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❝ ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II ❞
 :: Londres :: Commerces et zones de loisirs sorciers :: Chemin de Traverse
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ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Sam 18 Aoû 2012 - 10:46
ϟ Ignis probat aurum, miseriae fortem probant ϟ
L'or s'éprouve par le feu, le courage par les malheurs.
GROUPE II

Alec Donaghue, Allen Melmoth, Bexie B. Bletchley, Clint Hawkins, Miranda Carrow, Peverus Hunter, Podrick Salamander, Rain S. Salamander, Raphaël A. Carrow, Solène O. Carrow


Informations Hors Rp
ϟ L’event dure trois semaines IRL.

ϟ Un tour ne dure que 48h . A partir du moment où le PNJ a posté vous avez 48h pour répondre, sans quoi votre tour sera passé.

ϟ Au bout de 3 tours manqués vous êtes exclus de l’event. Votre personnage sera alors blessé au point d’en être inconscient pendant toute la durée des combats. Etre exclu entraine également une perte de points pour votre faction. Chaque abandon fait perdre 3 points à votre faction si vous avez commencé l’event, 5 points si vous n’avez même pas fait acte de présence.

ϟ Vous serez prévenus par mp à chaque fois que ça sera à votre tour de RP. Une date et une heure précise vous seront communiquées, il s’agit de la fin du tour. Vous devez nécessairement posté avant !

ϟ Des sujets de flood ont été créés pour vos groupes, afin que vous puissiez discuter des scenarii, tactiques ou autre que vous souhaitez développer durant cet event.

ϟ Si vous avez des questions, il faut les poser dans ce sujet ! Pas dans le Flood, ni sur la CB, ni par MP ! Uniquement dans le SAV !

Réglementation des combats
ϟ Vous n’avez droit qu’à 1 sort offensif et un 1 sort défensif par rp.

ϟ Pour chaque sort offensif ou défensif lancé, vous devez vous servir du dé. Mais pas forcément pour dire si le sort fonctionne ou non. Vous êtes libre d’adapter ces lancers comme bon vous semble.
ϟ Pour qu’une action dirigée contre un Leader ( Caius, Mervyn, William et Elena) réussissent pleinement vous devez utiliser deux lancers de dé minimum. Les leaders ne sont pas des sorciers lambdas, par bien des aspects ils surpassent leur congénères, et c’est bien pour ça que ce sont eux les chefs des factions. Lyanna, et Podrick Salamander sont aussi inclus dans le lot, même s’ils sont moins puissants que les leaders.

ϟ En ce qui concerne les sorts de soin le lancer de dé est également obligatoire, et déterminera la réussite du sort ou non. Cette règle ne s’applique pas aux médicomages titulaires tels que William Wallas ou Nathaniel Hansen.

ϟ Quant aux sorts accessoires, tels que « Accio », « Lumos », ou encore « Nox », ils ne sont pas réglementés. Vous pouvez en utiliser autant que vous voulez, et sans avoir à lancer le dé.

ϟ Attention, toute tentative de grosbillisme même cachée via un lancer de dé heureux, sera sanctionnée in rp et hors rp.

ϟ Petit rappel, vous n’avez pas le droit d’acculer complètement votre adversaire dès le début de l’event. Qu’entendons-nous par acculer ? Et bien c’est aussi bien lui prendre sa baguette et lui briser en mille morceaux, alors certes ça rend prospère les affaires d’Ollivander, mais ça paralyse complètement le joueur, qui n’a alors plus sa place dans l’event. Acculer, c’est aussi laisser pour mort dans une mare de sang son adversaire. Comment voulez-vous qu’un personnage complètement agonisant puisse continuer l’event dans cette situation ?
Vous êtes libres de vos actes, tant que ces derniers n’entravent pas trop la liberté de vos camarades de rp.
Attention, on ne vous dit pas de vous faire des bisous, et qu’il faut qu’à la fin le plus gros bobo soit une entorse, et un gros bleu à la fesse droite. Non on vous dit seulement d’attendre les derniers tours de l’event pour mettre vraiment K.O vos adversaires. Commencez doucement, pour terminer en beauté ! Wink

ϟ Le sectumsempra est encore une fois interdit.

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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Sam 18 Aoû 2012 - 16:25
    Q.G des Héritiers, 17 août 2020 , 21 h 04

« Ta gueule ! On a dit que ça serait jeudi, ça sera jeudi. C’est tout… » Caius n’était pas un homme à contrarier, surtout alors que les épreuves avaient étiolé sa patience déjà faible. Assez. Il n’en pouvait plus que cette mégère perchée sur ses talons, enivrée par l’orgueil de son poste, lui donne des ordres.

« On ne sera pas assez nombreux. Il faut mieux se préparer et voir. » Elle insistait comme la grognasse pédante qu’elle était, le poing du Salamander se contractait et se décontractait, alors qu’il résistait à la furieuse envie de lui coller dans sa tronche. Cette fois-ci sa voix résonna dans tout le hangar, le Q.G vide sembla comme vibrer au son de ses ordres.

« Ta gueule ! On est prêt, on a ce qu’il faut. C’est à MOI que Wilhelmina a donné le commandement, pas à TOI.
- Ils ne te respecteront jamais. Ça sera un massacre, et si tu crois qu’ils accepteront de te suivre après ça, tu trompes.» Alors qu’il s’activait, shootant dans des caisses autours de lui, le chasseur de dragons marqua un temps d’arrêt. Le calme pas plus que les colères froides n’étaient pas dans ses habitudes, il y avait dans ce soudain immobilisme quelque chose de bien plus dangereux que ses insultes habituelles. Il articula presque en crachant ses mots.

« Je m’en contre fout. Leur respect je le cherche pas, ils peuvent se le coller dans le…
- Épargne-moi ta débauche de vulgarité, tu jures comme un sang-de-bourbe. » Avec rage, Caius chassa l’insulte d’une gifle dans l’air.
- De toute façon si on réussit tout ça n’aura plus d’importance.
- Si on réussit.
- On le fera. Jeudi à douze heures tapante. » Il ne laisserait pas la grognasse de Lewis tout gâcher, ils avaient le pendule trouvé par Cleona O’Broin et réparé au Q.G, ils avaient un lieu. Il ne cillerait pas, pas devant elle.
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

        Gringotts , 17 août 2020 , 22 h 37

« Quelque chose ne tourne pas rond. » Cette fois-ci les yeux de William ne purent s’empêcher de rouler, le gobelin le remarqua et à la mine qu’il offrait au phénix semblait s’en être offusqué. Pour la diplomatie c’était raté, aussi d’un ton qu’il ne voulait pas trop sec le médicomage lâcha.
« Vous voyez peut-être un peu trop le mal partout.
- Trois jours qu’on les voit rôder, trois. » Dont deux que le directeur de Gringott’s avait passé à la bassiner. Des suspects trainaient dans sa banque s’attardant plus que mesure. Le batiment était une vraie forteresse, les héritiers qui y rôdaient verraient bien que s’y attaquer c’était de la pure folie.
- Ils consultent leurs coffres, voilà tout.
- Trois fois par jours ?
- Mais que voulez-vous qu’ils fassent, Gringott’s est imprenable.
- Nous n’avons pas oubliez 1998. » La bouche de Wallas forma un « o » , alors qu’il passait nerveusement sa main sur sa barbe. Difficile d’oublier l’un des seuls accros à la noble histoire de Gringott et de sa sécurité plus acérée encore que celle d’Azkaban.
« C’était différent. » Avait-il fini par trancher, bien vite interrompu par le gobelin de plus en plus hargneux.
« Oui ce n’était jamais que trois adolescents, inexpérimentés. Là vous savez de qui on parle…
- Potter et ses amis avaient réussi à s’emparer d’un dragon.
- Parce que vous pensez que Salamander ne sait pas autant y faire avec ? »Le Gobelin marqua un temps d’arrêt pour planter ses petits yeux sombres dans le bleu clair de son regard.

« Vous savez ce que nous avons vu, vous savez ce qu’ils pourraient venir chercher. Nous avons joué carte sur table avec vous dès le début, ne nous fait pas penser que nous nous sommes alliés avec le mauvais camp. Gringott’s doit rester intact, et je compte sur vous. » William commençait à se dire que lutter contre les mangemorts avec Hippogriffes se révèleraient plus faciles. « Nous rendre un bien qui nous ait dû de droit, ne vous rend pas irremplaçable. » Peut-être qu’il aurait dû demander à Eireann et Noah de scalper les gobelins avec l’épée de Gryffondor pendant leur tractation avec leur roi…Non. Il avait besoin de cette alliance avec ces êtres magiques, mais satisfaire tous ses alliés devenaient de plus en plus difficile, le ministère américain devenait de plus en plus regardant, prétextant que leurs aides aux force de l’ordre via les sorciers envoyés, armes et potions, justifiait une transparence totale, voir une certaine forme d’obéissance. Le médicomage se sentait passer de Leader à simple pion, la chose ne l’aurait pas dérangé, s’il n’avait pas eu l’impression que leur coalition réduisait en cendre l’héritage de Dumbledore. Et maintenant les gobelins s’y mettaient. Las, il se passa une main dans ses cheveux de plus en plus parsemé d’argents : « Nous vous enverrons dès demain quelques recrues pour patrouiller, mais vous devrez leur trouver des rôles à tenir, des costumes. Inutile de les griller complètement. »
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

      Q.G de l’ordre, 19 août 2020 , 17 h 15

« … des renforts chez les gobelins…
- Garinspik a réclamé de l’aide supplémentaire pour protéger la banque en effet. » Une semaine sans contacter les Etats-Unis, et le ministre américain était déjà au courant de tous les changements et dernières nouvelles. William en venait à penser qu’il était parfois mieux informé que lui, de quoi faire grincer des dents le leader des phénix. Mais les flammes s’agitaient à nouveau.
« Combien ? » Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, aucun américain n’avait envoyé sur place. Il n’aimait pas les gobelins, pas plus que l’alliance passée avec ce peuple. Le ministre était pour l’égalité des sorciers, pas pour l’égalité totale entre les êtres, et encore moins pour autoriser les gobelins à se doter de baguettes.

« Le nécessaire pour satisfaire nos amis les gobelins, et ne pas attirer trop l’attention. Ils circulent là-bas depuis deux jours et toujours pas de problèmes. » avait-il répondu sèchement. De toute façon, il finirait bien par apprendre le chiffre d’une façon ou d’une autre. Mais à deviner la mine que tirait le ministre américain c’était déjà trop pour lui. « Nous contrôlons la situation, et une alliance ce n’est jamais à sens unique.
- Non jamais, c’est bien que vous ne l’oubliez pas William. Ah pendant que je vous tiens, j’ai des nouvelles de notre petit projet… » Son projet à lui, pas le sien, sans détester l’idée William n’en avait pas la paternité, et aussi nécessaire la solution soit elle, un goût amer s’installait dans sa bouche à chaque fois qu’il l’envisageait. Lucy choisit ce moment pour faire son entrée dans son bureau. Les communications Etats-Unis-Angleterre par cheminée était rare, et nécessitait un intense travail de la part de plusieurs membres de l’ordre du phénix, pas étonnant que la Metelli souhaite y prendre part. Mais au moins, Lucy était une alliée qui ne réclamait ni soumissions, ni hommes supplémentaire.

« Les choses avancent ? » Le médicomage n’était pas sot et savait que sur ce sujet, il ne fallait pas compter sur Lucy pour le soutenir, l’américaine avait soif de justice pour son mari, voir surtout de vengeance.

« Nous nous sommes appropriés le lieu d’implantation, les sortilèges de protections son en place, de sorte que les travaux ont bien commencé… » Wallas poussa un nouveau soupir, subissant en silence la tirade explicative du ministre américain. Même dans la ferveur des flammes, les yeux du sorcier brillaient plus fort encore lorsqu’il était question, de ce qui devait être la grande œuvre de sa vie.
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

    Q.G des Héritiers, 20 août 2020 , 11h57

« Bon vous avez tous vos miroirs ? Tachez d’en prendre soin, si vous le cassez on sera tous dans la merde. La communication ça va être capital dans leurs putains de galeries, et surtout pour ceux affiliés à la salle des runes. Il faut qu’on sache à la seconde près quand vous aurez fait péter leur sécurité, et surtout qu’on sache tous une fois qu’on l’aura trouvé, histoire qu’on puisse transplaner en vitesse. Je vais pas mentir, ils ne vont pas nous faire de cadeau là-bas, mais on a étudié le terrain, on sait à peu près ce qui nous attend, et je vous assure qu’on ne fait pas ça pour rien. Le pendule a été clair, c’est Gringott’s encore et encore. Donc je vous rappelle, on se focalise sur les coffres les plus sécurisés : Kark, Rosier, Lannister, Higgs, Mulciber. Si l’envie vous prend de faire vos emplettes chez ces gros bâtards profitez ! C’est la guerre, on ne vient pas forcément que pour une seule chose. » Caius n’avait jamais été un orateur ni un grand pédagogue, pourtant cette opération il s’était donné du mal pour la préparer, et sans l’aide de Selena la harpie. Des schémas, des plans pour expliciter sa pensé qu’il ne savait pas toujours bien exprimée. Le plan était audacieux, mais se tenait, ils pouvaient y arriver, il le sentait, non il le savait. Ils ne pouvaient pas échouer, un échec de plus et le commandement de la faction lui filerait entre les doigts, et Selena la Harpie massacrerait l’héritage de sa femme. Intolérable. Un dernier coup d’œil à sa montre, puis il déclara : « En route ! » Ils transplanèrent tous devant la banque, Caius en tête supléé de sa sœur, qui pénétrant dans la banque baguette au poing déclara non sans humour : « Ceci est un hold-up ». La quête pouvait enfin commencer, assénant un premier sort en plein dans la tête d’un gobelin pour commencer à dégager la voie.
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

        Ministère, 20 août 2020 , 12h 00

Être ministre, tout ça pour avoir l’insigne privilège de pouvoir avaler un sandwich minable en à peine quinze minutes. Pour seule compagnie il avait la pile de dossier, que sa petite assistante Marion Vaisey semblait prendre un plaisir sadique à alimenter heure après heure. Pour se distraire, en mordant dans son sandwich, il tira de sa pile de réjouissance le torchon que s’amusait à diffuser l’ordre du phénix. Son sourire carnassier alors qu’il s’amusait du tissu d’insanités colporté. Comment s’appelait ce journal bidon publié par des loufoques quand il était encore jeune ? Ah oui le Chicaneur, par bien des aspects le journal des phénix y ressemblaient. Il y avait parfois du vrai, et d’autres choses bien amusantes, Mervyn venait de découvrir qu’il prenait tous les matins des bains dans le sang de sang-mêlés. L’idée le fit rire aux éclats de sorte qu’il faillit s’étouffer avec son sandwich. Il imagina la scène avec dégoût, se pervertir avec le sang d’une abomination ne méritant pas d’être saignée, tout juste d’être incinéré. Que dirait les lecteurs de ce tissus de mensonge, s’il savait que le grand méchant loup passait ses pauses midi en quinze minutes entre deux dossiers à traiter, rien de bien sanglant. Sans doute aurait-il préféré qu’il sacrifie des sang-de-bourbe à la place. Il entoura ses articles préférés, puis les fit envoyer à sa délicieuse épouse qui devait sans doute faire la même chose. Il ne pouvait pas encore écraser définitivement ce réseau de presse, alors autant en rire. Ce n’était qu’une question de temps, bientôt les autres factions seraient écrasées, et son plan pourrait se développer à toutes les échelles. Un fois la bombe lâchée plus aucun retour en arrière possible. C’est presque de bonne humeur, que le ministre de la magie s’était replongé dans ses rapports, presque.

Son sourire s’éclipsa toutefois lorsqu’une des alarmes de son bureau lui vrilla les tympans, envolée la pause midi, envolées ses boutades. C’était le pire ses voyants qui s’allumaient, et Evan n’était pas là. Mission à l’étranger. Un léger frisson parcourut son échine, le Kark s’accorda trente secondes pour réfléchir à son plan d’action, avant de déclencher sa rose noire, et de transplaner immédiatement au Q.G. Elena fut une des premières à arriver, elle tenait dans ses mains le journal qu’il lui avait fait parvenir, incrédule elle cherchait dans les yeux de son mari une réponse. Le code des roses était clair, si la rose était rouge, cela signifiait une attaque imminente du Q.G, or tout était calme, si on oubliait la multitude de crack résonnant dans le bâtiment à mesure que les ombres arrivaient. Les convoquer de cette façon c’était encore le meilleur moyen d’avoir leur attention. Lorsqu’il y eut un nombre correct de sympathisant, Mervyn s’installa sur une table pour être vu de tous : « Si je vous ai tous convoqué aujourd’hui, c’est qu’il y a urgence à l’instant même où je vous parle des terroristes s’attaquent à Gringott’s, on ne sait pas s’il s’agit d’Héritiers, ou de Phénix. La banque ne doit pas tomber c’est capital que nous les arrêtions, il y a fort à gager qu’ils font s’en prendre à nos coffres les plus prestigieux… » Le Kark constitua des groupes à la hâte, attribuant à chacun un périmètre particulier. Il ne leur avait pas encore expliqué pourquoi une banque alliée au phénix avait tant d’importance, le devait-il vraiment ? Face aux mines dubitatives, Mervyn comprit qu’un brin de sincérité était nécessaire. « Il est capital que vous les empêchiez d’accéder aux coffres qu’ils pourraient piller, mais surtout… Vous devez les empêcher de retrouver Wilhelmina. C’est ma sœur qu’ils viennent chercher, j’ai peu de doutes là-dessus. Nous n’avons plus de temps à perdre, la réussite dépend de notre promptitude à réagir. Je compte sur vous…. »
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        Gringotts, 20 août 2020 , 12h27

« J’arrêterai de le mettre en colère et lui donnerai ce qu’il demande, si j’étais vous. » Affirma Lyanna au gobelin dont le corps convulsait encore après le doloris cinglant que lui avait assené Caïus. Ce jeu du good cop bad cop n’était même pas intentionnel, c’était simplement que ce gros nounours de Caïus était totalement sur les nerfs alors que Lyanna trouvait la situation follement excitante. « Enfin, à moins que vous ne désiriez finir comme votre copain. » D’un hochement de tête, elle pointa le cadavre du gobelin qui jonchait le sol à quelques mètres de là. Lyanna n’était pas vraiment sûre que tuer tous les gobelins soit une bonne idée, mais cet idiot avait bien choisi de ne pas délier sa langue, et Caïus n’était pas célèbre pour sa patience. « Vous avez remarqué ? Trois doloris puis un avada kedavra. Vous en êtes déjà à deux doloris et croyez-moi, mon frère ne risque pas d’être plus clément avec vous. » La respiration du gobelin était saccadée, autant à cause des hurlements de douleur qu’il avait lâchés que de la terreur. Lyanna voyait le doute s’immiscer dans son regard… Mais toujours pas de confession. « Endoloris ! » Les cris du gobelin emplirent le hall, et sa voix déjà haut perchée d’origine aurait probablement pu briser du verre. La Salamander se couvrit les oreilles d’un air ennuyé en attendant que l’orage sonore ne passe. « C’est votre dernière chance, gobelin. » L’informa-t-elle d’un ton menaçant. « Où sont les clés ? » La petite créature laissa s’échapper un gémissement de douleur avant de couiner « Derrière le comptoir, dans un coffre caché derrière le règlement intérieur. » Des hurlements tonitruants provenant du coin où les autres gobelins étaient retenus retentirent alors qu’ils insultaient dans une langue étrange le lâche qui venait de vendre leurs secrets. L’un de leurs hommes bondit par-dessus le comptoir à la recherche du coffre en question pendant que Lyanna aidait le gobelin à se relever. « Vous avez fait le bon choix. » Lui assura-t-elle. Logiquement, elle aurait dû le renvoyer vers ses congénères mais ce serait sûrement bien trop cruel ; ces teignes seraient capables de le réduire en charpie. Après tout, ils avaient bien réussi à descendre trois de leurs hommes avant qu’on ne puisse les maitriser, l’un d’eux avait même tenté de fuir pour activer le système de défense de la banque gobeline. De l’autre côté du comptoir, le type dont elle était incapable de se rappeler du prénom agita un énorme trousseau de vieilles clés poussiéreuses avec un tintement sonore. Un sourire carnassier fleurit sur le beau visage de Lyanna : enfin la vraie action allait commencer. Les six groupes d’exploration se formèrent tandis que ceux qui étaient chargés de surveiller le hall vérifiaient que les portes étaient bel et bien barricadées. La porte menant aux galeries fut ouverte grâce à l’une des clés quand Lyanna se souvint. « Oh ! N’oubliez pas de prendre votre gobelin, les enfants ! » S’écria-t-elle, comme une maitresse d’école qui alignerait ses élèves pour leur donner leur morceau de pain et leurs carrés de chocolat. Une fois chaque groupe muni de son petit guide saucissonné, ils s’engouffrèrent dans les profondeurs de Gringotts. « C’est parti… » murmura-t-elle, sentant l’adrénaline se répandre dans ses veines.
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

        Gringotts, 20 août 2020 , 12h39

Les hurlements émanant de la banque avaient la valeur d’aveux, il ne s’agissait pas d’une erreur de l’alarme posée dans la banque. Sut été ballot d’arriver avec le gros de ses troupes dans une banque paisible et sans ennemis. Mervyn s’épargnait la honte mais pas le carnage. « Allez on rentre, il n’y a pas une minute à perdre » Les corps inanimés de gobelins étaient rependus sur le sol, sans que ça n’arrache un soupir à Mervyn, baguette au poing il se contentait d’enjamber les cadavres, marchant de temps en temps par mégarde sur des pieds ou des doigts. Il n’y avait dans le Hall qu’une poignée d’ennemis, il reconnut l’un d’eux comme un sympathisant des Héritiers. Au moins maintenant ils étaient certains, c’était bien eux les assaillants. « Mettez-les tous hors d’usage, pas de quartier pour les traitres, je ne veux plus jamais les voir se dresser sur mon chemin. Tuez-les, ou démembrez-les si ça pose moins de conscience je m’en fiche. Je les veux inoffensifs. » Mervyn choisit le bien propret et froid Avada Kedavra . Quatre de ses éclairs verts attinrent leurs cibles accroissant le nombre de cadavres au sol. Avançant à grand pas, il chercha du regard une piste, les clefs jonchant le sol furent un premier indice. Ils allaient bien vers les coffres et les galeries. Une fois le Hall vide de tout ennemi, d’un claquement de doigts il fit signe aux différents groupes d’accomplir leurs tâches. Pas le temps pour les discours il était temps de passer à l’action. Il accorda un dernier regard complice à sa femme, un autre à sa fille et s’engouffra dans le tunnel qui mènerait à son coffre.
☆ ☆ ☆ ☆ ☆

        Gringotts, 20 août 2020 , 12h 39

Podrick ne comprenait toujours pas vraiment pourquoi il avait été assigné à ce groupe. « Parce que je te fais confiance » avait affirmé Caïus, mais ce n’était pas suffisant pour lui. Podrick ne connaissait rien en runes. Demandez-lui de deviner un tour de poitrine ou bien de faire un mojito du tonnerre et c’était votre homme, mais les runes non. Le sang-pur posa son regard désabusé sur le petit guide gobelin qu’il trainait à sa suite d’un mobilicorpus. « Eh, petit eucalyptus, t’es sûr que c’est par là ? » Le gobelin se contenta de lui lancer un regard haineux de ses petits yeux porcins en maugréant des insultes dans sa langue natale barbare et incompréhensible, et moche en plus. Podrick soupira, encore un peu et lui et ce gobelin seraient meilleurs amis pour la vie. Il se tourna vers ses deux camarades de mission, il reconnaissait Peverus Hunter avec qui il avait partagé quelques cours à Poudlard, l’autre lui était totalement inconnu mais ne semblait pas trop casse-puffapod de prime abord. « Bon eh bien, à en croire Shnok-Shnok ici présent, on devrait être sur la bonne voie. Par contre faites gaffe à vos fesses parce que ça devrait être truffé de pièges par ici. » Le couloir qu’ils empruntaient était en bitume gris et totalement austère comparé à l’opulence avec laquelle le hall était décoré. Un rectangle parfait, austère et morose, le genre de couloirs menant à la salle de sécurité qu’on attendrait d’un film de série B sur TVM. Podrick ne put s’empêcher de se dire qu’ils auraient pu faire plus original n’empêche, mais c’était probablement hors de portée d’un esprit aussi étriqué que celui d’un gobelin. Podrick continuait de ruminer ses idées totalement inutiles de décoration quand des bruits de pas se firent entendre. « Et voilà notre effet de surprise qui s’envole par la fenêtre. Sortez vos baguettes, on a de la compagnie. »
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Sam 18 Aoû 2012 - 16:37
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Les Héritiers

ϟ Mes petits chatons, vous l’aurez compris, les Héritier se lancent à nouveau à la recherche de leur leader adorée : Wilhelmina Salamander-Kark . Cette dernière a été localisée grâce aux pendules recrées d’après les plans trouvés dans l’un des tombeaux de la famille O’Broin [ Cf mission de Cleona]. Il est avéré que Wilhelmina se trouve dans la banque, cependant le pendule n’a pas permis aux Héritiers de la localiser précisément, aussi les Héritiers entendent s’attaquer aux coffres stratégiques. Ces derniers sont ceux des familles de sang-pures proches de Mervyn Kark, principalement parce que ces coffres anciens sont les plus peuplés mais également ceux les plus sécurisés, et donc ceux plus susceptible de servir de prison à Wilhelmina. Un groupe va échapper aux périples dans les tunnels souterrains de la banque, pour se rendre dans la salle hautement sécurisée adjacente au bureau du directeur de Gringott’s. Ils y trouveront des runes qu’il faudra neutraliser pour désamorcer en partie la sécurité de la banque, mais surtout permettre le temps d’une poignée de minutes aux Héritiers de transplaner au moment de partir.

ϟ Ce groupe est le seul doté d'un PNJ créé spécialement pour l'event, voici donc une petite description !

ϟ Podrick Salamander : Héritier, sang-pur, 31 ans, gryffondor. La famille Salamander est réputée pour chasser le dragon, mais Podrick a plutôt passé sa vie à chasser autre chose : l’ennui. Né dans une famille sang-pure odieusement riche, Podrick n’a jamais réellement voulu quoi que ce soit, aussi il s’est contenté de plus ou moins flotter toute sa vie, se laissant emporter par le courant. Toujours ennuyé mais ne faisant jamais rien pour changer sa routine, se réfugiant dans ses vieux schémas rassurants, Podrick est une âme usée par une vie d’excès. Trop de tout trop tôt et trop facilement a ruiné le peu d’ambition qu’il aurait pu avoir pour le pousser à se conforter dans ses fêtes plus ou moins chics et plus ou moins alcoolisées. Si toute sa vingtaine a été passée à collectionner les conquêtes, maintenant passé le cap des trente ans, le Salamander commence à en vouloir plus. Il s’intéresse à la politique, tente de faire entendre sa voix, de s’assagir. Et puis, de toute façon, un adolescent qui vomit dans un jardin c’est drôle, mais un trentenaire c’est juste triste. Il y a quelques mois, il est tombé sous le charme de la sulfureuse Ellaria Zabini, malgré le fait qu’elle ait deux fois son âge et soit dix fois veuve. Pour une raison qu’il ne comprend pas, Podrick se sent attiré vers elle comme un aimant. Peut-être est-ce sa joie de vivre qui l’attire ? Ou peut-être le fait qu’à 63 ans elle soit toujours incroyablement sexy ? Ou bien l’impression de tenter le diable, simplement pour voir s’il serait le onzième monsieur Zabini à finir au cimetière avant sa femme ? Il n’en sait rien, mais en tout cas, ce qu’il sait c’est qu’il ne veut pas perdre de temps, et leur mariage est prévu pour dans deux mois. (Aide visuelle : Ashton Kutcher)

ϟ Votre groupe vous se dirige vers la salle des runes .

ϟ Cette mission a été soigneusement préparée, puisque plusieurs jours avant l’attaque des Héritiers ont été envoyé sur place pour préparer le terrain, libre à vous de dire que Caius vous y a envoyé.

ϟ Pour que les groupes puissent communiquer entre eux, un système de miroir assez semblable à celui de Sirius et James a été mis en place. Un membre de chaque groupe d’Héritiers en possède un. Dans votre groupe il s’agit de Podrick , c’est lui qui sera chargé de communiquer avec les autres Héritiers.

ϟ Les Héritiers ont déboulé dans Gringott’s avant les Ombres, mais pas avant les membres de l’ordre du phénix. Mais ces derniers font des rondes dans les galeries, laissant un Hall peu protégé, et donc quartier libre aux Héritiers qui commencent leur danse mortelle pour se frayer un chemin vers les différentes galeries, et surtout s’emparer des clefs. Pour se faire chaque groupe d’Héritier s’est doté d’un otage Gobelin qui sous peine de voir ses jours écourtés doit leur indiquer le chemin. A vous de voir quel membre de votre groupe a capturé le petit banquier. Notre event commence lorsque les Héritiers pénètrent dans des galeries différentes pour trouver leurs coffres, chaque groupe d’Héritiers est doté d’un miroir, de la clef de son coffre, et d’un gobelin otage. C’est à l’entrée des galeries que les membres de l’ordre du phénix leur tombent dessus, les membres de l’ombre de la rose noire font aussi leur arrivée dans le Hall pour massacrer les Héritiers qui devaient sécuriser la zone.

ϟ Ceux qui doivent s’occuper des runes, doivent trouver le moyen avant cela de pénétrer dans le bureau du directeur où les attendent les membres de l’ordre du phénix chargé d’assurer la sécurité du gobelin. Ils seront également rattraper par des ombres.

ϟ Les premiers instants de l’attaque devront être intégré dans votre premier rp, nous les résumons ici pour mettre fin aux décalages dans le temps entre les différentes factions.

L'Ordre du Phénix

ϟ Les membres de l’ordre du phénix patrouillent par petits groupes dans la banque depuis plusieurs jours suite à l’appel de leurs alliés gobelins. Toutefois il ne s’agit pas forcément de commando, et la menace décrite par le banquier n’a pas forcément été prise au sérieux dans la mesure où ce n’était pas la première fois qu’il criait au Loup.

ϟ Les membres de l’ordre du phénix sont là pour protéger leurs alliés gobelins et les intérêts de ses derniers. Aucun membre lambda ne sait que Wilhelmina se trouve dans la banque. Seul le directeur de Gringott’s l’a appris avant de le révéler à William qui a tenu sa langue, n’ayant aucun intérêt à ce que les Héritiers retrouvent une tête pensante pour les guider.

ϟ Les membres de l’ordre du phénix sont relativement pris par surprise par l’attaque des Héritiers, ils sont toutefois bien armé et prompt à riposter. C’est échos des alarmes qui les a poussés remonter jusqu’au Hall à l’entrée des galeries, pour voir ce qui se tramaient et tomber nez-à-nez avec les Héritiers, suivis de près par les ombres qui arrivent à leur tour.

ϟ (pour le groupe du bureau) Vous vos personnages n’étaient pas affiliés aux galeries souterraines dans la banque, mais au bureau du directeur, vous veillez à sa protection.

ϟ Les membres de l’ordre du phénix sont là pour protéger la banque et son personnel, mais aussi en assurant son intégrité en veillant à ce qu’aucun voleur/pilleur n’en sorte sans avoir été puni. Une mission paradoxale compte tenu des relations ombres-ordres, mais imposée par les gobelins. Les alliances nécessitent parfois quelques concessions.

ϟ Les membres de l’ombre de la rose noire et de l’ordre du phénix, ont pour cet event des buts sensiblement similaires, ça n’en fait pas pour autant des amis, ou des alliés. Les ennemis mortels n’ont pas à forcément oublier leur rancœur, mais gardez tout de même un peu en tête votre mission.

Les Ombres de la rose noire

ϟ Les ombres sont ceux qui sont vraiment pris par surprise par l’attaque, personne ne se trouvait à la banque ou alors c’était du pur hasard. Pour rallier tout le monde au Q.G nous avons réutilisé un système que les anciens connaissent déjà puisqu’il s’agit des petites roses noires qui avaient déjà servi pendant le IVe event.

ϟ Moyen de communication des ombres, les roses noires :
Une fois confortablement installé au pouvoir, Mervyn a envoyé un petit cadeau à toutes ses fidèles recrues. Pas de gage de remerciement, ou autre, non jute un artefact permettant de faciliter en ces temps incertains, la réunion d’un maximum de personne dans un lieu stratégique au moment voulu . Ce petit objet magique n’est pas plus gros qu’une noix, et a la forme d’une petite rose noire. L’artefact peut donc facilement être dissimulé dans une poche, voir porté comme un pendentif par les femmes. Ces petites roses sont liées en réseaux par des sorts très puissants, et sont indirectement liés aux maléfices sophistiqués protégeant les lieux stratégiques tenus par les ombres. Aussi lorsqu’un de ces lieux est considéré comme en danger, que les maléfices de protection ont été contrés, la petite rose se met à vibrer et à changer de couleur. Chaque couleur correspond à un lieu précis, lieu dans lequel tous les ombres sont invités à transplaner. Lorsqu'elle devient rouge, ils doivent se rendre au Q.G, lorsqu'elle devient bleue c'est au ministère qu'on doit se rendre, et lorsqu'elle est violette c'est le Manoir Kark qu'il faut gagner.

Cet artefact n’est pas seulement un moyen de communication, c’est aussi une clef, elle permet aux ombres de s’affranchir des contraintes imposées par les points de sécurité. Et les ombres peuvent alors transplaner directement dans le ministère, leur Q.G, le Manoir Kark.
Inutile de dire que la perte d’une de ces roses aurait des conséquences désastreuses, et n’est même pas à envisager. Pas besoin de dire que le malheureux ayant perdu sa rose risque de finir rapidement allongé dans un fossé, baignant dans son propre sang.


ϟ Après avoir été convoqué quelques minutes au Q.G, pour des soucis d’organisation, et surtout parce qu’il n’existe pas de code couleurs pour la banque, ils se lancent tout de suite à l’assaut de la banque en étant constitué en petits groupes ayant chacun un coffre précis à protéger, autant pour éviter les pillages, que pour semer le doute dans l’esprit des Héritiers, qu’ils ne se ruent pas directement vers le coffre le plus protégé et devine l’emplacement véritable de Wilhelmina.

ϟ Les ombres ont transplané devant la banque, pas à l’intérieur, les sortilèges de sécurité ne le permettant pas. Ils ont ensuite gagné le Hall et affronté les sentinelles des Héritiers, qui sont ici des PNJ quelconque que vous pouvez éliminer à votre guise, sans avoir à lancer le dé, puisqu’il faut que vos personnages aillent à la rencontre des deux autres factions se trouvant à l’entrée des tunnels.

ϟ Les membres de l’ombre de la rose noire et de l’ordre du phénix, ont pour cet event des buts sensiblement similaires, ça n’en fait pas pour autant des amis, ou des alliés. Les ennemis mortels n’ont pas à forcément oublier leur rancœur, mais gardez tout de même un peu en tête votre mission.

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ce message a été posté Sam 18 Aoû 2012 - 20:52
"Faut aider nos amis les gobelins et gnagnagna…Je t’en foutrais moi…"

Clint naviguait dans les couloirs de la banque de Gringotts, habillé d’une longue cape de sorcier bleu sombre, un bandana recouvrant ses cheveux et la quasi-totalité de son front. Il avait pensé mettre une écharpe pour ne laisser transpirer que ses yeux, sauf qu’il a failli étouffer deux fois. Alors il avait préféré la virer et la mettre autour de sa tête plutôt. Ça lui donnait un look bizarre et qui, malheureusement, se repérait assez loin, mais son visage restait moins visible, ce qui était le but de ce déguisement encombrant. Nan mais sérieux, une cape de sorcier pareil, comment on pouvait faire pour bosser normalement ? Rien qu’imaginer bosser dans une tenue pareille, Clint visualisais déjà le désastre. Ses pieds s’emmêlant dans les pans de la robe, lui qui se vautrait soit par terre soit sur du matériel. Donc dans les deux cas il avait l’air d’un abruti de première et en plus il risquait de briser du matériel que l’on retiendrait sur sa paie et qui, donc, le priverait de paie pendant les dix prochaines années. Nan mais franchement…Comment les gens pouvaient travailler avec ce truc ?

Tiens, il venait encore de presque se prendre les pieds dans sa cape. Fait chier. Déjà qu’il s’emmerdait à patrouiller juste pour rassurer la paranoïa des gobelins avec qui ils s’étaient alliés il y a peu, si en plus il devait se casser la gueule, bonjour quoi. Il savait qu’il y avait d’autres Phénix pas très loin, mais il n’avait pas pris le temps de vraiment regarder qui était où. Il avait préféré avancer à son rythme pour patrouiller. De toute façon, plus ils couvraient de terrain, mieux c’était, non ? Bon, là ce n’était plus possible, il allait virer la cape, il allait finir par se casser la gueule pour de vrai un jour, et en plus il crevait de chaud en dessous. Ça lui rappelait pourquoi il avait arrêté d’en porter pour se contenter de costumes sorciers au travail. Chez lui il s’habillait moldu, c’était plus simple et comme personne ne venait vérifier à part Allen, il s’en fichait bien. Tiens en parlant de lui, le voilà…

Une minute papillon…Allen ? Ici ?! Avec un groupe ? Comme dire…Merde ? Ou, non, en bon sorcier qui se respecte : Bouse de dragon ! Pourquoi ? Pourquoi fallait-il que les gobelins aient raison avec leur foutue paranoïa cette fois ? Et pourquoi il fallait qu’Allen se retrouve ici, en face de lui ? Clint aurait bien envie de maudire le karma ou toute autre entité qui s’amusait à se foutre de sa gueule comme ça. Il le savait, ça allait lui prendre la tronche cette histoire ; et bien avec ça. Il ne pouvait pas attaquer Allen. Il le sentait au plus profond de ses tripes. Il serait incapable même ne serait-ce que de saucissonner le brun. Il aurait plutôt l’envie de le protéger, bec et ongles, juste pour être sûr de le retrouver plus tard. Pas spécialement de pensées graveleuses derrière cette pensée, même si récemment ils avaient remis ça…Pas qu’à moitié d’ailleurs. Raison de plus. Comment il pouvait l’attaquer ? Sérieusement ? Et puis Pev…Bon sang ! Ils avaient visités des coins bizarres de Poudlard avec la bande Thomas, Lisa, Faust (à son grand regret) et tout ça…C’était la bouse là, la grosse bouse de dragon diarrhéique.

Pendant de longues secondes il resta interdit, sa cape dans ses mains, pendante, attendant d’être posée quelque part et ses yeux fixés sur Allen. Puis il se souvint d’un coup de la situation et si sa cape rejoint le sol (il n’était pas à une cape près), sa baguette trouva très vite sa main et il lança un Spero Patronum dans l’idée de prévenir les petits copains que non, les gobelins ne sont pas trop paranoïaques et qu’il lui arrivait de ne pas se tromper.

Spoiler:

Son aigle royal parti pour prévenir les autres, le né-moldu se tourna vers les sorciers en face de lui, vite rejoint par d'autres phénix, et annonça la couleur.

"Alors, c'est pas que j'ai au demeurant quelque chose contre vous, mais je vais vous pourrir la vie pour que vous ne passiez pas...Foi d'Irlandais!"
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ce message a été posté Sam 18 Aoû 2012 - 20:52
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ce message a été posté Dim 19 Aoû 2012 - 9:14

    Wilhelmina qu'il disait. Je n'avais bien compris qui elle était qu'il y a peu, mes intérêts pour la politique n'étant que sommaire à la base. Mais depuis quelques temps, j'avais appris à faire des efforts, pour m'intégrer, pour appartenir au groupe que j'avais moi-même choisi, et pour ne plus me sentir aussi désemparé lorsque je faisais face à Clint ou Billy. Coaché par Steve évidement, j'avais accepté sans aucune hésitation l'ordre de Salamander chef de me rendre chez Gringott's régulièrement pour un repérage en règle des lieux. Nous avions été quelques uns sur le coup et j'avais pris ma tache à cœur. Mes connaissances et mon sens de l'observation furent un atout certains, d'autres posaient mieux les questions subtiles pour décrocher une ou plusieurs informations. J'avais placé et retiré deux ou trois fois de l'argent dans mon coffre. J'en avais profité pour racheter une cape d'été qui avait prit feu sur un détraqueur lors du fameux triathlon. Bref, j'avais mené à bien cette première étape de mission dont le but était quand même bien plus colossal qu'un simple repérage des lieux.

    Nous avions attendu les ordres de Caïus quelques temps. Pas si longtemps que ça. Pas aussi longtemps que je ne l'aurais cru et j'avais peur qu'il se soit un peu précipité et nous jette tous dans la gueule du loup. Il fallait dire que nous n'étions pas une armée insurmontable et l'ordre et les ombres, s'ils réagissaient assez vite, pouvaient facilement nous mettre en position difficile. Mais ce n'était pas en tenant ce genre de raisonnement que nous pouvions réussir une mission et je chassais les idées pessimistes qui me venaient à l'esprit. Les plus pessimistes ne m'effleurant pas même l'espace d'une seconde. Notre groupe se retrouva dans le hall de la banque, Caïus et Lyanna s'occupait de faire parler un gobelin pour récupérer les clés. Une fois fait, nous nous divisâmes en six groupes prévus à l'avance. Chacun connaissait sa tâche et je me retrouvais avec Peverus Hunter et Podrick Salamander, je ne les connaissais pas mais ma foi, je ne connaissais pas encore grand monde dans la faction. Nous devions atteindre la salle des runes et j'avais probablement été placé dans ce groupe car j'avais quelques notions en la matière. Je supposais que Hunter aussi, sa famille était plutôt réputée dans tout ce qui était historique. Podrick avait plus l'air tombée nues qu'autre chose mais Caïus avait bien dû lui donner ce rôle pour une raison. Après tout, la réussite de la mission reposait sur nos épaules car si nous n'y parvenions pas, aucun des héritiers ne pourraient transplaner et quitter la banque avant un massacre général. Hors de question de rater cette mission qui nous avait été confiée.

    Podrick tirait le gobelin avec lui, des cris étouffés passait de son bâillon mais pas assez fort pour alerter qui que ce soit. De toute façon, on nous tomberait bien dessus tôt ou tard, avec ou sans cri de gobelin. Je sortis ma baguette de la poche intérieure de ma cape d'été recouvrant mes épaules et la chemise gris foncée large que j'avais choisi pour être à l'aise et passer inaperçu (si tant que ce soit utile). Mais arrivé à l'orée d'un couloir, je me figeais instantanément. Des pas. Une main, une jambe. Et.... une silhouette que je ne connaissais que trop bien pour l'avoir vu à peine quelques jours plus tôt. J'eus l'impression de ne plus pouvoir respirer l'espace d'une seconde, mon cœur sembla s'arrêter. Si seulement mes choix de vie avaient été différents. Clint. Impossible de le prendre pour quelqu'un d'autre, je le connaissais trop bien pour le confondre. Et si la situation n'avait pas été catastrophique pour moi, j'aurais sans doute rigolé de sa dégaine. Un bandeau atroce sur le front, sa cape dans une main et sa baguette dans l'autre. Nos regards se croisèrent et nous nous regardâmes un moment. Impossible. Pourquoi avait-il fallut que je sois là ? Et lui qu'il patrouille dans ce coin là ? Je savais déjà que je serais incapable de lever ma baguette contre lui et savoir que mes compagnons allaient s'en prendre à lui m'était tout aussi insupportable.

    Mais déjà, des bruits de pas nous parvenaient de l'arrière. Les Ombres avaient été drôlement rapides mais cela me permit de ne plus hésiter. Je fis volte-face et brandit ma baguette vers le plafond en murmurant un « Cofringo ». Derrière moi, j'entendis Clint parler. Foi d'Irlandais toujours fidèle à lui-même au moins.

    Dé:
    OUI : Le sort réussi et des blocs de ciments s'effondrent, ralentissant la course des Ombres pour nous rejoindre
    NON : De tout petits cailloux tombent, ils peuvent bien tomber sur la tête de quelqu'un mais franchement, j'aurais pu faire mieux. La prochaine fois peut-être.

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ce message a été posté Dim 19 Aoû 2012 - 9:14
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ce message a été posté Dim 19 Aoû 2012 - 21:03
    Ces couloirs, Peverus les connaissait, il les avait visités la semaine passée. D'après les renseignements détenus par sa faction, la salle des Runes de la banque Gringotts se tenait à côté du bureau du directeur de la banque. C'était Peverus qui avait été chargé d'aller faire les repérages sur place, en effet, il n'était pas affilié à sa faction, d'ailleurs, lui même se considérait un peu comme indépendant, mais il avait une préférence pour les héritiers, et lorsque qu'il avait appris que la meneuse des héritiers étaient retenue ici, il s'était porté volontaire pour aider à sa libération, toutefois, il avait demandé à ne pas aller dans les coffres, le fabricant de baguette ne voulait pas être associé, de près ou de loin, à un pillage. En lieu et place, il avait été affecté au déchiffrage et à la neutralisation des Runes qui empêchaient le transplannage. Cela éviterait beaucoup de morts, dans les trois camps. Par ailleurs, il étaient venu la semaine précédente pour voir le directeur de la banque dans son propre bureau, qui par un heureux hasard, se trouvait à proximité de la fameuse salle des runes. Peverus y avait négocié le rapatriement de ses comptes de l’Égypte via L’Angleterre, et sa fortune faisait qu'il avait pu demander à voir le directeur sans éveiller le moindre soupçon, et ainsi faire le relevé de l'agencement des couloirs. Par ailleurs, il voulait aussi surveiller ses amis héritiers, afin d'éviter que ces derniers se laissent aller à un bain de sang. Et puis il faut dire qu'il n'aimait pas s'ennuyer, et que ce genre de choses le maintenait physiquement et intellectuellement.

    Leur entrée dans le hall s'était faite avec fracas, deux gobelins avaient été torturés, et le premier d'entre eux avait même été tué, Peverus avait essayé de masquer sa gêne, non pas qu'il compatisse avec ces deux créatures, il devait l'avouer, il n'aimait pas les gobelins, ils étaient fourbes, et détestaient les sorciers, mais plus parce que le fait de tuer aussi impunément devant les troupes allait conduire bon nombre d'idiots chez les héritiers à faire de même. Peverus était plutôt dans l'optique : « on entre, on sort » c'est à dire le coup éclair, rapide, une stratégie fondée sur la « Blitzkrieg » sans remous, et sans complication. Il n'y a pas à dire, Peverus avait du mal à se faire à une organisation de groupe, il était trop individualiste pour cela, il n'aimait pas subir la marche à suivre des « chefs », il faisait ce que bon lui semblait. Ils avaient pris leur clef, et aussi un gobelin avec eux, il ne semblait pas très coopératif. Ils s'enfoncèrent alors dans les méandres des galeries, puis, ce fut la pagaille derrière eux, apparemment, les ombres venaient de faire leur entrée dans la banque à grand coup de sortilège de mort. Leur groupe cependant, ne s'en préoccupa pas, et s'en tint à son objectif.

    Le groupe de Peverus se composait du fabricant de baguette, de Podrick Salamander, que Peverus connaissait bien puisqu'il avaient environ le même âge, d'Allen Melmoth, et du gobelin capturé. Ce qui inquiétait Peverus, c'était que leur responsable était plus ou moins Podrick, qui avait l'énorme capacité de s'appeler Salamander. En réalité c'était un crétin sans envergure, qui n'avait jamais brillé ni par ses actes, ni par ses remarques. Le jeune Hunter se dit qu'il allait falloir que quelqu'un soit à l'initiative dans ce groupe, à à choisir, il préférait que cela soit lui. Mais pour cela, il faudrait prendre des initiatives, et des bonnes. Il ne connaissait pas son autre comparse, Allen, mais il avait l'air assez malin, pour le peu que Peverus avait put en juger. Il se dit que ses deux acolytes devaient aussi se demander ce que lui même pouvait bien avoir dans le ventre. Le Gobelin quant à lui ne se montrait pas très coopératif, et ne répondait pas aux questions. Et alors que Podrick semblait ne rien gérer, Peverus sorti sa baguette, et la pointa sur la tête du Gobelin...

    - Impero -

    Le sort fonctionna, le regard de la créature devint vitreux, et il semblait baigné dans une sorte de joyeux contentement de soit, preuve que le sortilège fonctionnait bien, mais pour combien de temps encore ? Impossible à dire avec un gobelin. Peverus n'utilisait quasiment jamais de sortilège impardonnable. Il ne le faisait presque jamais sur un être humain et que dans des situation périlleuse qui le nécessitait. Or ce n'était pas un humain, et la situation ne laissait pas la place à la moindre erreur.

    « Il va falloir le garder à l’?il, je ne sais pas combien de temps mon sort va durer, ces gobelins ne sont pas constitués comme nous. »

    Et ils reprirent leur chemin. Allen portait un chemise sombre et ample, pour faciliter ses mouvements. De son côté, Peverus avait opté pour une tenue entièrement noire, cintrée pour le bas, et assez ample pour le haut, avec un tissu proche du corps pour ses avant bras, il ne voulait pas être gêné. Et puis cela le rendait difficile à voir dans la pénombre. Mais soudain, leur faisant face, seul, ils aperçurent Clint Hawkins. Qu'est-ce qu'il foutait là bon sang ? Il semblait vouloir leur barrer le passage. Il regarda Allen puis Peverus. Eh merde, Peverus n'avait aucune envie de se battre contre quelqu'un qu'il estimait, et avec qui il avait passé de très bon moments à Poudlard. Et puis mince, cela faisait plus de sept ans qu'il ne l'avait pas vu, cela lui donnait encore moins l'envie de tenter quoi que ce soit à son encontre, et déjà dans leur dos, de lointains bruits de pas, sûrement les ombres lancés à leur poursuite. La situation devenait assez compliquée, quoi que, en y réfléchissant, Peverus se dit qu'elle pouvait être pire, il venait d'avoir une idée, loufoque sûrement, comme à son habitude. Et alors qu'Allen tentait en vain de bloquer la course de leur poursuivant, et que Clint jurait qu'ils ne passeraient pas, Peverus s'adressa à son ancien compagnon de classe, d'une vois forte et assurée
    « Attend ! J'ai un truc important à te dire Clint, mais avant il faut que l'on trouve le moyen de bloquer les gens de Kark qui sont à nos trousses, sinon on va tous passer un sale quart d'heure ! »

    Et il tourna le dos à Clint, il savait que ce dernier n'était pas un lâche, et qu'il ne profiterait pas de cet état de fait pour lui lancer un sortilège dans le dos, et s'il s'était trompé, Allen ou Podrick pourraient réagir. Avec sa baguette de noyer, il toucha un côté du mur du couloir, puis dans un geste horizontal, il finit par toucher l'autre en formulant le nom du sortilège qu'il venait de lancer.

    - Firma Exitum -

    Un barrière invisible venait de se former, mais pour autant, Peverus ne savait pas combien de temps elle pourrait retenir leurs adversaires quand ceux-ci se pointaient. Mais cela devrait tenir quelques instant quand même, en attendant, et avant qu'ils n'arrivent, il fallait faire vite, aussi, Peverus pivota pour faire face à Clint, et essayer de trouver avec lui, un terrain d'entente. Il se lança dans un long monologue.

    « Je ne sais pas combien de temps il nous reste avant que les chiens de Kark arrivent, mais très peu alors je vais la faire courte. Clint, si tu es ici, c'est qu'il y a une raison, je t'imagine mal venir passer tes soirées ici pour la détente. Aussi je présume que tu n'es pas tout seul, et que tu t'attendais à de la visite, vu ton joli accoutrement. Sache juste une chose, nous ne sommes pas ici pour voler quoi que ce soit, et encore moins pour tuer ou blesser des gens, notre présence est légitime. Je ne sais pas quelles consignes tu as eu de la part de ceux à qui tu dois rendre compte, mais sache juste que nos leader respectifs ne pensaient pas que la joyeuse bande de Kark viendrait couper la seule sortie possible. Bref nous sommes piégés ici, mais l'Ordre du phénix aussi. Et j'imagine mal les Kark, les Rosier et autre Carrow faire une grande différence entre toi et moi au moment de leur arrivée... »

    Il venait de dresser un rapide portrait de ce tableau vivant qui se jouait ici, dans la plus vieille institution magique du pays. Ils étaient là, et les troupes de Kark allaient débarquer d'un instant à l'autre, et ils ne feraient pas dans la dentelle, l'enjeu était trop grand. Peverus faisait aussi attention à ne pas trop en dire à Clint, il n'était pas sur de ses réelles intentions, mais au moment précis ou il lui parlait, dans ce couloir précis, et vu la mission précise qu'ils avaient à réaliser, chercher l'alliance éphémère de Clint, ou plus globalement de l'Ordre, était la solution la plus viable pour leur deux factions, sinon, ils seraient tous pris entre trois feux, et cela se terminerait mal.

    « On est tous coincés, avec comme seule sortie le hall d'entrée qui a été investi par le ministère, j'espère que tu te rends compte que toi, et éventuellement les autre membre de l'ordre êtes aussi dans la même situation que moi et mes amis ici présent. Alors je ne vais pas te demander de nous laisser passer, à vrai dire... je vais te demander de te joindre à nous en cet instant précis... »

    Quel culot, il n'y avait que Peverus pour oser une telle proposition, mais il regarda Clint dans les yeux, et il n'y avait pas de perfidie dans son regard. Peverus voulait rentrer vivant chez lui ce soir, Clint aussi, mais cela allait même au delà de çà...

    « On a un plan pour permettre à tes amis comme aux notre de s'échapper de ce piège, mais pour çà, il me faut toute l'aide que tu peux nous apporter... »

    La balle était dans le camp de l'ordre du Phénix, si ce dernier refusait, Peverus et ses compagnons seraient contraints d'utiliser la force, à moindre mesure pour Peverus, qui ne voulait pas blesser son ami, mais la force quand même.


Dé 1

Oui : Le sortilège de l'impérium fonctionnera jusqu'à la fin de l'event
Non:Le sortilège de l'impérium ne dure que deux tours

Dé 2

Oui : La barrière magique est très éfficace et retient les adversaires pendant un tour complet
Non : La barrière magique ne le retient que quelques instants


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ce message a été posté Dim 19 Aoû 2012 - 21:03
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Dim 19 Aoû 2012 - 23:40
[J'interpréterai donc ici le PV de Solène O. Carrow ~]

Une journée romantique avec mon mari en perspective. Cela faisait tellement longtemps qu'il ne m'avait pas offert ça... Raphaël était déstabilisé depuis la mort d'Arianne et c'était épuisant que de devoir sans cesse le soutenir. Il était à l'écoute de mes efforts mais je voyais chaque jour que ce n'était pas suffisant. C'était moi qui le portais, moi qui l'aidais à tourner la page - si tant était qu'il était possible de tourner la page quand l'unique enfant que l'on chérissait plus que sa vie était assassinée - alors que chez moi encore, la souffrance était plus vive que si l'on m'avait amputé un membre et que le moignon refusait de cicatriser. Seulement, c'était intérieur.

C'était épuisant d'être sans cesse admirée. C'était épuisant d'être toujours contemplée comme la femme si forte et si généreuse, l'épouse discrète et solide qui pouvait soutenir son mari en toute circonstance, qui ne le laisserait jamais sombrer. Parce que maintenant, je n'avais plus le droit de céder à la souffrance, en aucun cas. C'était Raphaël qui était en cause dans ce cas-là. Si je me noyais, je l'entraînerais à ma suite, et cela c'était rigoureusement hors de question. Alors mon cœur saignait en silence, et je jouais à la fille forte et présente, toujours, sans cesse.

Il me semblait qu'il allait mieux. Un peu, au moins. En tout cas, c'était la première fois depuis longtemps qu'il me faisait une surprise aussi adorable. Il était venu me chercher, m'avait ordonné de vêtir une tenue appropriée, et m'avait fait transplaner dans un endroit inconnu, à mon plus grand plaisir. Je retrouvais le Raphaël d'avant... Mon mari d'avant l'horreur.

J'avais ouvert de grands yeux émerveillés devant la salle, qui ressemblait à une scène romantique de film moldu. Des bougies partout, absolument partout, procurant une lumière douce et faible à la pièce, des tentures de bleu tendre, certaines lourdes et mat, veinées d'argent, d'autres délicatement irisées, ma couleur préférée, suspendues sur les murs et au travers de la pièce, avec une longue table au centre croulant sous tous mes plats favoris - notamment un mets que Raphaël détestait, je le savais bien, attention qui me toucha et me fit rire d'un rire ému jusqu'aux larmes. Et pour couronner le tout, un majestueux lit à baldaquin discrètement calé dans un angle. Je frissonnai de plaisir anticipé, de bonheur, d'amour, de tout. Je ne savais pas où nous étions, dans une pièce de notre maison savamment modifiée par ses soins ou à l'autre bout du monde, et je m'en moquais éperdument. C'était magique, tout simplement. Et dire que ce n'était que le déjeuner... Nous avions tout l'après-midi devant nous. Qui sait ce qu'il m’avait prévu pour cette nuit ?

Le repas se passa merveilleusement bien, mais à vrai dire je dévorais plus mon mari des yeux que je ne profitais des mets succulents préparés à mon attention. Je fondais en jetant des coups d’œil de plus en plus fréquents au lit à baldaquin et je voyais le malin plaisir qu'il se faisait à faire traîner le déjeuner. Je n'étais pourtant pas nécessairement une gourmande de ce genre de choses mais... Le contexte, et le fait que cela fasse si longtemps que nous n'en ayons profité pleinement, jouait bien en faveur de mon désir.

Je crois que la rose suspendue en pendentif à mon cou éclata d'un rouge écarlate au moment où, lassé de ne pas parvenir à délacer ma robe, il saisissait sa baguette pour la faire disparaître. Baissant les yeux sur mon décolleté, je la fixai d'un air pétrifié.

- Raphaël... Arrête.

Non. Non. NON ! Pas maintenant ! Pas aujourd'hui ! Me vint une soudaine envie d'étrangler Mervyn Kark. Je ne voulais pas y aller ! Je fus une fraction de seconde tentée d'arracher le collier et de le jeter au loin, de l'écraser sous mon soulier, de le transformer en chat pour en faire une boule de poils sanglante. Une douzaine d'idées pour l'anéantir me passèrent ainsi par la tête en moins de temps qu'il ne le fallait pour dire Quidditch, puis je relevai des yeux résignés sur mon mari.

- On n'a pas le choix...

Non, nous n'avions pas le choix. Nous savions tous les deux la réaction du ministre si nous refusions de répondre à son appel. Des larmes de rage aux yeux, je fis tournoyer ma baguette autour de moi pour m'habiller de vêtements plus corrects. Je lui pris la main en la serrant si fort que mes ongles s'enfoncèrent dans sa paume, et nous transplanâmes ensemble.

Autant dire que lorsque je vis que le QG était très loin d'être attaqué alors que le code de la rose rouge signifiait très clairement un risque imminent d'invasion, je manquai bondir sur le ministre pour lui arracher les yeux avec mes ongles. Comment pouvait-il simplement rester là et attendre que d'autres membres de la faction arrivent, alors qu'une délicieuse surprise m'attendait encore ?! Seule la main de Raphaël pressant la mienne m'empêcha de lui sauter au visage. Je sentis le sang couler sur mes doigts. Il fallait bien que je finisse par lui déchirer la paume à force de le martyriser. Je lui jetai un regard d'excuse et c'est à ce moment que Mervyn Kark se décida ENFIN à prendre la parole.

Si les regards posés sur lui étaient légèrement incompréhensifs suite à sa petite tirade, le mien était carrément meurtrier. S'il avait osé gâcher la plus belle journée de ma vie pour un FOUTU HOLD-UP, j'allais vraiment le tuer. La suite me figea.

Wilhelmina... Oui, ça, c'était un autre problème. Un tantinet plus important. Pas encore assez valable à mes yeux pour le dérangement que cela provoquait, mais qui permettait au ministre d'éviter de se retrouver égorgé dans la minute - et par-là même qui empêchait Raphaël de terminer veuf, parce que je ne doutais pas vraiment de qui aurait eu le dessus malgré ma colère flamboyante. Ainsi, la sœur du leader des Ombres était enfermée à Gringotts... Solution logique, après tout. Je me tournai vers mon mari :

- Héritiers ou Phénix, ils regretteront de m'avoir privée de ça, je te le jure sur l'âme de notre fille.

Nous partîmes.

Des Héritiers. C'était des Héritiers. Je lançai deux Avada Kedavra coup sur coup sans un regard pour ceux qui gisaient à mes pied, emplie de fureur. Je laissais rarement mes émotions prendre le dessus mais Merlin savait qu'il ne valait mieux pas être dans le coin lorsqu'elles éclataient. J'évitai un jet de lumière rouge et cherchai Raphaël du regard.

- Par là ! criai-je.

Le hall avait rapidement été pris d'assaut et il fallait maintenant que nous les poursuivions dans les tréfonds de la banque. Je frissonnai. Je n'aimais pas cette banque, avec ses systèmes de sécurité, ses secrets, ses gardiens sinistres à qui nous confiions nos trésors. Je laissai Miranda et Raphaël passer devant, peu désireuse de m'enfoncer la première à la rencontre de nos ennemis.

Nous arrivâmes juste à temps pour voir un Confringo frôler le plafond et ne détacher, heureusement, que quelques pierres peu dangereuses. Nous accélérâmes le pas et finîmes enfin par rattraper trois Héritiers.

Trois foutus héritiers qui taillaient la bavette à un Phénix censé garder la banque. On ne pouvait VRAIMENT pas faire confiance à ces Sangs-de-Bourbe ! Furieuse, je me précipitai en avant, oubliant mes craintes d'enfant, et heurtai la barrière magique de plein fouet. Rageuse, je donnai un coup de poing et, en frappant le vide, je manquai tomber en avant. Allons bon ! Ce n'était pas vraiment du solide. Forcément, à sympathiser avec des traîtres, on n'est pas très concentré sur ses sorts !

Folle de rage, je m'avançai vers eux et pris le temps d'inspirer profondément. Ce fut d'une voix calme, malgré mon sang bouillonnant dans mes veines, que je pris la parole :

- Ça va, on ne vous dérange pas trop ?

Je brandis ma baguette en prononçant un sort rageur et parfaitement inutile et puéril :

- Silencio !

    Oui : Le sort fonctionne et les trois Héritiers ainsi que Clint se retrouvent muets. Mais pas très longtemps, quand on lance un sort sans réfléchir, forcément...
    Oui-Non : Le sort fonctionne seulement sur les Héritiers.
    Non-Oui : Le sort fonctionne seulement sur Clint.
    Non-Non : EPIC FAIL !
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ce message a été posté Dim 19 Aoû 2012 - 23:43
Le cœur de Rain se brisait toujours un peu quand elle passait devant Gringotts. Cet endroit renfermait des dragons qu’elle avait vu naitre et grandir, jouer dans les neiges de Svalbard, courir après le léopard trop rapide pour eux qu’elle était, le petit fauve se faufilant la ou les gros balourds ailés n’arrivait qu’a soupirer des flammèches en se disant que c’était « pas drôle »… En fait, la finlandaise détestait cet endroit. Elle savait que les dragons étaient maltraités ici. Une telle bête n’était pas faite pour rester enfermée… alors plusieurs…

Pourtant elle marchait aux coté d’Alec, dans un des couloirs de la banque, l’écoutant parler de choses et d’autres, il fallait dire que ce n’était pas la première fois que cet abruti de gobelin hurlait au meurtre sans voir de cadavre. Finalement, parler cuisine était encore ce qu’on pouvait faire de mieux… Alec parla de steak… Rain se figea et le regarda les mains sur les hanches, l’air passablement énervée*

Comment ça du steak ?

Son regard cobalt passa de la colère contenue à la déception, sa lèvre inferieure se mit à trembloter légèrement, Normalement, ils devaient commander un truc ce soir, elle avait attendu ca toute la semaine…*

maimaimaimais on devait manger japonais !
Et ma dose de brochettes de bœuf fourrées au tofu , et les peaux de poulet frites et confites de confiture de rose ?


*Et elle ne parlait même pas de tous les autres délices fortement épicés qu’elle ne serait pas obligée de partager avec la gamine… Elle leva vers Alec des yeux digne d’un Stitch venant de voir une carte d’Hawaii avec les lieux ou Elvis posa son noble séant…détruite par la pluie et un camion.

La finlandaise n’eut pas le temps de finir son petit numéro : un patronus : celui de Clint les pressait de le rejoindre. Baguette en main, elle se mit en route d’un pas décidé. Pour une fois qu’on avait le droit a un peu d’action…*
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ce message a été posté Lun 20 Aoû 2012 - 2:29
Cela faisait deux jours qu'il remplaçait ''le dit nouveau'', un innocent qui ne rentrait pas travailler. Qu'est-ce que c'était cette idée d'engager une personne irresponsable? Raphaël était en colère puisque c'était lui qui se faisait déranger pendant qu'il préparait une somptueuse surprise à sa femme. Cela faisait des mois qu'il ne lui avait rien préparé et qu'il n'avait même pas osé toucher ses parties intimes afin de lui procurer un plaisir. L'élément déclencheur de ce blocage venait de sa petite puce, son ange, le résultat d'un amour réel. Cette blessure n'était pas close, ce qui le rend un tantinet violent envers certaines personnes. Bien qu'il serait plus sage d'avouer sa malignité qui est très développée.

Toujours conscient que sa femme prend soin de lui, conscient qu'elle a aussi des besoins primaires et secondaires, conscient qu'il est un ange damné, il fera tout de même abstraction de ses pensées macabres.

Revenant de travailler, n'ayant pas le même horaire que sa femme, il profita de mettre à exécution son merveilleux plan machiavélique... Non, son superbe plan romantique. Il retrouvait son énergie de jeune garçon grâce aux mémorables nuits torrides suivant le mariage. Un peu intense, sadique envers lui-même, car il se souvient quand même du risque que cela pourrait présenter. Si elle tombait de nouveau enceinte ? Il chassait ses idées... pour finalement terminer les préparations. Le Carrow, l'artiste était vite en affaire surtout niveau décoration.. Ou pas... Pourtant, il s'était donné, l'endroit, les couleurs, c'était le moment d'acquérir une bonne note en performance romanesque.

Il s'habilla tel un ''gentleman'' avec sa petite touche personnelle d'artiste. Le jeune homme attendait sa ravissante jeune femme, lui donnant quelques petites consignes pour finalement l'accompagner vers l'endroit de ses rêves à elle. Puisque sur la table se trouvait, l'horreur, cette ''chose bine'' de repas dégueulasse qui n'était même pas mangeable. Malheureusement pour lui c'était son repas favori, alors il n'allait tout de même pas ignorer cela, après tellement d'effort et de sueur.

Faire durer le souper, la regarder, se préparer à la suite de ce festin, Raphaël craignait un blocage, pourtant, il était à l'aise et très détendu. C'était vite dit, car le moment de détacher la robe qu'elle portait si bien et juste de penser au soutien gorge en dessous de celle-ci le rendait instable. Sachant qu'il aurait bien aimé être sauvage et lui arracher... Ceci dit, il faut savoir qu'il est un homme rose. Non il n'est pas rose... Bref, il aime faire durer le plaisir. Pourtant, s'il y avait un guide pour ce genre de vêtements, l'homme dans la trentaine l'achèterait avec joie.

Une minute, deux minutes, c'était trop, mais il le savait puisqu'il est né avec la malchance. Impatient, ne voulant pas avoir plus honte, il déposa sa main sur sa baguette voulant utiliser le plus beau des sortilèges afin de lui enlever sa robe et par la même occasion ce soutien poitrine.

- Raphaël... Arrête.

Quoi, pourquoi arrêté, il était aussi réveillé qu'un étalon qui venait de découvrir la sexualité. Retrouvant ses forces, sachant qu'il avait un tôt très haut de testostérones, cette hormone qui ne pouvait pas diminuer à l'aide d'un simple mot. Cela dit, respectant sa femme, amoureux fou de celle-ci, il arrêta et rangea sa baguette se disant qu'il était le pire des hommes, qu'il était rejeté par sa propre femme. L'usine bien réveillée, il trouva quand même le plaisir de plongé son regarde au niveau de la poitrine de sa conjointe pour sa mordre la lèvre supérieure. Un soupire de désir intense se faisait entendre, mais il fronça surtout les sourcils lorsqu'il remarqua la petite rose. Monsieur Kark avait besoin d'aide. Il calma ses nerfs ainsi que ses hormones de mâle alpha.

- On n'a pas le choix...

Il ne trouvait pas les mots pour dire quoi que ce soit, puisqu'il ne pensait plus avec sa tête. Le malchanceux se contenta d'acquiescer en hochant la tête. Cette idée, toujours dérangée, il abandonna cette soirée qui devait être chaude et humide. [sort] Bien qu'il lui fit un petit sourire puisqu'il venait de comprendre qu'il n'était pas la cause du refus.

Les ongles de sa femme lui donnèrent un moment de souvenirs torr... Puis pouf, viva le QG de l'Ombre. Heureusement pour lui, il s'était calmé, toujours dans son habit propre, tout en noir, pantalon, chemise, ceinture, chaussure, bas, veston, sauf sa cravate et ses boxeurs qui étaient d'un beau bleu assorti pour faire plaisir à sa douce...

Les ongles de sa femme lui faisaient de plus en plus mal, souffrance ou plaisir. Raphaël était le seul à le savoir. Le seul a saigné, cette petite douleur était quand même atroce, cela dit, le visage de sa femme le fit sourire. Lui accordant un léger sourire puisque sa femme était un tantinet sadique sur les côtés.

L'attention du jeune homme était tout de même rivée, du moins une grande partie vers M. Kark. L'annonce que ce vieil homme venait de dire laissa un léger goût amer ans la bouche de Raphaël tout en réveillant ses envies de tueurs. La folie l'avait atteint, l'homme n'aimait pas se faire déranger par des traîtres, des impurs quand sa douce allait rencontrer son apogée au niveau du plaisir.

C'était une histoire bien plus compliquée qu'un simple vol. Une surprise qui n'allait pas manquer d'action, sachant la malignité morbide de cet homme.

- Héritiers ou Phénix, ils regretteront de m'avoir privée de ça, je te le jure sur l'âme de notre fille.

Double uppercut, son coeur venait d'arrêter de battre pendant une seconde. Sa fille, leur fille. Sa mâchoire se resserra. Raphaël était compréhensif, pourtant il ne mettrait pas l'âme de sa fille en question, bien qu'il comprit l'intention de la dame. Celui-ci hocha la tête positivement vers Solène.
Direction, la banque.

Des individus se trouvaient là, du sang frais pour aller au paradis des morts. Il prit sa baguette et se contenta d'en blesser un seul puisque sa femme semblait être réellement colérique. Son regard protecteur se concentrait sur sa perle rare pour la protéger. Tandis que l'autre, la louve hurlante des pleines lunes se montra le bout du nez.

- Toi avec nous. J'ai confiance en toi, pour tes capacités on s'en parlera une autre fois, puisque je ne veux pas te voir sombrer dans un échec, du moins, pour les Carrow's.

- Par là !

- Tu peux être à la hauteur, mais essayes d'être au niveau de la famille, cousine.

Raphaël lui fit un léger sourire en coin, c'était quand même un beau compliment. L'homme se dirigea vers sa femme, tout en passant devant avec Miranda tout en essuyant le sang de sa paume sur son autre main sans échapper sa baguette.

Des silhouettes semblaient se déplacer, sachant qu'il avait fait du bruit en arrivant, il aurait aimé la discrétion, cela dit, sa femme semblait vouloir en terminer rapidement avec ces individus-là. Fonçant tête première, elle heurta une barrière, Raphaël se précipita vers cette blonde quand elle donna un coup de poing, il se recula juste à temps. Son poing ce sera voyant celle-ci aller au front, à découvert, sans protection.

- Ça va, on ne vous dérange pas trop ?
- Silencio !

Il regarda Miranda, puis il fonça vers sa femme en sortant sa baguette tout en murmurant protego avec passion pour protéger sa superbe femme bourrin''e''.


- Protego

Oui oui: Le protego protège les ombres pendant un tour.
Oui non / non oui : Le protego protège les ombres pour un sortilège.
Non non: *tousse* FAIL

Le stress, la peur de voir sa femme mourir, peut-être des facteurs qui ont eu un impact sur le résultat... [ou c'est à cause Allen qui m'a transféré sa merveilleuse chance.] Il est tout de même près de sa femme, du moins assez proche pour lui chuchoter.

- Essai de ne pas mourir, car là, je ne survivrai pas à ça. *sur un ton ferme*
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ce message a été posté Lun 20 Aoû 2012 - 2:29
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ce message a été posté Lun 20 Aoû 2012 - 3:43
Ils étaient presque au bout du couloir. La matinée s’était passée sans encombre, tout comme la veille et l’avant-veille. Bien sûr, le chef des gobelins était inquiet et peut-être un peu paranoïaque. Alec ne savait pas trop quoi en penser, mais il s’était efforcé de prendre au sérieux toutes les fausses alertes. Au cas où. Et cette fois-ci n’échappait pas à la règle. La journée avait commencé en douceur. Ce matin-là, Alec avait déposé Cecilia à la garderie avant de se rendre à Gringotts pour patrouiller. En septembre, elle rentrerait à l’école primaire et elle était tellement excitée que c’en était mignon. Elle dormait même avec son sac à dos à l’effigie d’un de ces personnages de dessin animé moldu. Ses effets scolaires étaient prêts depuis longtemps, Alec et Rain ayant préféré éviter la folie furieuse de la rentrée dans les magasins moldus.

Alec avait sa baguette à la main, mais comme toutes les rondes depuis le début de la semaine, il n’en avait pas eu besoin. Il se demandait même s’il ne ferait pas mieux de la ranger… Il poussa un soupir et tourna la tête. Son ventre gargouilla, mais il avait déjà déjeuné. Alors il se mit à rêvasser de nourriture…

« Tiens! Je pourrais faire des steak ce soir… S’il fait pas trop moche… avec le BBQ…, » réfléchit-il à voix haute, en flattant distraitement sa barbichette.

Rain le regarda de cet air de chien de faïence qu’elle se donnait quand elle était contrariée et qu’il ne pouvait rien lui refuser. Il hésita, aux prises avec un débat fort prenant… Japonais ou steak? Il n’eut jamais l’occasion de répondre, car ils furent interrompus par un Patronus sous la forme d’un aigle royal. Celui d’Hawkins. Alerte, craignant le pire, Alec se tendit et il s’empressa de rejoindre son collègue.

Quand ils arrivèrent, Clint n’était pas tout seul. Alec fut d’abord surpris de voir tout ce beau monde réuni. Mais quelque chose lui disait que ce n’était pas pour faire la fête… Son regard croisa alors celui, étrangement vitreux, du gobelin qui lévitait, prisonnier. Forcément sous l’Imperium.

« Relâchez ce gobelin tout de suite, » ordonna-t-il, la baguette pointée sur Podrick Salamander.

D’abord parlementer, ensuite attaquer. Alec avait le maigre espoir que la situation pouvait encore être qu’un énorme malentendu, mais plus les secondes s’égrenaient, et plus cet espoir diminuait. Au moins, il n’aurait pas de doute quand viendra le moment d’attaquer.
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Lun 20 Aoû 2012 - 16:31


Il n’était plus vraiment l’heure de travailler quand la stagiaire en médicomagie reçut un hibou important de l’Ordre. Elle avait récolté toutes les informations primordiales et s’était rendue à Gringotts, comme les ordres disaient, durant une période de congés qu’elle s’était accordée quelques jours plus tôt, pour une autre mission à présent effectuée.

Tout était plutôt calme. On l’avait affectée à un groupe de surveillance qui lui était totalement inconnu, mais les heures passées en leur compagnie n’avait rien eu de bien désagréable. Elle s’y faisait. Après des jours bien silencieux à Gringotts, elle s’était faite à peu près qu’une majorité pensait : les gobelins avaient tort en ce qui concernait une future attaque des Héritiers. Malgré cela, elle faisait ce qu’on lui avait demandé, et il valait mieux des heures perdues, qu’un site - tel que Gringotts - désarmé. C’est pour cela qu’elle ne s’effondrait pas sous le silence, sous le calme qui résidait dans les couloirs de la célèbre banque, elle gardait les yeux ouverts, même si son esprit ne croyait pas entièrement à l’attaque que les gobelins envisageaient.

Quelques jours, après une matinée de surveillance, le groupe de l’Ordre dut se rendre à l’évidence que le désespoir des créatures qui s’occupaient de la banque était justifié, car des membres Héritiers s’annoncèrent bientôt dans le grand Hall, prêts à tout pour obtenir ce qu’ils avaient en tête, quelque chose qui était bien étranger à Bexie, qui tenait inconsciemment son rôle de garde sans en connaître les plus profondes raisons. Des voix s’élevèrent, puis un patronus vint les avertir définitivement qu’ils n’étaient plus seuls, et que leur réelle mission démarrait dès maintenant. Baguette en main, une cape de « camouflage » pour ses rondes qu’elle déposa à terre, la jeune rouquine était prête à défendre Gringotts, aux côtés de camarades qu’elle avaient pu connaître davantage durant les jours qui précédaient. Il n’était pas tard, et la journée s’était annoncée comme celles d’avant, pourtant, un combat se préparait, et bien vite, ils s’aperçurent que les Ombres s’en mêlaient.

Bexie se trouvait dans un couloir - un jeune homme nommé Clint était bien loin devant eux - accompagnée de Rain et Alec, il leur fallait se rendre plus près des terroristes, car oui, on ne pouvait les appeler autrement, même pour quelqu’un comme Bexie.

Elle se précipita plus loin, d’un pas assuré, vers Clint qui faisait face à un étranger. Elle tenait fermement à la main ses trente centimètres de frêne. Elle ne savait pas ce que l’étranger discutaillait avec Clint, mais ça n’était pas vraiment le temps des discussions à cœur ouvert. Des pas plus lents s’approchèrent de son compagnon à l’Ordre, et vinrent s’arrêter tout près de lui.

« Clint, qu’est-ce qu’il se passe ? Qui c’est lui ? » Elle ne prit pas longtemps à faire des phrases bien construites, elle voulait que les choses soient claires, pour ne pas perdre une miette de la situation, et se planter. Pour cela, elle nécessitait que Clint lui réponde aussi simplement. Qui était cet homme, et dans quelle mesure pouvait-il être un danger pour eux ? Elle avait l’impression de débuter une dissertation dans sa tête, mais Poudlard était bien loin. Elle leva sa baguette. Elle n’hésitera pas une seconde si elle sentait le moment idéal de s’en servir.


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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Lun 20 Aoû 2012 - 18:57
Bon, visiblement, Peverus et… Allem, Allen ? Plutôt Allen s’il se souvenait bien. Enfin bon, ces deux-là semblaient connaître le pignouf de l’Ordre qui venait de leur bloquer la route et qui leur sortait un gentil et mignon discours comme quoi ‘il allait les pourrir’ et blablabla. Dans le lot des pignoufs de l'ordre Pod reconnaissait une lointaine cousine, une certaine Pain... non Rain... Un truc humide. Mais la guerre entre faction avait bien montré que les liens du sang étaient des plus fragiles. Podrick avait bien envie de lui dire que lorsqu’on se contentait de lancer un Patronus, cette menace n’avait pas tellement d’effet. Mais il était sage et bien élevé et il se contenta de laisser parler Peverus qui semblait vouloir dire quelque chose.

… Non, vraiment, finalement il n’aurait pas dû laisser Hunter ouvrir la bouche. Parce que sincèrement, là, il méritait des baffes. Et il le lui dit clairement. « Hunter, t’as pas juste l’impression que la dernière alliance Phénix-Héritiers a pas été une grande réussite ? On a reçu des ordres : collaborer avec l’ennemi n’en fait pas parti. Et si tu ne voulais pas participer à un bain de sang, fallait pas te proposer mon grand. On n’est pas là pour la parlote, mais parce qu’on a une mission à remplir. Alors tu me fais plaisir : tes grands discours, tu les gardes pour les pignoufs autre que tes ennemis. » Podrick n’était pas peut-être pas un Salamander conventionnel, il n’en restait pas moins un membre de cette famille, doté de leur subtilité légendaire. C’est-à-dire avoisinant le zéro.

De l’autre, les Ombres s’étaient décidé à ramener leur pif et Podrick se dit que décidément les gens n’avaient rien d’autre à faire dans leurs pauvres vies que de l’emmerder profondément. Déjà, il ne voulait pas participer à cette mission. Ensuite, sa place n’était pas là. Maintenant, ils étaient entourés et de Phénix et d’Ombres. Après… Bah après il allait leur montrer qu’il était quand même un Salamander et que sa parenté avec Caïus n’était pas là juste pour décorer.

« Déprimo ! »

Et une jolie tranchée de deux mètres de profondeur entre les Ombres et les Héritiers, une !
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Mar 21 Aoû 2012 - 20:59
Ce qui était le pire ? De se dire qu’on pourrait avoir le beurre, l’argent du beurre et le crémier. Enfin, presque. Peverus savait avoir des idées qui intéressaient ses interlocuteurs. Sa proposition avait des côtés alléchants, très alléchants même. Surtout l’aspect qu’il n’aurait pas à se battre avec Allen ou Peverus. Ça, c’était bien la dernière chose que l’irlandais souhaitait. Il ne voulait pas avoir à blesser, même de manière bégnine, ses amis (dont un qui avait une place un peu plus spécifique sans être très claire). De plus, il avait raison pour les alliances avec les Ombres, il était d’ailleurs bien placé pour le savoir : l’attaque du ministère fut un excellent exemple de ces alliances foireuses. Cependant ils n’avaient passé aucune alliance avec les Ombres et c’était aussi là que le bât blesse. Les Ombres débarquaient, rajoutant un problème aussi bien pour les Héritiers que pour les Phénix. Car même si loin du génie, Clint avait encore des neurones en état de fonctionnement et ces derniers lui hurlaient « t’es dans la bombabouse jusqu’au bout chéri ».
Alors oui, pendant quelques secondes, Clint fut tenté d’accepter la proposition de Pev, surtout quand il voyait le regard que lui lançait Allen : des yeux de véritable chaton réclamant rien qu’un peu d’amour. Quelle situation de merde, franchement !

En plus de ça, une gentille blondasse Ombrette avait décidé qu’il allait se la fermer visiblement, vu qu’elle lui lança un Silencio bien placé. Alors forcément, quand Bexie lui demanda ce qui n’allait pas, il se tourna vers elle et pointa sur sa bouche, le regard hurlant « t’as pas entendu ce qu’elle a lancé la gentille madame ? ». Bon, ok, c’était méchant. Et injuste envers Bexie qui venait d’arriver et qui avait probablement raté le superbe lancer de sort. Mais ça l’exaspérait. D’accord, il n’est ni leader, ni un grand chef de guerre, il l’admettait, lui serait plutôt le genre de tank qu’on envoie pour déblayer le terrain, mais quand même ! Ils avaient en face des Héritiers et des Ombres et personne ne faisait rien ! Il ne comprenait pas ce manque de réaction. Quand tu vois un Ombre généralement le réflexe conditionné, c’est frapper et poser les questions après. Demander qu’ils relâchent leur gobelin ? Optimiste le petit. Enfin bref. C’est vrai, s’ils pouvaient éviter de frapper Allen ou Pev ça irait mieux. Seulement ça, il ne pouvait pas le demander.

Quand le Déprimo fut lancé, Clint eut le réflexe d’étendre les bras sur ses côtés, comme pour protéger les autres Ordres se trouvant avec lui. Ils étaient tous plus jeunes que lui, ça se voyait. La tâche de les protéger lui incombait, donc. Oh la barbe de merlin ! En tout cas, les Ombres n’allaient pas pouvoir les rejoindre de suite et l’Irlandais en profita pour se mettre en action. Peu importait qu’il ne puisse pas parler. Il ne pouvait pas lancer de sorts, c’est vrai ; il avait cependant d’autres atouts dans sa manche. Il avait déjà profité de la légère distraction de l’Héritier qui avait lancé le Déprimo et une fois assez proche, il courut et lança son poing. Droit dans la direction de la tête du Podrick. Pas de cris, pas de grand hurlement de guerre, rien. Un des rares avantages à ne pas pouvoir parler, faire moins de bruit.

Dé:

Wouhouuu! Comme quoi, des fois la méthode moldue avait du bon. Sentait sa langue se décoller de son palet, Clint en profita pour demander regardant tour à tour Allen, Peverus et celui qui venait de lui servir de punching ball.

"Qu'est-ce que vous foutez-là?!"

La question était loin d'être surprise. Il voulait une réponse; savoir leurs objectifs, savoir pourquoi ils s'amusaient à attaquer un endroit encore mieux gardé qu'Azkaban. S'il avait certes réussi à écraser son poing contre la tête de l'Héritier rabat-joie, il s'était aussi mis en première ligne si un sort fusait. Tant pis. Il fallait savoir prendre des risques des fois. L'irlandais savait qu'Allen allait encore lui rabâcher les oreilles comme quoi il était totalement inconscient, mais tant pis, il devrait faire avec...
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Mar 21 Aoû 2012 - 20:59
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Mar 21 Aoû 2012 - 21:27

    Bon. Je ne connaissais pas ce Peverus mais ce qu'il proposa à Clint me plaisait plus que de mesure. De un, les arguments étaient bien plus que valides et de deux, cela m'aurait évité de devoir m'en prendre au blond. Pas que l'inverse m'y oblige mais au moins je n'aurais pas été mal vue par Podrick puisque Peverus semblait connaître Clint et ne semblait pas plus enclin que moi à lui rentrer dans le lard. Sauf que voilà. Ce Podrick en question n'était pas tendre et je m'en aperçu de moi-même : sa stupidité l'étoufferait un jour, c'était certain. Comment voulait-il qu'on s'en sorte avec les Ordres d'un côté, nous empêchant de mener notre mission à bien et de l'autre les Ombres qui nous bloquaient toute sortie envisageable. Mais quel idiot ! Et notre chef nous l'avait collé dans les pattes ! La mission risquait de tourner court, et plus vite qu'on ne l'aurait espérer.

    Les autres Ordres rejoinrent rapidement Clint, ils étaient quatre. Encore mieux. Sept contre trois selon Podrick. Il avait toutefois eu la présence d'esprit de jeter un gouffre entre les ombres et nous, sort qui avait réussi, c'était bien la seule chose qui le distinguait. Et moi, je fulminais en l'entendant passer un savon à Peverus qui lui avait réfléchi avec son cerveau au lieu de son p*** d'honneur. Clint s'était reçu un silencio en plus de ça, juste parce-que la blondasse hystérique d'ombre qui était arrivée avait lancé le sort au hasard. Ok. Tout ça tournait déjà au vinaigre et Clint, pour couronner le tout, donna un violent coup de poing à Podrick. De quoi le sonner vivement. Je levais les yeux, au secours, mais qu'est-ce que je fichais ici ? Rendez-moi mon appartement, mon tapis-croco-bavard et mon mp3 rempli des Stones.

    « Podrick, Peverus n'a pas tort, si on joue aux gros bras, on se retrouve à sept contre nous trois ! Dont quatre qui nous empêche de faire ce qu'on a à faire. On ne réussira pas et il y aura des tas de morts.... dans notre camps ! Caïus peut y rester, c'est ça que tu veux ? Qu'ils restent tous dans ces fichus tunnels ? On leur tends nous même une embuscade ! Réfléchis un peu! »

    Mais si je savais que Clint pouvait attendre de voir si Podrick pouvait être raisonné, je ne connaissais pas les autres Ordres et par précaution et pour nous laisser à tous le temps de réfléchir, je lançais un « Protego ». Seulement même si je parvenais à le sortir, de l'autre côté, les Ombres n'allaient pas tarder à trouver une solution. Il fallait que Podrick réagisse vite et bien, pour nous tous et pour le bien de cette fichue mission dont nous avions un des rôles majeurs. En cet instant, je priais intérieurement pour qu'il entende raison, sinon, je ne donnais pas cher de notre peau.

    Je lançais un regard à Peverus alors que les Ombres s'occupait déjà de franchir le gouffre. Dans la bouse. Nous étions dans la bouse, et jusqu'au cou.

    Dé :
    OUI : Le bouclier tient le tour entier, permettant un minimum de réflexion à Podrick (il a l'air d'en avoir besoin)
    NON : Le bouclier est faible, mais tient suffisamment pour me laisser finir de parler.

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ce message a été posté Mar 21 Aoû 2012 - 21:27
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ce message a été posté Mer 22 Aoû 2012 - 0:31
Bon, d'accord. C'était un peu ridicule et totalement inutile de les faire taire, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. A cause d'eux, la plus belle surprise que mon mari m'avait jamais faite avait été gâchée et ils osaient discuter comme si de rien n'était lorsqu'on arrivait ? N'importe quoi ! Ça n'allait pas se passer comme ça. Ils étaient censés se taper dessus. Enfin je ne sais pas, personnellement, si on me demande de garder une banque et que des gens viennent la cambrioler, je ne prévois pas un barbecue suivi d'un karaoké avec eux, quoi...

Je rougis alors que Raphaël m'enveloppait de sa voix protectrice. Il est vrai que j'avais été par trop fonceuse. J'avais peut-être eu de la chance qu'ils se contentent de tailler une bavette, finalement, sinon j'aurais pu me prendre un mauvais sort. Si je voulais soutenir mon mari et l'aider à surmonter la mort de sa fille, ce n'était pas en me mettant en danger que j'y arriverais... Je me tournai, contrite, vers lui :

- Non mais aussi, tu as vu ce qu'ils font un peu ? On ne peut vraiment pas compter sur ces Sangs-de-Bourbe.

Et même pas sur les Héritiers. Eux, ils attaquent une banque et parlementent avec les gardiens. Quelle logique, je vous jure. En attendant, voilà, nous perdions notre temps à discuter et d'autres membres de l'Ordre du Phénix arrivaient. Ils étaient au nombre de quatre, contre trois Héritiers et Miranda, Raphaël et moi...

Hé. Nous on voulait protéger nos coffres. Eux, ils voulaient protéger la banque. Si on suivait cette logique, on était à sept contre trois, et en plus de cela ils étaient encerclés. Ça n'aurait pas dû poser trop de problèmes, non ? Je poussai un soupir de soulagement lorsque le Salamander se mit brusquement à péter son câble sur le dénommé Hunter. Un gros sourire orna mon visage, vite effacé lorsqu'il lança un sort rageur dans notre direction.

AH NON ALORS !

Je commençais sérieusement à en avoir assez. J'avais reculé juste à temps en entraînant mon mari avec moi pour que nous ne chutions pas dans la tranchée. Je fus un instant tentée de tout foutre en l'air, de laisser les Phénix faire leur foutu boulot et de me TIRER d'ici avec Raphaël pour pouvoir ENFIN profiter de ma surprise, mais je savais parfaitement tout le bien que Mervyn Kark en penserait et je renonçai à cette idée aussi rapidement qu'elle m'avait effleurée. Je me mordis la lèvre pour m'empêcher de rire en voyant le Phénix que j'avais rendu muet passer sa frustration en collant son poing sur le nez de Salamander. Ça ne faisait pas très sérieux, et puis en plus, c'était le seul qui rejetait l'alliance suggérée par Hunter. Je préférais encore qu'il reste en forme.

- Qu'est-ce que vous foutez là ?!

Ah la question qui tue !

- ils viennent cambrioler la banque, imbécile ! hurlai-je, folle de rage. Alors fais ton boulot et empêche-les d'avancer !

Et voilà que l'autre essayait de raisonner celui qui s'était pris un coup de poing... Minute papillon. C'était TOTALEMENT LÂCHE de profiter de son étourdissement pour le faire changer d'avis !

- Écoute mon grand, c'est ridicule. Vous pouvez parfaitement vous allier contre nous, mais une fois que vous serez débarrassés de nos adorables bouilles, vous ferez quoi ? Tu crois peut-être que ton copain te guidera gentiment jusqu'à nos coffres ? Tu crois qu'il te laissera désactiver les systèmes de protection ? Tu crois qu'il va faire un jeu d'énigmes et vous donner un indice chaque fois que vous bloquerez ? C'est Gringotts, ici, on fait pas une course d'orientation !

Par pure puérilité encore, je lançai un sort qui ricocha sur le Protego que l'imbécile venait de lancer. Furieuse, je fixai le ravin devant nos pieds. Il devait bien y avoir une solution. On n'allait pas continuer à discuter gaiement avec ce trou entre nous !

Une idée me vint. Pinçant les lèvres, je brandis ma baguette et me concentrai intensément sur l'objectif que je voulais atteindre. Ce sort était censé créer une bulle de protection... Mais il devait bien être possible d'en changer la forme, non ?

- Convexo defensionem !


  • Dé #1

    Oui-Oui : Le sort est un succès, un pont se crée sous les pieds des Ombres et on passe de l'autre côté griller des marshmallows avec les autres.
    Oui-Non : Le sort fonctionne à peu près mais n'est pas étendu partout, et comme il est transparent... Attention où vous mettez les pieds !
    Non-Oui : Le sort fonctionne mais Solène échoue à le maintenir et tombe dans la tranchée.
    Non-Non : Tu vas encore devoir attendre pour le barbecue, ma grande !

  • Dé #2

    Si Oui-Non au dé #1 :
    Oui : Ouf, tout le monde a réussi à passer !
    Non : Aïe... Chute de celui qui a ouvert le passage...

    Si Non-Oui au dé #1 :
    Oui : Solène avait assez avancé et parvient à se rattraper au rebord.
    Non : Désolée... Cassage de figure en bonne et due forme !


Je serrai les dents. Je n'avais jamais été aussi concentrée de ma vie. Je faillis lancer un cri de protestation lorsque je vis Raphaël s'avancer le premier, mais je me retins. J'étais certaine que cela aurait brisé le sort. Il parvint à s'avancer sans encombre et Miranda et moi le suivîmes prudemment. Rien que marcher en maintenant la protection sous nos pieds était d'une rare difficulté.

Et d'un coup, pouf. Plus de Raphaël. Je poussai un hurlement et commençai à sentir la protection magique se résorber. Affolée, je serrai davantage ma baguette entre mes doigts et repris contenance, forçant le sortilège à reprendre sa forme initiale. Miranda et moi contournâmes l'espace que Raphaël nous avait indiqué par sa chute et arrivâmes saines et sauves de l'autre côté. Immédiatement, le sort se rompit et je me penchai au bord de la tranchée en criant :

- Mon amour ! Comment vas-tu ?

Je m'efforçai de masquer les accents d'angoisse de ma voix. Il était temps de cesser cette puérilité qui m'avait envahie comme une suite logique de ma colère et de ma frustration. Maintenant que Raphaël était en danger, sans doute blessé, à cause de moi, la situation ne me faisait plus du tout rire.
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Mer 22 Aoû 2012 - 0:31
Le membre 'Lou-Elisabeth Hofstadter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Mer 22 Aoû 2012 - 2:49
Bon… Maintenant que les Ordres étaient tous réunis, ils pourraient prendre une décision éclairée sur cette proposition de Hunter. Bien sûr, c’était sans compter l’Héritier qui semblait être le chef de la bande qui créa un cratère de deux mètres de profond entre les Ombres et lui. Hmm… Génial… Maintenant, ils étaient au sommet du gouffre. Ce que le sage Héritier avait envisagé était en train de se concrétiser. Héritiers et Ordre étaient maintenant pris au piège. Merci à qui? Merci à cet idiot d’Héritier, probablement grandement affecté par la consanguinité. Alec leva les yeux au ciel, avant de tourner la tête vers Clint Hawkins qui, non content de vouloir les protéger de son corps (merci, mais Alec savait se défendre, et Rain aussi d’ailleurs…), s’élançait gaiement, le poing levé… vers le chef des Héritiers.

Hmm… D’accord… Et les sorts informulés? Non? Tant pis… Alec s’avança et voulut l’empêcher de commettre une connerie, mais ses doigts se refermèrent uniquement sur du vide… Et le poing de Hawkins vint s’abattre sur Salamander. Il n’y avait plus qu’à espérer que cela remettrait les idées en place à l’homme. En attendant, il y avait autrement plus urgent… Blondasse Ombrette tentait de trouver un moyen de traverser le gouffre. Ok… Ainsi, les Héritiers étaient pris en tenaille. Comme il semblait évident aux yeux d’Alec que les Ombres et les membres de l’Ordre avaient un ennemi commun, il pointa tout naturellement sa baguette vers eux quand il vit l’homme, - peut-être le mari de Blondie, - perdre pied. Parce que s’entraider, dans ce cas précis, ne pourrait pas faire de tort.

*Levicorpus!* fut le premier sort informulé qui lui vint à l’esprit.

DÉ :

OUI : Le sort arriva bel et bien à sauver Raphaël Carrow qui se retrouva suspendu par la cheville bien au-dessus du gouffre. À la merci d’Alec.

« Tu as deux choix, l’ami. Soit tu coopères gentiment, soit tu t’écrases dans le fond du gouffre. »

Ce ne fut qu’à cet instant que l’ampleur de son geste se révéla à ses yeux. Il venait de sauver un Ombre. De sauver LA VIE d’un Ombre. Du coin de l’œil, il guetta la réaction de Rain. Elle comprendrait, non? Elle comprendrait que ce serait tout bénéfice pour eux si un Ombre avait une dette envers Alec. Un contrat magique si puissant, une forme de magie si ancienne que cet homme ne pouvait qu’être redevable à Alec, et honorer sa dette quand le jour viendrait. Mais en attendant, Carrow était à sa merci. Et Alec n’était pas sûr d’être à l’aise dans cette situation. Il avait un trop grand respect pour le genre humain pour prendre plaisir à faire souffrir quelqu’un. C’était sans doute pour cette raison qu’il n’avait jamais réussi à lancer un Doloris convenablement. Il espérait uniquement que Carrow tenait suffisamment à la vie pour que l’ancien Gryffondor n’ait pas à le lâcher ainsi aussi facilement. Parce que les coups bas, les trahisons, les coups de poignards dans le dos, Alec laissait ça à d’autres. Il était au-dessus de ces choses-là. Il valait mieux que ça.

NON : Le sort ricocha sur le bouclier dressé par un des Héritiers et atteignit plutôt Solène Carrow. Alec écarquilla les yeux et détourna la tête.
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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
ce message a été posté Mer 22 Aoû 2012 - 2:49
Le membre 'Alec Donaghue' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: ϟ IGNIS PROBAT AURUM ϟ EVENT VII ϟ GROUPE II
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