| ![[Mission] Go Rimbaud Go ! Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | [Mission] Go Rimbaud Go ! ce message a été posté Dim 31 Juil 2011 - 17:57 Mission
A l'arrière du passé
Je nage et je dégage
Intuitions, recherches, confirmations
... A la recherche du Sherlock Holmes qui se cache en soi |
| | | Re: [Mission] Go Rimbaud Go ! ce message a été posté Dim 31 Juil 2011 - 18:52 Go, Rimbaud Go! A l'arrière du passé
Je nage et je dégage Cela faisait plus d’une heure que Léo ressassait sa mission. Non. En réalité, Léo cogitait sa mission depuis plusieurs jours. Depuis que cette fameuse lettre était arrivée, il se demandait sincèrement comment il allait pouvoir la réaliser sans y perdre quelques plumes. - Spoiler:
« Mr Elensar nous avons besoin de vous et de vos talents d’écoute. Votre condition de serveur au Trois Balais fait de vous un allié essentiel, puisque votre profession vous permet de côtoyer de nombreux sorciers, mais aussi d’obtenir facilement leur confiance et parfois des informations. Il est à mon humble avis plus facile pour vous de mener une enquête discrètement qu’un membre de la police magique. Mais venons-en à l’essentiel, nous avons remarqué que les ombres de la rose noire s’intéressaient et trouvaient de nombreuses reliques issus d’un passé plus ou moins lointain. Tout laisse à croire qu’il y a dans leur rang un historien ou un archéologue pour les aider. Cette hypothèse a été confirmé en juin dernier, l’historienne archéologue mais également l’actuelle professeur d’histoire de la magie de Poudlard a été aperçue seule à seule avec Mervyn Kark lors de l’attaque de Pré-au-Lard par des vampires. Il y a donc de fortes chances que cette Scarlett Fuller soit l’archéologue qui renseigne et aide les ombres. En enquêtant un peu nous avons découvert que cette jeune femme avait la fâcheuse tendance d’écumer les bars la nuit venu, et qu’elle était une cliente fidèle des Trois Balais. J’aimerai que vous enquêtiez sur cette jeune archéologue afin de vous assurer qu’elle fait bel et bien partie des ombres, j’aimerai également que vous creusiez un peu plus pour connaitre ses motivations, ce qui l’a poussé à rejoindre les rangs de Mervyn Kark. Après tout il n’est peut-être pas trop tard, nous pouvons encore la faire basculer du bon côté de la barrière. »
D’un point de vue totalement neutre, quelques uns lui auraient très certainement dit que cette mission était sans danger comparée à d’autres mais, depuis toujours, on lui avait appris à ne pas comparer. Si Léo avait commencé à comparer, cette comparaison ne lui aurait rien donné de bon. En tout point. Il avait une vie plus difficile, plus ingrate, moins glorifiante, plus dangereuse que bien des sorciers. Mieux valait vivre avec ce que l’on possédait, ce que la vie (à juste titre) nous avait offert. Alors Léo, nonobstant toute comparaison futile, pensait cette mission dangereuse s’il ne faisait pas bien attention. Il devait se faire discret comme à son habitude, si ce n’est plus. Approcher Scarlett Fuller n’était pas une difficulté en soit. Scarlett était une amie qui venait souvent au bar. L’aborder ne serait pas une difficulté. La difficulté résidait en un seul nom que l’irlandais avait appris à craindre au fil des années : Mervyn Kark. La mission qu’il avait reçue n’impliquait pas directement le chef de l’Ombre de la Rose Noire mais une amie, Scarlett Fuller. Amie qui, d’après William R. Wallas, ferait partie de cette sombre faction. En y réfléchissant, avec les informations qu’on lui avait fournies, le serveur des Trois Balais ne pouvait contester les dires du boss de l’Ordre du Phoenix. Pour Léo, l’appartenance de la jeune femme à l’Ombre de la Rose Noire coulait de source pour une raison toute simple : nul ne pouvait « rencontrer » Mister Kark comme bon lui semblait. Non. Et si Scarlett Fuller était sortie indemne de son entrevue avec le chef de l’Ombre de la Rose Noire c’était qu’elle devait, à priori, faire partie de cette faction maudite. Et, Scarlett lui avait parut bien vivante lors de la fête à Poudlard, il y a quelques jours. Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Tant qu’il ne serait pas sur de ses suppositions, Léo chercherait à découvrir la vérité tout en prudence. Léo se trouvait dans un dilemme. Scarlett était une amie. Une amie qu’il connaissait peut, certes. Mais une amie. Fouiner dans la vie privée de la jeune femme le mettait mal à l’aise. De plus il savait la jeune professeur très vive pour parler de la vie des autres et des ragots mais pas une fois (même saoule), elle n’avait parlé de sa vie privée et de ses problèmes. Scarlett était de celles et ceux qui préféraient étaler les problèmes des autres que de faire de même avec les leurs. L’irlandais y connaissait un rayon niveau secrets et il ne lui paraissait pas improbable que la jeune femme utilise cette façade de femme frivole pour ne pas attirer l’attention. Cependant il semblerait qu’elle ait capté l’intérêt de Mervyn Kark. Quel était le lien qui les unissait ? Léo avait beaucoup de fois croisé Scarlett au Trois Balais et jamais elle n’avait affirmé son appartenance à l’une ou l’autre faction. Pouvait-il connaître une personne rien qu’en la croisant occasionnellement ? La seule personne qui pouvait prétendre le connaitre parfaitement était Noah et encore, avec toutes ces années passées à ses côtés, ce n’est que depuis peu de temps que le photographe avait appris ses origines. La vérité. Si Léo avait caché une grande partie de ce qu’il était à son meilleur ami pendant des années, Scarlett pouvait en faire de même et ce n’est pas la nuit qu’ils avaient passé ensemble qui y changerait quoique ce soit. Léo pouvait tenter de la faire parler mais la subtilité y serait de mise. Léo se passa la main dans les cheveux et senti une boule de poil gris lui sauter sur les genoux pour réclamer des câlins. Léo sourit en gratouillant la tête de Félix, un chat sauvage qui venait le voir de temps en temps. Il était venu pour la première fois quand il était allé voir la tombe de celle qui l’avait en quelque sorte adopté, juste après être passé à Sainte Mangouste pour se faire réparer le nez. Depuis le félin venait pratiquement tous les jours par la fenêtre, réclamer ses caresses quotidiennes. « Comment tu ferais toi pour déceler les secrets de quelqu’un qui les dissimule plus que bien ? » L’animal le regarda un moment avec ses yeux verts avant de s’étirer sur ses genoux. Léo secoua la tête avant de s’allonger sur le matelas, délaissant pour quelques instant Félix. L’ancien Serdaigle ferma les yeux et sourit. Il avait encore une bonne heure avant de commencer son service et le brouhaha quotidien de la taverne familiale. S’installer à la bordure du Londres sorcier avait été la meilleure idée qu’il n’eut jamais eue. Ici, il pouvait s’octroyer quelques instants de répits même si ces derniers n’étaient jamais bien longs. Scarlett Fuller. Léo se leva, faisant tomber le chat qui miaula d’indignation. Une idée lui avait traversé l’esprit. Il n’était pas utile de se confronter directement à Scarlett pour découvrir son passé et son appartenance, ou non, à l’Ombre de la Rose Noire. Le jeune sorcier marcha jusqu’à la cuisine pour préparer les croquettes de Félix tout en réfléchissant aux options qu’il avait. Que savait-il sur l’historienne ? Scarlett était professeur à Poudlard. Professeur d’histoire de la magie. Scarlett était une mangeuse d’hommes. Scarlett ne disait pas non à un verre, surtout s’il lui était offert. Scarlett aimait les ragots des autres. La réponse lui vint tel un flash. Poudlard. Il devait commencer par son lieu de travail, ses collègues. Léo grogna quand le visage de Nathaniel Hansen, lui vint en tête. Autant se pendre. L’infirmier ne lui dirait rien. Pourquoi ne pouvait-il pas avoir autant de chance que cet homme ? Ne pas comparer, ne pas comparer. Le ventre de Léo se tordit. La vie était mal faite, réellement mal fichue. Léo se mordit la langue en repensant à ce qu’il s’était passé dans les draps de Ian Blackburn. Pourquoi ne pouvait-il pas ressentir de tels sentiments pour une autre personne ? Une personne qui n’était pas fourbe, manipulatrice. Une personne qui n’était pas LUI. Léo ferma les yeux et se vida l’esprit pour ne se concentrer que sur sa mission. Scarlett Fuller. Poudlard. Qui a Poudlard (autre que Nathaniel Fucking Hansen), pouvait lui fournir les informations dont il avait besoin ? L’image d’une rousse pétillante lui vint à l’esprit. Elphaba ! De plus, il ne lui avait pas donné de nouvelle depuis ce malheureux épisode de la poudre à vomi. Léo se traita d’idiot avant de s’installer devant sa mini table qui lui servait accessoirement de bureau, pris un parchemin et commença à rédiger sa lettre. Cette mission ne lui disait rien qui vaille mais s’il voulait que le monde mis en place change, il fallait qu’il se bouge. Beaucoup de sorciers à moitié bourré à la taverne familiale lui disaient que la vie n’était pas fun s’il n’y avait pas une dose de risque. Nous sommes les maîtres de notre destin. Léo aimait à le croire. D’un air déterminé, l’ancien Serdaigle sorti de son appartement londonien après avoir donné le parchemin à sa chouette grise. Avec un peu de chance, il croiserait Scarlett au « Trois Balais » ce soir. Et si ce n’était pas pour ce soir, cela serait le lendemain ou le jour suivant. Cette mission lui prendrait le temps nécessaire … rien de plus ardu que de découvrir des secrets bien gardés ! Dé : Oui Elphaba renseigne Léo sur le passé de Sclarlett (ce qu’elle sait, peut-être pas tout) Non Elphaba ne sait rien sur le passé de Scarlett mais lui raconte les rumeurs qui circulent sur l’attaque des vampires |
| Filet du Diable The Big Boss | | Re: [Mission] Go Rimbaud Go ! ce message a été posté Dim 31 Juil 2011 - 18:52 Le membre ' Léo Elensar' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Dé' : ![[Mission] Go Rimbaud Go ! Dsnon1](https://2img.net/r/ihimizer/img198/9735/dsnon1.png) |
| | | Re: [Mission] Go Rimbaud Go ! ce message a été posté Mer 3 Aoû 2011 - 0:17 Quelques jours plus tard, Léo n’avait toujours pas aperçu la professeur d’histoire de la magie à la taverne familiale. A croire que cette dernière avait pris la décision de montrer l’exemple à ses élèves. Bref, toujours était-il que la demoiselle ne s’était toujours pas pointée et que Léo prenait congé la semaine suivante. Il lui restait quelques jours seulement pour avoir des informations supplémentaires. Après, il ne savait pas si Scarlett avait des projets de vacance ou non. Toujours était-il qu’une fois l’année scolaire terminée, il lui serait plus ardu de joindre la professeur parce que, le croyait-il, cette dernière viendrait surement moins souvent aux Trois Balais. En réalité, il ne savait pas grand-chose sur Scarlett Fuller. Il ne savait même pas où elle habitait. A Londres ? A Pré-au-Lard ? A vrai dire, le jeune sorcier ne s’était pas vraiment renseigné jusqu’ici. Et, il fallait bien se l’avouer, il n’avait nullement eu besoin de le savoir. L’irlandais se renseignerait même si ce n’était pas vraiment son style de débarquer à l’improviste chez les gens pour prendre le thé ou autre boisson plus alcoolisée. Léo était à nouveau chez lui et songeait aux options qu’il avait. Comment pouvait-il découvrir le passé de Scarlett sans que celle-ci se doute de quelque chose ? Oh, Léo poserait une ou deux question à la séduisante Miss Fuller mais lui passer un interrogatoire serait mal venu et plus que suspect.
Léo se dirigea vers la cuisine et se prépara un thé. Il devait effectuer deux recherches. L’une tournait autour de Scarlett Fuller et l’autre sur Nathaniel Hansen. La seconde étant tout aussi importante que la première. Effectivement, une fois mort, Léo se voyait mal mener à bien sa mission. Léo regarda le calendrier. Mercredi. Après-demain il avait l’après-midi libre. Cela faisait un moment qu’il pensait aller voir la galerie de Zahid mais il pouvait tout aussi bien réaliser également une partie de sa mission. Le Ministère de la magie. Il y était déjà allé une ou deux fois pour des broutilles et jamais il n’avait eu de problème pour sa carte falsifiée. Mais à chaque fois la peur bouillait en lui. Toujours le stress.
L’irlandais allait y aller par étapes. Du moins risqué au plus risqué. Tout en évitant si possible d’aller au Ministère. Mais pourquoi y pensait-il alors tout à l’heure ? Léo n’avait pas conscience d’être une tête brûlée. Cependant depuis quelques temps, il avait l’impression que quelqu’un d’autre agissait à travers lui. Une personne qui avait le goût du risque, de la folie. Il allait commencer par éplucher les livres de la bibliothèque. Laquelle ? La sienne ? La sienne était presque aussi vide qu’un grenier oublié et décimé par le temps. Du moins lorsqu’on regardait dans la partie histoire de la magie ou histoire des sorciers irlandais. Non, il ne possédait pas des livres comme ceux-là. Ses livres se concentraient plutôt sur les sortilèges, la botanique, l’Etude des Runes. Tout ce qui touchait à l’histoire l’ennuyait profondément.
Avec un soupir, Léo s'installa sur l'unique chaise que constituait son mobilier et griffonna sur un mini calepin : Fleury & Bott. Il ne pensait pas trouver d’information à propos de Scarlett ou des Fuller mais là au moins, il pourrait trouver des livres sur les sorciers irlandais. Après tout, en aidant Nathaniel, il ferait également des recherches sur la famille de sa mère dont il ignorait toujours le nom. Tout en écrivant des mots clés pour faciliter ses recherches, le serveur poursuivit sa réflexion sur le cas Fuller. Léo se demanda pourquoi elle intéressait tant l’Ordre du Phoenix. Pourquoi son passé les intéressait tant ? Léo se demanda un instant si la jeune femme n’avait pas également falsifié son identité. Était-elle une sang-mêlée tout comme lui ? L’irlandais secoua vigoureusement la tête. Non, impossible. Si la jeune femme n’agissait pas en personne dédaigneuse envers les sang-mêlés, jamais elle n’avait nié son attrait pour les sang-purs. Du moins elle agissait comme tel. Son allure, sa façon de se comporter calquait sur le modèle standard des sang-purs fiers de l’être.
Pourquoi cet intérêt soudain pour Scarlett Fuller ? Léo ne comprenait pas. Elle était probablement du côté de l’Ombre de la Rose Noire. Et alors ? Elle l’avait probablement choisit comme d’autres bien avant elle. Léo ne comprenait décidément pas. La seule solution serait qu’elle se soit mise dans le pétrin jusqu’au cou. Dans un pétrin pour lequel papa Kark l’aurait aidée en échange de sa collaboration. Mais restait encore à savoir quel était l’histoire et donc le passé de Scarlett. Si seulement il pouvait mettre la main sur la pensine de la jeune femme ! Cela serait plus simple …
Alors que lui restait-il ? Qui pouvait-il contacter sans éveiller les soupçons sur lui ? Fuller. Il avait déjà entendu un nom identique du côté du Ministère. Léo retourna dans sa chambre et se plongea dans les journaux qu’il gardait et épluchait jours après jours. C’est dans les nouvelles internationales qu’il pouvait savoir s’il y avait des problèmes en France. S’il y avait eu une attaque au sein d’un hôpital, le meurtre d’un photographe. Léo ferma les yeux pour ne pas y penser d’avantage. Pour le moment aucun de ces événements ne s’étaient produits et Léo espérait qu’il en soit ainsi pour encore très longtemps.
Ah, voilà ! Léo manqua de s’étrangler. Tireur d’élite de baguette magique. Rien que ça ? Léo referma bien vite le journal qui datait de quelques mois déjà. L’irlandais s’approcha de la fenêtre et l’ouvrit en grand. Il avait besoin de respirer un grand bol d’air frais pour se remettre de ses émotions. En se mettant dans la merde jusqu’au cou, cette Scarlett l’entrainait avec elle. Par Merlin, Scarlett, quand on usurpe un nom de famille de sorcier, autant choisir une famille moins haut placée.
Finalement l’idée d’aller au Musée de la sorcellerie lui paru plus qu’excellente. La perspective de croiser Alex Fuller ne l’enchantait guère. Peut-être devrait-il parler à sa famille et non au jeune homme en personne ? Cette possibilité n’était pas à écarter.
*_*_*_*_*_*_*
La journée avait été fructueuse. Du moins d’un côté. Coté Fuller il avait fait chou blanc. Il ne savait pas comment les atteindre. Un arbre généalogique aurait été bien utile mais il n’en trouvait pas. C’était comme si tout document retraçant la famille Fuller avait disparut. Il devait surement en rester un dans le grenier de la demeure familiale mais Léo se voyait mal cambrioler une maison, sorcier qui plus est. Il n’était pas pro dans ce domaine. Et il allait faire des erreurs et finir par attirer l'attention sur lui : ce dont il n’avait pas du tout envie. Peut-être essaierait-il d’atteindre les parents Fuller mais là il n’avait pas eu le temps. Tout en maugréant, il avait payé deux volumes qui retraçaient l’histoire des grandes familles de sorciers irlandaises. Voilà tout ce qu’il avait trouvé dans la librairie sorcière.
Ensuite, il était allé au Musée de la sorcellerie et c’est la que la chance tourna. Jusqu’à présent, précisons-le, il avait fait chou blanc. Il avait tout d’abord erré comme une âme en peine, scrutant les historiens d’un air blasé pour tenter de dénicher la perle, la personne qui lui ferait découvrir un indice. Il avait désespérément d’un indice.
Il avait croisé plusieurs personnes et les avaient observées avant de se porter son choix sur l’un d’eux. Avant tout il avait besoin de prendre un nom d’emprunt pour ne pas qu’on lui retombe dessus par la suite. Et trouver la une personne pour qui il était supposé travailler parce qu’il n’avait réellement pas la gueule de l’emploi. Lui, archéologue ? Elle était bien drôle. Réflexion faite, il n’avait pas réellement besoin de dire le nom de la personne pour qui il travaillait. La plupart des hommes de haut rang n’aimaient pas faire de vague et préféraient agir sans que l’on sache que tout vienne d’eux.
Il l’avait repéré depuis une bonne dizaine de minutes. C’était un homme d’une soixantaine d’année, les cheveux bruns jusqu’aux épaules, la barbe de trois jours soigneusement travaillée. L’homme n’arrêtait pas de courir de pièce en pièce avec des papiers. Archéologue. Léo en était certain. Entre confrère, il devait soit connaître Scarlett, soit en avoir entendu parler. Le problème était, comment l’aborder ? Léo avait utilisé la bonne vieille technique de « Oh, je suis vraiment désolé, je ne regardais pas ou j’allais. Laissez-moi vous aider. » Et l’homme avait accepté. Il s’appelait Archibald Daniels et était effectivement archéologue. Il travaillait sur un terrain en Egypte et était rentré pour récupérer certains graphes, et bricoles supplémentaires.
« Des cartes, n’oubliez pas mon garçon. Les cartes sont plus fiables que n’importe quel confrère. Certains ne vous apportent que des ennuis. » Léo en avait profité pour lancer le sujet. Quels étaient selon lui les archéologues les plus compétents pour une expédition ? Et a qui ne confierait-il jamais une expédition. Et comment souvent les commentaires négatifs étaient les premiers à venir, ceux-ci ne tardèrent pas. « Oh. Je suis un vieux de la vieille vous savez. Ma devise : on n’est jamais mieux servis que par soi-même. Ecoutez par exemple, il y a cette … Faller… Feller… enfin je ne sais plus. Cela date d’il y a quelques années. Mais elle avait toute une équipe à portée de main pour une expédition. Beaucoup de gens avaient misé sur elle. Depuis plus rien. Des hommes importants sont furieux, beaucoup. Elle se met des personnes influentes à dos et personne ne fait rien. Elle est protégée, bien protégée. Si vous voulez mon avis : c’est gratuit. Ne prenez avec vous que des gens de confiance. Des personnes à qui vous donneriez votre vie en totale confiance. Et c’est bien cela le plus difficile dans ces temps durs, trouver des personnes de confiance. »
Léo ne pouvait contredire l'archéologue sur ce point. Accorder sa confiance n'était pas aisé. Au final, sa longnue attente avait eu du bon. Faller, Feller. Cet homme parlait de Scarlett. Il n’y avait pas un million de Fuller archéologue. Alors ainsi il lui était arrivé quelques bricoles lors d’une recherche sur un site ? Si Scarlett lui avait paru frivole, elle lui semblait également intelligente. Elle savait se servir de ses capacités, de son charme et ne se lançait rarement tête baissée. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé pour qu’autant de personne lui en veule. Ses anciens collègues vivaient-ils encore à Londres, en Angleterre ou avaient-ils tous fuis craignant des représailles des créanciers ? Pourquoi Scarlett était-elle restée malgré tout ce mécontentement autour d’elle ? D’après le vieil homme, l’historienne était protégée. Par l’ombre ? Par les modérés ? Que s’était-il passé pour que tout ce qu’elle entreprenne tourne au chaos ?
L’ancien Serdaigle avait tenté d’interroger d’autres personnes, juste pour voir, intervenant poliment dans des conversations, mais les mêmes réponses revenaient. Il n’avait pas eu à questionner tout le personnel du Musée de la sorcellerie pour en venir à cette conclusion : Scarlett Fuller croulait sous les dettes et quelqu’un ou un groupe de personnes la protégeait. Les soupçons du chef de l’Ordre du Phoenix planaient dans son esprit. Peut-être faisait-elle partie de l’Ombre de la Rose Noire. La Faction de l’Ombre comptait des partisans dans les milieux hauts placés qui pouvaient très bien utiliser l’intimidation et leur influence pour stopper des créanciers les plus tenaces.
Cependant, la question qui interpellait le plus le jeune homme était : qui était exactement ces personnes qui la protégeaient et restait-elle auprès d’une certaine faction par choix ou par obligation ? Si la jeune femme le faisait par choix, Léo voyait mal comment l’Ordre du Phoenix (même avec les arguments les plus convaincants) parviendrait à lui faire changer d’opinion. Malgré tout, quelque chose le poussait à imaginer une autre option qu’il ne connaissait que trop bien à son gout. Scarlett n’avait peut-être pas le choix. Les Sang-Purs n’étaient pas considérés comme des personnes foncièrement généreuses. Si l’ancienne Serpentard avait trouvé de l’aide, probablement l’avait-elle reçue en échange de quelques services … Mais cela, il n’y avait qu’une personne capable de le renseigner : Scarlett elle-même.
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| | | Re: [Mission] Go Rimbaud Go ! ce message a été posté Sam 20 Aoû 2011 - 14:29
De retour chez lui, Léo était encore plus fatigué que d’habitude. La semaine avait été longue et sa remplaçante, la semaine précédente, n’avait pas été apte à gérer les Trois Balais comme elle le devait. D’après Cléia, elle avait été totalement désemparée par le nombre de clients et n’arrivait pas à retenir leurs boissons si bien que la Gryffondor avait du gérer à elle, presque seule, les soixantaines de table de la taverne familiale. Cette Juliet avait été virée en bonne et due forme par Drew O’Ryan. Et, bien entendu, Léo s’était vu interdit de congé, du moins avant que les vacances scolaires ne s’achèvent.
L’ancien Serdaigle se passa une main dans les cheveux, cela n’avait pas du être facile pour la serveuse. Beaucoup de choses pouvaient expliquer qu’elle n’y arrive pas et, être dirigée par le grand frère de Cléia était une chose que le jeune Ansell ne souhaitait à personne. Les rares fois ou ils se croisaient, il avait droit à un regard hautain et … et puis c’était tout. Cléia et le professeur de potion de Poudlard étaient radicalement différents et, il devait bien se l’avouer, travailler avec la jeune fille était plus agréable que de travailler avec ce scrout à pétard qui lui servait de frère. Lorsque, occasionnellement, Léo avait dû travailler avec Drew, pas une parole n’était échangée. Rien. Oh si, il y avait juste les instructions qu’il devait suivre à la lettre. Et qu’il suivait parce qu’il ne voulait pas se créer plus d’ennuis avec l’aîné O’Ryan. Déjà qu’ils ne s’appréciaient pas …
Toujours était-il qu’en plus de récupérer de son ‘séjour’ en Irlande, Léo trimait comme un malade et avait dû fermer le bar tous les jours de la semaine. Par Merlin, vivement que les parents de Cléia reviennent. Là, au moins, il pouvait prendre une demi-journée de congé quand il le souhaitait. Après tout la renommée du bar était déjà faite mais le choix du serveur était un détail non négligeable. Sans se lancer des fleurs, tout le monde n’était pas capable d’exercer ce métier aussi ingrat fut-il. Être serveur nécessitait non seulement une mémoire sans faille pour retenir les commandes mais également les noms et les petites histoires, souvent sans importance, des clients. Parce que c’était ainsi que cela fonctionnait. Léo étanchait leur soif mais aussi le jeune serveur faisait parfois office de psychologue officieux des clients de la taverne familiale.
Si, de temps en temps, cela l’ennuyait ferme d’écouter les petites histoires des clients (surtout lorsqu’il y avait full de monde et que la personne en question s’entêtait à lui raconter que son chat avait fugué (et qu’il ne s’agissait pas réellement de fugue puisque ce dernier s’acoquinait avec la chatte de leur voisine. Voisine qui, très charitablement, lui ramenait Bouffon trois jours plus tard et ce, à chaque fois). Mais parfois, être le psychologue officieux des Trois Balais avait du bon. Parfois, certains avaient de véritable problèmes à raconter et souvent Léo aimait à croire qu’il était de quelconque utilité. Par chance, il réussissait de temps à autre, à glaner des informations importantes. Informations sans lesquelles il n’aurait présentement jamais pu mener à bien sa mission. Hansen l’avait beaucoup retardé en l’emmenant en périple en Irlande et il ne fallait pas compter sur lui pour lui donner les informations qu’il lui manquait. Léo ne savait pas précisément à quelle faction il appartenait mais chose était sûre, il n’appartenait pas à la sienne. C’était ironique n’est-ce pas ? Il arrivait à comprendre et aider les clients des Trois Balais mais n’arrivait pas à trouver de solution à ses propres problèmes. Car oui, tomber sous le charme de Hansen était un problème avec un grand « P ». Il était dans la mouise jusqu’au cou et ne pensait pas que sa relation avec l’infirmier de Poudlard puisse s’arranger un jour.
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Flashback
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Cela faisait plus de trois jours qu’il était rentré et déjà il avait repris sa place de serveur. Il avait été surpris d’entendre qu’il avait manqué à certains clients. Les marques de reconnaissance étaient rares et, ces derniers jours, elles avaient fusées et inutile de mentir : cela lui avait fait plaisir. D’habitude à leur table, bien éloigné de lui, beaucoup plus s’étaient agglutinés au bar, au grand désarroi tout d’abord de Léo. Ce n’était pas évident de gérer le bar et les conversations des abonnés. Après quelques minutes plutôt marécageuses, il avait fini par écouter, servir, écouter, servir, … Bref, la routine s’était déjà installée. Puis les gens étaient partis mais un homme était resté. Léo pouvait le sentir, celui là, il en avait gros sur la patate. Il avait enchainé plusieurs Whisky Pur Feu et au moment ou le serveur tentait de lui faire comprendre qu’il en avait déjà assez bu, l’homme s’était énervé. Léo avait joué profil bas en s’installant en face de lui tout en mettant deux verres d’eau entre eux. Un pour lui et l’autre pour l’homme. Il bégayait et sa main tremblotait.
« Vous savez… j’suis pas bourré. Je tiens bien l’alcool mais … c’est ma … ma femme, elle ne me croit pas. »
Léo se retint de lever les yeux au ciel et le laissa continuer sans l’interrompre.
« C’est que … on s’est disputé l’autre soir, voyez. Et puis … je suis parti. J’voulais pas venir au Trois Balais pour me saouler la gueule savez. J’aime bien ce bar, j’vous aime bien aussi, j’voulais pas y foutre la merde. Alors j’suis parti au Gobelin. » L’ancien Serdaigle le senti frissonner. « Terrible, terrible. », murmurait-il encore. « J…je me suis planqué dans la réserve, dans un placard rempli de cartons. Pui…puis j’ai dormi. Et ils étaient-là. J’suis pas saoul, j’vous dis. Je … je sais ce qu’j’ai vu ! »
L’irlandais hocha la tête, conciliant. Il ne voulait pas qu’il se braque. Cette mésaventure dans le bar du Gobelin avait fait beaucoup de bruit. Mervyn Kark était venu en personne pour voir si sa fille allait bien. Il était venu « En tant que père. », avaient cité les journaux. Léo n’y croyait pas. Au Trois Balais, les clients étaient mitigés. « Un bon coup de pub ! », disaient certains. D’autres étaient moins intransigeant. « Vous plaisantez, c’est sa fille. Il n’y a aucune pub dans sa venue ! » Léo but une gorgée d’eau fraîche et écouta vaguement ce que disait l’homme. Il s’était planqué dans ce placard, sous les cartons du début jusqu’à la fin.
Personne ne l’avait remarqué et les bruis de combat ne l’avait pas réveillé. Il cuvait. L’ancien Serdaigle n’aimait pas les saoulards mais lorsque l’on travaillait dans un endroit tel que les Trois Balais, il en voyait de temps en temps. Lorsqu’ils allaient trop loin, il devait les virer de l’établissement pour que la tranquillité règne. Seulement, ils n’étaient pas faciles à manier et un homme saoul pouvait être dangereux. Léo leva la tête de son verre quand le nom de Kark fit son apparition dans le récit de son dernier client.
Léo écarquilla les yeux lorsque ce dernier lui fit une parfaite description de Scarlett. Comment avait-il pu rester là sans agir ? Comment Mervyn Kark n’avait-il pas pu repérer l’intrus ? Cet homme avait eu une chance de dingue et il ne s’en rendait même pas compte ! Si Kark n’était pas trop occupé à torturer Scarlett, cet homme y serait passé à son tour. Mais il était resté dans ses cartons, planqué comme il devait l’être souvent dans les colères de sa femme. Cet homme était un peureux qui n’osait pas braver le danger. Cependant, au plus profond de lui-même, Léo senti qu’il aurait fait pareil. Affronter Kark n’était pas du courage. Affronter Mervyn Kark était d’une stupidité encore plus grande que celle de tomber sous le charme de Nathaniel Hansen. Affronter Kark était le synonyme de mort. Cette scène avait perturbé l’homme aux cheveux grisonnant qui semblait ne pas réussir à l’oublier même s’il le voulait. Chaque respiration, chaque geste, chaque mot du leader des Ombres étaient gravés dans son esprit, lui glaçant le dos. Plus que jamais, Léo détestait cet homme qui faisait la vie des sorciers un enfer. C’était à cause de lui que le chemin de traverse n’était plus ce qu’il était autrefois, à cause de lui qu’il y avait eu autant de morts et de blessés ce jour là.
« Vous savez ce que vous êtes Miss Fuller ? Vous êtes un nuisible. Un être sans importance, qui dérange. Vous devriez être éliminée. Une sang-de-bourbe comme vous n’a le droit de vivre seulement parce que je l’ai décidé. »
La voix de son interlocuteur avait changé, se voulant plus précise, plus proche de l’originale. « Je … je … », bégaya t-il ensuite. Il jura avant de continuer. « J’veux plus revivre ça… veux plus m’engueuler avec Charlène. J’veux plus … plus … plus b…boire comme un trou pour oublier. », termina t-il en sanglotant. Léo regarda l’homme et se leva pour éteindre les lumières de la salle avant de se rasseoir.
« Donnez-moi votre adresse. Je vous ramène chez vous. Pas de discussion. Vous allez parler à votre femme, vous faire pardonner, vous excuser. », commença Léo qui tentait de garder son calme alors que la conduite de l’homme l’agaçait même s’il la comprenait. « Vous n’allez pas oublier parce qu’il y a certaines choses que l’on n’oublie jamais. Mais vous vous sentirez peut-être mieux, et par Merlin, agissez au lieu de pleurer. Conduisez-vous en homme. Vous voulez reconquérir votre femme, oui ou non ? »
Les pensées les plus folles voltigeaient dans sa tête. Il était perturbé par les révélations qu’on venait de lui dire. Cet homme était peut-être légèrement soul mais cet homme n’était pas un menteur. Il buvait de temps en temps mais n’était pas accro à la boisson. Il savait ce qu’il avait vu, entendu et ses aveux lui glaçaient le sang. Il n’y avait plus d’humain dans Mervyn Kark. Tout était richesse et pouvoir. En ramenant l’homme chez lui, Léo se demanda comment Fuller s’était-elle mise dans un merdier pareil. Elle était donc chez les ombres… quelle folie !
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Léo s’appliquait à rédiger une missive au chef de sa faction. Il avait mis du temps à glaner des informations sur Scarlett Fuller mais n’avait cependant pas obtenu toutes les informations qu’il souhaitait. Il savait que Scarlett avait des ennuis et quelle était liée aux Ombre. Il se doutait que les deux étaient liés mais n’avait aucune preuve. Il avait juste un témoignage d’un homme passablement bourré.
Il n’avait rien pu tirer de la jeune professeur. Elle avait emmené les élèves dans le bar/restaurant, le Gobelin pour les décoincer un peu, faire la fête. Elle ne lui avait parlé que vaguement sans réponse précise. Cependant, il l’avait su dès le départ qu’elle ne lui dirait rien. Dès que le sujet était un tant soit plus important que les ragots ou les beuveries, elle restait vague ou repartait sur un autre sujet. Suite aux informations recueillies ci et là, Léo se doutait que Scarlett était moins futile que ce qu’elle voulait montrer. Elle était comme beaucoup d’autres et lui en premier. La professeur d’histoire de la magie préférait ne pas se concentrer sur ses problèmes. Elle préférait faire la fête et profiter du moment présent tant que Mervyn Kark ne décida pas de l’éliminer. Il restait une chose qu’il n’avait pas réussi à déterminer. Il ne connaissait pas ou peu le passé de Scarlett Fuller. Comment avait-elle fait pour croiser le passage du chef des Ombre ? Quel était le lien entre Fuller avec le tireur d’élite ? Beaucoup de questions restaient sans réponse. S’il ne savait pas grand-chose sur le passé de la jeune femme, il avait appris qu’elle n’avait pas eu de chance dans son métier d’archéologue et que beaucoup de sorciers étaient ses créanciers. Si Léo n’avait rien obtenu du passé de Scarlett de la bouche de cette dernière, il savait néanmoins qu’elle n’était pas de Sang-pur. Il le savait par les mots même du Chef de l’Ombre de la Rose : obtenus de la part d’un certain Vincent Houglet qui était venu se saouler dans son bar. Tout ceci était soudé par un lien : Mervyn Kark. C’était lui et lui seul qui revenait dans chaque étape de la vie de Miss Fuller.
L’irlandais ne voulait pas croiser Mervyn Kark. Il ne voulait pas plonger dans des affaires sombres qui mettraient sa vie en danger. Il avait peur. Kark lui foutait les jetons et en effectuant ses recherches sur l’histoire de Fuller, il avait déjà l’impression d’être allé trop loin. D’avoir des informations qu’il n’aurait pas dû obtenir. Que se passerait-il si l’homme qui lui avait parlé, parlait aux mauvaises personnes ? Son nom serait-il mentionné ? Les membres de l’Ordre du Phoenix risquaient leur vie tout autant que lui, c’était vrai mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur. Si les membres de l’Ordre du Phoenix étaient en continuellement en danger, le sort réservé aux sang-mêlés était implacable. Léo hésita a mettre les raisons de la non totale réussite de sa mission. Il avait des informations mais le chef de l’Ordre du Phoenix se satisferait-il des aveux d’un homme ayant légèrement abusé de la boisson ? Il avait des informations mais ne les avait pas toutes. Il ne savait pas s’il était capable d’aller jusqu’au bout. La peur lui tiraillait le ventre et il ne voulait pas se trahir. Beaucoup de personnes savaient déjà qu’il était sang-mêlé. Il ne voulait pas que d’avantage soient au courant.
Scarlett était dans la merde et, selon lui, rien ne pourrait lui faire changer de faction. Rien ni personne sauf peut-être William R. Wallas. Être aux bottes de Mervyn Kark lui permettait de vivre. Combien de temps tiendrait-elle au coté de l’Ordre ? Enfin de compte, Scarlett était comme lui. Dans un sens, ils étaient dans la même situation causée par un membre de l’Ombre de la Rose Noire. Tous deux ne vivaient pas. Tout deux survivaient jusqu’à ce que la date de la fin de leur sursis soit annoncée. Pour elle comme pour lui, il espérait qu’elle n’arrive pas dans un futur proche.
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