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❝ Underground ๑ Mission. ❞
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Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Lun 3 Oct 2011 - 20:00
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Colérique. Et accessoirement pris de folie. Il frappait de ses maigres bras contre les parois, les murs glacials et indifférents face à ses coups du cachot. Une douleur s'empara de lui. Cependant, il continuait. La suite de la tâche d'Evan Rosier. Aujourd'hui, il n'y avait pas été fort -selon le jeune homme-. Ce que Philippin voulait, c'était de sentir la douleur, la torture. Une brûlure noire. Un malheur sans fin, quitte à le plonger dans une folie noire. Soudainement, il se fracassa la tête contre un des murs. La douleur soudaine l'envahit de plus belle le stoppant nette dans sa répétition. Ses forces s'extirpèrent peu à peu laissant place à une fumée de rage. Dans sa main droite, il empoignait fermement un bout de papier chiffonné qu'il jeta instantanément à travers la pièce. Que Clio aille au Diable ! Elle, sa lettre et sa conscience ! ... Après tout, elle était comme les autres ; lâche, égoïste ... égoïste. Elle ne restait qu'une petite sotte qui n'arrivait pas à voir ailleurs que son nombril ... Qu'elle aille au Diable ... Qu'ils aillent tous en enfer ...

Une brindille d'impatience venait pourtant se hisser à travers cette rage. Aujourd'hui, c'était mission. Du terrain. Enfin, Philippin verrait autre chose que les murs grisâtres du cachot ou les longs couloirs du manoir des Rosier. Il pourrait se défouler tout en gardant en tête son objectif. Il entendit à l'instant le doux grincement des clefs se tournant dans la serrure. L'on venait le chercher. Se relevant en vitesse, un sourire narquois se lorgna sur ses lèvres glaciales à l'attention d'Anna-Bella. A chaque fois qu'il sortait des cachots, c'était une sorte de routine qui s'instaurait. Direction l'infirmerie pour qu'elle lui dissimule ses blessures et cicatrices et tutti-canti. Différemment des autres fois, Anna-Bella voulait que Philippin dîne à table comme tout le monde -être en forme pour la mission pouvait bien être un bon prétexte-. Et bien que ce dernier n'affichait aucune réjouissance, intérieurement, il jubilait. Délaisser la mise de pain et le bol d'eau pour déguster un repas digne de ce nom, lui-même ne disait pas non. Quitte à se recevoir une panoplie de Doloris !

L'on lui transmettait l'ordre de mission. Soupir. Grognement. Et Soupir. Et Grognement. Bien qu'au fond, c'était pour la bonne cause, l'idée que Philippin doive fréquenter le monde des abominables moldus l'irritait au plus haut point. ... Cependant, c'était pour la bonne cause. Alors, on pouvait tout accepter. Même faire cet immense effort que de fréquenter la vermine. Lilith et Baël étaient dans le même sac que lui, accompagnés par Calliope Kark.

Soupir. Grognement.

Il venait juste de réfléchir. S'ils devaient se longer dans le monde moldu, ils devraient se comporter comme tels. Le comme tels ne lui plaisait guère. Il haïssait tout des moldus. Leur habillement, leur espèces de pantalons et vestes, serrés, faits en une matière saugrenue. Et leur gestuelle, leurs répliques ... Ne plus y penser. C'était son objectif sinon il se dévierait de la finalité de la mission et ce serait un échec pour lui-même. Les préparatifs finis, le transplanage au Quartier Général des Ombres s'effectua.

Une sorte de cours d'étude des moldus de dernière minute donnée par son ancienne professeur d'Histoire de la Magie aka la folasse qui avait failli faire tuer sa Calliope et son Tyzonn à cause d'une bande de vampires. Une boite de nuit punk. C'est dans cet endroit que pourrait se trouver probablement le fils du ministre moldu. Philippin écouta à moitié les informations données. En apprendre d'avantage sur les moldus lui donnait envie de vomir. Et de mélanger son vomi à de la bouse d'Erkling pour en donner au clan des dégénérés lorsqu'ils seront les otages de Mervyn Karn. Dans un futur plus ou moins proche.

L'allure. L'allure, c'est primordial ! C'est ce que les gens regardent en premier lieu. Rentrez dans une boite de nuit punk vêtus en sorcier et vous serez châtiés. Non, il fallait un look de punk. Un style bien moldu dont Scarlett en avait décrit précisément. Et Philippin s'était immédiatement exclamé pour exposer son opinion ; il était inconcevable qu'il porte une horreur pareille.

Sauf que c'était obligé. C'était comme ça et pas autrement. C'était comme ça et pis c'est tout. Pour la réussite de la mission.

Un cri d'effroi de la part de Philippin venait de briser le silence du moment d'habillage. C'était une torture mentale. « Quelle aberration ... » Si Carmella le scrutait dans cette tenue, elle l'aurait foudroyé du sortilège de la Mort. Lui-même voulait échapper à la vie en ce moment-même. Il toucha avec réticence ses cheveux devenus d'un bleu clair. Une teinture en somme horrifiante. Deux boucles d'oreilles dont celle de l'oreille droite était relié par une chaînette jusqu'à un percing à la lèvre. Il se maudissait. Pourquoi avait-il du tomber sur une mission comme ça ? Il était prêt à tout pour Mervyn Kark. Mais il possédait néanmoins certaines limites. Il voulait pas voir le reste.

Et pourtant. Une chemise dégarnie, un jean troué. Des chaussures bousillées. Et un magnifique collier .. semblable à celui qu'on mettait aux chiens, les animaux de compagnies des saugrenus moldus. « Rattrapez-moi si je fais un malaise ... Et si je venais à faire une crise cardiaque, sachez que je continuerai à penser à vous .... même en Enfer ! » Éviter les miroirs à tout prix. Sa silhouette semblait si inhumaine, dépravée et ainsi monstrueuse.

D'après Scarlett, la boite avait ouvert ses portes et il était temps d'accomplir la mission. Et c'est dans une ruelle d'un Londres complètement englouti dans les ténèbres intimidantes qu'ils débarquèrent. Le dépaysement total pour Philippin. Il se trouvait dans un monde parallèle. Avec ces espèces d'immenses torches et ces monstres mécaniques aux deux yeux grisâtres. « Nous sommes complètement perdus ? » répliqua-t-il d'un ton agacé.
Calliope Kark
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Calliope Kark
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Ven 7 Oct 2011 - 20:16
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        Calliope Kark au pays de Sid Vicious


    « Je ressemble à une prostituée. Une prostituée sale. »
    « Non tu es juste sexy. Et rappelles toi plus tu montres de chair, plus ça sera facile pour toi de changer de sujet de conversation, si on te pose des questions auxquels tu ne sais pas répondre. Allez fonce ! » Regard noir. Calliope ne connait peut-être rien au mouvement Punk mais pour ce qui est du regard de tueur, elle gère. Les remarques de Scarlett l’insupportent. Le simple fait de la voir en face d’elle, lui donne envie de lui arracher le visage. Finalement, Calliope est bien d’humeur punk. Le short noir est trop court, et trop déchiré. C’est une passoire pas un vêtement digne d’être porté. Les bas résilles rattachés à un porte jarretelle, que le short cache à peine, lui donne l’impression d’être la pire des trainées du monde des sorciers. Le T-shirt avait semblé être sa seule salvation lorsque que Scarlett lui avait fourni son costume. Il avait beau être d’un jaune criard avec des inscriptions plus que douteuses, il avait au moins le mérite d’être large et de couvrir son horrible short. Mais c’était sans compter sur l’intervention de son ancienne professeur d’histoire la magie, et de ses ciseaux. A l’aide d’épingles à nourrice, le T-shirt était passé d’ample, à moulant. Raccourcie à l’extrême, le t-shirt laisse entrevoir son nombril, et un bout de son soutien-gorge. C’est vulgaire. Tout simplement vulgaire. Mais le pire avait été évité, lorsque que notre douce princesse punk avait menacé de planter dans le dos de Scarlett sa paire de ciseaux si elle avait le malheur de s’approcher de ses cheveux avec. On ne massacre pas ses beaux cheveux avec une coupe punk. Ses douces boucles avaient été dénaturé devenu de simple vague sans forme, après que Scarlett les ai ébouriffé. Déjà complètement blasée par la tenue, les piercings magiques que l’historienne disposa sur son visage et son nombril, la laissèrent froide, Calliope n’était plus à une aberration près. Un piercing aux motifs macabres ornait désormais son nombril. Endroit plus que saugrenue pour Calliope, mais jugé so hot par Scarlett. Tout n’était donc qu’une question de perspectives. Et visiblement notre belle sang-pure grunge n’avait pas le même avis sur la question. Au moins les piercings magiques étaient intelligemment conçu et ne perçait pas vraiment la peau. De formidables leurres qui les servaient bien dans leurs entreprises de costume. Calliope eu également le droit à un anneau dans la narine gauche, et autre à la droite de sa lèvre inférieure. Pour parfaire le tout Scarlett avait ajouté une ribambelle de bijoux en tocs, bracelets, bagues colliers, et surtout un cadenas. Imposant en soit, et lourd à porter pour son frêle cou de Kark. D’après l’historienne nymphomane il s’agissait de la réplique exact du pendentif d’un obscur bassiste punk, qui comme beaucoup avait terminé étouffé dans son propre vomi. Charmant. « Si on te demande qui a la clef, tu dis personne, et que tu l’as planqué dans une partie de ton corps. » Après avoir refusé formellement de mettre la clef dans sa culotte, la sorcière avait finalement accepté à contre cœur de la loger dans son soutien-gorge. Ce qui pour l’ancienne Poufsouffle était aussi désagréable que grotesque. Mais c’est Punk, et Calliope souhaite être la plus crédible possible. Soupire après soupire, la Kark s’était intimé le plus grand calme et ce pour la survie du groupe.

    Etant la moins anti-moldus de la bande Calliope s’était fait un devoir de relativiser à chaque fois, et d’envoyer des ondes positives à ses camarades de mission. La Kark tout au long de leur formation usait de formules toutes faites dont les mots au fil du temps perdaient toute leur saveur. « Ce n’est qu’un mauvais moment à passer », « Patience, ça vaut le coup. », « Nous seront récompensé pour notre effort, à nous la gloire ». Bien sûr cette dernière remarque induisait forcément de taire la façon dont le fils du ministre moldu avait été capturé, et bien sûr les moyens utilisés pour se faire. Sinon adieu la gloire et bonjours les Slushee Mais là, alors qu’on l’avait fait muté en une racoleuse sale, toutes ses pensées positives s’étaient évaporées.

    Le fait qu’elle soit coincée seule dans une pièce avec Scarlett n’aidait pas. Si la Poufsouffle avait vu au départ dans l’exubérante Fuller une amie, elle n’était désormais que la traitresse qui lui avait fait perdre son Tyzonn. La trahison était d’autant plus blessante que notre naïve petite punkette s’était confiée sans retenue à sa professeur d’histoire de la magie, voyant en elle l’oreille attentive à qu’il elle pouvait faire part de tous ses petits problèmes de filles. Problèmes qu’elle ne pouvait décemment pas aborder avec Philippin, Zadiste ou pire encore Lilith. Les garçons, les vêtements, et quelques bricoles plus personnelles étaient des sujets bien trop futiles et gênants pour être abordé avec des garçons ou avec une handicapée sentimentale comme sa Rosier de meilleure amie. Ça aurait été contre nature de leur confier toutes les pensées gênantes et souvent indécentes qui lui étaient passées à l’esprit lors de cette dernière année à Poudlard. Alors qu’avec Scarlett, elle pouvait tout dire. L’historienne avait toujours forcément fait pire, donc ne la jugeait pas, même lorsqu’il était question de rêves érotiques ou de volonté de plus en plus affirmée de briser son vœu de chasteté. Autant dire que la Fuller était aux yeux de Calliope qu’une bombe prête à exploser en rependant partout ses odieux petits secrets. Mais au fond ce que la Poufsouffle lui reprochait le plus c’était l’affaire Tyzonn, Scarlett avait été la première à laquelle elle avait osé parler de ses sentiment pour l’héritier Higgs, et pourtant elle avait sciemment saboté leurs relations. Et ça, elle ne lui pardonnerait jamais. Rien ne l’exécrait plus que la déloyauté, après tout notre douce saigneuse de licorne reste une Poufsouffle. Le dernier ajout à la tenue fut un perfecto noir, dans les poches duquel Calliope fourra quelques potions, mais aussi sa baguette, ainsi qu’une paire de boots dans le même ton qui masculinisait un peu plus cette tenue.
    Au moins elle est méconnaissable. Personne ne peut se douter que derrière la couche de maquillage outrancier et son air revêche se cache la It Girl préférée de Sorcière Hebdo. C’est le principal. Rasant les murs du Q.G, elle n’accorde pas un merci, à la Fuller. Elle n’a fait que son travail. Un coup d’œil aux trois Rosiers et Calliope comprend que dans cette affaire elle n’est pas la plus mal lotie. Doucement la Kark passe ses doigts fins dans les cheveux de Philippin. Diantre ils sont bleus. Elle s’efforce pourtant de sourire. « Allez il faut prendre ça comme un défi, un jeu. Regarde Lilith tu n’es pas plus monstrueuse qu’à la fête de fin d’année. » Sa tentative pour remonter le moral de ses troupes est vaine, sans doute parce qu’elle n’y croit pas. Trop stressée, pour mentir correctement. Ou trop honnête au choix. Il faut qu’elle se focalise sur ses les points positifs, elle est avec ses meilleurs amis – avec lesquels elle ne s’était toujours pas expliqué - et …Baël . Ces derniers temps, l’héritier des Rosier était devenu plus que présent dans sa vie, quand Calliope ne le croisait pas aux réunions du Club d’Ana-Bella, il était invité à dîner par Mervyn. Foncièrement ça ne déplaisait pas vraiment à la Poufsouffle. Non au contraire, Baël avait le mérite d’arracher quelques sourires sincères à notre sorcière au cœur brisé que seul une bonne dose de colère et de frustration maintenait en place. Et puis ça la rassure un peu de l’avoir avec eux. Au moins ils n’ont pas à se lancer sans filet, il reste Baël.
    La ruelle dans laquelle ils transplanèrent n’avait rien d’avenant, mais elle avait le mérite d’être discrète, c’était en partie pour cela qu’il l’avait choisie lors du repérage des lieux une semaine auparavant. « Mais non on est pas perdu Phil’, il fait juste un peu plus sombre que la dernière fois. Il me semble que c’est par là… » D’un signe de la main elle indique le croisement d’une rue. Silencieusement Calliope prend les devants, tout en priant pour que ses souvenirs soient exacts, et que son sens de l’orientation ne soit pas parti en vacances à Fantasia. Et en plus elle a froid, et claque des dents de façon grotesque. Ce n’est même pas Punk. Mais à mesure qu’ils avancent, la concentration d’énergumènes percés de partout s’intensifie. Ouf ils sont sur la bonne voie. La sorcière doit aussi prendre sur elle pour ne pas ouvrir des yeux ronds, à chaque fois qu’elle croise un moldus ou une de leurs terribles œuvres. Ils parlent dans une petite boite, rentre dans des plus grosses pour se déplacer. Pauvre âme en peine. Il faut vraiment qu’on les aide.

    « The World’s End. On est arrivé. » Ils s’installèrent dans la file d’attente. Calliope eut tout le loisir de stresser en paix, de joueur nerveusement avec les cigarettes que lui avait donné Scarlett, tout en se rappelant ses cours d’étude des moldus. Sans doute aurait-elle mieux fait d’observer les moldus l’entourant pour singer leur attitude, ou tout simplement repéré si leur cible n’était pas déjà là. Mais pour Calliope la mission n’avait pas encore commencé. Non tout débuterait une fois qu’elle aurait foulé le sol du club grunge. L’attente fut courte, et rapidement les quatre sorciers se trouvèrent devant le videur. Première étape, entrer. D’une banalité enfantine…selon Scarlett, aka celle qui pensait que montrer ses seins résolvaient tous les problèmes.


Est-ce qu’ils arrivent à rentrer facilement ou pas ?
Oui : Il pinaille un peu, reluque de près les filles histoire de savoir s’il peut toucher, mais les laisse passer sans que ça soit trop difficile.
Non : Les filles passent sans problème, les garçons non. Il va falloir ruser pour rentrer, difficile d’utiliser la magie dans la foule il y a trop de moldus, et donc de témoins potentiels.

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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Ven 7 Oct 2011 - 20:16
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Lilith B. Rosier
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Dim 9 Oct 2011 - 17:55


    Un cri retentit. Mêlant rage et effarement, il venait de réveiller la maisonnée si silencieusement morbide. Seuls les cris semblaient réveiller la demeure. Deux mains posées à plat sur la coiffeuse, Lilith regardait sa tête dans le miroir. Bien qu'elle s'était préparée mentalement à la transformation, elle n'avait pu s'empêcher de crier lorsqu'elle aperçu son reflet. Elle qui était si soigneuse d'ordinaire. Si conforme à ce qu'on pouvait attendre physiquement d'elle. Aujourd'hui, ce n'était plus le cas. Or, si c'était pour la bonne cause, la demoiselle grognait furieusement. Heureusement, les sortilèges seraient facilement annihilés mais en attendant, elle devait vivre quelques heures dans la peau de ces dégénérés. Sa tenue ne la dérangeait pas. Elle n'était que passagère bien qu'inappropriée à une demoiselle sang-pur de son rang. Le premier qui immortalisait son reflet le paierait cher de sa vie. L'une de ses oreilles étaient couvertes de piercings allant de pointes aux anneaux. Une partie de ses cheveux avaient été raccourcis pour pouvoir être dressés sur sa tête, à au moins huit centimètres de haut. Le reste était plaqué dans une queue basse. C'était horrible. Heureusement, elle avait échappé aux crêtes mais pas à la fausse coloration qui scindait sa coupe. Du rose fluo qui courrait sur son blond. Même son nez avait eu droit à une ribambelle de piercings. Heureusement, il ne s'agissait que de boules noires entre ses sourcils et d'une rose flou sur son nez. C'était tout de même horrible. Le top de l'inconcevable allait quand même dans sa tenue et les accessoires utilisées. Pourquoi fallait-il aller chercher cet imbécile de moldu là-bas ? Ne pouvaient-ils pas avoir un autre angle d'attaque ? Heureusement, elle avait stipulé qu'elle préférait une tenue "camouflage" et non pas bariolée comme on avait pu lui en toucher quelques mots mais quand même... il était où le tissu ? Le short noir en cuir ressemblait plus à un dessous et on lui avait seulement donné une veste de tailleur trop petite, déchirée. " Je ne vais pas me promener en sous-vêtements parmi ces sauvages ?!" s'était-elle alors offusquée contre la personne qui lui avait apporté ces vêtements. " En fait, il était convenu que vous ne mettriez rien dessous, Mademoiselle. " répondit le pauvre elfe de maison tout en rentrant sa tête au fond de son cou par peur. " Mais, Madame Higgs avait prévu votre réaction et vous transmet ceci." Heureusement pour lui, il se reprit rapidement et farfouilla dans le sac magique qu'il avait emmené pour lui ressortir des dessous rose fluo et un tee-shirt... non en fait, il y avait tellement de trous que cela ne ressemblait même plus à un débardeur. Il ne devait pas y avoir plus de six mailles en tout. Autant dire qu'ainsi habillée, Lilith se sentait des plus nues. Même ces énormes bottes à énormes talons triples ne lui donnaient pas l'impression d'être habillée. Une touche de maquillage noire avait fini de la transformer... d'où son cri d'effroi. Elle ne se voyait pas sortir comme çà. S'asseyant sur le lit, elle soupira face au ridicule de sa tenue. " C'est pour le bien de la mission mademoiselle..." couina l'elfe. Un couinement de trop. Lilith le chassa à coup d'épines de roses. Elle dût s'y reprendre à trois fois avant de pouvoir se relever. Satanés chaussures. Elles étaient bien trop hautes mais les piques sur le dessus lui plaisaient bien. Par contre, les chaines qui reliaient ses poignets à son coup étaient franchement inconfortables. On aurait dit un bagnard mêlé à un chien fou.

    Lorsqu'elle se rendit dans le hall de la demeure, elle remarqua que Baël n'était pas mieux qu'elle. Crète verte. Tee-shirt déchiré avec un pantalon de cuir. Cependant, sa grimace disparut lorsqu'il aperçut sa sœur. A la place, un franc rire franchit ces lèvres. L'enfoiré. " On dirait un bouledogue. Vas-y aboie, pour voir." continua-t-il à claironner tandis que Lilith s'emmitouflait encore plus sous sa cape. " Allez fais-moi voir comme tu es horrible !" Heureusement, sa mère intervient avant qu'elle n'eut le temps de sortir sa baguette. A sa mine, ils devaient vraiment être horribles mais elle prit soin de ne rien dire. Juste les houspiller car ils allaient être en retard au QG.

    « Rattrapez-moi si je fais un malaise ... Et si je venais à faire une crise cardiaque, sachez que je continuerai à penser à vous .... même en Enfer ! » Philippin venait d'arriver, ce qui empêcha à Lilith de montrer sa tenue désinvolte à son frère. Ne craignant pas les pics de son collier, Baël coinça la tête de Philippin sous son aisselle tout en serrant si fort qu'on se demandait s'il n'allait pas le tuer. Au vu de son sourire, surement pas. Il était plutôt amusé. " On te ramènera par l'arrière-train. Depuis quand on se laisse abattre par une crise cardiaque ici ?! Tu sais que tu ressembles plus à un chien qu'elle ?!" Sur ces charmantes paroles, ils finirent par arriver au QG pour retrouver Calliope. Calliope finit par arriver. Elle n'était pas mieux qu'eux. Ils faisaient tâche dans le QG d'ailleurs. « Allez il faut prendre ça comme un défi, un jeu. Regarde Lilith tu n’es pas plus monstrueuse qu’à la fête de fin d’année. » Regard noir et courroucé. Lilith préférait largement ces horribles serpents qui avaient dansé et sifflé toute la soirée, au point de lui donner une migraine. " Tu vas faire foirer la mission si tu gardes cette cape." rétorqua Baël avec son petit sourire mutin. Enième soupir. Elle n'avait plus le choix. Elle allait devoir enlever son seul rempart contre l'humiliation. Bon, il était vrai qu'elle n'était pas la seule avec une tenue horrible mais là... jamais personne n'avait vu autant de peau chez la jeune Rosier, c'était peu dire. Retirant la cape, elle dût affronter l'air moqueur de Baël qui se rattrapa rapidement pour enchaîner d'une voix grave : " Hors de question que tu sortes comme çà !". Ah bon ? Tiens, finalement, elle n'était peut-être pas si mal que cela cette tenue ?!

    La ruelle était sombre et assez glauque. Lilith était finalement heureuse d'avoir des échasses comme chaussures. Au moins, cela la tenait éloignée de la crasse. Elle n'avait aucune envie d'attraper des maladies moldues, ce serait le comble du déshonneur. « Mais non on est pas perdu Phil’, il fait juste un peu plus sombre que la dernière fois. Il me semble que c’est par là… » Pendant que les deux Poufsouffle se rassuraient mutuellement, les deux enfants d'Evan Rosier surveillaient les environs d'un œil averti. En apparence, on aurait pourtant cru qu'ils allumaient juste discrètement l'une de ces longues cigarettes noires de façon complice. Les apparences sont toujours trompeuses. Tandis que Calliope prenait les devants, les deux Rosier fermaient la marche. D'un pas lent et calculé pour être négligé pour l'un et semi-aguicheur pour l'autre. Après tout, mieux fallait qu'ils rentrent dans la peau de leurs personnages le plus rapidement possible. Les premiers moldus apparurent et Lilith dût se concentrer sur leur mission pour ne pas s'arrêter et leurs arracher le cœur. A côté d'elle, Baël aussi s'était rembruni. On aurait dit un chien sauvage prêt à attaquer. Une main glissant sur le flanc du jeune homme, Lilith le pinça pour mieux lui cracher la fumée au visage une fois qu'il se fut tourner vers elle. D'un simple regard, le message était passé. Ils allaient devoir être le canalisateur de l'autre pour ne pas céder au massacre que leur hurlaient leurs cœurs respectifs. Après tout, que deviendraient la mission et Calliope s'ils ne pouvaient pas se contrôler tous les trois ? « The World’s End. On est arrivé. » Douce Calliope. Comme pour protéger la fille du chef des regards fourbes de ces sales moldus, Baël passa un bras sur les épaules de la brunette. " Allons-y ! L'Apocalypse nous attend !" s'exclama-t-il dans son jeu de mots. Jeu de mots particuliers pour les démonistes. Si seulement il pouvait dire vrai. Si seulement ils avaient pu être les quatre cavaliers de l'apocalypse en cet instant.

    Le videur finit par les laisser entrer mais à peine eut-elle fait quelques pas que Lilith remarqua l'absence des garçons. Tournant la tête vers l'entrée, elle remarqua que le videur n'avait pas voulu les laisser passer. Foutu moldu. Elle ne pensait pas que les complications viendraient si rapidement. Si les choses continuaient ainsi, une bagarre éclaterait surement et à coup sûr, leur mission serait avortée. Est-ce qu'au moins le fils du ministre était là ? Ils n'avaient pas le temps de réfléchir à un plan d'attaque. Certes, l'impérium aurait été de mise mais il y avait bien trop de monde pour pouvoir se servir d'une baguette. Il allait devoir procéder à la façon moldue... et ca la révoltait d'avance. De façon aguicheuse, elle se plaça entre les siens et le videur. Se collant à ce dernier, elle lui susurra à l'oreille tout en se retenant de vomir face à l'odeur et au pic qu'elle manqua de s'enfoncer dans le nez. " Si tu les laisses entrer, toi et moi, on pourrait s'amuser après ton service. Non ?" Poussant le culot et le rôle qu'elle incarnait plus loin, elle laissa sa langue glisser contre son oreille, allant plus loin dans la provocation. Si elle ne se contrôlait pas, elle lui aurait bien arraché l'oreille mais malheureusement, cela ne faisait pas parti de la mission. Heureusement, elle devait être suggestive car le videur commença à glisser ses mains sur sa taille tout en descendant, procurant une décharge à la sorcière. C'était répugnant. Devinant l'humeur de son frère sans même le regarder, elle lui attrapa la main pour le pousser à le faire entrer. Elle n'écoutait même pas ce que lui disait l'ignoble moldu. Elle avait juste envie de vomir. Derrière, Philippin suivait. Heureusement, elle n'aurait pas refait çà une deuxième fois. Une fois entrée, Lilith se sentait encore plus mal. Elle n'osait même pas faire entrer en contact sa langue avec son palet, de peur d'infecter sa bouche. Une seule solution : la désinfection. " J'ai besoin d'un verre !" Et par verre, elle entendait plutôt de l'alcool pur pour pouvoir enlever toutes les bactéries moldues qu'elle venait de chopper. Trainant les autres vers ce qui ressemblait le plus à un bar - suivant les descriptions de Scarlett - Lilith commanda sans se soucier du reste. " Ce que vous avez de plus fort !" Le barman rigola. " T'es sûre, fillette ? Tu t'en relèveras pas." lui répondit-il tout en s'appuyant contre le bar et reluquant son décolleté -enfin, plutôt sa poitrine vu qu'il n'y avait que son soutien-gorge rose fluo. " On parie ?" lança-t-elle entre l'énervement, la rage et l'envie de jouer. Étrangement, alors que le barman lui prépara sa mixture secrète, quelqu'un d'inconnu fut intéressé par l'échange. " Vous aimez les paris ?".

    De qui s'agit-il ?
    Oui : Du meilleur ami du fils du ministre anglais moldu. Oh la chance !
    Non : D'un pur inconnu un peu trop défoncé. Pas de bol !



Le cinquième mot est le point commun entre Yoshi, Bulbizarre et une feuille
Le prochain mot se trouve lors d’une mission entre deux héritiers, plus loin.
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Rapeltout
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Dim 9 Oct 2011 - 17:55
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Epouvantard : Son père baignant dans une marre de sang au ministère. Pas de chance c'est bien arrivé.
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Dim 9 Oct 2011 - 20:56
    Alors qu’elle voyait sa meilleure amie se comporter comme Scarlett Fuller la dernière des catins, Calliope ne put s’empêcher de se rappeler le discours féministe que Lilith lui avait servi la dernière fois qu’elle avait trop bu. La Rosier aussi méritait une douche froide. Mais pas d’amertume, Calliope n’était plus complètement sotte, et comprenait bien que ce n’était pas parce que sa meilleure amie ressemblait à une trainée, et se comportait comme telle, que ça faisait forcément d’elle une prostituée notoire. Tout ça c’était pour la mission, il fallait faire des concessions pour assurer la réussite de cette dernière à commencer par le sacrifice de sa dignité et de son hygiène buccale. Pauvre Lilith. Mais au moins c’était efficace. Notre douce Kark pas à l’aise dans son rôle de Punk aguicheuse, s’était contentée de rester les bras ballants, incapable d’élaborer un plan pour tirer ses compagnons mâles de cette situation délicate. Le simple fait de tenter de faire les yeux doux au videur, ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Non seul venait des plans alambiqués pour faire rentrer en douce Baël et Philippin. Mais le simple fait d’entrer dans son rôle, elle ne l’avait même pas envisagé. Elle se sentait sotte. Encore une fois. Pas de moue boudeuse, la mission avant tout. Si Lilith avait pu s’approcher aussi près de la vermine moldue, elle se devait d’assurer pour la suite de la mission. Plus de grimace de dégout, plus d’attitude gênée. Se répétant mentalement les préceptes de Scarlett Fuller, et imitant sa meilleure dans son attitude provocante, Calliope avait cessé d’être omnibulée par ses pieds et levait désormais fièrement la tête, et s’efforçait de ne pas ouvrir de grands yeux ronds à chaque fois que ses grands yeux sombres se posaient une des aberrations de la nature. La Kark s’efforçait également de ne pas rougir lorsque qu’elle sentait les regard de messieurs s’hasarder un peu trop sur son décolleté.

    Le club était comme saturé. Autant par foule, que par le bruit. Une infâme musique passait en boucle, lui vrillant ses précieux tympans. La promiscuité était gênante, et pas seulement parce qu’elle facilitait le travail aux mains baladeuses. Non le vrai problème de Calliope s’était les mouvements de foule qui l’avaient éloigné du reste du groupe. Notre douce Kark s’était retrouvé face à un moldu plus percés encore que son short ô combien troués, et dont le regard salace laissait clairement deviner qu’il n’avait pas envie de faire qu’une partie de belotte avec sorcière. « Tu danses ? » lui avait gentiment beuglé à l’oreille. La chose semblait des plus incongrus. Comment des gens pouvaient-ils décemment danser sur cette musique, et surtout dans un espace aussi restreint. « Pas intéressée » La réponse avait été directe, et sans tact possible. Scarlett lui avait bien dit après tout que les Punk ne s’embarrassaient pas de convenance. Elle était tout à fait dans son rôle, tout comme le moldu était tout à fait dans son rôle de gros lourd, en la saisissant par la taille. « Allez t’en meurs d’envie aussi » Calliope s’apprêtait gentiment à apprendre la vie au moldu, en lui collant une bonne claque bien Punk, mais elle n’en eu pas le temps. Déjà elle se sentait tirer doucement tirer en arrière par les épaules. Baël. La libérant d’une étreinte, pour en offrir une autre, en passant ses deux bras autour de ses épaules. « Elle est avec moi, du con. » Visiblement l’arrivée de Baël avait refroidie le Punk qui s’éloigna non sans lâcher quelques injures particulièrement virulente et choquante, visant principalement Ana-Bella Rosier. L’entrainant avec lui dans la direction du bar où se trouvait déjà Lilith et Philippin, il avait approché ses lèvres de son oreille pour lui intimer sans douceur : « Ne t’éloigne pas comme ça. On doit rester groupé. » Calliope n’essaya même pas de bredouiller des excuses, ni même de dire que ce n’était pas de sa faute. A quoi bon, le mal était fait, et réparé.
    Calliope s’installa à côté de Lilith, attirant sur elle le regard lubrique du barman. Visiblement pour lui c’était Noël en plein mois d’octobre. « Vous aimez les paris ? » La Kark n’avait même pas pris la peine de réfléchir, obéissant à une simple intuition, elle avait répondu d’une voix suave : « On les adore. Pas vrai Lily ? » Un large sourire s’était dessinée sur le visage leur interlocuteur. Calliope ne savait pas dans quoi elle s’embarquait, mais il y sautait à bien joint. Paris, voulait dire actions folles, actions folles voulaient dire être visible attirer l’attention, et attirer l’attention serait le meilleur moyen pour eux de drainer vers eux le fils du ministre moldu. « On va bien s’entendre. Même très bien s’entendre… » La dernière remarque avait été ajouté après une brève œillade lancé aux attributs des deux jeunes sorcières.
    « Ce sont vos copains, les deux gus ? »
    « Ça dépend ce que tu entends par copain… Nous sommes plutôt ouverts, et eux, ne sont pas jaloux. » Dans sa tête résonnait en boucle : Par Merlin, c’est bien moi qui ai dit ça ? Notre raisonnable Kark venait de parler comme Fuller, et n’était même pas encore ivre.

    « J’ai peut-être un truc à vous proposer alors… mais il faudrait bouger dans un autre coin du club. Un coin genre privé. Mais pour ça il faudrait que vous montriez, votre amour pour les paris… »
    « Ça sera facile alors. »
    « Peut-être ou peut-être pas. » S’adressant directement à Lilith qui venait de faire servir par le barman, il lança son premier défi « Cap ma belle de vider cul-sec trois de ces verres ? » Ce fut ensuite au tour de Philippin. « Toi mon gars, tu vas me choper le numéro de téléphone de ce mec là-bas. » Puis se fut Baël qui se vit confier une mission aussi saugrenue que décadente. « On parie que t’es pas capable de me ramener le soutiffe d’une nana en moins de quinze minutes ? » Le cœur de Calliope battait à la chamade lorsque le regard du moldu se posa sur elle. « Quant à toi ma jolie…es-tu capable d’embrasser une fille…avec la langue. » La prude Calliope hurlait, tandis que sa façade extérieur de punk abhorrait un sourire provocateur. Toujours sans réfléchir et obéissant à l’impulsion du moment, la Kark s’approcha de sa meilleure amie qui n’avait pas encore commencé à boire, pour mieux l’embrasser. Répondant à l’impulsion du moment, elle s’acquitta parfaitement de la mission que le moldu lui avait confiée, tout en essayant de ne pas penser à la crise que ne manquerait pas de lui piquer Lilith une fois la mission finie. Mais quitte à embrasser une fille Calliope, aimait autant que ça soit une sorcière. Le baiser une fois rompu, elle planta son regard sombre dans celui délavé de l’anglais.
    « Je t’avais bien dit qu’on était plutôt ouvert. »


    Quel effet produit le baiser sur le moldu ?
    Oui : Rien ne vaut un bon baiser lesbien pour exciter un mâle. Le moldu aime de plus en plus ses compagnons de jeu.
    Non : C’est fun, mais trop facile pour lui. Il aurait préféré que Calliope embrasse une inconnue. Il faut que les autres rattrapent le coup.



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ce message a été posté Dim 9 Oct 2011 - 20:56
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ce message a été posté Sam 22 Oct 2011 - 18:24
Choper un numéro de téléphone ? C'était quoi un téléphone ? Ou plutôt dire précisément un numéro de téléphone ? Philippin bredouilla à l'attention du type un simple : « O..k..a..y » avant de marcher en direction du mec envers lequel il avait pointé son doigt. Cependant, à force de trop réfléchir à ce que pouvait être un téléphone et avec la foule envahissant, le bousculant parfois de tous les côtés, il perdait sa cible de vue. « Et crotte. » C'était sans doute un mal pour un bien ?! Il n'allait quand même pas aborder le type tout en sachant pas ce qu'était un téléphone. * Sans doute un pantin en bois dernier cri version moldu auquel on a attaché une étiquette à l'arrière, je pense. * Mais pourquoi le type lui aurait demandé ça ? Cela ne servait à rien. C'était nul. Et pourtant, il l'avait quémandé. Essayant de se frayer un chemin parmi la foule abondante -voire, un peu même trop-, il posa brusquement sa main sur le front et fut apeuré par un inconnu qui venait de souffler sa fumée de cigarette en pleine face. Il avait mal à la tête. Tout était si bizarre et il n'aimait guère ça. Ne pas comprendre, c'était horrible. Il espérait au moins que Lilith et Calliope réussisse leurs tâches confiées. Car lui, il aurait du mal. Quoique. Avec l'aide de Baël .... Sauf que ce dernier aussi était occupé à effectuer une tâche malheureusement. La musique étant trop forte à son goût, mêlée aux bavardages -avec un vocabulaire complètement inconnu aux yeux de l'ancien Poufsouffle- des gens passant à ses côtés, Philippin fut complètement déstabilisé de cet environnement. Il voulait sortir, que tout cela s'arrête enfin. Il n'aurait jamais dû accepter cette mission. Mission accessoirement suicidaire. La peur restait gravé sur son visage et s'amplifiait au fur et à mesure qu'il découvrait les lieux. Il n'y avait plus personne et avait perdu de vue Lilith, Calliope et Baël.

Il préférait s'asseoir. Reprendre ses esprits un court instant et savoir ce qu'était un portable. Et un numéro de portable. Fermant ses paupières un court instant pour percevoir d'autres bruits et essayer d'atténuer la douleur à la tête, il ouvrit doucement les yeux avant d'afficher une tête effarée. Il venait de tomber face à face à une punkette. Couverte de piercings et horriblement laide. Il devait fuir. Aller quelque part. Quelque part où personne de trop bizarre viendrait l'embêter ou lui faire partager une apparence horrible. Se levant brusquement du canapé, il essayait de résonner. Mais avec toute cette musique qui se diffusait ... Peut-être devrait-il partir dehors ? Cependant, il avait eu du mal à passer avec Baël et sans l'intervention de Lilith, ils seraient encore en train d’amadouer en vain le videur pour avoir le passage. Il ferait sans. Scarlett leur avait bien dis des choses sur ces moldus. Elle avait du surement mentionner le téléphone. Mais essayant de comprendre les théories de la nouvelle vie, Philippin avait dû oublier. * Ça ressemble à une sorte de petite boîte ... * De toute façons, il devait choper un numéro. Essayant de retrouver le type parmi la foule, le jeune sorcier s'avança prudemment vers un homme. Il pensait que c'était lui la cible. Sait-on jamais ...

: Est-ce le punk que le meilleur ami du fils du ministre moldu a demandé à Phil de choer son numéro ?
OUI : Oui, c'est bien lui. Phil peut continuer.
NON : Try again ! Il est bien quelque part dans la foule !
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ce message a été posté Sam 22 Oct 2011 - 18:24
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Mar 25 Oct 2011 - 15:26
    Spoiler:


    Assise derrière le comptoir, Lilith ne se sentait pas bien. Bien qu'elle évitait que sa langue n'entre en contact avec son palet, de peur que les microbes moldus ne l'attaquent, il lui était bien difficile de faire les choses les plus simples de la vie : parler et avaler sa salive. En plus de cela, le barman moldu la prenait pour une fillette. Quand est-ce qu'on arrêtera de la prendre pour une fillette ?! Rageant intérieurement, Lilith fut surprise de s'apercevoir qu'on s'adressait à elle. La tête enfouis dans ses bras, elle se redressa fièrement pour observer l'énergumène qui était assis à côté d'elle. « On les adore. Pas vrai Lily ? » Calliope fut plus rapide qu'elle. D'ailleurs, depuis quand était-elle là ? Surement depuis le début. Lily ? Pourquoi pas. Elle n'avait pas envie que la marchandise ne se foute de son vrai prénom ou ne pose de questions. Elle serait capable de lui sauter à la gorge. « On va bien s’entendre. Même très bien s’entendre… » La Rosier se contenta de lui répondre par un sourire charmeur qui cachait de sombres pensées. A votre avis, la couleur du sang moldu est-il rouge comme les sorciers ? « Ce sont vos copains, les deux gus ? »
    « Ça dépend ce que tu entends par copain… Nous sommes plutôt ouverts, et eux, ne sont pas jaloux. » Fort heureusement, Calliope avait pris la conversation en main. Si bien d'ailleurs que Lilith ne jugea pas nécessaire d'intervenir. Après tout, moins elle parlait et moins les microbes moldus n'entraient en contact avec son organisme. Quelle idée aussi. La conversation continua entre les deux tandis que Lilith admirait silencieusement le cran de son amie. A côté de Calliope, Lilith devait se maîtriser et faire constamment taire Gade'rel qui lui crier toutes sortes d'immondices à produire sur l'ensemble des moldus présents. Elle en avait mal au crâne. Le barman finit par se représenter devant elle en déposant un shoot ridiculement petit. " C'est pas trop tôt." claironna-t-elle à mi-voix. Le barman n'écoutait même pas, trop captivé par ce qui se passait devant lui. Crétin de goule en slip ! Attrapant son verre, Lilith ne réfléchit pas plus en avala cul sec son verre, en prenant soin de bien désinfecter et de tuer tous les germes moldus qui auraient pu la contaminer. Elle faillit tousser face à la dose alcoolisée qu'elle venait de faire glisser dans sa gorge. Diantre, elle aurait pu cracher du feu avec çà.
    Finalement, pendant ce temps, Calliope avait très bien joué son rôle car déjà le moldu se retournait vers elle pour lui donner son pari du soir. « Cap ma belle de vider cul-sec trois de ces verres ? » Consciente qu'on venait de s'adresser à elle, Lilith se tourna vers lui en redoublant de sourires. Autant utiliser les atouts féminins avec ces primates. " Plutôt deux fois qu'une, mon chou !" Se retournant vers le barman, elle lui indiqua de lui en resservir trois pendant que le moldu donnait ses ordres.

    Quant à lui, Baël fut étonné de rentrer dans les participants. Etant resté en retrait et discutant - voir plutôt flirter - scandaleusement avec l'une des moldus présentes, il gardait la scène du coin de l'œil. Repoussant la demoiselle pour se mêler à la conversation, le chasseur était amusé par la tournure que prenait la mission. Finalement, il y avait moyen de s'amuser par ici. « On parie que t’es pas capable de me ramener le soutif d’une nana en moins de quinze minutes ? » Il le prenait pour qui le moldu ?! D'un sourire dédaigneux, Baël se retint de ne pas lui cracher au visage et partit en quête de la demoiselle qu'il venait de laisser. " Un seul ? T'es petit joueur, toi. " Une moldue ne devait pas être plus difficile qu'une sorcière à convaincre. Les moldus n'étaient que des animaux.

    Or si Baël pensait que son pari était des plus simple à réaliser, Lilith faillit rire à gorge déployé lorsqu'elle entendit ce que devrait subir Calliope. L'abomination suprême qui montrait que ces moldus n'étaient que des sauvages. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle sentit ses propres lèvres se faire emprisonner sous celle de sa meilleure amie. Elle n'aurait pas été autant choquée que sa réaction les aurait trahi. Bordel de goule en slip de bain ! Finalement, elle n'aurait pas du se désinfecter la bouche. Mais bordel de goule en slip de bain !!!! Une fois la surprise passée, Lilith n'eut d'autres choix que de continuer la comédie tout en vociférant mentalement contre l'impulsivité de la Kark. Elle la maudissait. « Je t’avais bien dit qu’on était plutôt ouvert. » Entendre Ga'derel se foutre d'elle était un supplice de trop pour la Rosier. Le moldu ricana face à la provocation de Calliope et répondit après avoir fini sa bière. " Peut-être mais c'est pas assez excitant si t'embrasse ta copine." Lilith leva les yeux en l'air : en plus, monsieur faisait son difficile. Elle l'aurait bien étranglé sur place. Ce n'était pas parce qu'il avait des tendances bi' que tout le monde était dans son cas. C'était à croire qu'il ne serait jamais satisfait. Ils n'étaient que des pions entre les mains d'un moldu pour son bon plaisir. Mais où allait le monde ?! Cette situation énervait la blonde qui trépignait de lui faire mordre la poussière juste parce qu'il posait son regard salace sur elles. Finalement, lorsque ses verres arrivèrent, elle décida de reprendre les choses en main. Plus vite ils trouvaient le fiston et plus vite ils pourraient partir de cet endroit infecté pour aller passer la nuit dans un bain désinfectant. La musique vrombissait dans ses oreilles comme un bruit désagréable et désastreux. Attrapant un verre au passage, elle le leva en direction du moldu pour le boire cul sec en le regardant dans les yeux. Le goût était toujours aussi atroce et lui arrachait la gorge. Que mettaient-ils dedans ces sauvages ?! Pourtant, elle devait continuer. L'endroit était trop voyant pour lancer un sortilège et elle n'avait guère envie de s'éterniser dans cet endroit. Avant d'en reboire un autre, elle releva son doigt en l'air à l'intention du barman. Mine de rien, certaines personnes commençaient à s'intéresser à leur petit groupe après l'échange buccal de Calliope. Après le troisième verre, Lilith ne se sentait vraiment pas bien. La tête lui tournait horriblement, ce qui permettait à Ga'derel de laisser son influence souffler dans son esprit. La débauche, la séduction, la destruction, toutes ces idées passaient en boucle dans la tête de la jeune femme sans qu'elle ne puisse les en empêcher. Elle ne pouvait même pas se relâcher physiquement. Elle devait continuer la comédie pour le bien de la mission. La mission... ah oui, le fils du ministre. Ca faisait combien de verres déjà ?! Elle ne s'en souvenait même plus. Heureusement qu'elle avait dissimulé une fiole contre les gueules de bois dans ses bottes mais malheureusement, elle ne pouvait pas s'en servir maintenant. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, elle remarqua qu'il restait un verre sur le comptoir. Celui qu'elle avait recommandé. Pourquoi donc avait-elle fait une chose pareille déjà ? C'était dégueulasse en plus. " Alors ma belle, on déclare forfait ?" Ne pas lui en foutre une. Ne pas lui en foutre une. Et pourquoi pas ? T'en grève d'envie. Si tu vises le nez, tu pourras confirmer ta théorie que le sang moldu est différent du sang sorcier La voix de Ga'derel eut le don de la faire sourire, bien qu'elle réussit avec grand mal à ne pas se laisser guider par ces conseils. Et pourquoi ne se laisserait-elle pas porter par les évènements pour une fois ? L'alcool ingéré plus tôt l'aida à détendre sa tension. C'était si rare. Un verre de plus ou de moins, elle ne sentirait surement pas de différence mais cela faisait un verre de trop.

    Une idée germa dans l'esprit de l'apprentie-démoniste. Tout en prenant le verre alcoolisé, elle ne le porta pas tout de suite à sa bouche, bien au contraire. Sans crier gare, elle se leva dans son siège - en s'accrochant au bar pour ne pas chanceler sur ces talons trop hauts - pour aller se mettre sur les genoux du moldu un peu trop joueur et autoritaire à son goût. Tue-le.. Chassant une fois de plus Ga'derel loin de son stratège, Lilith dut prendre quelques secondes avant de se souvenir de ce qu'elle voulait faire. Elle laissa son doigt contourner lentement les courbes du visage du moldu - pensant mentalement que la mode des têtes coupées au dessus d'une cheminée pourrait bien revenir - tout en lui soufflant de façon audible parmi tout le brouhaha : " J'ai bu mes verres mais toi, tu dois être assoiffé... et tu ne joues pas. Qui nous dit que tu es prêt à accomplir n'importe quel pari ?" Avant que ce dernier ne réponde, elle cala le shooter au creux de sa poitrine tout en regardant de façon suggestive le moldu et en se retenant de grimacer. Elle se haïssait d'avance pour ce qu'elle allait faire. " Ta maman t'a appris à boire correctement ?!

    Dé n°1 : Le moldu arrive-t-il à boire le verre sans le renverser sous la cohue grandissante autour d'eux ?
    Spoiler:
    Dé n°2 - Le moldu est-il convaincu ou lance-t-il une nouvelle série de tests ?
    Spoiler:

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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Mar 25 Oct 2011 - 15:26
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Mer 26 Oct 2011 - 18:49
    Sourire. Garder le sourire et oublier que même si c’était Lilith, embrasser une fille la révulsait. Il y avait eu le cas Johanna, et ça lui avait amplement suffit. Mais à priori pour le moldu ce n’était pas suffisant. Ça ne comptait pas ? ÇA NE COMPTAIT PAS ? Lilith allait lui arracher la langue une fois la mission terminée, et ce petit moldu lubrique lui disait que ce n’était pas assez ? Fallait-il qu’elle se roule dans la fange avec ces infâmes créatures pour qu’enfin ce misérable lui donne accès à la salle privée. Scarlett leur en avait parlé, lorsqu’elle avait été repérée elle-même les lieux la semaine passée. Mervyn avait beau aimer mettre sa fille dans des situations délicates, il ne cherchait pas non plus à la sacrifier à tout prix, et ne la jetterait jamais dans la gueule du loup, sans armes ni préparation. La Poufsouffle dû faire appel à tout son sang-froid pour maintenir ses lèvres étirées. Une moue boudeuse n’aiderait pas. Ne pouvant pas faire grand-chose d’autre un cet instant, c’était le moins qu’elle puisse faire. Sourire. Silencieuse et souriante, ses grands yeux sombres s’attardaient sur des points mouvants de la foule. A son tour d’observer. Tout laissait à penser que le fils du ministre moldu, serait dans la zone privée évoqué par le moldu. Mais si ce n’était pas le cas. Et si cette mascarade ne servait à rien ? Chassant les idées noires aussi rapidement que Lilith vidait son premier verre, Calliope entreprit de chercher dans les visages d’inconnus celui de sa victime. Tâche impossible, mais au moins, ça faisait passer le temps.

    Par instant ses grands yeux sombres couvaient son Philippin, semble-t-il complètement perdu. Le pauvre semblait être aussi près de réussir son défi que Merlin de sortir de sa tombe et chanter une chanson des Bizarr’s Sister. Et elle ne pouvait pas l’aider. La moindre action suspecte pourrait tout faire flancher. La Kark avait beau ne pas les voir, il y avait bel et bien d’autres sorciers dans ce repère pour rats. Sorciers là pour repérer les potentiels assassins ou kidnappeurs, les quatre ombres en somme. Tant pis pour lui, il devrait se débrouiller seul, sans l’aide de personne. En plus de la musique dévastatrice de la boite, résonnait dans sa boite crânienne les paroles de Tyzonn. Ça lui coûtait de se l’avouer, mais dans une certaine mesure il avait eu raison. Elle ne devait plus le materner, le couver donnait un résultat que trop piteux celui d’une oie livrée en pâture aux renards. Dans un coin elle repéra le séduisant Baël, qui tenait déjà dans une de ses mains ce qui ressemblait fort à un soutien-gorge, et visiblement ce n’était pas suffisant pour lui. Le Rosier s’entretenait de très près avec une moldu encore plus dévêtue et percée que Lilith. Là encore Calliope dû faire un effort incommensurable pour ne pas pincer les lèvres. Pourquoi ne pouvait-il pas revenir directement vers elles ? A quoi bon doubler la mise ? Trop agacée par ce spectacle qu’elle jugeait aberrant, elle reporta son attention sur Lilith qui offrait un spectacle non moins déplorable. Mais c’est avec plus de tendresse qu’elle jugea la benjamine des Rosier. La pauvre faisait ça pour la mission. Elle lui aurait bien murmuré des paroles d’encouragement, mais des initiatives trop douces risquaient de faire tâche. Et Calliope avait conscience que sa meilleure couverture était son sourire provoquant. Le maquillage et la tenue ne serviraient à rien, si elle avait l’attitude mièvre de la Kark des couvertures de Sorcière Hebdo. Sentant que le rôle lui échappait de plus en plus, et la Poufsouffle choisit d’imiter au moins un peu sa Serdaigle d’amie. Un peu. Il fallait qu’elle s’enivre qu’elle gagne en impulsivité et qu’elle se désinhibe au moins pour le reste de la soirée. Sinon ça sera fichu. Comptant bien pour autant garder le contrôle, elle choisit soigneusement l’alcool qu’elle demanderait au barman.
    « Je prendrais une bièraub » comprenant son erreur Calliope pria pour que le bruit l’étouffe et que le terme sorcier ne tombe pas dans de mauvaises oreilles. « Une bière. »
    " T’es pas aussi téméraire que ta copine ?"
    « Il faut bien quelqu’un qui marche droit pour la mettre au lit au petit matin. »

    L’allusion eu le mérite de faire sourire le barman ou bien était-ce juste parce qu’en s’accoudant au bar son haut avait bougé, en montrant alors bien trop de son anatomie au moldu. Calliope était trop occupée à bénir Scarlett et ses phrases aguicheuses, qui lui conférait un sens sulfureux de la répartie adéquat dans cette ambiance décadente. Décadent c’était bien le mot. La Kark faillit s’étouffer avec sa bière lorsqu’elle vit le moldu fourrer sa tête dans le décolleté de sa meilleure amie ! Nom d’une goule en slip de bain qui fait le tapin dans l’allée des embrumes ! Par chance sa réaction de prude sang-pur vierge fut camouflée par les vivats autours d’elles. Visiblement les moldus trouvaient ça drôle. Des bêtes. Ils n’étaient que des animaux manquant cruellement d’un berger, et d’un chien pour mordre les brebis déviantes.
    « Ok c’était drôle. Mais il m’en faut plus les filles vous faire entrer toutes les deux. »
    « Toutes les deux ? Je croyais que les copains étaient inclus dans le lot ? »
    Baël venait de refaire surface, et à en voir les ombres qui dansaient dans ses yeux il avait vu de loin la poitrine de sa sœur servir de dessous de verre. Le pauvre. Ça devait être dur pour lui de résister à l’envie de pulvériser le moldu.
    « Jaloux ? Je croyais que vous êtiez ouvert… »
    « C’est sa sœur. » Erreur ou pas de livrer tant d’informations, Calliope espérait au moins avoir désamorcé le conflit.
    « Oh ceci explique donc cela. Donc dans ce quatuor c’était toi au final qui te tape tout le monde ? Le ciment du groupe ? » L'allégation faillit faire disparaitre son sourire. Mais elle s’efforça de rester impassible, car dans la bouche de l’inconnu ça n’avait pas l’air d’une insulte. La Poufsouffle essaya de savourer l’ironie de la chose. Elle, Calliope Kark, vierge et prude passait pour la plus dépravée de la bande. Mais curieusement ça ne la faisait pas rire. Visiblement ça ne faisait pas rire Baël non plus qui choisit ce moment pour jeter dans les mains du moldus son butin.
    « Je croyais simplement que vous ne rechaperiez pas. Deux ? J’en avais demandé qu’un seul. »
    « J’aime jouer. »
    Vous m’êtes bien sympathique mais c’est pas assez pour l’entrée dans la salle VIP. Il faudrait m’en montrer plus.

    Difficile de savoir dans cette situation s’il parlait du décolleté de Lilith ou d’autres actions. Sans doute des deux vus la tournure que prenait les choses. Et puis le moldu avait un public et des acteurs à sa merci pour jouer les metteurs en scène. Mais c’était sans compter sur l’arrivée d’un nouveau protagoniste.
    « C’est pour ça que tu mets autant de temps ? Tu as recommencé Andrew ! T’avais promis ! » L’exaspération se lisait clairement sur le visage de la blonde. Jolie, mais dénaturée par un attirail punk qui ne la mettait pas à son avantage. La jeune femme semblait tout aussi déguisée aussi déguisée que ses trois compère et aussi à l’aise qu’un éruptif chez un apothicaire. Un instant Calliope crut qu’il s’agissait d’une sorcière, mais le regard jaloux que la belle blonde lançait au prénommé Andrew tua dans l’œuf son hypothèse. Même la vermine de l’ordre du phénix ne serait pas assez déviante pour s’amouracher de moldus. Cette femme devait être sa petite amie ou au moins aspirait à l’être. L’amour vous fait faire bien des choses et s’habiller comme une catin était bien la moindre. Calliope fut frappée de voir les similitudes entre elle et la moldue. La Kark ne comprenait que trop bien sa jalousie, sa peine, et ça lui faisait d’ailleurs un brin peu de se dire que sorciers et moldus étaient égaux sur le plan émotionnel. Ces pensées allant à l’encontre de son éducation traditionnelle, furent bien vite chassées par des dogmes bien sang-pur. Peut-être qu’ils ressentaient les mêmes choses, mais au moins eux, nobles sorciers, les géraient beaucoup mieux. Ça la rassurait de s’accrocher à cette certitude, mais ne rendait pas la situation moins déstabilisante. Dans ce genre de scène Calliope n’avait pas l’habitude d’être la trainée qu’on jalouse. Non, la Poufsouffle était plutôt la femme lançant les œillades mortelles aux garces qui s’approchaient trop près de son cher et tendre… cher et tendre pas si tendre ces derniers mois… La Kark n’en avait que plus de scrupules à s’afficher à moitié nue et offrir des regards aguicheurs. Aussi comme à chaque fois en temps de doutes, la Kark se rappela l’ordre de mission, et l’air fier qu’arborerait son père une fois leur victime kidnappé. Dernièrement elle ne l’avait que trop déçu, et ne pouvait décemment plus continuer sur cette voie. Toute traces de sympathie ou de compassion à l’égard de la vermine disparurent , et son sourire provoquant demeura. Encore. Toujours. Souriante à s’en faire mal aux zygomatiques, pour cacher le fait qu’elle se sentait complètement perdue et démunie en cet instant. C’était Andrew qui menait la danse, Baël, Lilith et elle, étaient finalement soumis au bon vouloir du moldu. Moldu qui pouvait très bien tout laisser en plan pour taire les angoisses de sa copine possessive. Mais heureusement pour le trio d’ombres, Andrew s’avérait être un connard fini. Quelle chance ! « Ne me dis pas que tu es jalouse, Heather ? »

    « Pas du tout. » Cette affirmation sonnait aussi faux qu’un discours de Calliope vantant l’égalité sang-pur- sang-mêlé. Visiblement la réaction d’Heather le ravissait. Pervers, et destructeur, Calliope n’en eut que plus de mépris pour lui.
    « Bon dans ce cas, on peut continuer à jouer. Des idées pour pimenter tout ça ? »
    « Qu’est-ce que tu leurs a fait faire pour l’instant ? » Andrew fanfaronna en donnant la liste des actions qui ne furent accueillis que par l’exaspération. « « Tu n’as rien trouvé de moins banal ou infamant ? T’es vraiment obligé de traiter les femmes comme des toujours prêt à l’usage ? Ce n’est pas parce qu’elles sont Punks que se sont forcément des catins. » Plusieurs femmes dans l’assembler acquiescèrent, visiblement Heather s’était trouver trouvé un public pour débiter sa prose féministe.
    « Qu’est-ce que tu veux faire d’autres comme actions dans cette boite, à part rouler des pelles et picoler ? »
    « Peut-être que maintenant qu’on a fait le tour des actions réalisables, il est temps de passer à autre chose Andrew. » Mal à l’aise la Kark avait l’impression d’écouter aux portes, et trouvait tout avait désappointant la tendance qu’avaient ses moldus à laver leur linge sale en public.
    « Et comment je leurs fait passer le test pour l’espace VIP ? »
    « Tu ne le fais pas. On a besoin de personne de plus. »
    « C’est ton avis, pas celui de John. » Heather fit rouler ses beaux yeux verts comme pour les parer à une nouvelle œillade mortelle.
    « Il n’a qu’à les sélectionner lui-même ses pouffiasses ! »
    « Tu sais bien qu’il ne peut pas… Et puis il aime les surprises. Alors trouve-nous des actions qui te plaisent Heather. » La pauvre moldue enrageait, et ça n’arrangeait pas les affaires des sorciers. Mais au moins ils étaient sûr d’une chose le fils du ministre moldu se trouvait bien là-bas. « Une de vous devra grimper là-haut récupérer le drapeau des Clash accroché là depuis 10 ans… » Grimper ? Escalader oui, le drapeau en question se trouvait pendu au plafond accroché aux armatures d’acier portant les lampes éclairant la petite scène qu’abritait un coin de la boite. Un coup d’œil à Lilith lui assura que sa meilleure amie serait incapable de faire dix pas en marchant droit, elle la voyait mal jouer les chimpanzés dans les airs… Quant à elle… Calliope avait toujours eu horreur d’être dans les airs, toujours eu peur du vide et surtout de tomber. On ne pouvait pas lui confier pire mission, pourtant pour épargner Lilith et sauver la mission, elle dit sans enthousiasme. « Je le ferai. » Visiblement ça ne ravissait pas Heather, la moldue devait chercher à les dégouter, les forcer à abandonner. « Donc ta copine elle devra…embrasser… ce type…mais sur les deux joues. » Le type en question, était un moldu roux au visage ingrats, couvert de boutons dont la couleur blanche semblait être un avertissement : prêt à exploser à tout moment. Pauvre Lilith, avec un peu de chance elle serait trop ivre pour se rendre vraiment compte de la situation. « Toi, va sur scène, prend le micro, et dit que celle qui a vraiment marqué l’histoire de la musique au XXe siècle c’est Britney Spears, et reviens sans te faire assommer. » Les sorciers ne le savaient pas, mais Heather les condamnait soit à mort soit à l’humiliation. Mais Calliope s’en fichait elle ne faisait que détailler les infrastructures métalliques auxquelles était rattaché le drapeau. La gorge serrée elle regardait l’itinéraire à accomplir, et surtout la hauteur. La chute lui serait fatale, et pas le droit de sortir sa baguette sans se faire repérer par tous les moldus et surtout les sorciers présents. Nerveusement la sorcière mis ses mains dans ses poches, pour mieux mettre le doigt sur ce qui serait sa bouée de secours dans cet océan de problèmes. Le contact froid des fioles de potions dans ses poches, venait de lui rappeler qu’elle n’était pas totalement livrée à elle-même. Parmi les petites flacons il y en avait un de chance liquide, exactement ce dont elle avait besoin, du Felix Felicis . La fiole lui avait été offerte par son père pour ses 18 ans. Un beau cadeau, que Calliope avait jusqu’alors toujours cherché à réserver pour les occasions particulières. La tentation de l’utiliser pour l’attaque du ministère avait été forte, mais la Kark avait résisté, et vu la tournure qu’avait pris les évènements et la façon dont elle avait terminé par baigner dans son sang, la Poufsouffle avait amèrement regretté son choix. On ne l’y reprendrait plus. S’éloignant du groupe, elle fut rapidement invectivée par Andrew : « On se défile ? »


    « Non je dois juste aller au toilette. D’ailleurs Lily, va venir avec moi. Elle a besoin de se rafraichir… » Pas sexy, ni punk, mais elle avait besoin de s’éclipser pour boire et faire boire le Felix Felicis avec elle. Calliope aurait bien emmené Baël avec elle, mais partir avec une Rosier était déjà suspect, alors trainer le chasseur de vampires dans les toilettes des filles achèverait de les griller. Fendre la foule avec une Lilith ivre n’était pas du luxe, mais la Kark tient bon, elle lui devait bien ça. La brave Poufsouffle avait fini par passer un bras dans le dos de la Rosier supportant une partie de son poids, et l’aidant à gérer son problème avec la gravité. Les toilettes étaient plutôt propre, étonnant, comme quoi on peut-être Punk et aimer la propreté. Tant mieux. Les quelques filles présentes dans les sanitaires leurs jetèrent à peine quelques regards furtifs. Visiblement arrivé avec une copine complètement torché dans des toilettes, ça n’avait rien de rare. S’installant sagement dans la file attendant qu’une cabine se libère, Calliope eu tout le loisir d’observer une moldue aspirer avec le nez ce qui ressemblait tout à fait à de la farine. Etrange. Ce comportement la laissa plus que perplexe, mais tout se dissipa une fois qu’une cabine se libera. Les deux sorcières purent alors s’enfermer ensemble. Elle fit s’asseoir Lilith sur les toilettes, et sortit de la poche intérieure de son blouson sa baguette magique. « Silencedam » La bulle de silence enveloppa les deux sorcières, les cloisons des toilettes étaient fines, et la dernière chose que la Kark voulait c’était qu’on surprenne sa conversation avec Lilith. Encore que l’absence de silence pouvait aussi attirer la suspicion. Tant pis. Se mettant à genoux, pour se mettre à la hauteur des bottes de sa meilleure amie elle entreprit de lui retirer. « Rassures-toi, c’est pas parce que je t’ai embrassé, que je vais abuser de toi dans les toilettes. Je veux juste tes potions. » Récupérant le flacon de potion dégrisante, et le décapuchonna et le porta aux lèvres de sa Rosier d’amie : « Bois ! » Laissant la potion agir la Kark entreprit de se relever, tâche pas si facile dans un endroit aussi exiguë, pour mieux ensuite extirper de ses poches quelques flacons, n’ayant aucun mal à repérer le Felix Felicis, elle l’isola aussitôt, pour mieux ranger les autres. : « Je crois que pour le coup, on a tous les trois besoin de chance. » De ses doigts fins la guerre décapuchonna le flacon pour mieux le porter à ses lèvres, veillant scrupuleusement à en boire moins de la moitié, puis tendit le reste de la potion à Lilith. « Laisses-en pour Baël, ça sera pas du luxe. » L’effet de la potion fut presque immédiat, la Kark se sentait capable de tout, et alors qu’il n’y a pas cinq minutes elle se sentait acculée, coincée dans une situation inextricable, s’offrait désormais à elle une multitude de possibilité. La chance liquide l’avait également décrispée, elle n’était plus stressée, et n’avait même plus peur de jouer les chimpanzés. Elle ne tomberait pas, c’était certain. Une fois Lilith rhabillée, et sa baguette rangée, les deux sorcières purent sortir de leur étroite cabine pour se retrouver nez-à-nez avec la belle Heather. « Ne le fais pas. »
    « Pardon ? »
    « Ne vas pas récupérer le drapeau. Tu vas te tuer, et je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience. Ça n’en vaut pas la peine… »
    « Je trouve que ça en vaut la peine… Et je veux m’amuser. Mais rassures-toi boucles d’or on ne touchera pas à ton copain, si c’est ça qui t’inquiète. On aime s’amuser pas faire pleurer, les copines, pas vrai Lily ? » Les mots étaient sortis de sa bouche sans qu’elle réfléchisse. Calliope n’avait qu’une certitude, elle devait dire ça, et ne pas renoncer à escalader. La petite réflexion sembla toucher Heather qui s’était légèrement décrispée, légèrement visiblement elle avait vraiment peur que la sorcière se tue. Mais ça n’arriverait pas.

    La Kark avait conservé cachée dans la paume de sa main, la petite fiole de Felix Felicis, il fallait maintenant qu’elle trouve un moyen d’en faire boire à Baël. En moins de trente secondes une dizaines d’idées fusèrent avant qu’une en particulier s’impose. Faisant signe à Heather et Lilith de partir devant, elle vida discrètement le contenu du récipient dans sa bouche sans pour autant l’avaler. Son tête-à-tête avec le vampire n’avait pas été que traumatisante, elle s’était révélée finalement instructive. Retrouver Andrew ne fut pas difficile, ni gênant, personne ne la bousculait ni ne l’interpellait, c’était alors beaucoup plus facile de garder en bouche la chance liquide. A en voir l’état de ses vêtement déchiré et la tache écarlate sur sa joue, le Rosier avait déjà exécuté son action, et c’était visiblement fait lynché par la foule. La Kark ne s’attarda pas longtemps sur ses détails, et se contenta de s’approcher du Rosier et de plaquer ses lèvres contre les siennes, lui offrant un sulfureux baiser, et par la même occasion introduire le précieux liquide dans la bouche du Rosier. Le baiser rompu, elle se contenta de dire d’un ton badin : « Ta copine pense que je mourir, je ne veux pas quitter ce monde sans un dernier souvenir plaisant. Quoique je me sens en veine, ce soir. »

    La Kark ôta alors sa veste qui ne ferait que la gêner pendant son ascension, pour mieux la jeter dans les bras de Baël. Calliope n’aimait pas l’idée de laisser sa baguette seule, autant qu’elle reste entre les mains d’un sorcier. Puis entreprit de se dépouiller des bijoux pouvant entraver sa course. Il y avait désormais autour d’eux beaucoup plus de curieux, et alors que Calliope fendait la foule pour gagner l’échelle de service accrochée au mur, certainement utilisée par les techniciens s’occupant de l’éclairage lorsqu’il fallait ajuster manuellement. La Kark marqua une petite pause, avant de commencer son ascension vers le sommet, pas d’angoisse ou autre, non, juste le besoin d’inspirer un grand coup avant de se lancer. Elle n’avait pas de crainte à avoir le Felix Felicis ferait tout, ou presque. Le parcours à la verticale fut rapide et simple, il ne s’agissait jamais que d’une échelle, rien de difficile en soit. Non les choses se compliquèrent une fois arrivée au sommet. Le drapeau était au centre de l’infrastructure portant les lumières et la hauteur entre le plafond et l’infrastructure métallique n’était pas suffisante pour que Calliope se glisse au-dessus et avance telle une équilibriste, non il faudrait continuer son ascension à l’horizontal. Sans peur ni réelle hésitation, fit un petit saut pour mieux se suspendre par les bras à l’acier froid, ses jambes pendaient littéralement dans le vide. Il fallait avancer à la seule force des bras difficile, surtout quand votre bras gauche est dans un état lamentable. Serrant les dents, la Kark ignora la douleur insidieuse qui irradiait de son bras et rapidement paralysait le reste de son corps. L’environnement n’était pas non plus propice à l’escalade, les charpentes métalliques poussiéreuses auraient dû la faire glisser, et les gros spots lumineux la déstabiliser et rendre son avancée impossible. Trop douloureux son bras gauche, puis le droit lui firent défaut, et la Poufsouffle ne le comprit que lorsqu’elle se sentit tomber dans le vide. Le Felix Felicis était-il inefficace ? Calliope le crut le temps d’un battement de cœur, après elle atterrit dans les bras de son chevalier servant de fortune, Baël. Hasard ? Non. Felix Felicis.

    Cette petite frayeur avait effaré tout le monde, à l’exception de la Poufsouffle qui gardait un grand sourire. « Bon ok j’ai pas récupéré le drapeau, mais ça, ça mérite bien un allé-simple pour la salle VIP, non ? »

    Andrew qui avait écarquillé les yeux dans un premier temps, c’était mis à rire, détendant ainsi l’atmosphère dans tout le club, la musique avait été remise et les gens commençaient à s’éloigner. « Et comment ! Vous avez tous les trois définitivement gagné le droit d’entrer dans la zone VIP. » Enfin ils allaient pouvoir trouver le fils du ministre moldu, enfin ! Il n’y avait plus qu’à espérer que son numéro de voltige et sa chance insolente n’est pas trop éveiller les soupçons des membres de l’ordre du phénix.


HRP/ La fiole offre 12h de chance, divisé par 3, ça fait à peu près 4 heures chacun.


Lilith B. Rosier
Bisounours qui s'ignore
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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Dim 18 Déc 2011 - 23:11
    Lilith se haïssait pour ce que cette mission l’obligeait à faire. Quoique, la mission ne lui obligeait rien. Elle pouvait très bien faire demi-tour et rentrer chez elle. La peine encourue par son père serait nettement plus douce que l’humiliation cuisante qu’elle ressentait en ce moment et persisterait dans sa mémoire jusqu'aux dernières décennies de cette terre. Elle avait l’impression d’être un animal de foire. Une vulgaire bête qui n'avait plus aucun savoir-vivre, ni esprit. D’être comme eux. Pathétique, déraisonnable, irrationnelle et incompétente. A quoi tout ceci pouvait-il bien leurs servir ? Elle se détestait pour çà… et surtout parce qu’elle était bien trop fière et orgueilleuse pour faire demi-tour. Ce serait un parjure et une honte pour elle, sans compter pour sa famille. C’est avec force que la benjamine des Rosier se retint de pleurer de honte face au spectacle affligeant qu’elle offrait à la vue de tous ses ramassis d’injures à l’espèce humaine. La tête de l’ancienne Serdaigle lui tournait. Énormément. Alors que ses pieds étaient repoussés sur la terre ferme avec brusquerie et force, elle dut se retenir à l’une des personnes présentes autour d’elle pour ne pas tomber sur le sol poisseux. Elle voulut repousser les mains qui s’étaient posées sur elle sans qu’elle ne sache à qui elle appartenait mais repoussait en une et trois autres apparaissent. Ses chaussures étaient bien trop hautes pour qu'elle n'arrive à mettre un pied devant l'autre sans sentir ses jambes flagellaient sous elle. Allait-elle tomber et s'humilier encore plus ? Non, elle ne le pouvait pas. Alors, son attention était entièrement concentrée sur la force de ses pauvres jambes dénudées et elle ne prêtait guère attention à ce qui se disait autour d'elle. Pourtant, la conversation semblait être devenue quelque peu mouvementée avec l'apparition d'un nouveau protagoniste. Tout à coup, un cri composé de nombreuses voix féminines s'éleva dans les airs, ternissant la concentration faiblarde de la sorcière se brisa et son esprit se reconnecta à la réalité... tout du moins, ce qu'elle pouvait en comprendre. C'était qui cette blondasse qui parlait avec l'énergumène insatisfait face à Calliope ?! Elle se le demandait bien. "... John !" Tiens tiens, finalement, la conversation semblait des plus intéressantes. Comme une abeille attirait par un pot de miel, la concentration de Lilith se fixa sur la scène cocasse qui se déroulait non loin, oubliant totalement l'usage de ses jambes. Dans un léger mouvement dû aux vagues qui envahissaient son corps, Lilith faillit basculer en avant si son frère n'était pas intervenu pour la rattraper d'un bras devant son ventre. A cause de l'alcool ingurgité, elle se permit même un franc sourire de remerciement à la limite charmeur envers son frère. Il fallait vraiment qu'elle décuve au plus vite. Un endroit calme et isolé lui permettrait de sortir la petite fiole de sa botte mais les évènements ne s'y prêtaient pas.

    Le jeu semblait avoir repris... bien que la dernière petite partie de raison de Lilith scintilla face aux nouvelles épreuves. Comment çà grimper ? Calliope avait le vertige. Les fragments d'informations qui lui étaient parvenus ne lui apprenaient rien, ce qu'elle n'appréciait pas. « Donc ta copine elle devra…embrasser… ce type…mais sur les deux joues. » Lilith ne put s'empêcher de grimacer de dégoût. Pourtant, ces parents ne l'avaient pas élevé de cette manière. D'ordinaire, son visage et sa voix restaient impassibles. On aurait dit une gosse pourrie gâtée. Qu'importe, la sorcière ne s'en rendait même pas compte. Son instinct avait pris le dessus et seul le mot "mission" semblait être répété en boucle, comme une mauvaise comptine. « Toi, va sur scène, prend le micro, et dit que celle qui a vraiment marqué l’histoire de la musique au XXe siècle c’est Britney Spears, et reviens sans te faire assommer. » Et voilà, les missions les plus simples étaient toujours pour les autres. Baël, lui, se contenta de hausser les épaules. Après tout, ne connaissant pas Britney Spears pour un gallion, que pouvait-il craindre ? Si seulement, il le savait... Qu'aurait-il fait ?!

    Tandis que Lilith tirait la moue comme une enfant punie, joignant ses lèvres serrées contre elle, elle sentit son bras être agrippée et trainée au loin. Quelqu'un osait la faire marcher si rapidement qu'elle ne tenait absolument plus sur ces jambes. Sa faible concentration l'empêchait de fortifier ses jambes que deux pas étaient déjà fait. La longue route jusqu'aux toilettes fut laborieuse et Lilith ne reprit qu'un semblant d'esprit lorsqu'on l'a fit s'asseoir brutalement dessus. "Aïïïe..." chougna-t-elle en reprenant sa moue enfantine de consternation. Relevant les yeux vers sa tortionnaire, elle ouvrit la bouche pour se plaindre de la proximité entre elles qui lui déplaisait. " Pas la peine de tenter..." lorsque Calliope la fit taire d'une seule traite. « Rassures-toi, c’est pas parce que je t’ai embrassé, que je vais abuser de toi dans les toilettes. Je veux juste tes potions. ». Dire que Lilith était soulagée était un doux euphémisme. Ses épaules s'affaissaient en même temps qu'elle reprenait un pouls plus ou moins correct. Néanmoins, elle n'était pas au bout de ses surprises. Louchant face à la fiole, Lilith grimaça pour montrer son incompréhension et son refus d'obtempérer jusqu'à ce que la Kark ne se mette à élever la voix en lui ordonnant de boire... ce qu'elle fit à contrecœur. Ce n'était pas si mauvais tout compte fait... si bien que Lilith dut faire un gros effort pour en laisser pour son frère. Alors que Calliope allait rouvrir la porte des toilettes, Lilith se souvient de l'existence du flacon anti-gueule-de-bois qui était toujours coincé dans sa botte. Une petite voix tendre et chaude lui soufflait qu'elle allait grandement en avoir besoin, bien différente de celle de Ga'derel qui couinait qu'elle s'amuserait bien plus sans. Glissant une main dans la fente de sa botte, elle fit remonter le flacon rond jusqu'en haut lorsqu'une voix désagréable se fit de nouveau entendre. Triple goule moisi. Elle ne pouvait pas attendre un peu celle-là !

    La conversation recommença et Lilith en profita pour s'approcher du miroir qui était accroché au dessus du lavabo. Elle avait une mine affreuse. Non... après réflexion, elle était complètement affreuse. Etait-ce ses yeux qui louchaient un peu trop où ne voyait-elle que de la peau apparente ?! Quelle décadence. Elle dût d'ailleurs soupirer tellement fort que Calliope se décida à l'inclure dans la conversation... ce dont elle se serait passée aisément.
    « Je trouve que ça en vaut la peine… Et je veux m’amuser. Mais rassures-toi boucles d’or on ne touchera pas à ton copain, si c’est ça qui t’inquiète. On aime s’amuser pas faire pleurer, les copines, pas vrai Lily ? » La grimace de dégoût de la sorcière dût être convaincante car la moldu semblait émettre un léger sourire. " Désolée de te le dire mais ton mec est décidément trop con pour moi, Boucle d'Or !" Avec plusieurs grammes d'alcool dans le sang, les belles paroles de la Rosier avaient quelques peu ternis face à la masse verbale grossière qu'elle devait côtoyer dans la boite. Elle se serait auto flagellée elle-même si elle s'était entendue mais l'énervement et l'ennui avaient commencé à prendre le dessus, surtout qu'elle n'avait pas pu ingurgiter la potion anti-gueule-de-bois à cause de Boucle d'or. Observant étrangement le robinet, Lilith grimaça encore plus lorsque Boucle d'Or tourna l'un des robinets pour faire s'écouler l'eau. Pestant un merci entre ses dents avec son plus beau sourire ironique, la sorcière y plongea ses mains pour recueillir l'eau fraiche qu'elle plaça contre son visage en espérant que cela la réveillerait un tant soit peu...

    " Finalement, ce sera mieux pour toi d'être saoule. Allez, je te ramène ! décréta Boucle d'Or en lui attrapant le bras pour la ramener - seule car Calliope avait décidé de trainer - dans la foule d'énergumènes qui lui apparaissait toujours plus déjantée et idiote qu'avant. Mais, elle n'avait pas envie elle. Que l'affreuse ne la lâche ! Elle l'entraîna jusqu'au visage de boutons et la cala devant lui en lui lançant joyeusement : " Voici ton prince charmant, Cendrillon !" Pét##### fut le premier mot qui lui vient à l'esprit mais l'horreur qu'elle avait devant les yeux lui cloua le bec. Une envie de vomir s'empara d'elle et la sorcière se fit violence pour la contrôler. Inspirant un grand coup, elle ferma les yeux et s'approcha du dit-homme à boutons pour l'embrasser sur les deux joues aussi rapidement que possible. Qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour les siens ?! N'osant plus bouger les lèvres, elle sourit victorieusement lorsque les cris des spectateurs s'élevèrent. D'un œil mauvais, Lilith repéra rapidement Boucle d'Or qui s'était tournée pour parler avec le fameux Andrew. S'avançant vers elle, elle plaça une main sur son épaule pour la faire se retourner et l'embrasser à pleine bouche dans un élan inattendu. Plaçant ses deux mains autour de son visage, elle empêcha la moldue de s'éloigner et finit par lui sourire narquoisement après l'avoir libéré. Tout en regardant alternativement Andrew et Boucle d'Or, elle ne pût s'empêcher de rajouter en minaudant : " On vous l'a dit : chez nous, on partage absolument tout !" Le "absolument" avait été exagéré à cause de l'alcool et voir la tête horrifiée de la moldue avait eu le don de raviver la flamme alcoolique dans l'esprit déjà bien embrumé de la Serdaigle. Boucle d'Or tenta bien de la faire partir mais les foutues chaines qui reliaient ses poignets à son cou l'empêchait de se détacher de son infâme compagnie. Avec une moue, Lilith réussit à ressortir ses chaines du cou de l'affreuse mais fut choquée par la scène lointaine qu'elle observa contre son grès. Pendant qu'elle se tapait les affreux et infâmes bestiaux en chaleur qu'elle rêvait de voir brûler, sa propre meilleure amie et son frère se roulaient des patins. Choquant ! La scène était d'ailleurs tellement choquante que l'alcool n'aidera pas à mémoriser quoique se soit. La raison en fut simple : Lilith n'avait jamais autant stressé que lorsque Calliope était suspendue au plafond de cette horrible boite moldue. Elle en était même arrivée à serrer les poings si violemment qu'ils en devinrent violets et finir par arriver contre le pauvre et fragile nez d'argile du moldu peloteur qui passait par là, profitant de l'attention remportée sur le plafond. La sorcière se surprise même à lâcher un léger cri horrifié lorsque son amie tomba dans le vide, le sang commençant à quitter son visage. Quelle idée cette mission. Du suicide social et mental ! Se frayant un chemin tant bien que mal vers le point d'impact, Lilith reprit une respiration et un maintien décent lorsqu'elle repéra Calliope dans les bras de Baël. Le soulagement se peignait réellement sur les traits de son visage généralement si fermés.

    Fort heureusement, ce petite spectacle semblait suffire pour leur tortionnaire moldu. Il semblait même impressionné. Son air donnait à Lilith des envies de meurtre. Il osait sourire de la sorte après avoir mis en danger la vie de son amie. La torture n'était que trop douce dans son esprit pour réussir à la contenir. C'était sans compter sur l'intervention de Baël qui la poussa dans le dos pour qu'elle avance en direction du fameux carré VIP. Après tout, ils venaient de réussir à y accéder et autant dire que cela avait été à la sueur de leurs fronts. Les eaux noires des profondeurs du lac de Poudlard ressemblaient à un conte de fée à côté. La petite voltige de Calliope avait eu pour effet de dessaouler rapidement son amie et cette réaction la chagrinait sur le chemin, jusqu'à ce qu'elle ne se stoppe face à une armoire à glace. Surprise, elle cligna plusieurs fois des yeux avant de les remonter jusqu'à la tête de l'homme en costard noir qui était bien - bien - plus grand qu'elle. Les moldus pouvaient-ils être aussi grands et carrés ? Celui-ci ressemblait légèrement à un croisement entre un sorcier et un géant. Lilith faillit d'ailleurs lui soumettre la question lorsque la voix caverneuse de l'armoire à glace number one s'adressa à elle : "C'est une zone privée ! Circulez !" La rudesse de son ton fit sursauter la sorcière dont le sang ne fit qu'un tour. " Non mais dites donc..." L'alcool et l'influence de Ga'derel n'eurent pas le temps de faire effet qu'Andrew arriva pour démêler la conversation. " Ils sont avec nous. Pas de soucis." alors qu'il se glissait à l'intérieur de la zone, laissant passer Boucle d'Or devant lui, il s'attarda pour faire entrer Calliope avec le triomphe qu'elle devait recevoir.

    A l'intérieur de la zone VIP, les moldus grouillaient moins qu'à l'extérieur mais les armoires à glaces semblaient bien plus nombreuses. Plusieurs canapés de velours noirs étaient dispersés et une petite estrade surplombait la zone. C'est dans cette direction qu'Andrew et Heather se dirigèrent, les sorciers suivant derrière. Observant les lieux et surtout les sorties qu'ils pourraient emprunter, Lilith ne fit que remarquer les nombreuses armoires à glace qui semblaient pousser comme des champignons dans la salle. Il y en avait environ un par poteau. Ah moins que l'alcool ne double sa vision... Après avoir entrechoqué la semelle trop haute de sa chaussure dans l'une des marches de l'escalier, elle arrêta sa contemplation pour s'attarder sur ce qui se passait devant elle. " 'Tain Andrew ! T'en as mis du temps. C'était quoi ce boucan ?" beugla un énième punk, avachi dans le canapé de velours, un bras autour de la taille des filles qui l'avoisinaient. " C'est qui, ceux-là ?!" D'un air dédaigneux, Heather s'assit fièrement sur l'un des poufs présents tout en répondant à la question du dictateur. " Il ramène de la vulgaire compagnie." mais Andrew enchaina rapidement pour faire taire la jalousie de la jeune femme boudeuse. " Plus que ça ! Elle a pratiquement réussi à décrocher le vieux drapeau ! C'était à quelques centimètres près. En tout cas, elle remporte le record de Jasper. Ce type est une mauviette à côté d'elle !" en plaçant une main derrière le dos de Calliope pour la projeter quelques pas en avant, bien sous les regards des curieux qui émirent des sifflements d'admiration. Le punk râleur qui semblait trôner sur son territoire laissa glisser son regard sur le corps de la sorcière qui venait de retenir son attention. " Et bien... enfin quelque chose d’intéressant ce soir. » En se levant du canapé, le moldu s’approcha de Calliope pour la saluer plus chaleureusement en l’invitant à venir s’asseoir à sa suite après avoir fait gicler les filles du canapé. « Comment tu t'appelles, ma mignonne ? Ce qu’Andrew raconte est-il vrai ? Tu aurais grimpé là-haut toute seule ?! Tu aimes le danger, toi. Ça me plait ! » continua-t-il tout en bougeant sur le canapé pour pouvoir mieux se rapprocher de la Kark. Pendant ce temps, mécontente d’avoir été snobé par Andrew, Heather se rapprocha de Baël en faisant courir son doigt sur son torse. « Minor Threat hein ?! » minauda-t-elle tout en lisant le tee-shirt déchiré du jeune homme. « Ils sont pas mal. Peut mieux faire. » continua-t-elle son petit jeu tout en jetant des coups d’œil constant vers Andrew, comme si elle cherchait à le rendre jaloux. La pauvre petite n’eut aucunement l’effet escompté car ce dernier s’était rapproché de Lilith dans l’attente de pouvoir pousser le petit jeu d’avant un peu plus loin. Décidément… il fallait vraiment qu’ils trouvent le fils du ministre moldu et qu’ils le fassent sortir d’ici. Au plus vite.

    En attendant, nos chers amis se retrouvent coincés séparément aux quatre coins de l'estrade où tous les paires d'œil se tournent vers eux pour les décrypter et savoir en quoi étaient-ils si spécial. Installés sur un autre canapé, le dénommé Andrew semblait un peu trop collant au goût de la sorcière dont les effets de l'alcool continuaient à sévir, bien qu'ayant atteint un stade plus raisonnable en raison de l'adrénaline qu'elle avait émise plus tôt. " Et si toi et moi, on continuait notre petit jeu. On pourrait rendre tout çà un peu plus... fun !" proposa-t-il à la Rosier, tout en avançant sa main sur la cuisse de la sorcière. Fidèle à elle-même, Lilith le darda de son plus noir regard -certes qui louchait un peu à cause de l'alcool -. Si un sorcier ne pouvait espérer la toucher sans remontrance, un moldu ne pouvait pas espérer avoir autant de chance. Attrapant sa main dans la sienne, elle planta son regard sombre dans le sien et articula les mots suivants avec son plus beau sourire hypocrite, tout en commençant à lui tordre les doigts avec lenteur : " Tu penses vraiment que je suis aussi facile que çà ?!". Si Andrew résista au début par orgueil et fierté masculine, il finit par lâcher un cri de douleur tout en reculant hâtivement sa main. Et dire que Lilith avait réfréné ses instincts et ceux du démon qui prenait petit à petit le contrôle sur son besoin de sadisme. Néanmoins, cela eut le don de faire débarquer deux gardes du corps en hâte. " Qu'est-ce qui s'est passé ? Reculez-vous. Maintenant ! Je ne le répéterais pas deux fois. lança l'agent infiltré en portant une main dans sa poche intérieure, où était rangé sa baguette. Lilith pesta intérieurement et se retint de lancer un commentaire sarcastique sur la délicatesse des hommes. Quelque chose lui murmurait que ce n'était pas la bienvenue et pour une fois, Ga'derel se taisait. Heureusement, la fierté masculine d'Andrew reprit le dessus et il tenta de calmer le jeu. " Relax ! On ne fait que s'amuser ! John, rappelles tes gorilles ! Il gâchent la soirée, là !"

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ce message a été posté Dim 18 Déc 2011 - 23:11
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ce message a été posté Lun 6 Fév 2012 - 1:30
Question 1 : Il y a-t-il un moyen de reconnaitre les membres de l’odp qui protègent John? Détails vestimentaire, baguette qui dépasse, expression ?
Oui , tant mieux ça sera plus simple de se débarrasser d’eux.
Non , pas de chance on avance à l’aveugle.

Question 2 : Callie arrive-t-elle à entrainer John à l’extérieur seul ?
Oui : Yeaah elle y arrive, mais la cavalerie n’est jamais loin.
Non : il ne se sépare pas d’un groupe. Si oui au premier lancé on sait qui sont les sorciers dedans, sinon on ne sait pas trop, mais il passe au moins pour des genres de garde du corps moldu, c’est comme ça que John les présente.

Question 3 : Comment se passe la suite ?
Si oui au second dé : Callie le maitrise seul, et attend que Lilith, Baël, et Philippin se ramènent pour le ramener au Q.G
Oui : La suite se passe bien Callie, ses amis arrivent avant que la cavalerie ne débarque. Intervention sans doute d’un membre de l’odp à la fin, mais à 4 contre 1 c’est gérable.

Si non à la question 2, Callie doit se salir les mains pour éloigner de quelques mètres seulement le moldu de son escorte de sorciers et attendre que ses copains arrivent pour gérer la situation.
Oui La diversion marche, les odp sont moins attentifs car pas vraiment des voyeurs, et les 3 ombres les rétament.
Non Les salopiots sont attentifs, et du coup gros combats bien durs.

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ce message a été posté Lun 6 Fév 2012 - 1:30
Le membre 'Calliope A. Kark' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Re: Underground ๑ Mission.
ce message a été posté Mer 8 Fév 2012 - 16:29
    Victoire. Victoire chaotique, suicidaire, hors norme. Mais une victoire tout de même, l’amertume de cette dernière ne lui apparaissait pas. Trop enivrée par le Felix Felicis et sa réussite la Kark oubliait qu’une telle accumulation de chance pouvait attirer l’attention, et surtout le pauvre Philippin encore perdu dans la foule. Ce ne fut que lorsque Calliope pénétra dans la fameuse salle VIP, que le souvenir de son meilleur ami s’imposa à elle, bien trop tard. Peut-être aurait-elle dû essayer de le retrouver ? D’essayer de le faire inviter ? Son bon cœur la culpabilisait, le Félix Felicis lui susurrait de continuer et de ne pas s’handicaper avec un boulet. La chance prit le dessus, et la Poufsouffle tous les sens en alerte se contenta d’offrir des sourires enjôleurs alors qu’elle devenait le centre d’attention de la petite assemblée. Alors que la sang-pure se retrouvait coller à un illustre inconnue, qui passait un bras autour de sa taille, et une main inopportune sur ses cuisses dénudées, Calliope réalisa que n’était pas Scarlett Fuller qui veut. Tentant tant bien que mal de ne pas trop se crisper et de conserver le personnage qu’elle s’était efforcée de créer, la Kark tenta de garder le même air avenant tout en observant discrètement les lieux à l’affut d’un indices pouvant l’aider à déterminer qui était les sorciers, et quels étaient les simples moldu. Tout laissait à penser que l’homme qui l’avait accosté était le fils du ministre moldu, le fameux John. Plus entouré que les autres, le pouvoir et la richesse attire, et surtout les gorilles semblait lui porter une attention particulière. «Comment tu t'appelles, ma mignonne ? Ce qu’Andrew raconte est-il vrai ? Tu aurais grimpé là-haut toute seule ?! Tu aimes le danger, toi. Ça me plait ! » Calliope haussa les épaules, toujours paré sur son visage son masque le plus efficace, et à travers un sourire aussi provoquant que les précédents, elle répondit sans hésitation. « Tu peux m’appeler Callista » Elle jouait une trainée autant emprunter un prénom qui soit à la hauteur du personnage. « Ce n’était pas grand-chose. » Si ça l’était, mais escalader comme un chimpanzé la charpente de fer, n’était pas plus dérangeant que la main qui remontait de plus en plus haut le long de sa cuisse. Notre douce Kark ne savait pas quoi faire. Devait-elle le repousser, comme sa vertu et sa haine des moldus lui hurlait de le faire ? Ou bien le laisser continuer dans cette voie ? Qu’aurait fait une punk ? Qu’aurait fait Scarlett Fuller ? Elle laissa la chance liquide parler, et se laissa guider par son instinct. Instinct que Calliope ne reconnaissait pas. La prudence avait presque toujours été son crédo, le Felix Felicis lui hurlait de prendre des risques. Enfin restait à savoir ce qu’elle entendait par risque, car pour notre douce et surtout très vierge Poufsouffle se laisser peloter par un moldu c’était aussi périlleux que faire un bras d’honneur à un Hippogriffe.

    « J’ai déjà fait des choses tellement, tellement, pire. » Sa voix lascive sonnait comme une invitation. La main du moldu se baladait déjà dans une zone bien trop privée lorsque que les vivats lui firent rebrousser chemin. Lilith venait de rétamer lamentablement Andrew, ce qui dans l’instant fit apparaitre un sourire sincère sur les lèvres percées de la Kark. Heather avait quitté un Baël, qui ne savait plus où donner de la tête entre sa sœur et Calliope qui se faisait tripoter dans tous les coins, et surtout le strangulot blond qui s’était ventousé à lui, pour accourir auprès de son cher et tendre. Les gorilles s’étaient éloignés sans que la jeune Kark n’entende le moldu qu’elle prenait pour John donner un ordre. Peut-être un signe de la main avait-il suffit dans tous les cas, la sorcière ne l’avait pas vu.

    Le tout suffit alors à attiser sa curiosité, elle regarda plus attentivement le jeune homme qui lui soufflait des banalités auxquelles elle ne savait pas quoi répondre. Ses épaules avachies, son port de tête, ça façon de s’exprimer. Il y avait quelque chose qui clochait. Aucun des sorciers n’avaient eu le droit à une photo leur permettant d’identifier le fils du ministre, les phénix étaient fort pour dissimuler les informations, raison pour laquelle la chasse aux sang-mêlé étaient devenu beaucoup plus difficile depuis sa renaissance. Par conséquence les trois ombres devaient compter sur leur sens de l’observation pour le retrouver. Et ce type aussi punk soit-il ne correspondait pas au profil qu’on lui avait brossé. John était un fils de bonne famille, avec l’éducation qui allait avec. Alors certes la vermine moldue n’égalait pas la classe des sang-purs dans le raffinement, mais il y avait tout de même des distinctions entre les manants, et l’élite des détritus. Elle l’avait remarqué précédemment en observant Heather, la jeune femme semblait appartenir à un autre monde, alors que l’homme qui la tripotait semblait être simplement le sale bâtard d’un ouvrier de Liverpool. Et alors que cette idée devenait de plus en plus compacte dans l’esprit de la Kark au point de devenir une certitude, ses grands yeux sombres roulèrent vers un jeune homme se tenant rigidement contre un mur, silencieux, il ne parlait à personne, mais contemplait tout. Comme un roi contemple ses ouailles . Felix Felicis ou pas Calliope eut des lors l’assurance que ce jeune homme c’était John le seul et l’unique. Et les fossettes qui se dessinèrent sur son visage de rapace confirmèrent ses allégations mentales sans preuves. Les mêmes mimiques que son ministre de géniteur. Son regard charbonneux s’était posé avec lourdeur sur celui qu’elle reconnaissait être John, au point d’irriter le moldu cramponné à elle qu’elle avait ignoré trop perdue dans ses réflexions muettes. Felix Felicis ou simple hasard, l’objet de ses observations quitta le contact rigide du mur, pour s’approcher d’elle. Instinctivement Calliope chercha à capter le regard de ses coéquipiers, de Lilith en priorité, mais la sorcière ne rencontra que l’azur des yeux d’un Baël désœuvré maintenant qu’Heather était à nouveau cramponnée à Andrew. Tacitement elle chercha à lui faire comprendre, la lueur dans les yeux du chasseur de vampires lui fit comprendre que le message était passé. Et plus discrètement encore d’un mouvement de tête, le Rosier lui fit part de ses trouvailles, guidant silencieusement le regard de la Kark vers un groupe atypique. Enfin tout était dans le détail comme toutes les énergumènes présents ils avaient des tenues déchirées, très punkesque, non le hic c’était les colliers qu’ils avaient tous. Le bijou était très punk et au fond ne dénotait pas avec le reste, le problème c’était que le pendentif en question n’était autre le symbole d’un groupe sorcier : « The Horny Hippogrif ». Une erreur de débutant, une erreur qui leur couterait cher.

    La Kark n’eut même pas le temps d’esquisser un sourire complice, que John faisait signe à l’autre moldu de déguerpir, tandis que lui se tenait droit comme un piquet devant Calliope. Face à tant de raideur Calliope crut un instant que les membres de l’ordre du phénix avait dû cacher leurs baguettes dans le fondement de John. « Félicitation pour ta petite prouesse. » Calliope haussa les épaules, et ajouta d’un ton bien trop pompeux à son goût. « Je t’en prie assied-toi. » Une politesse, et un caractère avenant candide pas vraiment punk, mais la Kark plaçait toute sa confiance dans le felix felicis, si elle avait fait cette bourde, c’est qu’il y avait une raison « Tu ne sembles appartenir à ce monde… » Lâcha-t-il alors qu’il prenait place près d’elle. La remarque suffit à glacer la Kark, l’avait-il reconnu ? Est-ce qu’il savait qu’elle était une sorcière ? Et pour Baël, et Lilith ? Est-ce qu’en dépit de leurs costumes et du soin apporté à leurs attitudes, expression, leur statut de fiers sang-purs se lisait sur leurs fronts ? Ou bien était-ce juste elle ? La couche de maquillage n’avait peut-être pas réussit à duper les membres de l’ordre du phénix. Calliope avait été surexposé dans les médias toute sa vie, son visage aux traits de poupée était connu de tous. Leur plan reposait principalement sur le fait que jamais au grand jamais un sorcier ne viendrait à imaginer qu’une Kark, et plus encore la sage Calliope puisse ressembler à une trainée, se retrouver percer de partout, et maquillé comme une prostituée sur le retour. Son silence sonnait comme un aveu, et après avoir longuement sondé les yeux clairs du moldu à la recherche d’une quelconque information, elle lâcha. « Toi non plus tu n’es pas à ta place ici » Sa réponse eut le mérite de faire sourire John, et la Kark comprit à l’instant qu’elle venait de désamorcer une bombe. « Alors Callista, quelle est ta terrible histoire ? Quelle maman remplie d’espoirs tentes-tu de dépiter en t’habillant comme ça, et avec tes attitudes suicidaire ? T’es fille de quoi ? D’un PDG ? D’un diplomate ? » La sorcière sentit ses épaules s’affaisser légèrement alors qu’elle comprenait que le moldu lui parlait d’une tout autre chose. Le jeune homme s’installa près d’elle, et commanda d’un signe de la main à un de ses larbins deux verres. « Qu’est-ce qui te fait croire que j’appartiens à une bonne famille ? » La question avait fusé, du tac-au-tac, dans l’instant être sur la défensive lui avait semblé être une bonne idée. Et puis Scarlett ne lui avait pas dit que c’était en résistant, qu’au final on attisait l’intérêt de son interlocuteur ? « Je t’en prie, regarde tes épaules, regarde ta tête. Et puis j’ai rarement vu un Punk dire s’il vous plait… ». Prenant un air légèrement courroucée, elle rétorqua. « T’es pas mieux toi. ». S’en suivit alors une longue conversation que John alimentait principalement seul, et qui constituait une longue lamentation sur la difficulté d’être né dans un milieu aisé, et d’avoir des parents qui vous mettent la pression pour que vous conformiez à l’image qu’ils aimeraient que vous ayez. Calliope écouta silencieusement la crise d’adolescence à retardement du moldu, ne s’exprimant que pour aller dans son sens, mais s’hasardant très peu à partager son expérience personnel. La sorcière se faisait passer pour la fille d’un diplomate finlandais expatriée à Londres depuis des années, elle n’eut aucun mal à donner du crédit à sa version, en lâchant quelques phrases bateau en finlandais apprise dans son enfance, lorsqu’elle espérait encore pouvoir nouer des liens avec sa grand-mère maternelle. Au fond, John se souciait peu d’avoir la version de la jeune sorcière, tout ce qu’il voulait c’était quelqu’un qui semble le comprendre, et surtout qui abonde dans son sens. Et la Kark lui offrit tout ça et bien plus encore. Si John, n’était pas aussi entreprenant que des énergumènes comme Andrew, ou le moldu qui l’avait précédé, il ne perdait pas le nord non plus. Au fur et à mesure qu’il parlait, John se rapprochait, avait fini par poser sa main sur sa cuisse, puis ça avait été autour ses lèvres de se plaquer sur celle d’une Calliope qui dû prendre sur elle, pour ignorer le dégoût que lui inspirait le jeune homme. En somme il n’était pas laid, mais il était moldu, et ce simple fait suffisait à lui donner la nausée. Lorsque les baisers se firent plus ardent, et les mains de John plus aventureuse. La Kark cerna l’occasion que pouvait lui offrir une telle position, et alors que la langue du moldu tentait une nouvelle intrusion inopportune dans sa pauvre bouche de sang-pure, Calliope calla son index pour faire rempart. « Et si on allait ailleurs ? » Un invitation vers d’autres luxures qui eut le mérite de faire fleurir un sourire sur le visage du jeune Punk. « J’ai tout à fait ce qu’il nous faut… » Il l’aida à se relever, et se dirigea avec la sorcière vers la porte, les deux jeunes gens furent aussitôt rattrapés par l’escorte déguisée de John. « Relax on va juste dans la réserve à côté. » A en voir la tête que tirait les trois membres de l’ordre du phénix, ce scenario était loin d’être inhabituelle, Calliope hasarda un regard à Lilith pour s’assurer qu’elle avait bien entendu, et que les deux Rosier pourraient la rejoindre. Ils n’avaient pas besoin de parler, pour tout trois savoir quel était le scenario. Cette mission il l’avait préparé, et si le plan revêtait des lignes imprécises, ils avaient été clair sur un points, il fallait éloigner le fils du ministre des autres moldus, et le capturer dès qu’une occasion se présenterait. Leur occasion il l’avait. Baël et Lilith pourraient la rejoindre aussitôt l’affaire réglée. Mais il restait les membres de l’ordre du phénix, une chance qu’il leur resta à tout droit encore une demi-heure de chance insolente.

    Alors qu’ils avançaient seuls dans le couloir, sombre et désert Calliope profita de la pénombre pour sortir discrètement sa baguette de poche intérieur pour mieux la coincer dans la poche arrière de son short. Ainsi au moment voulu il serait plus facile de la dégainer. Le réduit était lamentable, et glauque. Une simple ampoule éclairait les produits d’entretiens qui y étaient stockés. Un vrai romantique ce John. John dut remarquer la mine déconfite de sa conquête, car s’empressa de dire alors que ses doigts se posaient à nouveau sur l’interrupteur : « C’est peut-être mieux si on éteint. » Dans le noir le placard à balais paraissait presque moins insalubre presque.


    « Tu crois au destin, Callista ? » lui avait –il soufflé alors que ses doigts caressaient son visage. Les phases bateau faisaient-elles partie du package pelotage et placard à balais ? John plongeait déjà pour l’embrasser quand Calliope se décida à agiter sa baguette, et de lancer un « incarcerem » informulé. De longues chaines enlacèrent le moldu que la surprise avait rendu muet. Mais la Kark se doutait qu’il ne resterait pas silencieux bien longtemps et enchaina presque immédiatement avec un sortilège de bloclang. Seule dans la ruelle tout s’était enchainée très vite, tant de blablatage, de feinte et d’humiliations pour au fond quelque chose de très simple. Presque aussi simple que d’arracher une chocogrenouille à un bambin sur son mini-balai. Peut-être même plus facile. Un instant la Kark se demanda pourquoi, ils n’avaient pas opté pour cette solution dès qu’elle avait eu la certitude qu’il s’agissait bien du fameux John. Huum…. la réponse apparue dans son esprit en lettres d’ors : le secret magique, avant de lui arracher un soupir. Quelle absurdité. Un instant notre poufsouffle laissa son esprit divaguer vers un monde où les sorciers n’avaient plus à se cacher des moldus, ou enfin ils pourraient les ficeler comme des saucissons sans avoir à se cacher. Attention, dans cette douce utopie l’égalité n’avait pas sa place. C’était en maitre que les sorciers régneraient, l’inverse serait bien trop absurde. Des animaux ne pouvaient gouverner seuls et certainement pas dominer une espèce qui leur était largement supérieur, et sa petite aventure chez les moldus ne faisait que conforter la jeune femme dans cette idée. « Non, je crois à la chance, et seulement à la chance… » Liquide de préférence. Instinctivement la Kark passa sa langue sur sa paume comme pour la purifier. Sa purification fut interrompue par des bruits de pas, baguette au poing elle tendit l’oreille et tenta de discerner à travers l’interstice de de la serrure de qui il s’agissait, mais dans cette obscurité il aurait fallu naitre choix pour reconnaitre une quelconque forme. La Kark s’esquintait silencieusement les yeux lorsqu’un flash rouge la fit sursauter. Elle se plaqua contre le mur, prête à attaquer si la porte close finissait par s’ouvrir. A travers les fins interstices elle percevait des lumières revenant par intermittence, mais pas de bruit tout se faisait en silence. Calliope essaya de ne pas penser qu’il s’agissait sans doute de ses amis, et que rien ne lui permettait de savoir si ils allaient bien, seul demeurait un certitude bien fragile face à son inquiétude à savoir que le Felix Felicis courrait encore dans leur veines et que la chance souvent plus que le talent faisait la différence lors des duels La Kark ne pouvait pas sortir, ou plutôt ne voulait pas, quelque chose lui hurlait de rester sagement dans son placard avec John. Elle se fia à son instinct, et c’est le cœur serré qu’elle attendit que les flashs lumineux disparaissent. Le retour à l’obscurité l’inquiéta légèrement, et elle ne fut rassurée que lorsqu’elle manqua d’éborgner Baël avec sa baguette alors que le jeune chasseur de vampire faisait son apparition dans le réduit. La Kark souffla un léger lumos qui lui permit de découvrir les corps inertes des membres de l’ordre du phénix. La poufsouffle ne savait pas si ils étaient mort ou juste inconscient, et finalement s’en souciait assez peu. Baël quant à lui prit John par les épaules pour le relever, et finir par lâcher avec autant de douceur qu’un hippogriffe sortie trop tôt de son hibernation : «On se tire. »

    « Et Philippin ? On ne peut pas l’abandonner ». Le rosier poussa un long soupir, et étouffa dans l’œuf les jurons qui ne demandaient qu’à fleurir sur ses douces lèvres. « Bah quand tout le monde sera parti, il aura peut-être la présence d’esprit de transplaner jusqu’au Q.G. On n’a pas le temps de partir à sa recherche, les autres vont remarquer l’absence du moldu, et des autres types de l’ordre du phénix. » Sceptique la Kark écoutait les explications du Rosier, une moue contrite sur les lèvres, elle chercha le regard de Lilith pour gagner son soutien. Mais la solution de sa meilleure amie était…. plus radicale ! La jeune ancienne serdaigle ne manqua pas d’expliquer qu’il fallait détruire cet endroit horrible, le brûler. En cela Calliope reconnaissait bien la Lilith qui avait détruit le Chaudron baveur en avril dernier. Au final se fut Calliope qui trancha rétorquant qu’ils devaient partir maintenant, et qu’on ne pouvait pas brûler la boite sachant que Philippin se trouvaient sans doute dedans. Baël qui pour le coup était de l’avis de Lilith, ne manqua pas de râler de concert avec sa sœur. Mais finalement ils transplanèrent. Baël fut chargé d’expédier John dans les sous-sols en attendant son transfert dans les geôles du manoir Kark. Le Q.G était désert à cette heure tardive, et vue leur tenue ce n’était pas plus mal. Tous trois réunis, ils avaient eu le temps de faire le bilan de cette horrible soirée placée sous le signe de la dépravation. « Je propose qu’on ne reparle plus jamais de ça, que ça soit entre-nous ou aux autres. » La Kark n’eut aucun mal à convaincre les deux Rosier, bien content eux aussi de clore à jamais ce chapitre… tout aurait été parfait si : Hey ! » les trois sorciers se tournèrent en même temps, pour mieux se faire aveugler par un terrible flash. « Cette photo va être super ! »


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