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❝ Tête-à-tête avec un éruptif | PV Tyzonn Higgs ❞
 :: Londres :: Ailleurs
Scarlett L. Fuller
Scarlett L. Fuller
Messages : 649 Crédits : Cecile362
Age du personnage : 25 ans
Ascendance : Sang-mêlé
Emploi/Etude : Professeur d'Histoire de la Magie, archéologue, et pilleuse de tombes.
Faction : Ordre du phénix
Maison : Serpentard.

Rapeltout
Patronus : Araignée
Epouvantard : Deux yeux rouges dans la nuit.
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Tête-à-tête avec un éruptif | PV Tyzonn Higgs
ce message a été posté Mar 6 Sep 2011 - 15:10
Aigre. Je suis aigre. Pas aigrie. Aigre. Aigrie, c’est pour les vieilles fripées, ou pour tantes et belles-mères méchantes qui enferment les petites filles dans des caves. Moi je suis trop jolie pour être aigrie, je suis aigre. Acide et amère. Le pire c’est que je m’en fiche, ça ne m’importe plus. Tout comme ça ne m’importe pas aujourd’hui d’entretenir les apparences, figer un sourire crisper sur mon visage aujourd’hui ça ne m’intéresse. Sans doute suis-je devenue trop acide, trop amère. Trop aigre pour rire. La vie ne m’amuse plus. Mes emmerdent ne me font plus sourire, sans doute parce que cet été j’ai réalisé que cette fois-ci j’avais touché le fond. Et que personne ne me sorte le coup débile du « Tu vas pouvoir rebondir maintenant ! », je suis trop amère pour croire ces conneries, trop acide pour les tolérer quand on me les sort.

J’ai passé un été de merde. C’est seul qualificatif qui puisse coller. Pas de Bahamas, ni de chantier de fouille, juste deux mois d’errance comme une SDF à faire en sorte de ne pas me faire tuer. Je devrais m’estimer heureuse de n’avoir chopé qu’une MST. Gosh ! Merci pas de morale féministe, je ne suis pas d’humeur, et je sais pertinemment que c’est avilissant pour la femme de chercher des coups juste pour avoir un endroit où dormir. C’est aussi pathétique. Ça aussi je le sais. Points positifs de ces deux mois, j’ai enfin une nouvelle baguette, j’ai remboursé une partie de ma dette, je suis en vie, et mes vacances se prolongent. Pas sûr que ça, ça soit vraiment positif. Ce qui devait arriver, arriva, on m’a viré de mon poste de professeur d’histoire de la magie, pour cause de conduite irresponsable et mise en danger des élèves lors d’une sortie pédagogique. Je n’ai pas étonné, ni attristé, ça m’a laissée froide. Et aigre. Je n’aimais pas les hobbits, mais j’aimais l’idée que mes fesses d’archéologues étaient au chaud et protégées à Poudlard. Les points négatifs maintenant ? J’ai beau avoir vendu l’appart londonien de mes grands-parents –seules miettes me restant de mon héritage moldu – les gallions récoltés ne sont que des gouttes d’eau dans l’océan. Tout ça parce que la valeur de la livre est bien inférieure à celui du gallion en ce moment. Foutu gobelin. Je suis ruinée. Vraiment ruinée cette fois-ci, j’ai même pas pu m’acheter une nouvelle cape, j’ai dû la trafiquer moi-même pour pas avoir l’air d’une plouc avec ma capuche. Mais le pire dans tout ça, c’est que je dois encore une fois mon salut, à l’infâme Kark.

Je lui suis utile, donc bonne à garder en vie. Monsieur Kark dans sa grandeur d’âme m’a permis d’habiter au Q.G. Nuisible, mais utile. C’était ses mots. Il m’a fait aménager un appartement grotesque dans une cave, la place des rats, s’était-il empressé de dire. Visiblement il trouvait ça drôle. Moi ça me laissait froide et aigre. Tout comme ces élections. Metelli au pouvoir, j’y ai pas cru un instant. Une discussion avec Mervyn Kark, et vous comprenez tout de suite que ce type est un chien, qui cessera de vous ronger qu’une fois l’os dénudé. Comme prévu il y a eu grand chambardement, réunion machiavélique, et assassinat et tuti quanti. J’ai assisté à toutes ces réunions, seulement au moment de recevoir la marque des ténèbres, Mervyn m’a dit de rester dans mon trou. Il n’a pas confiance en moi, et encore moins à mes talents de sorcière. Pour lui je ne suis même pas assez bonne pour jouer les boucliers humains. Connard. Je n’aurais pas peur de me faire saigner, je lui collerai des doloris. Ok, je n’avais pas envie de me battre, je suis toujours aussi lâche, mais le simple fait d’être rejetée m’écœurait. Fuyant ma cave humide, j’étais sorti un peu histoire d’arrêter de penser à Nathaniel, Keenan, et Eireann qui devait certainement assister au discours de Lucy Metelli. J’avais trouvé un bar, remplis d’optimistes ivres. Des naifs qui ne m’amusaient même pas. Installée au comptoir, je regardais depuis une heure le liquide ambrée que contenait mon verre, sans pour autant le boire. Acide, amère et incapable de vider son verre, je file vraiment un mauvais coton. Ce ne fut que lorsque que je me suis mise à secouer doucement ma tête, comme pour chasser les démons qui m’habitaient, que je remarquais l’éruptif installé à côté de moi. Tyzonn Higgs. Petit con, sadique, et désaxé. L’enflure m’avait jeté un doloris alors que Mervyn me maintenait contre le mur, que j’étais affaiblie et désarmé. Connard. Entre temps j’avais eu tout le loisir de ruminer ma vengeance. Si je ne pouvais pas avoir la peau de Mervyn, je pouvais au moins m’en prendre à ce morveux. J’avais amassé bon nombre d’informations sur le petit Higgs, grâce notamment à la douce, mais bavarde Calliope, sans parler de son dossier scolaire révélateur. Me décidant à vider mon verre cul-sec, j’empoignais presque aussitôt ma baguette - pas deux fois petit Higgs- me levait et me dirigeait vers lui avec un grand sourire acide et amer. Aigre.

« Alors Mr Bulldog, on est pas sur le champ de bataille avec son maitre ? »
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Re: Tête-à-tête avec un éruptif | PV Tyzonn Higgs
ce message a été posté Sam 24 Sep 2011 - 11:57
    « Alors Mr Bulldog, on est pas sur le champ de bataille avec son maitre ? »

    Un soupir passa la bouche du joueur de Quidditch. Lui qui avait espéré pouvoir se détacher ne serait-ce que deux minutes de sa faction, semblait être poursuivit. A croire que Kark ou Carmella avaient intimé à leurs larbins de le suivre dés qu'il faisait un pas dans n'importe quelle direction. La sensation de liberté que voler lui intimait lui manquait. Les entraînements de ces derniers jours avaient été annulé et Tyzonn n'avait plus que l'envie de pouvoir enfourcher son balai. Pas de parler à la reine des je-m'en-foutiste.

    La main qui tenait son verre, se resserra autour du conteneur et il dut se retenir de le lui jeter au visage. Elle le traitait de chien ? S'était-elle regardée dans le miroir récemment ? Si lui suivait son maître, elle mettait tout le monde en danger avec son attitude destructrice. C'était à se demander pourquoi Kark la gardait, alors qu'elle avait failli les tuer, lui, Lilith et Calliope. Lui, ne savait pas comment il s'en était sorti. Ne savait pas comment les autres s'en étaient sorties. Son envie de voler s'envola et ses yeux se posèrent sur Mademoiselle Scarlett Fuller en personne. Le regard de haine qu'il lui jeta n'était pas surprenant, mais il voulait qu'elle déguerpisse. Il voulait pouvoir boire son verre tranquillement, avant d'aller au ministère. L'attaque aurait lieu incessamment sous peu et il ne pouvait pas la manquer. Non pas par fidélité pour sa faction, Mervyn Kark ou même sa propre mère. Non. Uniquement par fidélité pour ses deux amies d'enfance qu'il refusait d'abandonner. Si Lilith était encore à Poudlard, Calliope était maintenant au Ministère. Et même s'il avait fait un travail plutôt piteux lors de l'attaque des vampires en ce qui concernait la protection de la Poufsouffle, il pouvait encore se rattraper.

    Il savait qu'elle lui ferait la tête cependant. Il n'avait pas répondu à sa lettre et ne s'était pas occupé de Philippin. Il ne le pouvait pas. Philippin devait grandir, s'endurcir, s'il souhaitait survivre parmi eux. Philippin devait devenir un homme et pour cela... il devait s'en sortir seul, sans l'aide de personne. Tyzonn s'était donc contenté de répondre à la lettre de son cousin, sans même développé, sans aller le voir alors qu'il le pouvait à ce moment-là. Oui, Philippin devait s'en sortir seul, parce qu'un jour, plus personne ne serait là pour lui.

    Scarlett Fuller était, à ses yeux, la femme la plus moche qui marchait sur cette Terre. Si physiquement, elle pouvait attiré n'importe quel homme, intérieurement, elle ne valait pas mieux qu'un Sombral. Le doloris qu'il lui avait lancé, peu après son rétablissement avait été moindre, mais elle ne semblait pas le voir. Elle gardait une rancœur telle qu'il crevait d'envie de rire. Cette femme était d'un ridicule à couper le souffle. Elle ne valait pas un sous. Rien. Que dalle. Sa mort n'apporterait qu'un poids en moins à l'Ombre de la Rose Noire.

    « Aaaah, le maître a l'air de n'avoir sifflé que toi. 'Va faire ma besogne, Fuller, avant que je ne t'écrase comme une fourmi' » dit-il, la voix empli de haine. Elle était plus chienne que lui. Elle n'était en vie que par le bon vouloir de Mervyn Kark. Tout le monde le savait. « A moins que la fourmi n'ait désobéit au maître et soit sorti de la ruche sans autorisation ? Va te rendre utile Fuller, retourne te cacher. »

    Il savait que les Serpentard étaient des lâches dans l'âme. Il le savait parce qu'il avait été un Serpentard. Il avait été entouré de lâches pendant sept ans. Là était sa différence avec tous les autres verts et argents. Lui ne s'enfuyait pas dans la direction opposée au danger.

    A regardé cette femme inutile à la cause, il ne pouvait s'empêcher d'avoir envie de vomir. Elle le dégoûtait.
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Re: Tête-à-tête avec un éruptif | PV Tyzonn Higgs
ce message a été posté Sam 24 Sep 2011 - 17:17
« Mais c’est qu’on mordrait presque. Tout doux petit toutou ! » Le sourire colgate était de regard pour appuyer mes propos. Croyait-il qu’une poignée d’honnêteté assaisonnée d’une métaphore à peine originale pourrait me décontenancer ? Je suis lucide, surtout quand il s’agit de ma petite personne, et surtout je n’ai pas d’orgueil, alors les petites piques de débutants… Tyounet souhaitait sans doute me voir perdre mon sang-froid, peut –être même me faire pleurer. Au fond c’est un grand optimiste mini-Higgs. « T’aurai-je vexé en parlant de maitre ? Maitresse aurait peut-être était plus approprié, non ? » Re-sourire colgate. Je crois qu’on peut dire que je roxe à ce petit jeu. Je sais me faire détester à merveille. Demandez à Miss Nunuche O’Broin, elle vous le confirmera. Mais pour le moment ce n’était que l’apéritif, j’avais suffisamment de dossiers, d’archives sur mon petit éruptifs pour le faire exploser, rapidement. Il n’y a rien de plus doux et délectable que la vengeance. Marquant une petite pause pour laisser mariner un peu ma petite couleuvre, j’en profitais pour commander deux nouveaux verres, dont un que je tendais à Tyzonn. Le petiot allait en avoir besoin. « Je ne parle bien évidemment pas du vide couilles qui te sert de mère. Non tout le monde sait que toi tu es le petit toutou de Calliope. Charmante gamine soit dit en passant. C’est pour ça que ça m’étonne de te voir déserter. Après tout c’est pas ton trip de jouer les chevaliers servant, les monsieur muscles protecteurs dans l’espoir qu’elle te voit autrement que comme un gros loser ? Mais peut-être que tu as abandonnée après t’être fait saigner comme un bleu par un vampire, pendant que tes copines se battaient ? C’est la petite Rosier qui au final a latté le suceur de sang, non ? » J’en profitais pour me taper le front avec le plat de la main, dans une caricature d’abrutie ayant une idée de génie. « Ah mais je comprends, elle t’a renvoyé dans ta niche ! On t’a mis au chômage technique petit Higgs ! Calliope a enfin remarqué ton inutilité, elle n’est donc plus si naïve que ça. Tu me diras, ça, ça fait longtemps que je l’ai compris… Tu viens donc noyer ton chagrin dans l’alcool après t’être prit le râteau de ta vie ! Ça explique ton petit air grognon. »

Toujours tout sourire, je m’approchais avec mes doigts d’une des joues du sang-purs, pour mieux les pincer, pas trop non plus j’aime le fait d’avoir cinq doigts à chaque mains, ça m’embêterais d’en perdre un ou deux. « Le petit Tyty veut faire comme les grands en rentrant dans un bar ! C’est parce que trois poils te sont poussés sur le menton, tu te sens Hommes ? Ou bien c’est juste parce que tu te tapes des greluches en tout genre ? » Je portais enfin mon nouveau verre à mes lèvres plus pour hydrater ma bouche qui se faisait sèche pendant ce monologue que pour me donner du courage. Je n’avais pas peur de cet avorton, pas maintenant que j’étais armée. Mais je ne me leurrais pas pour autant, son silence n’annonçait rien de bon. « Au début je pensais que c’était juste vieille rumeur mensongère. Non parce que bon toi en séducteur, c’est juste comme si le seigneur des ténèbres gagnait le prix Sorcière Hebdo du plus beau sourire. Impossible. Mais après j’ai reconsidéré la chose, quand c’est la petite Callie qui m’en a parlé. La pauvre était outrée, ou plutôt écœurée. Oui écœurée je crois que c’est le mot qui colle le mieux. » J’avais pris le soin de bien articuler et de bien insister sur le terme « écœurer ». Perverse, oui ? En même temps depuis le début de la conversation j’essayais d’appuyer sur la corde sensible. Calliope. Il fallait être aveugle pour par remarquer que ces deux-là s’aimaient. A peine la petite Kark m’avait-elle parlé de son ami d’enfance, et de leur relation étrange, que j’avais tout saisis. Mais ces handicapés sentimentaux pataugeaient toujours, et je n’avais franchement pas eu envie lors de mes entrevues avec Calliope de lui ouvrir les yeux sur ses sentiments. Pas que par pur mesquinerie, non je conserve l’entière certitude que ma petite Poufsouffle mérite mieux que ce déchet de la société sorcière. Bien sûr je savais que dès que Tyzonn prendrait la parole il nierait, mais ça je m’en tamponnais l’oreille avec une babouche. A partir du moment où il écoutait, que les mots le pénétraient et faisaient s’insinuer en lui des idées noires, j’étais gagnante. « Tu aurais dû venir me demander des conseils de cœur, je t’aurai ouvert les yeux sur ta situation. Ça t’aurait évité un bon gros râteau. Calliope je la vois bien finir avec son pote Philippin, ils sont mignons dans le nounours tout roses, et puis ils dorment déjà ensemble, ça finira bien un jour par déraper. Ça reste des ados. Et tu n’es pas le seul à avoir une multitude d’idées perverses qui traversent l’esprit quand tu vois mini-Kark. Ou sinon, avec Monsieur Zambie. Tu ne connais pas Monsieur Zambie ? T’as loupé un épisode. Episode ô combien important, je suppose qu’elle finira bien par t’en parler. Comme je suis adorable je vais te donner le pitch : ça parle d’une jolie sang-pure qui part en Zambie rencontre un métisse sexy qui a en plus le bon goût d’être animagus, mais aussi de vêtements qui deviennent obsolètes. Mais je m’éloigne un peu du sujet-là. Alors Tyty, tu désertes parce que Calliope t’a brisée le cœur ou parce que tu es juste un connard égoïste qui préfère voir ses amis, mais aussi son petit frère se faire massacrer à sa place ? Ou alors tu as juste peur de te retrouver face à ta grande sœur perdue, Hudson ? Une brave fille elle aussi, elle a eu raison de se casser… » J’avais beau sourire, en lâchant cette dernière pique je n’avais pas pu m’empêcher de resserrer mon emprise sur ma baguette.

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Re: Tête-à-tête avec un éruptif | PV Tyzonn Higgs
ce message a été posté Sam 24 Sep 2011 - 18:46
    Le jeu ne l'amusait pas. Scarlett semblait s'amuser comme une petite folle, mais lui. Lui tremblait de rage. Elle le connaissait. Il n'y avait aucun doute la dessus. Elle connaissait le moindre de ses points faibles et de devenir aussi vulnérable lui était insupportable. Le caractère explosif de Tyzonn était connu de tous certes, mais il savait garder ses secrets. Il savait passer sous silence les douleurs quotidiennes qui le torturaient. Cela n'avait pas suffit cependant. Scarlett Fuller avait tout découvert et semblait prête à se venger.

    Les mâchoires serrées, il écoutait. Le verre qu'il tenait à la main menaçait d'exploser à tout instant et lui ne rêvait que d'égorger cette bonne à rien. Une fille qui préférait voir les autres souffrir plutôt que d'accepter le fait que sa propre vie était basée sur un mensonge et des échecs fulgurants. Échecs après échecs après échecs. Et il retint un éclat de rire. Un rire jaune, un rire amer qui aurait prévenue Madame qu'il était à deux doigts d'exploser. Qui aurait prévenu tout le bar que le lieu deviendrait très vite un champ de bataille.

    Quelque chose en lui s'installait cependant. Un doute planait. Une plaie s'ouvrait, sans qu'il ne comprenne pourquoi. Alors qu'elle enchaînait. Insultes après insultes, coups après coups... il encaissait sans comprendre pourquoi sa rage se transformait en peur. Sans comprendre pourquoi il n'avait que pour seule envie à présent, de retourner se coucher et pleurer. Lui qui n'avait pas versé une seule larme depuis plus de 10 ans... Calliope l'avait trahit. Elle avait trahit sa confiance, raconté toute sa vie à une femme qui ne valait qu'à se faire troué par le premier qui vient. Une femme qui s'amusait du malheur des autres. Une femme qui encaissait touts les coups et était fière de ses échecs et de sa vie de merde. Une sang-de-bourbe fière. Une sang-de-bourbe qui ne méritait que de finir six pieds sous terre à tenir compagnie aux vers qui eux-même étaient un rang au dessus de cette vermine. Elle ne méritait seulement qu'on lui crache dessus après l'avoir baisé sans répits.

    « J'ai entendue dire que de ton côté, c'était une élève de cinquième année qui t'avait sauvée la vie. Un peu pathétique pour une grande fille comme toi non ? » Il levait un sourcil. Son attaque ne valait pas mieux qu'une piqûre de guêpe, mais ce détail ne manquait pas de le plier en deux. Une élève de cinquième année avait sauvée la vie de trois professeurs, trop bourrés pour faire un pas en avant. Et surtout trop cons pour savoir que l'on emmène pas des élèves de Poudlard dans un bar en pleine nuit. C'était la seule attaque qu'il se permettait actuellement. Pour toutes les autres, il avalait la pillule. Qu'elle sache qu'il couche avec des filles, cela lui importait peu. Que Calliope l'ai vue cependant... c'était comme un coup de poignard à l'estomac. Il fronçait les sourcils. Calliope n'était qu'une amie d'enfance. Une simple amie qu'il avait pris l'habitude de protéger contre les maux du mondes, échouant malgré tout. Et là encore, Scarlett le savait.

    Elle savait qu'il se sentait inutile, ridicule, ignorant... La rage reprit le dessus et il se leva de son siège. Son visage près de son ancien professeur, le regard d'un fou à la place de son regard haineux habituel. Elle continuait de boire. Continuait ses attaques mais lui brûlait de l'étrangler, de voir ses yeux immondes et globuleux sortir de leurs orbites, de la voir lutter pour sa vie, en vain, sentir sa vie s'évaporer. Il ne brûlait que de la tuer, qu'elle meurt dans d'atroce souffrance. Et elle continua, encore et inlassablement et sa tristesse envers la trahison de Calliope se transforma en haine à l'entente du prénom de Philippin. Une haine si forte, que le visage de Scarlett finit en puching-ball.

    Tyzonn n'était pas du genre à se frapper à la moldu, mais ce coup était parti tout seul et il ne le regrettait pas. Alors que madame je sais tout gardait le visage tourné, il la frappa à nouveau. Peu lui importait si c'était une femme. Elle ne méritait pas d'exister.

    « Dis ce que tu veux, crois ce que tu veux, mais ne me fais pas la moral Fuller. Tu n'es qu'une sang-de-bourbe. Tu ne mérites pas de vivre. Ta naissance a été ton premier échec dans la vie ma grosse et je jubile à l'idée que tu puisses crever à n'importe quel instant. Que tu puisses disparaître d'une seconde à l'autre. Il ne suffirait que Mervyn Kark me le demande pour que j'obéisse. Crève dans ta tanière, je ne ferai que me marrer à te voir nous servir, comme la putain que tu es. Tu veux parler de ma famille ? Parlons de la tienne. Elle est où ta maman ? Tu veux que je lui dise ce que tu es ? Ce que tu es devenue ? Je suis sûre qu'elle serait fière de toi. Qu'elle te donnerait même des conseils pour t'aider à t'améliorer. C'est que tu dois t'embêter toute seule, tu dois perdre la main aussi. Ou est-ce que les elfes de maisons restent une source de satisfaction ? »

    Il la tenait par le cou à présent et il serrait. Serrait fort. Autour d'eux, des spectateurs qui n'osaient rien faire. Il enfonçait son regard dans celui de Scarlett et sorti sa baguette de sa poche. Sans surveiller les mains de madame la professeur.
Scarlett L. Fuller
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Re: Tête-à-tête avec un éruptif | PV Tyzonn Higgs
ce message a été posté Sam 24 Sep 2011 - 20:44
Pas n’importe quelle fille de cinquième année, crétin, mais Ashley Lakelfield. La lionne du château, la seule, l’unique. Je n’ai pas d’orgueil, et pas besoin de lui pour savoir que se faire sauver par une élève n’est pas vraiment un acte dont on doit être fier. Moi je m’en tamponne. Et puis je suis trop contente de savourer ma semi victoire. Le Higgs fulminait, sa tête aurait dû me faire peur, mais non. Moi je comprenais simplement que j’avais vu juste, et c’était jouissif. Jouissif jusqu’à ce que je m’en prenne une. En plein du visage et d’une violence rare. Je l’avais mérité je le savais, mais ça ne rendait pas le coup moins douloureux et humiliant. Il n’y a rien de plus humiliant qu’un coup porté visage, surtout que je risquais d’en conserver les stigmates pendant plusieurs jours. Le plus dur fut de me sentir trimballer comme une vulgaire poupée de chiffon. Mr gringalet cachait bien son jeu, connard. C’était dur de se sentir vulnérable, au corps à corps j’étais perdante, il faut se leurrer je suis pas Rambo et c’est un mec. Mais je suis une sorcière, et ce genre de détails change beaucoup de chose y compris les rapports de force. L’époque où je me contentais d’encaisser les coups est finie. Je suis Scarlett Fuller, peut-être pas un modèle de bravoure, peut-être qu’une garce juste bonne à se faire sauter, mais merde, je ne suis pas qu’une victime. Et ce petit con sera le premier à le découvrir. Il tentait de m’étrangler, cette situation m’en rappelait une autre, Mervyn Kark m’avait infligé le même traitement. Mais ce morveux n’était pas Dark Karkus et je pouvais le dégommer sans avoir peur de me faire tuer. D’un geste sec et plein de rage, je lui adressais un doux de genoux qui attérit directement dans l’entrejambe du serpentard. Le coup du faire mal car il relâcha son emprise. « Je suis pas grosse, du con ! »

Dégainant ma baguette j’enchainais avec un « Everte Statum » qui envoya valser le Higgs contre une table qui céda sous son poids. C’est alors que monsieur le barman se réveilla, ça ne le dérangeait pas que je me fasse passer à tabac dans la mesure où ça n’abimait pas son bar. Je prenais le chemin de la sortie sans qu’on me le demande, lançant deux trois pièces aux tenanciers pour payer mes consommations. Mais je n’avais pas l’intention de fuir, hors de question. Je comptais bien attendre mini-Higgs. Je me doutais qu’il mettrait plus de temps à sortir, mine de rien il fallait qu’il se relève de sa vilaine chute. J’en profitais pour observer les lieux, une ruelle déserte, un peu glauque, comme le bar. J’avisais un tas de déchet dans un coin, mon regard s’arrêta sur une vielle barre de fer rouillée. Un accio suffit pour qu’elle termine dans mes mains. Un expelliarmus est si vite arrivé, je préfère être parée, pour exploser la gueule de ce minable même sans magie. Mais j’en aurait peut-être pas besoin, je disposais d’un avantage non négligeable, l’effet de surprise. A peine la porte du bar s’ouvrait-elle que je lançais mon sort sans prendre la peine de regarder l’identité de mon agresseur. « Flagellum ! » Un fouet invisible se mit alors à enserrer le coup de ma Némésis. « Alors petit Higgs ça fait quoi d’être à la place de la victime cette fois-ci ? » L’étranglant avec mon fouet je bloquais pas la même occasion les mots dans sa gorge. M’approchant de lui tout en maintenant mon sort, j’en profitais pour lui cracher au visage. « C’est tout ce que tu m’inspires, et c’est certainement la seule chose que tu inspires au monde des sorciers. Tu joues les caïds Tyzonn, tu penses êtres fort parce que ta maman était vilaine avec toi, tu penses avoir connu le pire. Mais mon pauvre garçon tu es aussi naïf que Calliope ma parole. Tu crois que parce que j’ai le rire facile, et que je me laisse peloter facilement que ça ne fait pas de moi quelqu’un de dangereux ? Mais bon pauvre garçon tu oublies un détail non négligeable, toi et ta petite bande de sang-purs avez besoin de moi. Traitez-moi de nuisible, de déchet, je m’en balance Tyzonn. Vous avez besoin de moi, parce que je suis la meilleure dans mon domaine. Vous avez besoin de moi parce que je suis la meilleure historienne et archéologue qu’a connu le monde des sorciers, ces cinquante dernières années. Vous avez besoin de moi parce que je peux servir sur un plateau d’argent l’Atlantide ou l’Eldorado à ton connard de maitre. Maintenant je vais te dire pourquoi tu ne provoqueras plus jamais petit Tyzonn. Parce que crois le ou non avec une baguette je pourrais te tuer, parce que tu es le cadet de mes soucis. J’ai vu l’enfer s’abattre sur moi, et tu crois qu’un gamin de 18 ans peut me faire peur ? Et puis j’ai un avantage que tu n’auras jamais. Je n’aime que moi, et je ne tiens qu’à ma seule vie. Et toi mon pauvre chéri, tu as beau te comporter comme un sombre connard égoïste, tu as des faiblesses. Liam, Hudson, et bien sûr Calliope. Ça t’a fait mal de l’imaginer avec Philippin hein ? Et ça te fait quoi de te dire que jamais tu n’auras cette chance toi, parce que tu ne la mérite pas, ça te fait quoi ? Ça te broie l’estomac non ? Il parait qu’avec le temps ça s’aggrave…Mais s’il n’y avait que Calliope…mon pauvre chéri combien de temps penses-tu garder Liam prêt de toi ? A ton avis quand va-t-il couper les ponts lui aussi ? Sa grande sœur doit lui manquer… Tu vois Tyzonn tu peux me frapper autant que tu veux au final ce n’est que physique, avec un bon onguent tout disparaitra…Mais tes doutes mon choux, tes doutes, ta tristesse et tes angoisses, elles vont rester et te ronger encore et encore. C’est bizarre, je suis quelqu’un sans orgueil, sans fierté, je me suis considère comme une merde, et brandir ce fait comme un bouclier m’évite souvent d’avoir mal, mais là je découvrais une chose étrange, une chose plus perdue encore que la prophétie d’Attala II, l’estime de moi-même.


*****
La vengeance avait quelque chose de sucré et d’onctueux. C’était bon, délicieusement bon, mais ce sentiment la rendait insatiable, et plus elle maintenant son sort et plus elle en voulait. Ça n’apaisait pas sa soif, non ça ne faisait que la magnifier encore et encore. Ivre de plaisir, elle ne voit, elle ne cherche pas à voir la baguette du Serpentard. Scarlett a gagné elle savoure, rien de plus rien de moins. Mais tout s’obscurcit, silence infâme l’écrase. Il n’a pas lieu d’être pas ici, pas à Londres, pas en pleine journée. Son cœur s’emballe, et elle relâche l’emprise de son sort sur le jeune Higgs. Il fait sombre et ce n’est pas normal. Le noir. Cette même obscurité mortifiante, abyssale. Ils arrivent. Ils viennent, elle le sait. Scarlett ferme les yeux mais ça ne l’aide pas. La peur reste, palpable horrible. Ils viennent pour elle. Petit Higgs a disparu, non seuls compte ses deux yeux gorgés d’écarlate. Leur rouge macabre est à la fois aveu et promesse. Aveu des crimes passés, promesse d’un massacre à venir. La peur lui arrache des larmes, et quelques cris. Mais rien pas même les battements effrénées de son cœur, par même ses hurlements ne couvrent le bruit de la sinistre mélopée. Il arrive. Le démon arrive, pour elle. Elle a fui une fois, elle n’y arrivera pas deux fois. Elle sanglote. Scarlett ne veut toujours pas mourir, pas plus que la première fois. L’archéologue veut juste que tout s’arrête. Son seul pied dans la réalité est le contact avec l’acier froid dans ses mains.

Les ombres s’amoncellent semblent prendre corps, la Fuller sent un souffle, une respiration bestiale. Ses muscles se tétanisent, et elle doit lutter de toutes ses forces pour ne pas se jeter par terre et enfouir sa tête dans ses genoux. Les yeux rouges avancent, se rapprochent, et la certitude couplée à la peur revient encore et encore. Elle ne veut pas mourir. Ses doigts se resserrent sur la barre de fer. Elle ne veut pas mourir. Pas tout de suite. Pas maintenant. Elle a des choses à vivre. Elle ne veut pas mourir. Elle finit par lever sa barre de fer, et sans que l’historienne comprenne comment lui était venu cette force, cet ébauche de courage, elle l’abat dans la direction du démon. La barre se heurte à quelque chose de mou. Tout s’éclipse, la lumière revient, les yeux rouges se dissipent, et revient la clameur londonienne. Scarlett lâche son arme. Ses genoux tremblent, ses larmes l’aveuglent encore, et elle se sent suffoquer. Il lui fallut une poignée de minutes pour réaliser qu’il ne s’agissait que d’un délire. Un fantasme horrible créé par le Higgs. Higgs allongée sur le sol. Elle l’a frappée. Violement sans doute, puisqu’il est inconscient. Mais Scarlett s’en moque, tout ce qui compte c’est qu’elle à Londres à des milliers lieux de ce temple maudit. Et pourtant ça ne l’empêche pas de fuir cette ruelle, sans un regard pour le Higgs.



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