UNTIL DEATH DO US

PART

Love is all that I can give to you

Ordre de mission de l'ordre du phénix :Miss Newton, Mr Fitz, si vous avez jeté un coup d’oeil aux quinze dernières gazettes vous savez que Kark se va se marier et faire une grande et extravagante fête dans son manoir fraîchement reconstruit. Votre mission à vous deux, vous infiltrer. Mais cette fois-ci il ne sera pas question d’explosion, ou de pillage. Seront présents lors de la fête de nombreux innocents, qu’on ne doit pas impliquer. Pour autant ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas tirer parti de la vulnérabilité du manoir Kark alors ouvert à tous ou presque. Nous sommes parvenus à récupérer les invitations de deux invites, dont vous devrez dans un premier temps prendre l’apparence pour vous infiltrer. Ensuite, il faudra gagner le bureau de Mervyn Kark pour y placer des mouchards. Nous pourrons ainsi récupérer de précieuses informations. Soyez discret, il ne faudrait pas que la moitié des invites ne vous surprennent et ne vous élimine.

Ordre de mission des ombres : Vous n’avez pas vraiment reçu d’ordre de mission de Mervyn, quelque chose vous a intrigué et c’est pour ça que vous allez vers le bureau du Ministre. Vous savez toutefois que la discrétion est de mise, et que votre chef de faction serait furieux si vous ruiniez sa fête avec une intervention trop bruyante.

Oui la mariée était belle. Oui sa robe était blanche. Oui, tout le monde apprécia la cérémonie. Oui la vieille maman d’Elena lâcha sa petite larme lorsqu’enfin sa dernière petite fille dit oui. Il était temps. Tout le monde dans l’assistance avait retenu son souffle, Elena n’était pas à sa première robe blanche, pas à sa première avancée dans l’allée vers l’autel, et pas à son premier refus. C’était même devenu sa spécialité. Aussi lorsque ce fut à son tour de répondre, et qu’un léger silence flotta, ont cru bien que la Mulciber allait planter le ministre de la magie devant l’autel et toute une assemblée de témoins. Mais non, parée d’un sourire, elle lâcha le sacro saint : « Je le veux. » et comme dans ton bon mariage une pluie de paillette étoilée recouvrit les deux mariés, tandis qu’une salve d’applaudissement recouvrait le son de la musique. Elena Mulciber, devenait Mrs Kark. Une cérémonie parfaite, où l’erreur et le mauvais goût avaient été bannis. Pas de mariage grandiose, mais une sobriété affichée au vu de leurs âges. Une classe somptueuse à l’image de leur caste de sang-pur.

Les festivités migrèrent bien vite dans un autre lieu plus adapté, le manoir Kark. Une légère odeur de peinture flotte encore en l’air dissimulée par la douce odeur émanant des cuisines. Un luxe clair et neuf qui achève de redorer le blason du ministre de la magie, comme un message adressé à ses adversaires. Vous avez détruit mon manoir, je l’érige à nouveau plus beau, plus grand. Ne jamais espérer d’un Kark à terre qui ne se relève pas. Jamais. La grande salle de réception a été agrandie magiquement par les wedding planners, une multitude de tables rondes y a été accumulé dans un coin, tandis que dans un autre un orchestre attend les invités pour jouer. Le vaste espace entre les deux est là pour les danseurs. Dans ce champ de tables parfaitement décorées, s’en dresse une plus grande, plus majestueuses destinée à accueillir les familles des mariés mais également leurs amis proches. Un festival de Kark, Rosier et Mulciber en somme. La hiérarchie si elle n’est pas au premier abord visible, est tout de même présente. Son point centrale est la table des mariés après se masse les sang-purs classés selon leurs importances politique, leurs places dans la faction, puis vient les sous-fifre eux aussi consciencieusement placé selon leur place dans la société. Autant que l’organisatrice ayant géré l’event s’est arrachée les cheveux pendant plusieurs semaines avant d’aboutir à ce plan de table.

Les invités envahissent la salle, placés méticuleusement par les domestiques et les elfes de maison. Chacun à sa place. Les plats apparaissent sur les tables, alors qu’une faible musique retentit faisant échos aux rires et aux discussions. Ce n’est qu’après un certain temps que les deux mariés ouvrent le bal en s’élançant sur la piste. La comédie était parfaite et ils peuvent être certain que la moitié des convives croient à ces sourires, ces regards langoureux. Pour un peu on oublierait presque qui ils sont, presque. Les convives sont désormais libres de les imiter de changer de place à leur guise, de danser, ou d’aller faire un tour du côté des fontaines à champagne et chocolat.

- Emerson, je crois qu'il est inutile de vous rappeler qu'il s'agit d'un mariage, donc d'une fête, et à ce titre, je veux que vous vous teniez tranquille. Pas d'extravagance, et évitez de venir trop près d'Elena...je lui ai dit que vous ne viendriez pas mais bien évidemment, elle ne m'a pas cru. Alors, profitez de la soirée, mangez, ne buvez pas trop, et gardez l'esprit clair pour ne pas faire n'importe quoi. Je me suis bien fait comprendre?

Oui chef, bien chef, à vos ordres chef. De toute façon, ce n'est pas vraiment comme s'il avait le choix.

Alors il s'est fondu dans la masse, du début à la fin. Dissimulé derrière les traits d'un cinquantenaire aux cheveux clairs et à la barbe plutôt fournies, le tout grisonnant par endroits, Isaac, criminel en cavale échappé d'Azkaban, a assisté au mariage de l'année. Une fois, deux fois, il a aperçu le regard de Kark sur lui...Tout va bien ?. Mais oui, patron, tout va bien, occupe toi plutôt de ta femme, on sait jamais, si elle allait mettre les voiles pour une raison ou une autre...Lui pour l'instant, il s'en sort plutôt pas mal. Personne ne l'a reconnu. En tout cas, c'est ce qu'il se dit, vu que personne n'a commencé à hurler en le montrant du doigt. Un bon argument pour se dire que tout va bien. Il est vêtu sobrement, juste ce qu'il faut pour la soirée...Pas vraiment le genre de choses qu'aurait porté Waltz, mais quitte à être passe-partout, autant ne pas faire les choses à moitié. Il en a fait de même en s'inventant une vie des plus banales, un prénom, un nom et un métier que personne ne retiendra.

En attendant, il a soigné sa soirée, n'a pas trop forcé sur l'alcool. Juste le minimum pour supporter les élucubrations insupportables de sa voisine de table. Elle a une bien jolie frimousse mais sa conversation vaut bien toutes les bouteilles de Pur Feu de ce cher Waltz: elle l'a saoulé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Et dès qu'il a pu, il a quitté son siège pour se rendre directement au bar, où un gentil gamin aux oreilles décollés lui a proposé ses services.

- Servez moi ce que vous avez de plus fort, s'il vous plait.

Il se force à sourire et être aimable, avec un air entendu. Tout le monde sait que les mariages sont barbants à l'extrême. En réalité, celui-ci ne l'est pas tant que ça. Pendant les dernières heures, alors que le public entier avait les yeux rivés sur les mariés, lui laissait voler son regard parmi tous les visages. Un, deux,...neuf, dix...Un, deux...neuf, dix...Il ne lui a pas fallu longtemps pour en reconnaitre certains. Nora Torvald, celle qui l'a mis en prison, Hudson Higgs, cette dixième ratée qui l'a obsédée il y a bien longtemps et qu'il veut aujourd'hui tuer...D'autres sont sur sa liste, encore inaccessibles, mais le tueur est patient. Et il sait que l'heure de la vengeance viendra bientôt. A l'intérieur, le volcan de la colère gronde, mais son visage reste de marbre. Il observe, enregistre. Il agira plus tard.

A une table, il repère soudain son ami Waltz. Sourit légèrement, tout en se demandant si son complice de toujours a su démasquer sa nouvelle apparence. Il le saura plus tard, quand ils se retrouveront chez lui. Chez eux, se corrige le tueur. Maintenant, il habite avec lui, ils sont désormais colocataires. L'homme sourit une nouvelle fois, à la fois amusé et ravi par cette pensée, puis finalement se dit qu'il ferait mieux de se trainer vers le jardin intérieur, histoire de respirer un peu d'air pur...Après cinq ans passés à Azkaban, on supporte difficilement les endroits un peu trop clos...

Le très vieux et très noble Mervyn Kark se mariait…enfin remariait…enfin pour la quatrième fois, si ses comptes étaient bons, il prenait une femme qu’il transformait en épouse. Restait à espéré qu’aucune larve née de cette union ne verrait le jour…un bébé Kark en plus…l’horreur absolue ! Evoline en était à là dans ses pensées, tout en se préparant pour sa mission. Maudite mission qui la mènera à sa perte. Elle avait coiffé ses longs cheveux châtains en une longue tresse qu’elle avait finalement décidé de relever. Ah, il fallait préciser, elle avait bu du polynectare donc…ce n’était pas vraiment ses cheveux qu’elle coiffait. Mais elle n’avait pas énormément changé. Juste un peu moins grande, un peu plus vieille et un peu plus ridée. Elle était aussi un peu plus blanche. En voyant son identité, elle fit une grimace. Elle était censée être allemande…jusque là, ça allait à peu près, mais elle était censée être de sang pur et vu le nom…très pur même. Elle se souvenait avoir entendu deux ou trois fois ce nom dans certaines conversations politique quand les gens s’intéressaient à autre chose qu’à l’Angleterre. Elle eut un petit rire nerveux. Elle était très nulle en politique, ça allait promettre si elle devait parler.

Quand son compagnon fut prêt, elle lui tendit le bras et ils transplanère non loin du manoir, mais assez loin de l’entrée. Elle le vit régurgiter tout son repas, elle eut un haut le cœur et détourna la tête pour ne pas suivre le même chemin. Ils prirent finalement la direction de l’entrée, tendit son invitation et haussa un sourcil en entendant l’adolescent s’adresser ainsi à un Ombre, elle priait secrètement tous les dieux moldu qu’elle connaissait pour qu’ils ne se fassent pas démasquer autrement…ils étaient cuit et elle n’était pas certaine qu’un étudiant puisse beaucoup la protéger.

Une fois dans la somptueuse nouvelle demeure des traitres de Kark, elle fit quelques pas, prit un verre d’hydromel. Elle devait rester sobre, elle avait un enfant à protégé, mais en même temps, trop sobre et elle allait flipper pour un rien, elle se connaissait. Quelques verres ne lui feraient pas de mal…ou presque. Le jeune homme…enfin sous son apparence de Russe exécrable venait le voir et lui demander quoi faire. Très très bonne question. Elle n’en avait pas la moindre idée. Encore, il aurait fallut se rendre dans les étages oui, ça aurait été simple, mais là…le bureau…proche de l’entrée…qui avait beaucoup de monde…chaud chaud chaud !!

Il était allé demander la clé à un serviteur, elle en croyait pas ses oreilles. Il avait vu la vierge ou quoi ? Pourquoi Mervyn aurait-il donné sa clé ? Pourquoi le serviteur aurait-il accepté ? Elle tombait des nues et pour se rassurer, but encore un verre, qui fut rapidement suivit d’un second. Elle commença à papoter avec deux ou trois personnes. Il fallait bien passer inaperçu n’est-ce pas ? « Vous avez vu la robe de la mariée ? » « Oh oui, absolument sublime ! » « Oh et celle des filles Kark ! » « Totalement ravissantes ! » « Vous saviez que Miss Higgs à très mal prit le mariage de notre ministre ? » « C’est complètement logique, une femme si pure et d’un rang si haut… » « Mais elle était sa maitresse, il aurait été logique qu’il l’épouse. » « Mais d’un autre côté Elena est vraiment sublime ! [/color]» « Et puis, c’est une question de politique aussi. » « Complètement ! » « Tout à fait. » Sur ses ragots, elle s’excusa, alla chercher un autre verre et retrouva le Phénix. Il lui exposa son plan.

Foireux. Complètement foireux, il n’y avait pas d’autres mots. Mais c’était la seule solution en même temps. Elle dénicha du parchemin et de l’encre et commença à rédiger de sa plus belle écriture – tentant de la rendre le moins tremblante possible – Ceci fait, elle se dirigea tranquillement, en souriant et saluant certaines personnes, un verre vide à la main – qu’elle se dépêcha de remplir – en direction de l’entrée et donc du bureau. Il avait trouvé des fleures, magnifiques et…super voyant, elle plissa imperceptiblement le front. Elle passa devant les escaliers et s’appuya de façon nonchalante contre le mur. L’escalier était plein, il les cachait donc de la verrière. Ne restait que faire attention à ceux qui étaient verre l’entrée. De plus, il n’y avait ici, pas de fenêtres qui permettraient de les voir. Elle chuchota « Kark, merci d’avoir mis ton bureau ici. » C’était plus pour elle-même que pour une autre personne.

Elle fit glisser sa baguette de sa manche et fit un geste léger et rapide pour ouvrir la porte. C’était un coup de poker, il pouvait y avoir une sécurité ou non. Elle pénétra rapidement dans le sombre bureau et attendit que son acolyte entre avant de fermer vivement mais silencieusement la porte. Elle se mit à chuchoter. « Pas de lumière, les fenêtres éclairent assez. On se dépêche et on ressort. » Elle se tu et écouta. « Si la poignée bouge, on sort par la porte fenêtre et on se tire. Reste vers moi pour transplaner. » Elle sortit quatre mouchard de sa poche et en donna deux à Fitz. Il devait les mettre sur les deux étagères, les planquer quoi. Elle devait en mettre un au bureau et vers le canapé. Elle traversa rapidement la pièce et le planqua sous le bureau. Elle devait faire attention aux fenêtres. Elle avait toujours son enveloppe dans la main si jamais. Elle espérait simplement que tout se passerait bien. Mais normalement, pour le moment, personne ne devait les avoir vu. Elle croisait vraiment les doigts.

Conor, lis s'il te plait:

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