégénérer.. Il tentait de la pousser à la faute. Il allait être déçu.

Oh, bien sûr, Clint n'était pas forcément la personne la plus calme dans ce genre de situation et beaucoup aurait pensé qu'elle aurait dû appeler quelqu'un d'autre. Mais même pour un sorcier, la carrure de son ami restait impressionnante et il faisait facilement peur. Et c'est exactement ce dont elle avait besoin en cet instant. En tant que femme, elle ne l'impressionnait pas, et elle n'avait pas grand chose en sa faveur pour se défendre. En tant qu'homme, Clint allait certainement réussir là où elle ne pouvait plus rien faire. Enfin, ça, c'était en espérant qu'il puisse se libérer et qu'il vienne, bien sûr...
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Re: On l'appelle le chevalier blanc
ce message a été posté Sam 8 Sep 2012 - 6:04
Journée de dingue au boulot. Clint ne savait pas si c’était la faute à malchance ou si les gens s’amusaient à déglinguer les appareils, juste pour voir jusqu’où un Sang-de-Bourbe pouvait aller, voir s’il pouvait suivre le rythme. Jusque-là ils étaient déçus ; Clint suivaient le rythme et même anticipait certains problème. Il y a vraiment des sorciers qui n’étaient pas doué pour feindre des problèmes techniques. Mais peu-importait. De temps à autres il croisait Allen à qui il faisait un rapide rapport sur les différents incidents avant de repartir aussi sec pour d’autres tâches diverses et variées. Allen qui lui demandait tout bas de ne pas trop se surmener. Comme s’il avait le choix. Ce n’était pas lui qui se retrouvait dans la situation précaire du type qui ne peut pas se permettre de perdre un tel job, pas qu’il lui en veuille ou quoi que ce soit bien au contraire. Mais pour le surmenage, on repassera. Il y avait même eu un moment où il s’était retrouvé avec l’alloscope en double-appel. Ça avait une fonction double-appel ce truc ? Il ne finirait jamais de s’étonner il faut croire.

Il fut détourné de ses tâches en cours par un message dans son oreillette qui à priori n’avait rien à voir avec ce pourquoi un Alloscope était fait. Pourtant l’Irlandais savait parfaitement ce que ça voulait dire. Loïs avait des ennuis. Ou du moins avait besoin de son aide. Il annonça à Allen qu’il y avait besoin de renfort au service technique de la Gazette et fila sans demander son reste. Il avait fini sa tâche en cours de toute façon. Clint parcourut les couloirs en courant lorsqu’il n’y avait personne et en pas rapides lorsque des sorciers se trouvaient avec lui. Quand enfin il arriva là d’où venait l’appel, il aperçut Loïs en proie avec un malabar qui devait avoir que ça dans la tête d’ailleurs ; l’image le fit rire intérieurement : un homme en malabar ! Bref, trêve de plaisanterie. L’irlandais s’avança, prenant bien soin de carrer ses épaules et de se tenir bien droit, de façon à être plus imposant que l’enquiquineur.

"Ahem…Excusez-moi, mais il y a Carmella Higgs qui attend un papier d’actu qu’elle a demandé ce matin."
"Elle fait partie de la Gazette mon vieux, comme quoi, les Sangs-de-Bourbe tous des incapables."
"Ah, mais tu sais aussi que nous sommes aussi polyvalent qu’on peut l’être…Si MYW a besoin d’elle, il a besoin d’elle, point final. Et je doute que tu veuilles mettre Miss Higgs sur les nerfs en la privant de son papier, pas vrai ? Surtout quand elle l’a juste-là." Clint pris un papier qui ressemblait vaguement à un article de presse en cours de rédaction et le mit deux secondes sous les yeux de l’homme, un poing sur la hanche et tapant du pied au sol.
"J’aurais qu’à dire que c’est elle qui m’a retenu. Qui on va croire à ton avis ?"
"Ah mais je suis là moi, je sais la vérité et je dois te prévenir, je suis attendu du côté de TVM pour des réglages. Or, Mr Lannister déteste que ses émissions commencent en retard. Donc, si je suis en retard, il va me faire chercher, il va me trouver ici, il va s’énerver et pester contre Higgs, ça va remonter aux oreilles de la dîte Higgs qui va finir par piquer une grosse colère ; tu me suis ?"

L’autre pâlit visiblement en pensant à la colère de Miss j’ai-des-gros-seins Higgs et déguerpit aussi vite sans un mot de plus en toute dignité. L’Irlandais attendit d’être sûr qu’il soit bien parti avant de se mettre à rire et de rendre son papier à Loïs.

"Craignez la colère de Carmella Higgs, aussi terrifiante que ses seins sont gros ! Je me lasserais jamais de l’utiliser comme moyen de pression. Enfin, heureusement c’était qu’un sang basique qui ne côtoie que peu les sangs-purs sinon c’était mal barré." Ils reprirent leur marche "Comment ça va sinon ?"
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Re: On l'appelle le chevalier blanc
ce message a été posté Ven 21 Sep 2012 - 13:39
Loïs n'était pas le genre de femme à paniquer pour un rien. Elle connaissait des situations de stress intense régulièrement et cela provoquer généralement plus une excitation face au danger qu'un quelconque sentiment de faiblesse. Mais là, elle commençait presque à manquer d'air. Presque comme si elle se retrouvait en cet instant face à un vampire près de lui retirer petit à petit toute énergie vitale. En commençant par l'air, si indispensable à toute respiration. Pourtant, elle s'efforce de garder son calme, d'inspirer normalement. Les mots ne l'atteignent pas en général. Les siens pas plus que les autres. Les injures, les insultes même, elle en a l'habitude. C'est bien plus ce rapprochement, cette façon d'envahir son espace vital qui la fait se tendre un peu plus encore. Oh, elle ne cédera pas, jamais. Mais elle aimerait vraiment retrouver un peu d'air...

Et il arrive. La journaliste réprime un sourire en voyant la silhouette massive de Clint foncer droit sur eux. Et dès qu'il accapare l'attention de son interlocuteur, elle se glisse légèrement sur le côté. Retrouver l'air, retrouver l'espace de bouger sans prendre le risque à chaque seconde de juste lui envoyer son poing dans la figure, son genou dans les parties intimes ou sa baguette dans le nez. Pas très sorcier tout ça, peut être, mais oh combien efficace quand quelqu'un est à bout portant. Et d'inattendu, elle le sait, pour des gens qui n'utilisent peu ou pas du tout leur force physique... Mais la question ne se pose déjà plu. D'une oreille elle écoute Clint expliquer diplomatiquement à ce charognard qu'il est en train de lui voler sa proie alors qu'elle tente de ne surtout laisser passer aucun signe d'un quelconque soulagement -ou même d'amusement, ce serait mal venu-. Et ça finit même par rentrer dans la petite cervelle de cet imbécile, oh, miracle. Les dents serrées, la mâchoire tendue, elle se permet cependant un petit signe de tête à son pseudo agresseur. Un rien d'ironie, mais allons, elle doit bien s'excuser de lui fausser ainsi compagnie... Dans ses rêves. Il faut juste espérer qu'il se trouve une autre cible d'ici la prochaine fois où elle le croisera...

Pas un regard en arrière dans les couloirs du journal pour voir si l'autre est toujours là. Et elle ne décroche pas un mot avant qu'au moins un coude ne la sépare de cette ordure. Elle... Est tendue. Enervée. Et elle a sent presque sa baguette crépiter sous sa propre colère. Sous une tonne de lassitude.

"Comme quelqu'un qui va finir par faire une bêtise."

Le ton est mordant, presque agressif. C'est sortit tout seul, sans qu'elle n'arrive à le contrôler, mais aussitôt, elle s'en veut. Elle n'a pas à parler ainsi à Clint, surtout alors qu'il vient d'accourir de son étage pour venir l'aider.

"Désolée. Mais il me met les nerfs en pelote. Enfin, il devait être calmé pour un petit moment, maintenant."

Du moins peut-elle l'espérer. Elle ne tiendra pas très longtemps, sinon, à ce rythme là. Et étrangement, le harcèlement moral sur un Sang-de-Bourbe, même pas un simple basique, ne sera pas la priorité des tribunaux en ces temps de guerre. Foutu hiérarchie du sang, foutue société !

"Une pause, ça te dit? C'est l'heure de la mienne, et vu que je t'ai déjà arraché à tes occupations."

Un sourire, qui tente d'être aussi pétillant que d'habitude, mais qui a bien du mal à l'être vraiment. Elle déteste se laisser aller ainsi. Mais parfois, parfois, comme aujourd'hui... Elle en reviendrait presque à regretter qui elle est.
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Re: On l'appelle le chevalier blanc
ce message a été posté Jeu 27 Sep 2012 - 22:01
Clint lève les yeux au ciel au ton mordant qu’utilise Loïs. Il ne lui en tient rigueur parce qu’il sait pertinemment qu’elle n’est pas bien là, sans compter que ça ne serait pas la première fois que l’Irlandais se recevait des commentaires de ce genre. Certes, venant d’une amie et d’une camarade de combat ça devait être la première fois, mais ç a ne changeait rien. Il ne lui en tiendrait pas rigueur de toute façon. Elle s’excusait déjà, d’une part et d’autre part il savait très, très, très bien ce que ça pouvait faire que de se sentir aussi mal traité pour rien, juste pour votre sang. Il a vécu ça pendant toute sa scolarité à Poudlard, lui forgeant ainsi un mental d’acier d’une part mais en plus ça lui avait appris à ne rien prendre au sérieux quand il s’agissait d’abrutis le traitant de tous les noms à propos de son sang. Ca ne l’empêchait pas de vouloir en frapper un ou deux par moment, certains passants même à deux doigts de voir son poing en zoom extra.

Pourtant, il évitait de recourir à la violence mais usait de l’impertinence déguisée avec une telle maitrise que l’on pourrait presque élever cela au rang d’art. Comme maintenant. Pourtant, même après que l’abruti soit parti, Clint sentait cette tension si familière dans la prestance et le corps de Loïs. Il l’avait ressenti si souvent qu’il ne pouvait qu’en être familier. Ce besoin de lâcher la pression, de se défouler…Il allait pousser un soupir mais le retint à la dernière seconde, alors que son amie lui parlait d’une pause. Oh…Oooh, mais bien sûr, pourquoi n’y aurait-il pas pensé avant ? Un sourire ornant ses lèvres, il appela Allen par alloscope, lui disant qu’il était parti régler un souci du côté de la gazette et que s’il avait besoin de lui il pouvait toujours l’appeler par alloscope, puis se tourna vers Loïs, son sourire de vainqueur (qui n’annonçait rien de bon donc) en place sur son visage.

"Avec plaisir Loïs, je sais d’ailleurs exactement où aller."

Pour plus de praticité et parce qu’il avait envie de la taquiner un peu, Clint attrapa Loïs comme une mariée et il se mit à trottiner dans les couloirs de la tour des médias (car courir avec elle dans les bras était compliqué à dire vrai), jusqu’à atteindre une porte qu’il poussa ouverte d’un coup de hanche bien placé. Il laissa la brune reprendre contact avec le sol puis, une fois la lumière allumée et certain que personne ne viendrait les déranger dans cet ancien bureau ne servant plus à rien maintenant, Clint se tourna vers elle, tendant les bras de chaque côté.

"Vas-y, frappes-moi." Voyant les yeux que lui lançait Loïs, Clint rit et lui expliqua rapidement "Tu peux probablement tromper ces sang-purs imbues d’eux-même, mais pas moi chérie. Je sais ce que ça fait et je sais exactement ce qui t’aideras à te sentir mieux. Frappes-moi." Encore un regard perplexe et un soupir de la part de Clint "T’en fais pas, avant que tu ne me fasses mal y a de la marge."

Il tendit de nouveau les bras, attendant que la brune ne se décide quant aux actions qu’elle va prendre. Qu’elle se décide vite, il ne savait pas combien de temps il avait devant lui avant de devoir retourner jouer les larbins pour TVM. Heureusement que son chef direct c’était Allen…
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Re: On l'appelle le chevalier blanc
ce message a été posté Lun 1 Oct 2012 - 9:04
Clint est dingue. Clint est dingue, et un jour, ça finira mal. On ne surprend pas une sorcière déjà bien sur les nerfs en la soulevant sans la prévenir. Et surtout, on ne surprend pas une sorcière qui a la baguette qui la démange et qui peut être, comme Loïs, si prompt à s'en servir ! Mais heureusement pour lui, pour aujourd'hui, elle se contente d'un petit cri de surprise alors que ses pieds quittent le sol, et se raccroche aussitôt à lui. Vraiment, il a intérêt à faire vite, elle ne voudrait certainement pas être surprise dans une telle position par un de ces collègue. Fort heureusement, les couloirs sont vides à cette heure-ci, la plupart des journalistes étant sans doute soit en pleine rédaction, soit en plein reportage. En tout cas, ils ne croisent pour le moment personne jusqu'à ce que Clint la dépose de nouveau, dans une petite salle vide de tout être vivant -hormis eux, désormais, cela va de soit.

"Qu'est-ce que..."

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase à peine esquissée que Clint lui propose.. Quoi? De le frapper. Mais bien sûr. Elle veut bien avoir une réputation de femme impulsive, mais de là à ce qu'un ami lui propose de le frapper pour se défouler... C'est carrément sa féminité qui en prend un coup, là.

"Ne dis pas n'importe quoi."

Elle ronchonne, marmonne un peu. Non, elle ne va quand même pas le frapper. Pourtant, c'est tentant. Tentant d'imaginer à sa place cet avorton de Sang Basique qui déverse sur elle toute sa frustration de larbin mal baisé. C'est tentant de sentir son poing s'écraser contre ses muscles dans un mouvement de rage non contenu. Et ça fait toujours moins de bruit qu'un cri, et moins de dégâts qu'un sort. C'est tentant, oui, très tentant. D'autant plus que Clint la provoque, là, à se vanter de ne rien sentir ! Bon, d'accord, elle n'est qu'une femme, mais elle sait plus que bien se défendre au corps à corps, contrairement à la grande majorité de ses semblables sorcières -oui, semblable, égalité, fu**!-.

"Ah ouais? Tu veux vraiment que je te frappe?"

Et le coup de poing part, en plein dans son torse. Ok, il l'aura voulu. Il n'y a pas de quoi lui faire mal, mais peut être de quoi le faire au moins bouger un peu. Oui, bon. Elle sait se défendre, mais juste frapper, vu sa carrure, ça ne fait pas grand mal. Même si un homme de la carrure de Clint, avec un peu d'effort, elle peut le mettre à terre, merci papa et les techniques d'autodéfense apprises dans sa jeunesse. Mais pour le moment, il n'en est pas question. Il est juste question de frapper. Frapper et évacuer toute cette frustration de ne rien pouvoir faire, d'avoir juste les mots pour se défendre, des mots qui, avec des imbéciles pareils, ne servent strictement à rien! Des mots, et son combat. Et parfois le combat parait bien inutile. Alors elle frappe, oui, à s'en faire mal au main. A évacuer tout ce qu'elle ne pleurera jamais...

Ca n'a pas durer longtemps, juste quelques secondes, peut être même pas une minutes. Mais les coups, qui ont commençaient tellement forts, perdent en intensité. Et lentement, lentement, elle s'arrête. Le souffle court, la coiffure sans doute un peu de travers. Et un grand vide au creux de l'estomac...
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Re: On l'appelle le chevalier blanc
ce message a été posté Ven 5 Oct 2012 - 19:23
Ah mais il ne disait pas n’importe quoi. Clint se proposait vraiment de se faire frapper gratuitement. Solidarité entre sang de bourbe, parce qu’il connaissait Loïs et qu’il valait mieux ne pas la laisser déambuler dans la Tour des Médias dans l’état où elle était. Elle serait capable de faire quelque chose qu’elle regretterait ou qui pourrait la mettre dans de sales draps selon le cas. Alors oui, il savait qu’elle pouvait lui faire très mal si elle décidait de s’y mettre (après tout elle avait été élevée par un militaire de carrière et entraînée par Bruce ce qui n’est pas rien), mais c’était un risque qu’il allait prendre quand même.

C’est ce qui le fit acquiescer quand elle lui demanda s’il était sérieux. Cela sembla la convaincre et elle envoya le premier poing. Il l’atteint dans le pectoral gauche. Il ne s’attendait pas à une telle force dès le départ et son pied droit part en arrière d’un pas. Se reprenant, il campe ses positions et encaisses les coups, la laissant se vider de la frustration qui semble la prendre aux tripes. Cette frustration que lui connaît bien trop pour laisser une amie subir ses conséquences sans aucune aide. Lui avait un punchingball à l’époque, maintenant il a le sport et la guitare au pub moldu quand il en avait besoin. Il avait ses alternatives moins destructives, même si casser des dents faisaient toujours plaisir et lui permettait de se déstresser bien mieux, mais les occasions se faisaient très, très rares ces derniers temps et c’était normal.

Quand les coups se font plus faibles, l’Irlandais sait qu’elle a fini de le frapper et il se dit que ça aurait pu être pire. Il aura probablement un bleu ou deux à cause de ces coups, mais rien de grave ou qui ne mérite mention. En revanche, Loïs semble positivement vidée. N’était-ce pas le but de la manœuvre après tout ? Mais après l’effort, le réconfort. Clint prend Loïs dans ses bras, pour la soutenir, pour lui donner un point d’appui. Ils finissent par s’asseoir sur un banc improvisé en caisses de bois et il poussa un soupir.

"On se sent pas mieux maintenant ?" un grand sourire de gamin prit place sur son visage et il continua "Je sais, frapper sa sale tête de rat aurait été tellement plus satisfaisant, mais il faut qu’on fasse profil bas ici. Ça ne fait jamais plaisir, mais il faut ce qu’il faut pour rester en vie."

S’il s’écoutait, il ne devrait pas se battre. Sauf que Clint était comme Loïs : un battant, un homme qui savait mesurer la juste dose entre violence pure et diplomatie de façon à s’éviter la prison.
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Re: On l'appelle le chevalier blanc
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