Chapter One

Devant elle, à la table des Gryffondors, ce n’était pas Menkar, le hibou de sa famille, qui attendait sagement qu’elle détache le bout de parchemin qui lui était adresser... non, c’était une chouette effraie blanche qui la lorgnait avec un drôle d’air. Elle était plutôt menaçante et Ella y réfléchit à deux fois avant d’attraper sa lettre. L’inconnu était apparemment de bien mauvaise humeur au moment d’écrire car on pouvait voir, un peu trop régulièrement à son goût, les endroits où la plume avait râpé sur le papier. Une fois la missive achevée, la jeune sorcière cacha à ses amies qui se demandait quoi son grand sourire : elle avait reçu une deuxième mission ! Déjà ! Songeuse, elle réfléchit à quand elle pourrais ce pencher dessus, elle avait déjà quelque chose de prévu pour la journée et, si elle se défilait, tous ça paraîtrait suspect. Décidément elle n’allait pouvoir satisfaire Lewis que le lendemain, il allait devoir mettre son mal en patience !

Le soir, le souvenir de sa mission toujours gravée dans sa mémoire, elle farfouilla dans ses affaires de cours pour trouver son manuel « les Animaux Fantastique ». Ce livre, elle l’avait lu dès qu’elle l’avait acheter. Elle était encore dans cette période typique des adolescents qui commence une nouvelle année dans un nouvel établissement et qui sente dans tous ces changement un nouveaux départ, certains sont persuader qu’ils pourront étudier et tous connaître sans problèmes et d’autres n’y voient qu’un moyen de faire plus de bêtise et mieux. Heureusement pour son père, Ella faisait partie de cette première catégorie et elle avait dévorer le travail de Newt Scamander. Une petite voix dans sa tête lui disait qu’elle allait pouvoir avoir quelques informations sur la créature qu’elle était sensé attraper et peut être même... tuer. Son cerveau bloqua sur le dernier mot puis elle décida de ne pas encore y penser. Un problème à la fois. Comme elle s’y attendait, un paragraphe sur le Clabbert était rédiger. C’était bien peu comparer à ses attente et à ses besoin, surtout que treize ligne et demi exactement parlait de sa pustule et du fait que l’exposition dans son jardin (que les américains était nombreux a pratiquer) été interdit par la Confédération international des sorcier sous peine de lourde amende, tous ça parce que le spectacle d’un arbre plein de Clabbert clignotant en plein mois de juin n’était pas très crédible comme décoration de Noël. Au moins, elle avait appris que c’était un animal qui pouvait être domestiqué et inoffensif.
Soulagée de savoir qu’elle ne risquait (en théorie) pas sa vie dans cette mission, elle s’endormit.

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Son réveil fut douloureux et, après un déjeuner copieux, elle s’arrêta dans les couloirs pour réfléchir. C’était bien beau d’attraper une créature verte et poilue, mais pour ça elle devait d’abord le trouver ! Elle relit deux fois sa lettre et la page de son livre qu’elle avait recopié pendant qu’elle mangeait sa couque au beurre (non, elle n’aimait pas les petit-déjeuné à l’anglaise et elle avait apprit la manière normal de manger en début de journée pendant son enfance à Dublin) : elle ne trouva rien sur les endroits où il rodait habituellement, même pas son environnement favori ! Ella avait toujours été entourée de magie et elle savait très bien que le fait qu’il ressemble à un singe ET à une grenouille ne faisait pas de lui une bestiole des bois et des mares, mais elle n’avait aucune indications et aucune idée, elle se dirigea donc vers la Salle sur Demande. Ben quoi ? Si il n’était pas dans le Forêt Interdite (puisqu’elle devait le ramener là-bas), il fallait bien qu’il y ai un endroit où elle trouve des arbres, et quoi de mieux pour cacher quelque chose qui aime la verdure qu’un salle qui réalise toutes nos demande ?

Elle connaissait cette salle à cause d’un bien fâcheux événement en fait : elle cherchait un endroit où s’isoler après un moment auquel elle ne voulait plus penser et là, après son troisième passage furibond devant le mur sensé être vide, ô miracle, il y avait une porte, grande et massive. Elle était rentrée timidement et elle était tombée sur une immense pièce recouverte de cousins, de livre joyeux et de boites de mouchoirs en coton : un rêve pour toute personne en détresse ! Elle était restée là des heures et elle y repassait souvent quand ça allait mal.

C’est en pensant à la pièce magique que la troisième déambula dans les couloirs, elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui l’entourait et elle faillit même foncer tête baisser dans un étudiant allait tous simplement dans sa salle commune pour lire les livres qu’il tenait dans ses bras en équilibre précaire. Elle l’évita à la dernière seconde et faillit percuta un professeur qui ne semblait pas de très bonne humeur. Avec précipitation, elle monta d’un étage pour éviter qu’il ne retire dix points à Gryffondor qui était déjà dernier de la course pour la coupe. Quoi qu’il arrive, les rouges ne seraient pas premiers et Ella ne supportait pas de perdre ! Déjà avec le match de quidditch où ils s’étaient fait plus qu’écraser elle avait du mal, mais si, en plus, ils étaient dernier, elle ne se le pardonnerait pas ! Bah, elle ne pouvait pas y faire grand chose à part finir cette **** de mission et gagner le plus de point possible...

Un peu plus attentive à son environnement, l’adolescente parcouru encore un étage et faillit ne pas arriver à sa destination tant les escaliers la déviait de son chemin, comme si ils avaient voulu lui faire passer un message. Une fois devant le mur, elle réfléchit à sa demande en regardant autour d’elle pour voir si quelqu’un l’épiait. Bien lui pris : une drôle de forme écarlate qui clignotait à intervalle régulier dépassait du coin... Non ? Elle ne l’avait quand même pas trouver aussi facilement sa petite bête ? Si ? Prudemment, elle s’approcha et vit une bestiole verte et poilue qui ressemblait à la fois à un singe et à une grenouille, ses membres étaient palmés et il semblait sourire continuellement avec ses dents tranchantes. Deux petites cornes dépassait de ses poils et prouvait la présence du diable dans l’animal. Elle tendit la main vers lui, comme si elle voulait le caresser...

Spoiler:

Chapter Two

Le Clabbert galopait devant elle. Le fils de Poulpe semblait bien s’amuser, à la manière d’un chiot qui désire que ses maîtres l’attrape avant de faire quoi que ce soit. Comme tous le monde le sais, il est toujours plus agréable et plus gaie de mener la danse, la personne qui courre derrière est toujours la première à s’essouffler et Ella commençait a comprendre de mieux en mieux ce principe. Quoi qu’il en soit, elle en avait marre et se demandait de plus en plus ce qui lui avait pris de rejoindre les Héritiers et leurs foutues missions... à part le fait que ce soit le meilleur moyen pour venger sa mère décédée à cause de ces kappas d’Ombres. Et pour pouvoir jouer un rôle dans la destruction de cette faction, elle devait gagner la confiance de leur chef quel-qu’il-soit en, entre autre, réussissant sa tâche aussi énervante et fatigante soit-elle. La créature feinta à droite et Ella percuta le sol de plein fouet. Ha oui, note importante : le sol est en marbre. Elle avait l’impression que son corps tout entier était un hématome géant et sa patience commençait à saturer. Autant tous ça avait bien commencer, autant rien n’allait plus. Elle se mit à genoux en se soutenant et extériorisa sa rage en criant sur le ‘pauvre’ animal.

- Espèce de petit amphibien poilu et inutile ! Tu peux pas pas rester tranquille cinq seconde ? T’as vraiment rien trouver de mieux que de m’emmerder hein ! C’est vrai quoi, tu ne pouvais pas sauter dans mes bras comme un gentil petit Clabbert bien élever ? Non ! Il faux que tu me fasse rencontrer ton ami le sol que je n’ai pas DU TOUT envie de voir !

Sans se rendre compte que son charabia ne voulait pas dire grand chose, elle sortit sa baguette d’un geste rageur, se prépara a jeter le sort le plus horrible à vivre de son répertoire avant d’arrêter net son geste. L’animal la regardait d’un air intriguer, la tête sur le côté. Si il n’avait pas eu de dents aussi proéminente et coupante, il en serait presque devenu craquant. Mais, même là, il fallait se rendre à l’évidence qu’il ne ressemblait plus du tout à un diable et semblait préoccuper par son état. Avait-il une once plus d’intelligence qu’elle n’avait cru au départ ? Ça, la rouge n’en savait rien. Son cœur n’étant pas de marbre, elle se sentit mal de devoir tuer cette pauvre petite bestiole, non, vraiment... elle ne pouvait pas...

Avec un sourire, Ella se rendit compte que, à aucun moment, Lewis n’avait mentionner le fait qu’elle était obliger d’assassiner sa proie. Elle pouvait donc très bien l’amener chez le garde chasse ou, mieux encore, s’en occuper en le cachant dans la Forêt Interdite et en passant le voir de temps en temps. C’était une créature sauvage au départ et la jeune fille ne doutait pas une seconde de sa capacité à vivre seul dans la nature. Elle tenta de se souvenir de ce qu’elle avait lu la veille _et recopier le matin-même_ dans « Les animaux fantastique », qu’est-ce que ça mangeait ? Des oiseaux et des lézards... moui, pourquoi pas... Elle se remit debout et dégaina une deuxième fois sa baguette (cette fois pour s’en servir) et attira trois bons gros reptiles avec un « accio » bien placé. Le Clabbert sautilla devant elle en essayant de saisir un de ces plats favoris, il la suivit jusqu’à l’extérieur du château sans faire de sienne et Ella se demanda pourquoi elle n’y avait pas penser plus tôt.

Miraculeusement, personne ne vint lui barrer le passage en lui demandant ce qu’elle faisait avec une créature pareille à ses côté et pourquoi elle avait un bleu de cette taille à l’arcade sourcilière. Parce que, si un professeur avait pointer le bout de son nez, Ella craignait de devoir tous recommencer à zéro et, bien qu’elle se soit calmer depuis sa chute et qu’elle profitait de ce qu’elle vivait, elle n’était pas prête de revivre les événements de la journée. Donc tous se passait bien, le ciel était bleu et l’herbe verte ! Tout sourire, la jeune sorcière lança un bout de lézard à son nouvel ami et continua son chemin.

ҖҖ

Comment est-il possible de s’attacher à ce point à un truc verdâtre et palmé en moins d’une demi-heure ? Elle n’en avait aucune idée, mais, étrangement, la présence du petit (grand) ‘singe’ la rassurait et elle se sentait vraiment bien en sa présence. Ils étaient arrivés dans la clairière qu’elle voulait atteindre et elle s’était assise sur la terre sans faire attention aux possibles taches qui pouvait apparaître sur son uniforme. Elle regardait le Clabbert dévorer goulûment le volatil qu’il avait attraper juste après avoir dévorer les deux derniers lézards d’Ella, elle avait besoin de quelqu’un près d’elle et commençait sérieusement a ressentir l’absence de sa mère. Elle ne savait pas vraiment quoi faire avec la créature qui se tenait devant elle... Allait-elle en prendre soin comme avec un chien ou bien laisserait-elle cette pauvre bête vivre sa vie ? La pauvre bête trancha pour elle en s’éloignant parmi las arbres sans même daigner lui laisser un regard d’adieu.

Cinq minutes plus tard, la rouge se releva enfin. Elle avait été stupide de croire à la possibilité de l’existence d’un quelconque lien entre eux, heureusement qu’il était partit ! De toute façon, si elle voulais vraiment un animal de compagnie, elle avait qu’a aller s’acheter un boursouf ou un crup. Tout en marchant le plus silencieusement possible dans le bois, elle regardait autour d’elle avec attention, un botruc qui traversa le chemin sans la voir lui arracha un sourire. La vie était belle et elle devait en profiter !

Cette mission l’avait décidément remise d’aplomb.