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❝ Can I trust you ? ❞
 :: Londres :: Commerces et zones de loisirs sorciers :: Chemin de Traverse :: Allée des embrumes
François Loiseau
Jeanne d'Arc
François Loiseau
Messages : 906 Crédits : deadpool
Age du personnage : Quarante et un ans
Ascendance : Sorcier basique
Emploi/Etude : Détective
Faction : Ordre du Phénix
Maison : Poufsouffle

Rapeltout
Patronus : Raton-laveur
Epouvantard : Un loup-garou, un loup-Grendel, recouvert de boue noire et sirupeuse, aux yeux bleus, de glace
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Can I trust you ?
ce message a été posté Mar 28 Fév 2012 - 18:50
    Tu attends.
    Tu as un rendez-vous et tu attends donc, les yeux fixés sur le bar où le barman prépare ton verre sans mot dire. Tu ne bois que rarement de l'alcool, mais pour cette fin de journée, tu as décidé de prendre une chance. Tu es superstitieux et à chaque fois qu'une goutte d'alcool a rencontré tes lèvres, ta tête est devenue le paradis du futur et des hurlements. Cette fois, par contre, la journée a bien été.
    Ça vaut la peine d'essayer.
    Dans le bar, le Corbeau Qui Louche, il n'y a qu'une personne de plus. Une femme au teint quasi translucide qui sirote une coupe emplie d'un liquide carmin, cachée sous une longue cape noire. Un bar mal famé, au limites du Chemin de Traverse, mais où peu de gens s'aventurent, où le service est minable, mais les consommations peu chères et acceptables. Le barman vient te porter ton verre de Sweet Sorcerer, un mélange coloré de vodka, de liqueur de cerise et de curaçao bleu (sans oublier une élégante ombrelle), ainsi que l'édition du jour de l'Épouvantard, un journal clandestin que tu prends la peine de lire pour ton travail. Les informations se trouvent partout, après tout.

    Une première gorgée de ton verre et tu commences ta lecture du journal, les articles sur le ministre Kark te faisant grincer des dents. Un certain Farfetch prétend que bientôt, il instaurera la tradition d'accrocher les têtes des terroristes de l'Ordre du Phénix sur les murs, comme les Black l'ont fait avec celles des elfes de maison. Mh. Tu passes directement aux petites annonces, qui dérivent entre les recherches d'escorte à moitié géante et celle de terrarium géant pour une Acromentule de taille adolescente, et sors une plume autoencrée pour encercler certaines qui pourraient être susceptibles de correspondre à ton travail de détective.

    La porte s'ouvre et tu fermes immédiatement le journal en croisant le regard d'Ethan, à qui tu adresses un sourire amical. L'Épouvantard prend immédiatement des airs de simple journal de jardinage, soustrayant ses informations compromettantes aux yeux indiscrets. Tu attends que le brun arrive à ta table avant de faire signe au barman pour qu'il vienne vous voir :

    « Prends ce que tu veux.

    Comprendre : je te l'offre. Gentil comme ça.
    Ethan n'est pas un ami. Enfin, tu crois. Pas plus un ennemi. Enfin, tu l'espères. Juste... une personne avec qui prendre un verre, aujourd'hui, à ce moment-ci, est une chose agréable que tu as envie de faire, tout simplement. Que tu as presque besoin de faire, même.
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Sam 3 Mar 2012 - 16:09
Depuis quelques temps, Ethan n’avait été que l’ombre de lui-même. Pas vraiment déconnecté, non, il était toujours très présent et au courant de ce qu’il se passait autour de lui, mais on sentait bien que quelque chose n’allait pas. Ca datait depuis l’attaque du manoir Kark. Thomas l’avait remarqué, Ian l’avait remarqué, Misha l’avait remarqué…Misha. Un de ses plus gros problèmes, ou plutôt un de ses plus gros casse-tête du moment. Il ne comprenait pas comme il pouvait se prendre autant la tête avec un truc pareil. La situation était simple : il avait perdu le contrôle une fois…Ok, deux fois, et puis ça s’arrêtait là. Misha n’était pas de sa faction, ça réglait le problème, non ? Non, pas vraiment et quelque part il le savait, c’est bien ça qui le minait. Seulement, têtu comme il était, Ethan était incapable de se l’admettre et de plonger dans ses problèmes pour tenter de les résoudre. La technique de l’autruche ne marcherait pas toujours malheureusement, il le comprendrait bien assez vite.

Mais dans le cas présent, il a fait la première chose qu’il faisait quand il avait vraiment besoin de parler mais ne savait plus vers qui se tourner, il avait envoyé un hibou à François. François, il ne savait que très peu de chose sur lui, tout comme la réciproque était vraie. Mais ça lui allait très bien. Il y avait tellement de chose que l’on peut dire à un inconnu mais que l’on ne peut avouer à ses proches…Pas un ami ni un ennemi, juste une personne neutre en ces temps où être neutre n’avançait à rien et surtout, était impossible. Ils s’étaient donné rendez-vous aujourd’hui au bar Le Corbeau Qui Louche. Pas très bien fréquenté, il avait au moins la qualité d’avoir assez peu de client et bien souvent des gens qui ne mettent pas leur nez où il ne fallait pas. Ethan imaginait la tête de ses amis s’ils savaient qu’il fréquentait un tel endroit ; seraient-ils choqués ? Etonnés ? Ou s’en ficheraient-ils ? La dernière solution était tout à fait possible. Mais il arrivait déjà en vue du bar, alors il repoussa ces pensées au loin. Il entra, laissant l’ombre la porte l’engloutir.

Embrassant la salle du regard, son regard croisa celui de la personne avec qui il avait rendez-vous et Ethan se dirigea alors vers la table, un léger sourire aux lèvres. Habituellement, voir quelqu’un qu’il appréciait lui aurait tiré un sourire de dix pieds de longs, mais l’humeur n’y était pas. L’écossais salue François et s’assoit en face de lui sur la chaise, qui a l’air de presque se briser dès qu’on pense s’asseoir dessus, puis commande.

"Un Whisky pur-feu s’il vous plaît."

Un regard de remerciement plus tard, il pousse un soupir sachant qu’il pouvait se détendre ici. En dehors de ce bar (où les gens se fichaient bien de ce que vous faisiez de votre vie) Ethan était un terroriste, un Ordre du Phénix. Peu de gens le savaient, mais Kark le savait, ça suffisait pour que sa vie soit en danger, comme celle de tous les autres Phénix. Ils avaient déjà perdu Eireann dans l’attaque du Manoir Kark, ça refroidissait bien des ardeurs…

"Alors François, quoi de neuf ?"
François Loiseau
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Mar 6 Mar 2012 - 7:13
    L'avantage du Corbeau qui Louche, c'est que personne ne vous portera attention. Il y a bien plus inquiétant que vous, tu le sais, mais jamais personne ne vient déranger. Et c'est de ça dont vous avez besoin. De la tranquilité, ce relatif anonymat qui vous conforte tous deux dans cette relation sans réelle explication que vous entretenez.
    Et puis, l'alcool n'était pas cher. C'est toujours un avantage.
    Ton camarade commande un Pur Feu, très bon choix d'ailleurs, un classique sorcier même, avant de te demander quoi de neuf. Quoi de neuf. Une bonne question. Tu ne peux pas lui parler de ta mission avec Murphy, puisque tu ne sais pas s'il n'est réellement pas de ta faction, ou juste aussi inactif que toi jusqu'à tout récemment et que tu ne l'as donc jamais vu. Tu peux peut-être lui parler de la présence fugace de Bruce Blackburn en ville, ces temps-ci, ou encore de tes retrouvailles brèves avec Clark, passées sous le serment du silence. Ça ou ta crise au Ministère quand tu es allé chercher tes dernières affaires.
    Tu esquisses une moue un peu contrite et hausses les épaules avant de boire une gorgée de ton verre hautement alcoolisé. Tes yeux regardent les strates colorées de ta boisson tandis que tu dis, sur le ton de la conversation et de la banalité :

    « Tranquille. Un vieil ami est revenu à Londres, il y a peu de temps, ça fait du bien de le voir ici. Pour le reste... la routine. »

    Moins tu en dis, mieux tu te portes.
    Tu n'es pas du genre bavard, ni à te confier. Tu le fais si peu avec tes proches. Et pourtant, tu sais que tu avais quelque chose à dire, en cet instant, tu pourrais le faire en toute confiance. Tes yeux passent de ton verre au jeune homme.

    « Toi, du nouveau ? Ou juste de vieilles choses qui moisissent ? »

    Pas besoin d'être Merlin pour voir qu'Ethan n'était pas au top de sa forme, côté moral. Et même si vous ne vous connaissez pas énormément, tu restes infiniment empathique et tu es curieux de savoir la raison de ce visage quasi impassible et de ces yeux tristes. Tu es un physionomiste, tu as appris à décrypter les expressions et le langage corporel avec toutes tes années au sein de la Brigade, et là, côté message, c'est pas joyeux. Le barman vient porter le verre d'Ethan, rempli à ras bord d'alcool, avant de retourner derrière son bar et de vous laisser seuls, en tête à tête. La balle est dans son camp, c'est à lui de voir s'il préfère que tu le cuisines, la torture policière en moins, ou s'il va y aller directement.
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Sam 10 Mar 2012 - 20:16
"C’est vrai ? C’est une bonne nouvelle."

De nouvelles platitudes. C’était toujours comme ça que ça commençait ; quelques platitudes et puis l’un d’eux allait dire ce qui le tracassait, d’où leurs discussions prenaient alors tout leur sens. Là, ça ne tenait qu’à Ethan de lancer leur discussion pour ce qu’elle était vraiment : un échange afin de s’enlever un poids des épaules que l’on ne pouvait retirer ailleurs. François venait de lui renvoyer la question et il devait y répondre. Son premier réflexe était de ne rien dire, comme il l’avait fait avec le reste de ses proches car ce dont il avait besoin de parler n’était pas quelque chose qu’il pouvait aborder avec eux. Mais cette idée serait des plus contre-productives ce soir. C’était lui qui avait lancé l’idée de cette rencontre, parce qu’il avait besoin de parler ; ce n’était pas en continuant sur les platitudes qu’il y arriverait. Alors il se força à ravaler son réflexe de garder ses problèmes et inquiétudes pour lui (habitude que sa mère le priait d’abandonner depuis des années) et but une bonne gorgée de whisky pour se donner contenance, la brûlure de l’alcool dans sa gorge était quelque chose qu’il connaissait, un point familier dans une mer d’incertitude. Depuis quelques temps Ethan nageait en eaux troubles, entre son boulot qui change radicalement dans ses tâches quotidiennes, ses convictions politiques qui le font douter, une guerre qui n’a plus ni queue ni tête à son avis, une vie sentimentale…Pathétique et qui semblait se compliquer de jour en jour. Gardant son regard sur le liquide ambré dans son verre encore un instant, Ethan finit par dire, commençant leur véritable conversation.

"Ni l’un ni l’autre ; des choses qui ne cessent de m’embrouiller, voilà mon lot cette fois. J’ai…"

Il ne savait pas trop comment amener cela. Le sujet Misha. C’était ça son gros problème du moment. La politique, la guerre, il ne pouvait pas y faire grand-chose et comme disait Thomas, il fallait qu’il continue à avancer sans se laisser entraîner vers le fond par ses états d’âmes. Misha, en revanche, touchait directement à sa vie privée, notamment à une partie de sa vie privée qu’il avait toujours ignorée jusque-là, qui l’obligeait à se remettre en question de manière fondamentale. Ca l’angoissait. Mais surtout, Ethan ne savait pas comment en parler avec François. D’accord ils pouvaient parler de choses privées, mais là ça s’attaquait à quelque chose que la société elle-même refusait ; il avait beau avoir l’agréable impression que François était un peu comme lui, capable d’accepter beaucoup de choses que la société réprimandait en temps normal, il n’était pas sûr que ce soit réellement le cas. Il ne pouvait pas tout à fait parler du russe au féminin juste pour l’exemple car dans ce cas, le problème n’était plus. Ou presque. Il allait tenter néanmoins.

"J’ai eu…Un différend avec quelqu’un que j’apprécie beaucoup, un grave différend. Pour tout dire j’ai fini par le jeter hors de chez moi. Mais…" il poussa un soupir exaspéré "J’arrive même pas à expliquer la situation, je suis vraiment un cas."

Pourtant c’était simple : Misha, personne qui venait régulièrement le voir pour diverse raison depuis leur rencontre peut commune dans un bar, Héritier, qu’il avait déjà embrassé (et pas d’une simple bise) deux fois, pour qui il s’inquiétait alors qu’il ne devrait pas…Ouais, si déjà il commençait par expliquer ça, peut-être que le reste viendrait plus simplement.

"Disons que c’est quelqu’un qui m’est cher alors qu’il ne devrait pas l’être. Pour plusieurs raisons. La situation est, comme tu peux le constater, un peu compliquée. Entre ça et la guerre en cours, je sais plus où j’habite ou quoi faire…Je me sens tellement dépassé."

Bon, ce n’était pas tout à fait ça, mais c’était déjà plus clair qu’au début. Enfin, il l’espérait.
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Ven 16 Mar 2012 - 6:13
    Tes yeux analysent attentivement le visage d'Ethan, tandis que tes oreilles s'ouvrent à ses confidences qui prendront probablement un peu de temps avant d'être distillées. Tu es heureux qu'il ne s'attarde pas à la nouveauté de ta vie, bifurquant également sur ses propres problèmes. Même si le silence vient en premier, le silence avant les mots, tu sens que cette fois-ci, tu n'auras peut-être pas à le cuisiner aussi intensément qu'à l'habitude. Il se fait plus coopératif : tant mieux. Le soumettre au Veritaserum ne te tente pas.

    Si pendant quelques instants, tu as pensé que le problème majeur actuel était le fait que le monde sorcier n'était plus sauf pour personne qui ne faisait pas partie de l'Ombre, tu as bien vite changé d'avis. Un problème plus personnel, probablement. C'était tout ce qui était possible, à voir la mine pensive et déconfite du brun. Un long soupir qui s'échappe de la bouche de ton cadet, tu te penches un peu plus vers l'avant, comme pour mieux entendre ses mots. Personne ne vous écoute, personne ne porte attention à vous, mais tu veux tout de même protéger cette mince intimité que vous partagez actuellement. Tu aimerais mettre un nom sur cette personne dont il parle en termes retenus. Sa façon d'en parler à demi mots, d'évoquer une personne sans nommer de sexe te fait deviner qu'il ne s'agit pas nécessairement d'une jeune fille, comme la société l'attend. Tu ne dis cependant rien. Ce n'est pas à toi de faire un tel diagnostic : et puis, si tu avais faux, tu pourrais te faire taper sur les doigts pour avoir prétendu ça. Même si tu n'en as rien à faire, qu'un homme en aime un autre, n'as-tu pas été regardé de travers parce que tu es toujours célibataire à presque quarante ans ?, même si tu préfères que ceux qui s'aiment le font librement, tu n'as pas le droit de parler de ça.
    Surtout pas maintenant.
    Tu hoches la tête légèrement lorsqu'il s'avoue dépassé par la situation. Chose compréhensible. Tu te demandes pourquoi tu es celui qui l'écoute, alors que tu ne sais pas si tu es réellement de bon conseil dans tout ce qui touche les relations interpersonnelles, surtout amoureuses.

    « Crois-tu que vos camps respectifs puissent vous empêcher d'avoir une relation ? Ça ou... le reste, peu importe ledit reste. Tu prends une gorgée de ton verre. Enfin, je dis ça comme ça, mais j'en sais rien, de ça... Je crois plutôt qu'il faudrait que tu commences par mettre ça au clair dans ta tête, réellement je veux dire, avant de le faire avec lui. Ou elle. La personne. Tu toussotes, légèrement. Pas besoin d'émettre plus tes doutes. Sinon, ça ne sera que plus confus. Et y'a des chances que ça ne se règle jamais... et si tu m'en parles, je dirais que c'est pas trop ça que tu espères. »

    Loiseau le psychologue, tu ne te connaissais pas une telle profession.
    Tu souris un peu à Ethan, attendant confirmation ou information, replaces une mèche rebelle de tes cheveux sombres, laisses tes yeux glisser sur le verre de whisky du sorcier devant toi. Ton attention glisse.
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Ven 16 Mar 2012 - 20:56
Ethan avait l’impression qu’on lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il se disait que c’était faux, que si François arrivait à si bien le lire, c’était parce qu’il était détective, qu’il avait l’habitude de chercher des informations dans les codes qu’utilisaient les gens pour son travail. Il savait faire ça et l’utilisait ici pour, peut-être, l’aider. Mais il ne pouvait être sûr de rien quant aux motivations de son interlocuteur à l’écouter ainsi, alors qu’ils se connaissaient à peine. Par merlin si Thomas le voyait, il lui dirait de sortir son fessier de cet endroit malsain et d’arrêter de raconter sa vie à un étranger qui pourrait tout aussi bien faire partie des Ombres de la Rose Noire. Sûrement pour l’emmener discuter autour d’un verre au Trois Balais ou bien à la boutique ; cependant ce n’était pas son aîné, ami et collègue qui allait l’aider sur un tel sujet. Il ne savait même pas quel pouvait être son avis sur…Une telle relation. Il ne se posait pas la question d’un point de vue de faction, mais vraiment sur le fait que c’était…Eh bien, Misha. En tout cas, François avait déjà parfaitement deviné l’un des épineux problèmes que cette relation posait à l’écossais : la différence de faction. Ethan avala une longue gorgée de whisky, comme pour s’aider à trouver le courage d‘en dire peut-être plus, de divulguer plus de détails qui pourraient aider François à mieux comprendre la situation, par conséquent à mieux l’aider. Ce qu’il semblait enclin à faire.

Sous le choc d’entendre ce que venait de dire François, Ethan releva brusquement la tête. Il était si flagrant que cela ? Il détourna rapidement les yeux, puis le visage tout entier. Bon…Il avait déjà deux éléments clé du problème : la différence de faction et le fait qu’il soit un homme. Ouais. Manquait plus que le nom et il aurait toutes les cartes en main. Mais le nom, il allait le garder pour lui ? Qui savait ? Il ne voulait pas mettre Misha dans une situation délicate, surtout pas à cause de cela. Les conseils de François étaient censés et clairs, simples même. Si simples qu’ils tirèrent un rire fatigué à l’écossais.

"Plus facile à dire qu’à faire. Si je pouvais simplement souhaiter faire de l’ordre là-dedans…" il tapota un doigt contre sa tempe "et que ça soit aussi facile que ranger des papiers, je l’aurais déjà fait. Malheureusement je suis du genre à ne pas savoir quoi faire de tout ça"

Par ‘tout ça’ il voulait dire ses problèmes sentimentaux. C’est vrai que sentimentalement parlant ça n’avait jamais été des plus brillant tout au long de sa vie, pourtant courte. Mais il avait raison. S’il voulait arranger les choses, il devrait d’abord mettre de l’ordre dans sa propre tête avant de chercher à améliorer ses relations avec l’autre. Logique. Et François avait encore raison. Non, évidemment qu’il ne voulait pas que ça reste comme ça. Il avait créé cette situation, à cause de…De…De rien en fait.

"Non. Je voudrais que ça s’arrange. Misha ne mérite pas ce que je lui ai fait."

Oh non. Il n’avait quand même pas fait ça ? Il n’avait pas, dans un élan de…D’il ne savait trop quoi, donner le nom de Misha en plein dans la conversation ? SI ? Par le slip en écaille de Merlin…Il était vraiment trop bête parfois. Se rendant compte de la bourde monumentale qu’il venait de commettre, Ethan pâlit, posa une main sur sa bouche d’une manière crispée, le coude toujours sur la table, ses yeux évitant le regard de François.
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Sam 17 Mar 2012 - 7:35
    Le soupir las d'Ethan te fait sourire. Tu sais que tes conseils sont simplistes, mais tu ne vas tout de même pas lui suggérer de soumettre son compagnon, ou sa compagne, enfin, la personne, à l'Impero pour la faire revenir de force. Ce serait certes efficace, mais plus ou moins bon joueur. Tu hoches un peu la tête pour acquiescer. Tu es vraiment la personne la plus mal placée pour donner des conseils en matière de sentiments, tu n'es pas celui qui a la vie la plus remplie sur ce côté du tableau, mais au moins tu le sais. Tu l'assumes. Et tu peux ce que tu peux avec ce que tu as. Une mèche sombre de tes cheveux tombe devant tes yeux, tu vas devoir les couper ceux-là avant la prochaine mission, et tu réponds à sa courte tirade :

    « C'est sûr que c'est pas simple. Mais si tu gardes une certaine distance avec le problème en question, peut-être que ce sera plus simple de l'évaluer et d'ensuite le classer. Un ricanement. Comment classer les sentiments comme on ferait de la paperasse. »

    Comme quoi tes réflexes de policier ne te quittent jamais. Tu bois une gorgée de ton verre, écoutant attentivement la suite des propos d'Ethan.
    Et à l'entente du prénom, glissé par mégarde, tu t'étrangles dans ta gorgée de Sweet Sorcerer. Tu peux sentir l'alcool fort couler dans ta trachée et tu tousses donc violemment, levant un pouce pour dire à ton interlocuteur que tu devrais pouvoir t'en sortir seul, avec peut-être la gorge un peu irritée cela dit. Un peu de maladresse, mais surtout, beaucoup de surprise dans cette réaction spontanée et pour le moins instantanée. Ethan aurait pu te dire qu'il fréquentait Kark lui-même que ta réaction n'aurait pas été aussi vive. Misha. Comme ton Misha ? Enfin, ton, comme ton ami, tout simplement, comme l'Héritier taquin auquel tu parles librement, celui qui s'inquiète pour toi. Tu réussis à reprendre ton souffle, avec une violente quinte de toux. Ethan a la main devant sa bouche et est pâle, gêné probablement parce qu'il a dit sans vraiment le vouloir. Faut croire que ça voulait sortir, cet aveu... et toi, tu ne sais pas quoi dire, là. Ta réaction montre clairement que tu connais la personne dont il parle : tu n'es pas toujours très bon menteur et aussi secret sur toi sois-tu, en ce moment, le jeune homme peut lire sur ton visage tous les questionnements que tu voudrais lui poser, en plus de la confirmation que vous parlez du même Misha.

    « Désolé. »

    La situation est maintenant clairement étrange.
    Tu toussotes encore un peu. C'est gênant. Donner des conseils à quelqu'un que tu connais à peine pour qu'il se réconcilie avec un de tes amis. Situation étrange s'il en est. Tu tentes de reprendre un ton faussement détaché, mais tu ne peux t'empêcher de superposer l'image de Misha à celle d'Ethan, rendant toute concentration impossible :

    « Je sais pas si on parle de la même personne... non, en fait, on parle probablement de la même. C'est bien votre chance. Cette dite personne est capable de comprendre que tu veux prendre du recul pour réfléchir, que tu ne l'as pas repoussée pour jouer. Mais si tu veux que quelque chose s'arrange, ou pas, ou juste que tout soit clair, va falloir que tu lui parles. Pas nécessairement maintenant, mais... va falloir. Un petit silence, un chuchotement. Et je lui en parlerai pas si tu veux pas. »
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Dim 18 Mar 2012 - 15:04
Oh non. En plus il semblait connaître Misha lui aussi. C’était pas son jour hein ? Essayez de lui dire qu’il était dans un bon jour, il ne vous croira pas. Enfin, ce qui était dit était dit, le fait que François connaisse aussi Misha allait peut-être rendre les choses plus simples à comprendre pour l’aîné, mais ça l’ennuyait tout de même. Voilà quelque chose qu’Ethan allait devoir apprendre et vite : Assumer les conséquences de ses actes, même inconscients. C’était quelque chose que son père lui avait toujours répété et jusque-là il n’avait pas eu de mal à s’y tenir, étant du genre prudent il n’avait que très peu fait de choses qu’il avait du mal à assumer mais ces derniers temps…Ca semblait s’accumuler sans qu’il ne comprenne comment. Avec un peu de chance ils arriveraient à trouver un semblant de début de solution. Ou pas. Il ne savait pas. Il ne savait plus grand-chose pour le moment. Il devrait peut-être prendre quelques vacances, retourné chez ses parents en Ecosse, juste quelques jours.

Ahem…Oui, Misha était compréhensif. C’est sûr. Il avait des manières qui parfois manquaient cruellement de tact, mais il lui avait toujours laissé un espace. D’accord, après leur première soirée arrosée le russe avait poursuivi Ethan avec son humour et ses invitations plus ou moins douteuse, jusqu’à ce qu’ils se fassent tous les deux virer du ministère, son gros coup de colère et Misha là pour l’arrêter d’une manière pour le moins…Peu conventionnelle. C’est là que tout avait commencé à devenir compliqué entre eux. Car tant que ça restait une simple course poursuite sans conséquences, Ethan savait où il allait, maintenant lus rien n’était sûr. Surtout qu’il…Eh bien il avait été particulièrement odieux avec lui. Maintenant qu’il y repensait, qu’il en parlait à quelqu’un d’extérieur à toute cette affaire, il avait été une véritable horreur à Misha.

"Ouais…Aller lui parler…" il répondit, absent, perdu dans une récapitulation de toutes les fois où il a été mordant voire carrément blessant avec le russe. La vérité ? Trop de fois. Comme quoi, chaque médaille avait son revers "Il s’inquiétait juste…J’aurais pas dû..."

Oui, il était un peu perdu dans ses pensées, c’était un fait. Ça avait tendance à faire ça quand il était préoccupé, il devenait distrait, très distrait. Heureusement pour lui, ça n’arrivait pas en plein champs de bataille, ça aurait été plus que problématique. Il tenta de se ressaisir, secouant la tête comme pour se remettre les idées en place. François le sortit de sa nouvelle rêverie éveillée.

"Oui, gardes-le pour toi, pour le moment. C’est pas que je veux garder ça pour moi, mais je ne pense pas qu’il soit très heureux d’entendre parler de moi ou de mon envie de nous réconcilier par quelqu’un d’autre."
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Mar 20 Mar 2012 - 4:47
    Le regard absent, pensif, d'Ethan, couplé à son expression triste, te rend toi-même un peu triste, en plus d'infiniment mal à l'aise. À quoi sers-tu, si ce n'est à lui rappeler la chose logique à faire dans une telle situation ? Tu regardes la table, éraflée par les années, joue avec ta baguette sans t'en rendre compte, fait fleurir quelques fleurs fanées dans un vase sur une table bancale non loin de vous.

    « Je serai une tombe. »

    Il n'a rien à craindre de toi. Tu es probablement un des êtres les plus inoffensifs de l'univers connu, en tous cas celui du Londres sorcier, et tu ne parleras pas à Misha de cette discussion. Ce n'est pas à toi de le faire et Ethan en est aussi conscient que toi. Tu te concentres sur ta boisson, les strates colorées se mélangeant au fur et à mesure que tu les bois. Tu aurais dû manger avant de venir boire un verre, tu sens que l'alcool ne te fait pas. À quoi ça sert d'être un homme d'un gabarit suffisant si c'était pour aussi résistant qu'une fillette à l'alcool, hm. Tu repousses donc le Sweet Sorcerer et fais signe au barman pour qu'il vienne. Celui-ci sort de son comptoir et ramasse le verre, tandis que tu lui demandes : « Un verre d'eau », fort timidement.
    Y'a plus rentable, comme client.
    L'homme s'éloigne en grommelant, pour revenir rapidement avec un verre remplie d'une eau à la couleur un peu... enfin, un peu louche. Tu regardes le liquide avec une moue critique et tu décides de ne pas le boire, le repoussant du bout des doigts. Bon. Apparemment qu'ici, c'est alcool ou alcool, le choix de boisson. Ça ou leur eau, c'est de la vodka. Tu reviens à tes conseils en mousse à canapé, parlant de toutes ces choses que tu ne ferais jamais toi-même et que tu trembles à l'idée de devoir les exécuter :

    « Surprends-le. Dis-lui pas que tu veux lui parler, vas le voir, c'est tout, et parle-lui. Tu sais quels sont tes torts, après tout, ça va juste être une façon de te donner un minuscule avantage pour quelques minutes. Et... Une réflexion, courte Fais-le rire. Même si la situation va pas trop être appropriée pour ça, au moins, ça va aider à rendre ça moins... tu sais, quoi. »

    Au choix : lourde, dramatique, ennuyante, triste, longue, pénible, un autre synonyme de la même famille. Tu as accompagné ton commentaire d'une petite grimace, puis tu as fait apparaître un bouquet de fleurs dans ton eau croupie, histoire de mettre un peu de couleurs à votre table et de penser à autre chose qu'à l'alcool entré trop rapidement dans ton sang.
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Re: Can I trust you ?
ce message a été posté Mer 21 Mar 2012 - 21:55
Quelques gorgées de whisky et Ethan qui écoutait tranquillement François. Il avait beau avoir livré quelque chose qui pourrait lui faire risquer énormément, voire l’envoyer en prison si ce n’est pire, il se sentait déjà plus léger. Pas franchement libéré, mais au moins, il avait l’impression d’y voir plus clair dans cette histoire. Comme quoi, en parler avec quelqu’un avait cette qualité de tout faire paraitre plus clair, plus organisé. François n’a pas l’air plus à l’aise que cela sur ce sujet, pourtant il continue à vouloir l’aider, lui donnant des conseils que l’écossais note dans sa petite tête de bisounours un poil chamboulé. Il ne savait pas comment le remercier. Ses conseils n’ont rien de révolutionnaire, mais rien que le fait qu’il daigne écouter jusqu’au bout, malgré le secret et les demi-mots utilisés pour décrire la situation, il ne s’est pas découragé et continuait de donner son aide. Ca le touchait beaucoup.

"Compliqué ?" ajouta-t-il avec un sourire, plus franc et plus vrai que les précédents, mais encore faible. "Oui, le faire rire. Ça devrait être dans mes cordes."

Même si ces derniers temps, ses rencontres avec Misha avait été plutôt du genre explosives. Rire et faire rire était pourtant quelque chose qu’il aimait et pour lesquelles il avait toujours eu un goût et presque un don. Presque. Pourtant avec Misha, rien n’était comme à l’habitude, rien ne se passait comme prévu ou comme on s’y attendait. Ils s’étaient rencontrés d’une manière, ma foi bien différente de la plupart des scénarios que l’on pouvait imaginer pour une rencontre, quelle qu’elle soit, alors que l’un était plus ivre qu’un fût de bière et l’autre en profitant indubitablement, joueur dans l’âme. La suite n’a été qu’un jeu du chat et de la sourie, Ethan se retrouvant dans le rôle de la sourie malgré lui, un jeu bien innocent à cette époque. Puis ce fut un jeu qui devint plus compliqué et dangereux. S’ils se faisaient prendre, ils risquaient gros. Alors inconsciemment, l’écossais avait voulu mettre fin à tout cela en usant d’un prétexte que le contexte politique actuel lui fournissait de manière très pratique. Mais il regrettait. Amèrement. C’était à lui de faire le premier pas vers la réconciliation cependant et il n’était pas un lâche ; il le ferait. Il ne savait pas exactement quand, mais il le ferait.

Décochant un dernier sourire à François, Ethan finit d’une traite son whisky, habitué qu’il était à boire cette boisson de façon plus ou moins violente. Sortant son portefeuille, il déposa quelques pièces sur la table, estimant à la louche le prix de leur consommation commune.

"Je t’invite." Il ne le connaissait que peu, mais il savait qu’il était un peu comme lui, ayant du mal à ce que les gens invite généralement "J’insiste, pas de mais qui tiennent. C’est le minimum que je puisse faire pour l’aide que tu m’as apporté. Je vais devoir y aller cependant, désolé. Je n’aime pas trop laisser Thomas seul à la boutique, qui sait ce qu’il pourrait se passer ?"

Un sourire et un léger rire puis il se lève, renfilant sa cape et saluant une dernière fois François. Il aimait plaisanter sur la capacité de Thomas à tenir la boutique pourtant il savait que son aîné était tout à fait capable de le faire ; il avait juste la fâcheuse manie de disparaître dans l’après-midi. Des fois en prévenant, des fois sans…Mais il était content de tenir cette affaire avec lui. En tout cas, François, même s'il n'avait peut-être pas eu cette impression, l'avait bien aidé. Sincèrement. Maintenant, tout ce qu'il fallait c'était qu'il trouve le courage d'aller parler à Misha. Gloups...Ca ce serait le plus dur dans l'histoire...
François Loiseau
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ce message a été posté Jeu 22 Mar 2012 - 3:49
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